Lewis s'asseoi devant la cheminée et attend. Il attend patiemment en profitant de cette vague de chaleur agréable pour se réchauffer. L'hiver était rude et il n'avait pas cessé de neiger toute la journée, c'était à peine si il sentais ses doigts.

Il n'avait pas grands choses qui pouvait lui tenir chaud. Un simple mentaux qu'il avait volé au paravent, des gants simple qui laissaient apparaître ses doigts et enfin son bonnet qu'il avait presque tout le temps sur sa tête. Le reste de ses vêtements, il les avait eu dans un centre pour sans abris. Lewis était un sans abris.

Il se rapproche un peu du feu et y approche prudemment ses mains pour faire augmenter son plaisir. La chaleur, il la connaissait, mais jamais au paravent il n'avait ressenti une telle sensation de bien être... enfin pas depuis deux bonnes années environ. Lewis ne vivait que de ce que lui donnait la rue. La rue était son domicile.

Lewis n'a jamais vécu dans le grands luxe, même avant de se faire adopter par la rue. Il était fils d'ouvrier. Son père étant mort, l'argent avait commencé à manquer à chez lui, et sa mère, sa mère, c'est avec le chagrin et la douleur du décès de son époux, avec le soucis et la quiétude pour l'avenir de son seul et unique fils, par les crises de nerfs et l'hypertension qu'elle est elle aussi morte après l'adolescence de Lewis.

Lewis aimait la chaleur que lui procurait le feu, mais il etait encore plus émerveillé par la danse des flames. Ce spectacle était pour lui l'une des plus belles choses au monde.

Étant à la rue jeune déjà, il vagabondait et volait pour survivre. Il avait plusieurs fois élaboré de son génie, des plans qui lui avait plusieurs fois permit de se nourrir et de subvenir à ses besoins mais qui lui valu plusieurs allers retours au post de police. Les gens le regardaient avec dégoût, certains avec pitié d'autre étaient simplement indifférents à sa situation. Mais lui, faisait attention à chacun d'entre eux. C'était un nomade expert.

Il ne tarda pas à soupirer avant de retirer sa veste et de se rapprocher un peu plus des flammes. Il aimait tellement cette sensation qui lui procurait la chaleur. En repensant à son parcours, il commença à somnoler.

Sa situation à changé ce jour, ce jour où cette bonne femme est passée par là et eu pitié de lui au point même de l'emmener chez elle et le faire habiter chez elle pendant quelques temps.

Il plia soigneusement son mentaux avant de s'allonger et de poser sa tête dessus, il était fatigué. Au même moment la femme arriva, elle eu compassion encore une fois pour ce jeune homme et lui déposa une couverture chauffante avant de le laisser là puis que c'est là qu'il a trouvé son bonheur, au coin du feu de la cheminée.