A voter !
Bonjouuuuuuuuuur ! Il fait beau, il fait chaud, c'est l'heure des randos, des apéros, des voyages tout simplement !
Ce thème à été compliqué pour beaucoup d'entre vous à cause des contraintes, je vous le répète, lorsque vous avez besoin d'un coup de pouce, vous pouvez venir m'en parler. Le but n'est pas de rester bloqué, mais de tenter d'écrire et sortir de sa zone de confort. Lorsque je crée les thèmes, c'est que j'ai énoooormément d'idées, alors n'hésitez pas !
Bon allez, commençons !
Auteur(e) : Hanaé
«Imprévu, imprévu et imprévu»
10 heures 45, Tokyo :
-Tu ne sais pas conduire.
-L'insulte !
Cette dispute durait depuis plus d'une semaine maintenant.
Eden, mon grand frère, voulait partir en road trip avec ses amis. Le seul problème, ce n'était pas tant qu'il ne savait pas conduire mais seulement qu'il n'avait pas son permis. Honnêtement, il n'avait jamais voulu l'avoir. Toutefois, je serai prêt à parier, qu'il regrettait maintenant.
-Je te l'avais dit pourtant, si tu veux faire ce genre de chose, assure-toi de tous préparer en avance, la voix de sa mère s'éleva jusqu'au salon.
Certes les deux pièces étaient adjacent, mais pour que je l'entendis aussi clairement, elle devait sûrement avoir haussé le ton. Je plaignis les tympans d'Eden.
-C'est ce que j'ai fait. Je vais d'abord aller les récupérer à l'aéroport de Narita, puis-, il n'eut pas le temps de finir que sa mère lui coupa la parole.
-Pas de permis, pas de voiture. Pas de voiture, pas de tournée, trancha-t-elle.
Road trip.
Des pas se rapprochèrent du salon. Esme n'avait pas eu besoin de crier cette phrase, elle était juste près de moi et mes oreilles n'avaient aucun mal à capter la suite.
-Alors je n'ai qu'à l'emmené lui.
La pièce devint silencieuse.
Car pour être honnête, la seule autre personne dans celle-ci, c'était moi. Du coin de l' œil, en relevant et en tournant légèrement la tête, je constatai que mon idiot de demi-frère me pointait du doigt.
Je regrette de comprendre le japonais.
-Tu as dit : « pas de permis, pas de voiture », s'adressa-t-il à sa mère. Lui, a déjà son permis, non ? Alors il n'a qu'à venir avec nous.
Lui, c'était moi. Et moi, j'avais déjà prévu autre chose, que de jouer les chauffeurs pour mon frère et sa bande.
Il le savait.
Il s'en fichait.
-Eh bien..., vu comme ça.
Oh non ! Quand Esme commence à douter, c'est qu'elle allait capitulé.
Je bondis du canapé, me retournant pour faire face aux deux métisses.
-Cela ne te dérange pas, Memphis ?
Si ! Beaucoup !
-Si, un peu. Car j'avais prévu de partir un à moment à Osaka, tentai-je.
-Oh. Ça tombe bien. Notre destination, c'est Kyoto, annonça Ed, tout souriant, en mettant en évidence une carte qui montrait le trajet entre Tokyo et Kyoto.
-En train, crachai-je les dents serrées.
Il s' était bien gardé de donner sa destination.
Je le savais. Je le savais très bien que Osaka et Kyoto, avait presque le même trajet. Je n'avais aucune envie de rester presque six heures derrière un volant.
Seulement, j'avais déjà perdu d'avance. Esme et Eden n'étaient pas seulement mère et fils, ils avaient aussi la même mentalité. Et si un problème pouvait être résolu par une tierce personne, son consentement passait en seconde plan.
-Bien, je vais aller chercher les clés et vous faire un chèque pour l'essence, annonça la mère de l'ébène, le sourire aux lèvres.
Eden me lança un air triomphant. Je le lui répondis par un regard rempli de tout la véhémence que j'avais pour lui à ce moment là.
Foutu volleyeur !
17 heures 05, aéroport de Narita :
J'aurai du me douter.
Je n'étais pas le seul à mettre fait piégé.
