A voter !
Gagnant(e) : @wakaziok6
Texte 2
Bonjour à tous,
Avant de commencer, je vous annonce qu'il n'y aura pas de concours le 15 mars, je suis épuisée, j'ai besoin d'une pause. Je l'ai vaguement annoncé sur instagram, et vous avez été nombreux à comprendre, j'espère qu'ici se sera de même.
Le concours reprendra le 1er avril, et sans poisson d'avril ! Enfin... peut être haha !
Je m'excuse d'avance, mais je vais couper tous mes réseaux sauf discord jusqu'au 1er avril. Si vous avez le moindre problème (urgent), il va falloir m'en parler sur discord.
Je prendrais le temps de corriger vos textes pendant cette période là, pour garder un rythme, même adouci.
Cessons le blabla, et commençons !
Texte 1 : @Nayblume
Fragile
Le bruit sourd du silence, l'attente de l'impacte. Et puis ce crie déchirant de l'assiette qui se casse avant même d'avoir touché le sol. Du moins c'est ce qu'il me semble. Pendant quelque instant tu espères pouvoir la récupérer en état, ou avec un petit bout seulement de cassé.
Finalement je me retrouve avec deux assiettes sous les bras. J'ai déjà vu de nombreux tutos dans des vidéos où des gens parfaits faisaient des choses parfaites avec des objets imparfaits.
Et bien que j'avais à présent cet objet fardeau entre les mains, avais-je le droit d'en faire quelque chose de meilleurs comme ces gens là ? Alors j'ai cassé l'assiette avec facilité en milles morceaux provocant le hérissement des mes poils sur ma peau. Milles et une précautions pour mile est un petits bouts de porcelaine. Assembler, scotcher, rafistoler....
Me voilà avec un vase branlant mais auquel je ne verrai aucun défaut. Car bien qu'il soit fragile il tient toujours debout. Pour vu que lui, je ne le fasse pas tomber !
Texte 2 : @wakaziok6
GAGNANT(E)
Un oeuf sur dix
Enfin! J'ai été sélectionné par mon supérieur pour participer à une grande compétition de livreurs. L'objectif est simple en soi. Livrer un colis surprise, le plus rapidement possible et évidemment, sans casse, ni retard. Le gagnant recevra un chèque de 30 000 euros et aura un poste dans la fameuse entreprise "Livrégo", la plus célèbre du domaine.
Tous les livreurs dignes de ce nom rêvent d'en faire partie (un peu comme les développeurs avec Google).
C'est ma chance! Je m'entraîne à livrer tout ce qui me passe sous la main, depuis que j'ai reçu ma convocation. Je me sens un peu stressé car je représente ma société à cette grande occasion.
***
Paris, Mercredi 1 mars: Début de l'aventure. Nous sommes rassemblés dans un grand parc en attendant la suite. Le PDG de "Livrégo" arrive sous les acclamations et annonce au micro: "Bonjour à tous et félicitations aux sélectionnés. Soyez prêts. Il y a autant de colis que de participants, nous nous retrouvons demain, l'adresse figure sur le colis. Seule règle : Si la marchandise est abîmée ou que vous avez le moindre retard, vous êtes éliminés! Top départ dans 3...2...1..."
En entendant ces mots, je bouillonne de pression, mais je peux le faire, je le sais!
"Partez!"
Tout le monde se précipite sur les colis et se met en route (certains en courant, d'autres à vélo ou en scooter). Je récupère mon colis et ressens une sensation de... Vide?!
Il s'agit d'une grosse boîte, avec semblerait-il une petite balle dedans, à peine plus grosse qu'un œuf.
Attendez! Ne me dites pas que c'est réellement un œuf! À ces mots, j'aperçois au loin quelques livreurs dépités, prenant conscience de leur erreur à se précipiter, du liquide visqueux jaune et translucide, dégoulinant des fentes du carton.
Je reste alors quelques secondes figé avant de lire par réflexe l'étiquette: Berlin, 2 Mars, 8h.
-Ca ne va pas être du gâteau - Dis-je en soupirant, le colis d'une main, le licol de mon cheval de l'autre, un sourire de challenger sur le visage.
-C'est parti!
Texte 3 : @Hinatalou84
Ce matin, Jesse se réveille heureuse et très excitée. Aujourd'hui, ça fait un an que Madeleine est entrée dans sa vie et l'a sauvée. Littéralement.
