A voter !
Bonjour à tous !
Vous commencez à avoir l'habitude, vous connaissez la chanson, mais plus vous commenter les textes, plus les auteurs peuvent s'améliorer, alors je compte sur vous !
Commençons !
Auteur.e : Hanaé
Chacun ses choix
« Joue pour...»
-Service, Réception puis Contre, murmura-t-elle inconsciemment.
Un schéma simple. Mais qui fonctionne à chaque fois.
Elle s'était donné comme un objectif: suivre le ballon des yeux. Quoi qu'il arrive.
Car elle savait qu'elle n'aurait peut-être plus l'occasion d'observer un match d'aussi près. Ses yeux faisait attention à la moindre réception propre, à la moindre passe, au moindre mouvement du bloc, à la position de l'attaquant ainsi que la réception en réponse.
Cela me fit rire. Et elle l'entendit.
-Y'a quoi, Mac'? me questionna-t-elle après m'avoir regarder brièvement du coin de l'oeil.
Je savais qu'elle n'allait pas se retourner. C'était la limite de l'attention qu'elle pouvait m'accorder.
-Non, rien de spécial. Seulement pour une personne disant ne pas aimait le sport, tu connais plutôt bien les règles du volleyball, la taquinai-je, croisant les bras.
Cette fois-ci, elle pivota la tête vers moi, me foudroya du regard avant de rediriger son attention sur les joueurs. Loupé. Elle n'avait pas envie de me répondre.
Pour la première fois depuis qu'elle était assise à côté de moi, je décrochai mon regard d'elle pour observer le terrain:17-15. C'était le score actuel et le favori de madame n'était pas en tête.
-Ce n'est pas que je n'aime pas le sport, commença-t-elle toujours concentré sur le jeu, et mes yeux revinrent vers elle. C'est juste que... certains...voir beaucoup ne m'intéresse pas, finissait-elle.
Sa peaux pâle trahissait son air sérieux, laissant apparaître son embarras sur ses joues. Elle n'aimait vraiment pas parler d'elle-même.
-Alors qu'est ce que tu faisais dans le stade de foot ?
-Ma sœur.
-Comment tu t'es retrouvé ici? Et pourquoi ?
Elle fronça les sourcils en se retournant vers moi.
-Tu en as des questions.
Avant même que je puisse prononcer un mot pour la contredire, une voix s'éleva derrière nous.
-Arcelia !
On se retrouna simultanément pour voir de qui il s'agissait. À la vue de sa sœur, Celi baissa la tête d'un air coupable. L'aînée de la rousse lui fit signe de la suivre, la concernée se leva aussitôt et je ne pouvais rien n'y faire. Pourtant elle ne s'en alla pas tout de suite.
-Pour répondre à ta question, annonça Celi en baissant son regard vers moi, me souriant légèrement. Les sports qui m'intéresse, sont ceux que je pratiquerai, dit-elle avant de partir.
Même si on était voisins, c'était rare de la voir sourire. Je n'y étais pas habitué. J'allais être habitué.
Ce jour-là, je fus le premier à avoir appris le rêve de Celi: jouer au volleyball. C'était simple mais ce qui orienta tous son parcours.
Dès notre rentrée au collège, elle s'inscrivit au club de volley. C'était impressionnant de voir à quel point, elle apprenait vite. Elle était douée. Elle l'est toujours.
Une fois, elle m'avait dit une chose:
-Ceux qui s'amusent sur le terrain, sont les plus forts. Je veux m'amuser aussi.
Alors que ça soit un match ou un entraînement, elle donnait son maximum pour...s'amuser. Et ce fut à cette époque que je commençais à la voir sourire.
Durant tout le collège ainsi que le lycée, Arcelia Ivanko était considéré comme l'élève la plus sportive de sa promotion.
Toutefois, elle n'aimait pas perdre. La défaite lui laissait un arrière goût d'amertume, qu'elle essayait d'effacer avec de l'entraînement, qui s'apparentait plus à du surmenage. Elle ne réagissait pas mieux quand elle était malade.
Ce jour-là, sa capitaine m'avait appelé pour me demander d'aller la chercher car elle avait de la fièvre. Elle ne pouvait donc pas jouer le match.