Poppy et Meiji, mes deux meilleurs amis s'étaient fait avoir aussi.
On était tous là, nous trois, dans un froid japonais capable de te gelé les os, pour servir de chauffeur à mon imbéciles de frère. En passant, il était le seul à se réjouir.
Poppy se rapprocha de moi, je me penchai pour qu'elle puisse me murmurait à l'oreille.
-Ton frère ne devait pas participer aux inter-lycées de volleyball ? me questionna-t-elle.
Elle, elle s'était toujours pas habitué aux systèmes éducatifs japonais.
-Déjà fait.
-Quoi ? Et ils ont gagné ?
-Non. Ils ont eu la médaille de bronze.
Elle recula, me jugea de la tête au pied comme si j'étais un extraterrestre.
-Pour toi, avoir une médaille de bronze, c'est perdre ?
-Oui, dis-je sans détour.
-Ceux qui ont une médaille de bronze, sont souvent meilleurs que le premier, annonça une voix légère mais ferme derrière moi.
C'est aussi lui le premier perdant.
J'étais déjà assez irrité d'être là. Alors si inconnu me cherche, il me trouve.
Je pivotai doucement pour en découdre avec lui.
Cette accent, je le connaissais et j'aurai dû y faire plus attention. Car je tombai nez à nez avec une personne que je pensai ne jamais revoir.
Il me sourit.
À ces côtés, se tenait trois autres jeunes hommes, plus grand que lui, en plus une jeune fille qui lu ressemblait. Avec les mêmes yeux ambrés, les mêmes cheveux blonds et le même corps...élancé.
Seul la taille et le genre différés. Mais le reste était presque identique.
Shea, c'était le prénom de la fille et la petite amie de celui-que-je-ne-citerai-pas-le-nom.
Nao, Toshi et Petro. Je connaissais tous leurs noms. Sauf le siens.
-Sage ! appela Eden.
Oh. Alors il s'appelle Sage.
J'avais l'impression d'être déconnecté de la réalité. Je ne pouvais qu'assistait à ce qui se passait sous mes yeux. Je n'entendais rien. Je ne comprenais rien.
J'avais seulement vu Ed, embrassé Shea sous le regard dégoûté de Sage. D'échanger quelques mots avec les trois autres, avant de pousser les faux jumeaux vers les voitures. Suivi de près par les autres.
-Tss. Memphis, m'appela Poppy, me faisant sortir de ma trans. Ils ne sont pas si nombreux, alors tu peux partir. Moi et Iji ont peu-
-Iji tu prends les bagages avec toi, commençai-je, pointant les valises du doigt. Je pense que Petro préfère montait avec toi plutôt que de devoir supporter mon frère, ou aux les amoureux. Poppy, pour éviter les accidents, Nao et Toshi sont avec toi.
Ils se regardèrent, confus.
-Moi, je garde un œil sur l'autre idiot.
Et je pourrais apprendre à connaître Sage.
Auteur(e) : @L_S977
A l'autre bout du monde
— Partons.
— Comment ?
— Puisque rien ne t'attache ici, viens, partons.
Il prit mes mains dans les siennes.
— Allons découvrir les horizons qui nous faisaient rêver petits, on pourrait faire le tour du monde ainsi le temps d'une année...
— Tu es complètement fou ! répliquais-je avec emportement
Aucun de nous deux n'a le permis et nous venons à peine d'obtenir la majorité. — Réfléchis y Yara, juste toi et moi...
Ses yeux brillaient de larmes et cela fendilla un peu plus mon cœur meurtri.
— Ce voyage ce sera comme une pause avant la vie d'adulte qui nous attend. Ce sera le puits de nous souvenirs futurs parce que tu m'oublieras Yara, j'en suis certain. La vie va si vite que tu ne le verras même pas venir et il sera déjà trop tard. S'il te plais, fuyons. Tous les deux.
Ma respiration s'affola.
Tous les deux. Tous les deux. Tous les deux.
— Je n'ai pas assez d'argent pour cela. Parais-je encore désespérément Il leva les yeux aux ciel.
— Ma famille n'en manquera jamais, tu le sais bien. Ce ne sont pas deux meilleurs amis perdus dans la forêt ou au fond d'une rue paumée qui vont causer la misère chez les Wright.
