Partie 1 sans titre

E-pinson76

Premier concours

Thème : une histoire d'amour qui se fini mal.

Mots : entre 500 et 1500 mots

Nombre de mots : 1210 mots

Titre : entre les bombes

Bonne lecture 

Avril 1914 (PDV Margaret)

Je tiens la main de ma mère entre les miennes. Je ne veux pas lâcher, j'ai pas la force de le faire. Et si le lendemain, elle meurt ? J'ai peur, peur que cet événement arrive.

Je dirige mon regard vers la fenêtre ; il pleut. Je soupire, avant de regarder maman. Ses yeux sombres me contemplent. J'aimerais tellement que ça change, qu'elle ne soit plus malade mais j'ai bien peur que ça reste comme ça.

" Mademoiselle Brow ? Vous devez sortir de la chambre.

- Maman, j'espère te revoir bientôt.

- On se reverra bientôt ma chérie. "

Après avoir remerciée l'infirmière, je quitte l'hôpital. Les larmes aux yeux, je me dirige vers le port. D'habitude je ne craque jamais, je n'ai pas envie d'ailleurs. Mais la tristesse est plus forte que le courage, et je pleure. J'ai promis à ma mère de rester forte mais que devant elle, pas au moment où je suis seule.

" Tout va bien mademoiselle ? "

Je sursaute soudainement ; un homme est derrière moi, plutôt bien habillé. Ses yeux marrons et son visage légèrement enfantin m'examine avec inquiétude. J'essuis mes larmes.

" Mademoiselle ?

- C'est rien monsieur.

- Vous en êtes sûre ? Je vous ai vu sortir de l'hôpital. Alors ? "

Je regarde l'homme ; il n'est pas que élégant, il est perspicace. Je ne peux m'empêcher de relever ce détail avec un petit sourire.

" Ma mère est à l'hôpital, elle est victime hélas d'une grave maladie. Je viens la voir pour l'aider.

- Vous avez raison d'aider votre mère, cependant si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas.

- On ne se connait monsieur...

- James. Et vous ?

- Je vous trouve bien impoli ! "

Je pars rapidement chez moi. Je n'aime pas ce genre d'homme qui arrive vers vous comme ça, et d'un coup demande votre prénom ! Il était agréable au début mais après...

Et si j'allais au restaurant ce soir ? Peut être ça me permettra de me détendre.

Octobre 1914

Depuis quelques mois la guerre a commencé. C'est un conflit horrible, des alliances de partout, mais hélas trop de morts et blessés. Malgré la tourmente je n'oublie pas d'aller voir ma mère. Elle s'inquiète beaucoup, surtout elle voudrait que ça s'arrête. Souvent elle me dit que la guerre va durer longtemps, hélas.

Dans les rues, il n'y a que des affiches de propagande, des journaux aux nouvelles normalement positif. Lorsque on envoie des lettres, il faut éviter de raconter des mauvaises nouvelles aux soldats.

Je me sens neutre au conflit, et en même temps je ressens un besoin fort de m'y engager. C'est un énorme risque mais je compte le prendre.

Et ma mère ? Elle est au courant, et malgré sa tristesse, elle admire ma décision.

" Je veux que tu reviennes ma fille. "

Novembre 1914

Les femmes n'ont pas le droit de s'engager au conflit, j'ai alors changée mon identité. Je m'appelle Marc Brow. J'ai coupée ma longue chevelure rousse, désormais ils sont court. J'ai un peu changée ma voix. Et aujourd'hui je suis arrivée au champ de bataille.

Les petits nouveaux et moi aussi, on nous a prévenus dès le début : la réalité de la guerre est dure. On va devoir oubliés nos conditions de vie avant normales, et biens. Désormais on se bat pour la France dans des conditions insalubres.

Je suis dans un groupe de cinq jeunes soldats. Notre supérieur, un homme d'environ 40 ans, nous fait entrés dans une tranchée. Dés que je fais un pas dans ce souterrain, je veux sortir. Je me sens étouffer, mais je dois rester.