Lors du chemin du retour, on s'était arrêté dans un parc pour discuter...ou plutôt se disputer. Avoir de la température pouvait facilement irritée une personne mais dans le cas de Celi, elle était colérique seulement je n' oublierai jamais ce qu'elle m' avoua ce soir-là.
-Tu ne peux pas comprendre, souffla-t-elle doucement. Entant fils unique, tu n'as jamais eu besoin de faire des efforts pour qu'on te remarque...qu'on te différencie de tes frères et sœurs. Alors tu ne pourras pas comprendre, répéta-t-elle d'une petite voix.
Je l'observai en me demandant à quel moment, elle avait commencé à ce comparer...à ne plus le remarquer.
Je m'approcha d'elle, pris son visage en coupe pour lui faire relevée la tête enfin que nos regards se croisèrent.
-Arcelia. À quel moment penses-tu que quelqu'un puisse te confondre avec tes frères et sœurs ? demandai-je doucement.
Je ne savais pas si c'était à cause de la fièvre ou de ce soir d'hiver mais ces joues étaient plus chaudes. Maintenant je sais.
-Arcelia, tu es quelqu'un de formidables. Tu es forte, curieuse et déterminée. Tous le monde le reconnaît. Alors dis-moi: à quel moment penses-tu qu'on pourrait te confondre avec eux?
Elle brisa notre contact visuel. Je soupira en fermant les yeux.
-Tu es jeune-
-Parce que tu pense qu'avec deux ans de plus, t'es un senior? me coupa-t-elle.
-Laisse-moi finir pitié, articulai-je.
Je l'entendis glousser.
-Tu es jeune, courageuse et forte, repris-je. Si le volley-ball est ta passion alors soit...joue pour toi et non pour les autres. Joue parce que tu en as envie et non pour te faire remarquer. Joue pour t'amuser et non pour te faire souffrir. Car le surmenage c'est une forme de torture.
Je m'arrêtai pour vérifier si elle m'écoutait. Et le faisait.
-Alors promets-moi...
-Hmm? ses yeux se posèrent sur moi.
-Promets-moi de jouer pour toi. Parce que tu aimes ce sport et non pour...autres.
Son regard de miel me fixa avant de s'adoucir et de me répondre brièvement.
-Hm. Oui. Je te le promets.
Lors de ce soir d'hiver, j'avais réussi à calmer les ardeurs de la mordue du volley. Et j'en étais un peu fier. Mais j'aurais du me douter qu'elle n'allait pas en rester là.
Même après le collège, elle a continué.
Même après le lycée, elle a continué.
Et même maintenant, entant que joueuse professionnelle, de la ligue 1 du Japon.
Elle ne comptait pas s'arrêter de sitôt.
-Et j'aurais dû le prévoir avant de la demandé en mariage, soufflai-je, alors que mes yeux la suivait lors de son service.
-Ouais...j'aurais dû.
Auteur.e : Klaire_DBS
Danse
Ça y est ! C'est le jour J. Les filles et moi nous sommes entraînées pendant des mois pour cette journée. Dans la voiture qui nous conduit, la tension est palpable. Aucune de nous ne parle, chacune est plongée dans ses songes. J'ai les entrailles nouées comme jamais, j'ai l'impression que je pourrais vomir d'une minute à l'autre. J'essaye de penser à autre chose mais tout ce qui me vient en tête c'est notre chorégraphie. J'ai si peur de l'oublier une fois sur scène ! Je me refais les pas, dans l'ordre, encore et encore.
Entrer sur scène, marcher, bras sur le côté. Mince, c'est quoi après ? Trou noir. Mon cœur s'emballe ; j'ai oublié les pas !
Je ferme les yeux et tente de contrôler ma respiration. Ça va aller, je me répète. Ça va aller.
En arrivant sur les lieux du concours, nous filons nous présenter et prendre un vestiaire. Il faut qu'on se prépare : costume, coiffure, maquillage. Nous devons nous transformer en petits zombies.
Le concours est lancé. Nous passons en troisième position. Lorsque le groupe avant nous entre en scène, je sens mon cœur s'emballer. Je ne contrôle plus rien, la crise d'angoisse se fait sentir, comme si ma vie en dépendait. Les filles m'attrapent les mains et me sourient. On est là-dedans ensemble. On a créé cette chorégraphie nous-mêmes, c'est notre petit bébé, on en est fière. C'est pour cela qu'on a envie de la porter jusqu'en victoire.