Un an qu'elles vivent un amour pur, tendre et passionné. Sans Madeleine, Jesse ne sait pas ce qu'elle serait devenue. Une épave à la dérive, sans doute.
Tout commença il y a cinq ans. Jesse avait alors vingt-sept ans et commençait enfin son premier emploi, après des années à enchainer des stages et mi-temps pourris.
Elle était si fière d'avoir décroché cet emploi, un job pépère dans un bureau administratif.
Ses collègues avaient l'air sympathiques et drôles, l'ambiance était détendue et le quartier agréable. Elle pouvait manger dehors le midi, à l'ombre des cerisiers et des chênes.
Jesse apprenait vite, on appréciait sa rapidité et ses idées. Elle se sentait enfin utile.
Et surtout, ELLE prenait de moins en moins de place. Jesse ne pensait plus à ELLE.
Du moins, jusqu'à sa réapparition soudaine quelques mois après son embauche.
La jeune femme était tellement en colère contre elle-même, d'avoir cru, l'espace d'un instant, qu'ELLE pouvait disparaître comme ça, en claquant des doigts.
Non contente d'avoir gâché une partie de sa jeunesse et ses études supérieures, ELLE s'était permis d'empiéter dans sa vie professionnelle.
Et naïvement, Jesse pensait que ses collègues et ses employeurs comprendraient qu'ELLE est un vrai problème. Elle espérait de la compassion et de la compréhension, là où elle subit finalement l'enfer.
Tout débuta doucement, de façon insidieuse, pas directe. Des reproches camouflés, des réflexions sur ses petits retards de dix minutes. Ses longues pauses aux wc, comme si on la minutait alors que la pauvre enfant devait gérer des flots sanguins interminables.
Puis vint le moment où ELLE la clouait au lit, chez elle, enfermée dans une douleur si violente et atroce que la pauvre en pleurait au point de se voir mourir.
Jesse avait honte d'être dans cet état. Elle pleurait, faisait des crises d'angoisse qui paradoxalement augmentaient la douleur. Un cercle vicieux, sans fin.
« Je vais en parler à notre supérieur, car ce ne n'est pas la première fois que tu t'absentes, ça veut dire que tu n'es pas allée voir ton médecin". Première phrase choc.
Comment expliquer que l'on ne peut pas se déplacer ? Que son médecin n'est pas forcément disponible le jour J pour faire un arrêt de travail ?
Ensuite, les suspicions de fraude sur les arrêts de travail, même ceux provenant des urgences.
Les sous-entendus d'être malade un vendredi pour avoir un week-end prolongé. Le fait de sortir s'aérer, se changer les idées, alors qu'on ne devrait pas en avoir le droit. Le fait qu'elle aurait dû changer de médecin pour en avoir un plus proche de chez elle.
Pendant le confinement, les choses s'aggravèrent. Les reproches continuaient de fuser sur le tchat du travail.
Malgré cela, Jesse fut soulagée d'être chez elle pour travailler : pas de stress dans les transports, pas de collègues à supporter, du temps pour gérer la douleur. Du temps pour se remettre de la fatigue causée par les médicaments.
Malheureusement, tout cela prit fin rapidement et la jeune femme dut retourner sur son lieu de travail.
Seulement voilà, ELLE revenait, encore et toujours. Plus forte.
Jusqu'au jour où une crise, plus violente que les autres, se déclencha à 17h alors que la jeune femme travaillait à son bureau tranquillement. Cette sensation, Jesse la reconnut aussitôt et paniqua. Elle demanda à une de ses collègues de l'emmener voir l'infirmière quelques étages au-dessus. Elle pleurait toutes les larmes de son corps.
Le sang se déversait, encore et encore, et la sensation de se faire poignarder s'intensifiait.
Quand elle put rentrer chez elle, elle s'effondra. Impossible pour elle de retourner travailler, le souvenir de cette journée se rappelait à elle.
Débuta alors une longue période en mi-temps thérapeutique. Ça lui plaisait bien à Jesse, d'avoir des pauses dans sa semaine, de pouvoir souffler, reprendre son rythme en douceur.
Après huit mois, elle put revenir en temps plein et tout se passait bien au début.
