A voter !

Bonsoir à tous !

Le thème a été sans doute un peu compliqué. Je n'ai eu que deux textes pour le concours. Il n'y aura donc pas de gagnant, cependant votre avis reste le bienvenu ! Cela permet aux auteurs de s'améliorer !

J'aimerais ajouter quelque chose d'important. Lorsque je crée les thèmes, j'ai des dizaines, des centaines d'idées parfois d'écriture, si vous bloquez, n'hésitez pas à me demander un fil conducteur, une aide, un début d'histoire, etc !

Ce concours est fait pour vous aider à écrire, non pas vous bloquer.

De plus, je serais ravie de vous aider !

Et si mon aide ne suffit pas, rejoignez mon serveur discord, on s'entraide tous et pour tous sujets.

En tout cas, bravo à vous ! 






Texte 1 :

"Je suis le fils caché d'une actrice internationale. C'est pour ça qu'elle ne vient jamais me chercher."

Ça, Axel l'a toujours affirmé haut et fort dans la cour de récréation.

"J'ai deux maisons, une pour tous les jours, qui est normale, et une autre qui est une villa, non, un château !"

Ça aussi ça faisait partie de ce qu'il clamait à ses camarades de classes. Certains osaient le remettre en question. Mais la plupart l'écoutaient avec attention et admiration.

"C'est pas vrai, Axel, tu es un menteur, lui lança Joshua.

Outrageuse contestation.

Axel le fusilla du regard et sa poitrine se gonfla de colère.

"Quoi ? Tu as déjà vu ma mère ou mon château ? Non ! Alors tu peux pas savoir. Eliott, correction.

La peur éclata dans les yeux de Joshua alors qu'un colosse s'approchait de lui. Un éclair et il se retrouva par terre, la joue douloureuse. Les graviers de la cours s'enfoncèrent dans la paume de sa main. Le pied d'Eliott s'enfonça brusquement dans ses côtes. Il hurla sous les yeux satisfaits d'Axel.

A la sortie de l'école, Axel rentra chez lui à pied, seul. Il ruminait sa journée. Il passa devant les nouveaux immeubles, ne s'arrêta pas. Encore quelques rues, un parc à traverser, et le voilà arrivé dans son quartier. A neuf ans, il connaissait le chemin par coeur. Il connaissait le code de son immeuble par cœur aussi. Sonnerie de la porte d'entrée, et le voilà qui entre. Il ne lui reste que quatre étages d'escaliers à gravir, il n'y a pas d'ascenseur. Chez lui, son père ne l'attend pas. Il travaille beaucoup et rentre tard le soir.

Axel est dans son lit. Il a picoré les pâtes que son père a préparé ce matin pour lui. Son regard se pose sur une photo de sa mère dans le cadre en face de lui. Il y a deux ans qu'elle n'est pas revenue. Deux ans qu'elle lui a dit qu'elle l'aimait pour la dernière fois en vrai et pas au téléphone ou au dos d'une carte postale.

Axel se souvient toujours de ce soir là où ses parents se sont réunis dans la chambre. Il sentait que quelque chose n'allait pas au visage que ses parents affichaient. Enfin, surtout son père qui fuyait son regard.

"Assieds-toi Axel." La douceur de sa mère était suspecte et pour cause. Entre les paroles destinées à le rassurer, Axel a compris deux choses : un, sa mère les quittait ; deux, parce qu'elle aimait quelqu'un d'autre.

Alors comme ça l'amour peut s'éteindre d'un côté pour se rallumer d'un autre ?

Quand il pose des questions à son père, il se ferme et répond que ce sont des histoires de grands.

Alors Axel remplit le vide à sa manière, avec ses vérités à lui. Et quand il s'endort, il rêve à une famille de nouveau unie.

Mais le lendemain, tout bascule. Il le comprend dès qu'il voit Joshua et sa maitresse devant le portail de la cour. Une femme discute avec eux, elle a les mêmes cheveux que Joshua.