Tous les deux.
Je lui souris avec espièglerie.
— Alors, quelle sera notre première destination ?
*
Ce fut le Costa Rica.
L'éclat de la verdure m'assassinait la vue et je jurais de n'avoir jamais vu pareille merveille au monde.
— Regarde ! Un perroquet ! m'exclamais-je
Les yeux enfantins d'Hesper se tournèrent vers l'oiseau multicolore qui se fichait complètement des deux imbéciles que nous étions, volant paisiblement.
La forêt équatoriale s'étendait si haut dans le ciel qu'on s'imaginait qu'elle pourrait le toucher de ses hautes branches.
Il faisait un temps très agréable si ce n'est que le soleil commença à me brûler la peau.
— Hesper ?
— Oui ?
— Tu as de la crème solaire dans tes bagages ?
— Sûrement. Pourquoi, tu vas finir griller comme ton brownie ?
— Ah ah ah, très drôle, lâchais-je de mauvaise fois à ce souvenir culinaire raté, passe la moi, je n'ai rien pu mettre dans mon sac à dos. Quechua devrait revoir leur volume.
Lui par contre il rit franchement de ma mauvaise humeur, brisant la sérénité du lieu.
— Non mais c'est vrai, 2 pulls, 2 pantalons, 3 tee-shirt, des sous-vêtements, une bouteille d'eau, une casquette et des mini-cosmétiques, ce n'est pas du luxe pour un tour du monde !
— Et bien...
— Tais-toi, je ne veux rien savoir.
Auteur(e) : @FanFictionAddict
Je pars vers lui
J'en peux plus, j'étouffe littéralement... Les problèmes se sont accumulés les uns après les autres depuis plusieurs mois et je ne sais plus comment m'en sortir. J'ai besoin d'un grand bol d'air frais. J'ai besoin de fuir mon quotidien.
Mes mains tremblent en regardant les différents billets de train disponibles. Je n'ai pas un budget limité mais je trouve les prix élevés. Je pousse un énième soupir en passant mes mains sur mon visage.
Allez ma cocotte perds pas espoir, tu vas trouver...
Je me replonge dans ma recherche mais au même moment je reçois une notification provenant de mon employeur.
"Je suis au regret d'apprendre que ta dépression a empiré. J'espère que ces deux semaines de vacances te feront le plus grand bien.
Nous te souhaitons un bon rétablissement et espérons te revoir en pleine forme !
Toute l'équipe, et ton père"
Je souris en lisant son mot. Je sais que j'ai de la chance de travailler dans l'entreprise de mon père, il veille sur moi sans arrêt et s'assure que tout se passe bien pour moi. Mon précédent emploi m'a totalement fait perdre confiance en moi mais aujourd'hui encore je n'arrive pas à m'en remettre. Je repose mon portable parfaitement consciente qu'il ne m'en voudra pas de ne pas lui répondre, il sait mieux que personne à quel point j'ai besoin de ces vacances, il en va de ma santé mentale. Je me replonge dans ma réservation pour mon billet de train, parfaitement consciente qu'il attend ma réponse.
Finalement je choisis le trajet qui me fait arriver à 15 heure à Lorient. J'attrape mon portable et le préviens que j'arriverai à la gare à 15 heure.
"J'ai hâte de te revoir trésore !"
Sa réponse me fait sourire comme d'habitude. Mes vacances ne peuvent être que près de lui. Il est le seul qui me donne ce sentiment de bien être. C' est mon bol d'air frais. Je ferme mon ordinateur et le range dans sa pochette de transport. Ensuite je me dirige vers ma chambre ou je prépare enfin ma valise. J'ai tellement hâte d'arriver là-bas. Une fois arrivé, je veux juste profiter de la nature et de lui.
Quand ma valise est prête, je la mets dans l'entrée de mon appartement pour demain matin. Je pousse un soupir de soulagement.
Demain je serais loin de Paris, loin d'eux !