Seulement rien ne dure. Les reproches refirent leur apparition. Une de ses collègues, la pire, lui dit qu'elle s'était reposée durant son mi-temps et qu'elle n'avait plus à se plaindre, qu'on lui avait fait une faveur.
Alors c'était donc ça ? Elle comprit qu'on ne l'accepterait jamais à cause d'ELLE. Qu'elle était un poids mort, un boulet qu'on traîne derrière soi. Un boulet n'a pas sa place dans une équipe.
Jesse se renferma de plus en plus. Elle tenta tant bien que mal de ne pas parler de sa souffrance, de sourire en silence, de garder la tête haute. Mais ça non plus, ça n'allait pas. On lui reprochait maintenant de faire la tête, de paraître fatiguée tout le temps, ce qui la rendait désagréable.
Puis un jour, une nouvelle fut embauchée. Madeleine. Une jolie rousse, grande, sûre d'elle mais gentille. Jesse la trouvait magnifique. Rapidement, les deux femmes se lièrent d'amitié et Jesse s'en voulait d'espérer plus. Elle n'avait jamais été amoureuse, pas si fort.
Elle n'osait pas parler d'ELLE. Elle ne voulait pas gâcher sa nouvelle amitié, elle ne voulait pas, ne pouvait pas supporter d'avoir une sorcière de plus contre elle.
Un midi, une nouvelle crise frappa à la porte. Jesse sortit en courant prendre l'air. Madeleine, inquiète, la suivit et la découvrit en pleurs. Elle lui demanda si elle avait besoin de quelque chose en pharmacie, puis lui dit qu'elle avait aussi une petite bouillotte dans son sac, pour réchauffer son ventre meurtri.
A l'infirmerie qu'elle connaissait si bien, Jesse se sentit pour la première fois en sécurité et apaisée. Madeleine lui tenait la main et caressait ses cheveux tendrement. Elle comprenait sa douleur et la rassura.
« Je sais que ça fait mal mais ça va partir. Je vais chasser ta douleur et te faire sourire. J'aimerais bien le voir, ton sourire. »
Depuis ce jour, les deux femmes se sont avouées leurs sentiments et Jesse alla voit son syndicat et son CSE pour harcèlement moral.
Madeleine l'avait tiré de sa noyade. Elle l'avait remonté à la surface, loin des eaux rouges.
Il était temps de dire stop. ELLE serait toujours là, à vriller son utérus, son intimité, sa vie, sans possibilité de guérison actuellement. Cependant elle pouvait au moins agir sur les personnes qui la maltraitaient.
Jesse n'a pas choisi de vivre avec ELLE et le monde professionnel ne devrait pas mettre les malades comme elle plus bas que terre, alors qu'ils se battent déjà tous les jours pour être à la hauteur, pour être comme les autres.
Nous avons toutes droit au respect. Nous avons toutes le droit de sortir de la MER ROUGE.
Texte 4 : @Sakura_Athenais
Pendant très longtemps, notre ville a été protégée par un mur d'enceinte. Il n'était pas grand, et assez fin. On aurait pu croire que tout pouvait le détruire, mais non, il est resté debout pendant plus de 115 ans, comme s'il avait juré, au moment de sa construction qu'il tiendrait bon, qu'il protégerai les habitants du monde extérieur, sans qu'aucun ne connaisse pourtant la raison de sa présence.
Quand j'étais plus jeune, j'allais souvent chez mon arrière-grand-père, il habitait avec ma tante, juste à côté du mur. Il était l'homme le plus vieux de la ville, et j'aimais entendre ses histoires. Quand il nous les racontait, là, assis dans son vieux fauteuil rouge, il se métamorphosait.
Ses yeux se mettaient à briller, et un grand sourire naissait sur son visage.
Il me parlait de la vie avant la construction de ce mur, avant que la population locale ne soit interdite de le quitter.
Il était très malade, il avait attrapé une maladie inconnue qui l'affaiblissait de jour en jour, mais je ne crois pas que cela l'ai déjà réellement affecté. Il ne pouvait plus marcher, et il mangeait très peu, ses joues étaient creusées par la fatigue. S'il avait trop froid, il tombait immédiatement malade, alors en hiver, il avait toujours une couverture sur lui, verte, à carreaux bleus. Il suppliait ma tante de l'installer devant la cheminée, et quand elle cédait enfin, il tournait la tête vers moi, et affichait un petit sourire victorieux. Puis il me faisait signe de m'asseoir, et là, devant le feu, il me décrivait le monde d'avant, son monde, avant sa maladie, avant ce mur.