La musique du groupe qui nous précède se termine. C'est à nous ! Mon rythme cardiaque augmente comme une flèche. Je ferme les yeux et inspire profondément, essayant d'aspirer la force de mes amies.
Céline entre dans le noir pour se positionner sous les cris du public, puis les premières notes de Ghost, de Mickael Jackson, retentissent. Ophélie et moi entrons sur scène, tels des zombies découvrant un nouvel environnement.
Tu es un zombie, je me répète pour me forcer à être dans le rôle.
Mais je suis raide, je le sens, je n'arrive pas à me décontracter. Ma mère n'a eu de cesse de me le répéter : en soirée tu te lâche tant, pourquoi sur scène tu es si raide ?
Je sais que je peux mieux faire, mais je suis trop tendue. Le stress a pris possession de moi et ne me relâche pas. J'enchaîne les mouvements sans réfléchir. On a tant répété la chorégraphie que les pas sont ancrés en moi.
La musique prend fin. Notre danse également. Le public applaudit. Nous avons même des concurrentes qui nous félicitent lorsque nous retournons dans les coulisses. Je ne suis pas fière de moi. J'étais trop en avance, ou trop en retard. Je n'ai pas levé la jambe assez haut, je n'ai pas fait le mouvement correctement. Je ne voyais que le négatif.
- On ne peut plus rien y faire maintenant, me lance Céline en me prenant par la taille.
C'est vrai. Les dés sont jetés. Il n'y a plus qu'à attendre le résultat...
[...]
- Et la première place revient à... Ghost !
L'information met du temps à atteindre mon cerveau. Je n'y croyais tellement pas !
Nous allons récupérer notre coupe toutes les trois, les larmes aux yeux. Nous la levons, ensemble, remplies de fierté.
Tous ces mois de travail n'auront pas été vains.
Auteur.e : alderika
Le sport
Ah le sport et moi, une grande histoire de désamour... je fais partie de ces jeunes nuls en sport. Pendant la scolarité, être nulle en math est toujours mieux vu qu'être nulle en sport, même si dans la vie réelle, professionnelle, c'est plutôt le contraire, avouons-le. Bref, je faisais partie de ces élèves qui n'avaient pas le déclic dès la première explication, qui avait besoin d'aide, d'accompagnement et d'un peu de soutien pour y arriver. Malheureusement, j'ai principalement eu des vieux/vieilles professeurs de sport, ceux et celles qui n'avaient aucune notion de pédagogie et pensaient que te traiter de nulle te motiverait... étonnement, ce fut tout le contraire.
Bref, j'ai un apriori négatif sur le sport depuis ma scolarité.
En grandissant, j'ai quand même atténué ma haine, qui s'est transformé en désintérêt majeur. Je peux comprendre que des gens soient passionnés, aient envie d'en faire, soient très bons, en fassent leurs métiers...
Je peux même admirer leurs capacités lorsque je les vois réaliser des performances incroyables : regarder Simone Biles faire son parcours au sol rend humble. Une telle maitrise du corps est stupéfiante.
En revanche, je dois avouer montrer un certain scepticisme pour d'autres sports, notamment le football. Ce sport national, érigé en tendance à suivre obligatoirement m'agace sérieusement. Que ce soient certains sportifs qui semblent être plus star que joueur, l'engouement complètement dingue des supporters allant jusqu'à la violence, le non-respect des êtres humains... tout cela m'énerve très rapidement. Quand on voit que les équipes masculines sont toujours priorisées sur les équipes féminines, quand on voit le non-respect transmis par certains parents à leurs enfants, leur oubli de toute pédagogie pour une "gagne" méchante et cruelle.... Ce sport me fait peur. J'espère de tout cœur que mes garçons seront passionnés de tout sauf celui-là.
Tous ces défauts, qu'on retrouve principalement sur le foot en France, ne semblent pas être aussi présents dans d'autres sports collectifs. (N'ayant pas grandie dans le sud-ouest, je me pose la question s'il y a la même ambiance sur les bords d'un terrain de rugby).
Pour moi, un sport collectif doit être un moment de dépassement de soi au sein d'un groupe soudé, d'un partage du terrain et de valeurs importantes telles que l'entraide et le respect.