Il paraît qu'Axel a les mêmes yeux que sa mère.

Aussitôt la récréation terminée, la maîtresse l'appelle à venir au tableau.

Axel traîne les pieds, il a peur. Il ne sait pas ce que la maîtresse va dire.

"Qu'est-ce que tu dis à tes camarades ?

-Je... rien"

Les yeux baissés, il n'ose pas affronter ceux des autres.

"Axel sois honnête maintenant. Ça suffit les mensonges, tu leur dois la vérité.

- J'ai pas envie.

- Ou au moins une partie, concède la maîtresse. Est ce que tu habites dans un château ?

- N... non.

- Et ta maman ?

Axel a les yeux qui se brouillent.

"Allez Axel, tu dois leur dire. Tu ne peux pas mentir et tu ne peux pas garder cela pour toi. C'est important de parler de ce qui ne va pas. On a le droit de ne pas avoir une vie extraordinaire, heureuse tout le temps. On peut choisir à qui on le dit par contre. Ça fait peur, mais c'est nécessaire pour être aidé.

- Ça changera rien si je le dis. Je peux juste dire qu'elle est pas actrice...

- C'est déjà un bon début.

Axel se jette à l'eau, d'un coup, comme on arrache un pansement.

- Elle est p-partie. Je veux pas en dire plus.

- C'est bien Axel. Je ne t'en demande pas plus, mais si tu en as besoin tu peux m'en parler. Vous pouvez féliciter Axel, c'est important de dire la vérité, de ne pas mentir. Excuse-toi et ensuite tu pourras t'asseoir.

- Je m'excuse.

Maintenant Axel a compris la leçon. Il ne ment plus. Il sera le héros de la vérité.

Un camarade vient lui demander son avis sur quelque chose, il ne ment pas.

Il ne ment pas sur sa vie.

Voici les mots qui sortent de la bouche d'Axel désormais.

"Eloïse, tu sais que Lucie te trouve pot de colle ? Je l'ai entendue le dire à Clémence dans la queue de la cantine. C'est la vérité."

Et quand Rémi vient lui demander son avis sur son dessin :

"Honnêtement, Rémi, je pense que tu dessine bien

- C'est vrai ? Merci !

Fidèle à sa nouvelle valeur, Axel jette un coup d'œil à la feuille de Louis, son deuxième voisin, qui dessine tranquillement :

- Euh c'est quoi ?

- Mais... c'est un cheval ! Dans un pré.

- Un cheval ? Pourquoi tu lui as fait deux pattes à ton cheval ? C'est pas très beau..

Louis regarde son dessin, ses épaules s'affaissent. Puis furieux, il crie alors ces mots terribles, comme un astéroïde géant sur la surface de la Terre.

Un astéroïde tel que celui qui a anéanti les dinosaures.

"Occupe toi de tes affaires Axel ! Et de toute façon je suis sûr que si ta maman est partie c'est qu'elle t'aimait pas !"

L'impact est brutal. Tremblement de terre, qui devient séisme. Et soudain, un tsunami balaie le petit Axel qui se retrouve plongé dans le noir. Il ne voit plus rien, il ne peut pas crier, il n'entend qu'un bruit strident et aigu.

Il ignore comment il réussit à rentrer en classe puis chez lui. Ce soir son père est rentré plus tôt.

"Ça va ?"

Non. Ça ne va pas. Axel veut des réponses. Il ne veut plus de mensonges. Il veut comprendre pourquoi sa mère est partie. Sa voix tremble un peu, puis elle explose de rage. Désarmé, son père le contemple avec stupeur. Il ne se doutait pas qu'un volcan menaçait de se réveiller dans le coeur de son fils. Le couvercle suffisait pensait-il.

"Ce n'est pas facile pour moi non plus, Axel. Tout ce que je peux dire, c'est que ta maman t'aime.

- Tu es sûr ? Même si... elle a un autre enfant ?

- Oui. Tu sais, l'amour, surtout d'un parent pour son enfant ne se divise pas. Il se multiplie.