Oui enfin je vois une lumière au bout du tunnel et j'en avais besoin. Ces deux semaines ne peuvent que me faire du bien. Pour ce soir, je me prépare un petit truc rapide bien consciente que ce n'est pas suffisant mais que c'est tout ce que mon estomac pourra avaler. Et enfin je vais me coucher. La nuit est mouvementée me faisant revivre ces heures d'enfers qui m'ont plongées dans l'état dans lequel je me trouve encore aujourd'hui. Finalement quand mon réveil sonne je n'ai pas dû dormir plus de deux heures mais je me sens en pleine forme.
Je vais pouvoir revivre !
Ce matin-là l'appétit est là et je me fais un bon petit déjeuner. Enfin, l'heure du départ arrive et je réalise que je vais passer plus de 4 heures seule. Ce détail m'a complètement échappé hier et là je me le reprends en pleine figure.
Je reste figé bien dix minutes devant ma porte en tenant la poignée de ma valise.
Tu peux le faire...
Je tente de me convaincre en vain. Je sais très bien que mon agoraphobie est plus grande que moi. Je tremble et je me demande comment je vais faire surtout qu'il est midi et que les transports sont pleins. Je ne sais pas comment je fais mais j'arrive à attraper mon portable et à l'appeler.
"Je ne peux pas..."
Se sont les seuls mots qui sortent d'entre mes lèvres et il comprends. Il nous faut bien dix minutes pour que mentalement je sois prête à affronter ma phobie mais je sais que je vais le faire pour lui.
Il me dit de l'appeler si j'ai de nouveau un problème et je sais que je devrais le faire parce que je n'aurais jamais assez de courage pour tenir jusqu'à la gare Montparnasse sans lui. Quand j'arrive à mon arrêt de bus je me rappelle pourquoi j'ai choisi de faire ce trajet en transport au lieu d'un taxi ou d'avoir passé mon permis.
Tu voulais un voyage le moins polluant possible, tu n'as pas le droit de le regretter...
Quand mon bus s'arrête devant moi, j'avale difficilement ma salive en voyant le monde qu'il y a dedans mais je monte et je passe mon titre de transport. Le trajet en bus aussi court soit-il est dur pour moi parce que je ne supporte pas qu'on me touche mais là malheureusement je n'ai pas le choix de faire face à cela. Quand mon arrêt arrive je ne suis pas étonné de voir beaucoups de monde descendre du bus. Je m'accorde cinq minutes avant de me diriger vers la station de métro. Je souffle un coup et je continue mon trajet. Dans le premier métro j'ai de la chance je trouve un wagon sans trop de monde ce qui me permet de respirer à peu près normalement. Par contre dans le second métro, je peine à entrer tellement il est bondé. Si j'avais plus de temps je me serais permis d'attendre le second mais malheureusement les choses étant ce qu'elles sont je monte dans le métro. Je supporte mal le trajet et la dizaine de minutes que dure ce trajet me semble durer des heures. Quand enfin je peux descendre du métro je pousse un soupir de soulagement mais mon soulagement est de courte durée quand j'arrive dans le hall de la gare.
J'aurais du demander à quelqu'un de venir avec moi jusqu'à la gare car seule c'est l'enfer là...
Évidemment il est trop tard pour les regrets et j'assume mon choix d'avoir voulu faire ce trajet seule.
Je reprends mon portable et le rappelle. Entendre sa voix m'apaise et me donne le sentiment de ne pas être seule. Il m'enlève cette peur de la solitude dans les endroits trop bondés.Les minutes passent sans que je m'en rende compte et déjà ils annoncent que les passagers de mon train doivent embarquer. Je le salue en lui disant que j'ai hâte d'être dans ses bras et me dirige vers mon quais. Enfin cet oppressement que je ressens depuis mon départ à cause de mon agoraphobie s'envole.
Quand je suis enfin installé sur mon siège j'attrappe mon livre et mon mp3.
Et c'est plongé dans ma musique et ma lecture que je passe le trajet qui m'amène vers lui.
Quand j'arrive à la gare de Lorient un vrai sourire prend possession sur mes lèvres et c'est muni de ma valise que je pars à sa recherche. Enfin je l'aperçois et mon sourire s'agrandit encore plus quand je sens ses bras me serrer tout contre lui.
Je suis enfin en vacances ! Dans ses bras, avec lui, je suis en vacances.
Le trajet n'aura pas été facile mais j'ai réussi.
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Merci à vous ! A bientôt !
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