Je n'ai pas été élevée par des obsessionnels du sport, mais par un passionné de vélo. Tous les étés, nous étions autorisés à regarder la télévision uniquement pour lui faire un compte-rendu détaillé de l'étape. Nous sommes allés les voir sur le bord de la route – au grand désespoir de mon père, nous étions plus passionnés par la caravane que par les cyclistes. Notre père nous expliquait et valorisait l'exploit sportif, le dépassement de soi... cependant toutes ces histoires de dopage ont terni son enthousiasme et le nôtre.
Je pouvais de moi-même regardé du sport : j'adorais les compétitions de patinage artistique. Voir ces athlètes dansés sur la glace m'émerveillait et m'émerveille toujours. La danse n'était pas spécialement diffusée à la télévision, sinon j'aurais aussi pu la regarder pendant des heures... à la place je regardais la série "Un, Dos, Tres" !
Dans mes agacements liés à la thématique du sport, on peut compter les énormes différences de valorisation, de considération entre les sports. Les footballeurs (Eh oui encore eux) sont payés des millions pour taper une balle, mais tous les autres sportifs de sport collectifs font la même chose. Pourquoi sont-ils si peu payés ? Quand on voit que nombres de sportifs rencontrent des difficultés financières pour pouvoir exercer leur sport à un niveau professionnel, je ne trouve pas cela juste. Ils sont tout autant passionnés, compétents, excellents.
En conclusion, je ne suis pas anti-sport, j'ai quand même inscrit mon petit garçon à de l'éveil corporel dès que ce fut possible. J'espère juste qu'il aura des encadrants et professeurs intelligents et respectueux, qui sauront valorisés chaque enfant et leur donner envie de pratiquer.
Auteur.e : @FanFictionAddict
Engouement et passion
Foot, foot et encore du foot !
Depuis plusieurs semaines j'ai l'impression d'entendre ce mot. Il me tape sur les nerfs à un point inimaginable.
Je n'ai à proprement parler rien contre le foot mais je n'aime pas ce sport. Je ne comprends pas l'intérêt de courir derrière un ballon comme ça pour essayer de l'envoyer dans un but. Non franchement je ne comprends pas. J'accepte que certains aiment mais honnêtement je ne comprends pas l'engouement autour de ce sport. Je ne sais pas ce qui attire autant de monde. Je suis peut-être difficile... Je ne sais pas.
J'entends tout le monde en parler avec une telle passion dans la voix et je n'arrive pas à ressentir la même chose qu'eux. Pour être parfaitement honnête avec vous, pour moi, ce sport c'est 24 personnes qui tire dans un ballon pour l'envoyer dans un filet et encore ça c'est la version gentille, si je deviens méchante je peux dire qu'il faudrait vingt quatre filet à l'envers pour qu'ils arrivent à mettre des buts.
Mais bon, ce n'est que mon point de vue et je préfère dire que je n'aime pas plutôt que de donner mon avis parce que je sais que je deviens vite méchante quand quelqu'un m'impose sa façon de penser sans chercher à entendre que je n'aime pas.
Oui je n'aime pas le foot mais je parviens à comprendre comment une passion peut prendre vie en nous. Je ressens cet engouement quand je parle d'équitation et je sais très bien qu'ils sont nombreux à ne pas comprendre cette passion qui prend possession de mon être. Peu de personnes partagent ma passion mais je sais qu'entre nous, nous nous comprenons.
Malgré mon incompréhension face à cette attention qui est portée au foot, je comprends qu'on peut être animé par cette passion qui peut dès fois atteindre l'extrême parce que je vis la même chose avec ma propre passion même si elle n'a aucun rapport avec le sport. J'aime l'équitation et je hais le foot mais je n'atteint les extrêmes que dans l'écriture. Alors même si les passionnés me font souvent rire comme ils peuvent me rendre dingue, je les comprends.
Oui je comprends et j'admire ces personnes qui assume pleinement leurs passions même face à des personnes qui peuvent critiquer ouvertement leurs sports. Oui je les admire parce qu'ils font preuve d'un amour sans faille pour ce truc qui leur tient à cœur, parce que oui cette passion ce n'est plus une option, c'est de l'amour !
Alors même si je n'aime pas le foot je ne chercherais jamais à en écœurer quelqu'un parce que ce que l'on aime ne se contrôle pas
https://discord.gg/fmEpUC3YkP
Merci pour votre soutien !
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