- Alors pourquoi elle ne vient plus ? Elle pourrait nous rendre visite de temps en temps ?

Le père hésita. La blessure n'était pas refermée. Lui aussi avait rempli le vide à sa manière.

- Je ... je pense qu'elle a besoin de prendre de la distance avec moi. Entends-moi bien, pas avec toi, mais avec moi. Mais je suis sûr qu'elle serait heureuse de te revoir, crois-moi.

"Alors... ce qu'il a dit, c'était pas vrai ?

-Non ce n'était pas vrai. Il t'a menti, t'a dit quelque chose de méchant parce qu'il ne sait pas la douleur que tu peux ressentir. Tu sais, la vérité et le mensonge sont des choses complexes. Ce n'est pas toujours utile de dire ce qu'on pense. Parfois, la vérité peut blesser. Tu connais ce proverbe, Axel ? "Il n'y a que la vérité qui blesse". Un mensonge, sur des petites choses ou pour protéger quelqu'un c'est pas grave. Remarque non, quand quelqu'un te demande ton avis sur quelque chose, tu peux faire preuve de tact et dire gentiment ce que tu penses. Tu sais qu'il y a plusieurs manières de dire les choses. Et puis, dans le cas du dessin de ton ami, la beauté est subjective. Ça veut dire qu'il peut y avoir plusieurs points de vu sur une chose, sans qu'aucun soit plus vrai ou faux que les autres."














Texte 2 :

Regardez l'avion de chasse qui vient de monter. De nos jours, les filles n'ont peur de rien. Ces hanches, ce legging moulant, ce haut plongeant. Et ces seins, mes aïeux ! J'ignore si des paluches parviendraient à saisir en globalité ces deux merveilles de la chirurgie plastique. De vrais artistes ! Les hommes devraient les remercier.

Elle s'assoit à côté des portes du métro. Je ne peux pas laisser passer une telle occasion. « Pardon, excusez-moi, j'aimerais passer, merci, excusez-moi, pardon, je veux passer, merci » dis-je en me frayant un chemin entre les passagers de la rame. Mon épaule rencontre quelqu'un. Une vieille me foudroie du regard. « Je descends au prochain arrêt madame » et je ne vous toucherais pas, même avec un bâton.

Je me poste juste à côté de la jolie blonde, au zénith de son décolleté. En dix ans de carrière, jamais on m'a pincé à mater. Notamment grâce à mon arme secrète, un simple journal, accompagné d'une paire d'yeux qui louchent. Je glisse une main dans ma poche, l'air de rien. Je deviens un type lambda, s'intéressant aux actualités économiques du pays :

L'ENVOLÉE DU PRIX DU BÉTON SOUFFLE UN VENT DE PANIQUE SUR LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION : Les analystes mammaires sont formels, leur courbe prodigieuse défie les lois de la gravité, faisant craindre un redressement judiciaire aux géants du secteur, en premier lieu au leader turgescent dans mon string. Ce dernier peine à descendre au-dessus des bourses de Malalozane, dû à la quantité de matière qui a servi à remplir ces buttes de peau. Deux plages de Junk City ont d'ailleurs fermé après le ratissage de tout le sable pour les bourrer de silicone, la goutte de transpiration coulant entre affole le marché, menace d'y plonger, d'y étouffer, d'y dévisser, d'y viser, d'y viciés, d'y retrouver la sensation artificielle de posséder, au moins jusqu'à la prochaine station, je vais craquer si personne m'empêche, tant pis si je bave, si la brigade de répression financière me passe les fers, même si c'est elle qui mérite les menottes... MERDE !

Sa tête s'est tournée vers moi. Elle m'a vu, enfin je crois, j'en suis pas sûr. Je remets les lunettes qui ont glissé du nez, regarde le panorama offert par le métro en sifflant un air imaginaire, en silence, en type lambda. Impossible qu'elle m'ait remarqué, puisque le journal.

« Prochain arrêt : Université Troglodyte.