" Margaret tu peux le faire "

C'est à ça que je dois penser, tout le temps. Si je veux survivre, je dois rester courageuse. Peut être suis je naïve ?

Les bombes résonnent autour de nous, des soldats ou surnommé les poilus crient des ordres. Les voix de détresse se mêle à notre peur, et les bombes. C'est horrible, ça n'arrête pas.

Une autre bombe explose, et je tombe. Un bras me rattrape, je croise un visage.

" Toi ?

- Soldat tout va bien ?

- Oui mon supérieur.

- Je suis comme vous, ne vous inquiétez pas. Venez. Général, je vous laisse le groupe.

- Allez y. "

La main ferme de l'homme m'emmene dans les couloirs de la tranchée. On croise des soldats, des lits et une infirmerie. Mais je ne comprends pas où il m'emmène. À un bureau, au champ de bataille ? On arrive soudain près d'un lit, le sien peut être. Il n'y a personne.

" Pourquoi tu es ici. Tu aurais dû rester avec ta mère !

- Mais il fallait que je me battes. Il le fallait !

- Pourquoi ? Pour toi ou l'honneur ?

- Moi.

- Tu es une femme en plus, mais sur le coup personne ne s'en aperçoit. Sauf moi, car je t'ai reconnu. Mais quel est nom ?

- Appelle moi Marc. Mais mon vrai nom est Margaret. James allons nous battre.

- Allons y Margaret. "

James pose soudain ses lèvres sur les miennes. Je reste bouche bée. Ce n'est pas possible il m'embrasse ? Je regarde prudemment autour de moi avant de l'embrasser. Il me prend mes mains et s'écrie :

" Je t'aime.

- Moi aussi. "

Nous partons ensuite au combat. Désormais je suis Marc.

Février 1915

L'hiver en guerre est horrible. Il fait froid, très froid. La faim, le désespoir est oppressant. Les morts s'enchaînent, les blessés se compte par centaines.

Pour l'instant, je suis encore là, mais demain, je serai où ? James et moi, on vit secrètement notre relation entre les bombes. On reste discret, et surtout je reste Marc. Personne ne m'a rien dit à propos de ma véritable identité.

Le seul soucis est l'ennemi. C'est tout.

Aujourd'hui encore, je me bat. Soudain, une explosion survient. Je vois avec horreur la tête de Jeff voler et rouler sur le sol. Je retiens un cri d'horreur, je me sens pas bien. Tandis que le regard du soldat ne me quitte pas, je ne m'aperçois pas qu'une autre bombe arrive et me projette dans la tranchée.

PDV James

Mes oreilles sifflent, et je n'ai qu'une coupure au niveau de l'arcade sourcilière. À côté de moi, il y a le corps de Margaret, qui se relève.

" James ? Tu vas bien ?

- Oui et toi ?

- J'ai mal à la tête, mais c'est bon. Mais Jeff, il est mort, il a été... décapité.

- C'était un bon soldat. Viens il faut qu'on s'enfuit. "

Une autre bombe explose, un pan du plafond s'écroule près de nous. Je prend fermement la main de celle que j'aime et on cours dans la tranchée. Tout explose, on trébuche mais on se relève. Pourtant cette dernière bombe qui explose nous projette une énième fois.

Le regard larmoyant, je vois le cadavre de Margaret se fermer.

" Non pas toi ! Je ne veux pas que tu meurs ! Non ne meurs pas s'il te plaît ! Je vais te soigner, on vivra ensemble !

- C'est trop tard soldat, la femme qui se battait avec nous est morte.

- Non ! Non ! "

Février 1919

Elle me regarde, je la regarde. Mais ce n'est qu'une photo.

Elle m'a confiée dans l'une de ses lettres qu'elle était amoureuse d'un soldat du nom de James.

Elle n'est jamais revenu hélas. Jamais.

" Ma fille, tu as toujours été courageuse depuis le début.



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: #concours