— Est-ce que vous pouvez vous pousser monsieur ? J'aimerais descendre.

— Mais bien sûr mademoiselle » lui déclaré-je en essorant toute mon innocence afin de graisser un sourire.

Je contemple son popotin se contorsionner pour rejoindre le quai, me demandant si elle est passée sur le billard afin de le maintenir bien haut, bien ferme. Tiens, elle attend le métro suivant ? Surement un rendez-vous avec son copain. Quel veinard, le salaud !

Je m'assois à sa place. La vieille me dévisage.

« Pardon madame, j'ai confondu d'arrêt. C'est le prochain. »

Aucune étudiante n'est montée. Les relâches académiques, quelles plaies ! Rien à se mettre sous les mirettes, sauf des daronnes trop mûres pour être goûtées. Ne vous méprenez pas, je ne touche qu'avec les yeux, jamais avec les mains. Polisson oui, monstre non.

Station après station, le métro se vide. Je finis seul. Faut que je rentre chez moi avant la nuit. Soudain, un blanc-bec monte à l'autre extrémité de la rame, suivie d'une femme. Je crois que je l'ai déjà vue quelque part. Robe d'été, talons choisis avec soin, des jambes de magazine. Je remercie ma bonne étoile, je suis verni. Elle observe à gauche, à droite. Mais vous commencez à me connaître, non ? Mon nez est planté dans le journal, section sport, histoire de varier les plaisirs.

Avec la rame déserte, je dois changer d'approche. Tiens, j'éprouve une subite envie de me dégourdir les jambes — quelques places gagnées — mais qu'elle est intéressante cette publicité — une poignée de mètres grappillés — regardez, quelqu'un à oublier sa canette de soda un peu plus loin, en voilà une curiosité.

Assis à deux rangées de cette beauté, bien planqué dans les sièges, le matage débute. Sous le fin tissu de sa robe, je fantasme de petites fesses. Je vais craquer. Je sens que je vais pas résister. En sortant du métro, je passerai une main discrète sur son postérieur pour savoir ce qu'elle porte dessous. Ça m'étonnerait pas qu'elle soit à poil, la cochonne. Le terminus s'approche, je me tiens tapi, prêt à bondir.

Le type vient de se lever. Je l'avais oublié, tellement obnubilé par cette Eve descendue du ciel pour me tenter. Attends, qu'est-ce qu'il fabrique ? Non... L'enculé ! Il commence à la peloter, tout en filmant la scène avec son téléphone. Elle ne dit rien, se débat mollement. Cependant ça ne l'arrête pas, loin de là ! Il continue alors qu'une indignité monte en moi. Je regarde l'heure, la nuit est presque tombée.

« Terminus, tout le monde descend. »

Je les laisse partir sur le quai afin de les suivre des yeux. La fille prend l'escalator sud. Grave erreur. Car le pointeur lui emboîte le pas, et la station débouche sur une ruelle sombre, déserte à cette heure. L'endroit rêvé pour un traquenard. Il filme sous sa robe sur les marches de métal. C'est pas possible. Elle doit l'avoir vu ! Ça n'arrive que dans les pornos ce genre de chose. À pas de loup, je m'engage sur l'escalator, me poste derrière un mur alors qu'ils s'extirpent dehors.

Alors que les derniers rayons du soleil meurent dans le ciel, ils deviennent silhouettes dans la ruelle qui devient ténèbres. J'en étais certain. Le gars l'a coincée derrière une poubelle, mais je ne vois pas ce qu'ils fabriquent.

La lune se pare de son halo, les étoiles percent le voile d'un bleu à l'agonie. La jalousie se mélange à l'indignation, l'excitation à l'envie d'agir. Au seuil de la station, sous les lumières artificielles, mon corps de lâche se transforme, des muscles poussent sous les vêtements. Les coutures craquent, chemise, pantalon, chaussettes, éclatent pour faire place à des chairs bandées, tous nerfs vibrants sortis, une vraie brute, et en face de moi, une situation devenue inacceptable, bien trop banale pour en rire.

J'active cet organisme sculpté pour la lutte. Le type a une main sous sa robe. Je saisis l'autre, celle où ce gros fils de pute de harceleur tient son téléphone. L'homme se retourne, découvre une montagne de biceps, quadriceps, trapézoïdes, noués autour d'une volonté de punir, punir, et encore punir.

« Ne vous en faites pas madame, je suis là pour vous sauver, grogné-je avant de me tourner vers le gars. Dis, petit con, tu sais que dans l'espace public, une majorité de femmes sur dix a déjà subi les assauts de dégénérés de ton espèce ? »

Puis ma pogne se referme sur sa menotte. Il ouvre la bouche, sous le choc. Les os se brisent, s'agglomèrent avec le portable, forment une bouillie de chair et de silice, pressée entre mes phalanges jusqu'à en extraire l'intégralité de leur jus grenat. J'attrape sa tête, tire d'un coup sec. L'occipital de ce macaque s'arrache, la colonne vient avec. À l'intérieur de son corps, chacune des côtes se cogne contre les épaules et casse en une série de bruits secs, clac-clac-clac, comme du petit bois que l'on rompt. La dame en détresse hurle, certainement pour acclamer son sauveur (c'est-à-dire moi). Je regarde le visage du harceleur, puis les vertèbres pendues à son cou. Avant que la vie ne quitte ses yeux, je gronde :

« Est-ce que tu as conscience de l'image que tu renvoies des hommes ?

— Mais vous êtes cinglé, balbutie la femme dont les traits me disent vraiment quelque chose.

— Non madame, je suis le plus implacable des justice warriors, Super Mâle Féministe, en croisade contre le sexisme. Pour preuve, je porte un string. Regardez par vous-même. »

Je tourne mon buste afin qu'elle admire les fesses s'échappant de ma ficelle, galbées par trois études de gender studies à peine survolées. Y a pas à tortiller du cul pour chier droit, elle est consternée par tant de puissance dédiée à châtier les machos.

De l'autre côté de la ruelle, un mec passe sur le trottoir. Le jeune homme me fixe, puis la dame, les yeux ronds comme une queue de pelle.

« Hey toi, ça va pas de mater les femmes ! »

Je saisis l'extrémité de la colonne vertébrale du harceleur. De moulinet en moulinet, sa tête prend de la vitesse. Je lâche le projectile en un trait vigoureux. Dans le mille ! L'autre type s'effondre, sonné par le coup qu'il vient de recevoir dans le bas ventre. Je bondis, le chope par la ceinture et le t-shirt. Je pivote, de plus en plus véloce. Admirez, je vais le lancer direction l'espace pour devenir la première étoile de la constellation du porc. Mais avant que je ne l'envoie à son voyage intergalactique, les vêtements lâchent. Le jeune homme s'écrase contre un mur telle une mouche. Il se décolle après un long bruit de succion.

Je retourne auprès de la femme qui, manifestement, a besoin de support. Sur ses épaules je dépose le t-shirt déchiré. À genoux à côté du corps décapité du harceleur, elle sanglote :

« Pourquoi l'avoir tué ?

— Je vois que vous êtes sous le choc madame. N'ayez crainte néanmoins, je suis là pour vous protéger. Vous pouvez dormir chez un homme tel que moi sans peur. Et puis... le matin... une fois le jour levé... on pourra... parler de ma récompense pour être un authentique féministe...

— C'est mon copain que vous avez massacré ! On a une chaîne sur des sites pour adultes. On tournait une scène. Pourquoi ? Pourquoi ? Mais pourquoi ? »

Je la regarde trembler. Tout devient clair. Je pointe un doigt sanguinolent vers elle.

« Je savais que votre corps me revenait. C'est dans une de vos vidéos que je vous ai vu ! »






On se retrouve le 01 février avec un nouveau thème ! J'espère vous voir nombreux !

Bonne fin de semaine ♥ 

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