Il me disait que quand il était enfant, il courait dans l'herbe verte des prés, qu'il allait se cacher dans la forêt quand il fallait rentrer, que la nuit, il cherchait les constellations dans le ciel... Il racontait des anecdotes, il décrivait le paysage, les maisons, les habitants. Il me parlait de sa mère, qu'il aimait plus que tout au monde, décédée de la même maladie que lui.
« Sara ». Quand il prononçait ce nom, il n'y avait aucun tristesse, il était fier, fier de sa mère, fier de ce qu'il avait vécu...
« Tu sais Ema, quand je partirai à mon tour, je ne veux pas que tu pleures, je veux que tu restes forte » Me disait-il.
« Je sais que tu y arriveras Ema, tu n'as pas ma faiblesse, tu n'as pas grandi hors du mur, tu n'as pas connu cette différence qui m'a détruite. Toi, ma chère petite fille, tu es forte. »
Son sourire ne quittait jamais son visage.
Et puis, il commençait à faiblir, sa voix devenait de moins en moins forte, il pâlissait.
Il voulait me parler, encore, jusque tard dans la nuit, jusqu'à ce que le soleil se lève.
Avec difficulté, il parvenait à me murmurer une phrase, souvent, il n'avait pas la force, alors il l'articulait en silence. « Je serai là demain ».
Lorsque je revenais le lendemain il était là, assis, il m'attendais.
Un jour, ma mère m'a interdit d'y aller, j'ignorai pourquoi. J'ai pleuré, pleuré, jusqu'à n'en plus pouvoir, au fond de moi, je savais ce qu'il se passait, mais je refusais d'y croire. Pour l'enfant de sept ans que j'étais, il y avait encore de l'espoir.
Je n'avais pas remarqué que durant les deux dernières semaines, ses yeux ne brillaient plus. Je n'avais pas remarqué que durant ce temps, il s'efforçait de ne pas pleurer quand il devait partir.
Ma mère était venu me voir, le soir dans ma chambre. Elle avait essayé de m'expliquer, mais en vain. Mon père était aussi venu, il n'avait pas parlé, il s'était assis contre le mur, à côté de moi, et il avait attendu. Au bout d'un long moment, il avait prononcé une unique phrase, une phrase qui aujourd'hui encore, reste en permanence dans mes pensées.
« S'il est mort aujourd'hui, c'est pour pouvoir être plus fort à tes côtés. »
Après avoir dit ces mots, il m'a tendu une enveloppe, scellée, l'écriture de ma tante était très reconnaissable. Je l'avait ouvert, en larmes, et j'avais lu en silence les mots écrits sur le papier blanc.
« Moi, ton arrière-grand-père, je te confie mes souvenirs, mon passé, tu connais tout, et contrairement à moi, tu es forte. Moi, j'étais faible, âgé, ma vie ne tenait qu'à un fil durant toutes ces années. J'ignore comment j'ai réussi à tenir jusque-là, à continuer, encore et encore à écrire ces histoires. J'ignore comment j'ai réussi à écrire cette lettre. A l'heure où je pose mes mots sur cette page, il est minuit, je sens que dans quelques instants, tout sera fini. C'est ta tante qui écrit, je n'ai pas la force de le faire. Je n'ai plus la force de rien, je suis faible, j'arrive à peine à penser, j'arrive à peine à imaginer ma vie avant, avant ce mur, avant cet emprisonnement. Je sais que toi tu y arriveras, alors je te donne le peu de forces qu'il me reste, cette nuit, je vais dire adieux à ma faiblesse, et je vais devenir fort. Je serai fort pour pouvoir être avec toi, le jour où tout redeviendra comme avant. Toi, Ema, ne soit pas faible, soit forte, continue d'espérer que tout changera, que la vie, que ta vie soit la meilleure possible. Je crois en toi Ema, je crois en mon arrière-petite-fille. »
Je pose la lettre sur mon bureau, et relève la tête vers la fenêtre, dehors, un magnifique soleil réchauffe la ville.
Je tourne la tête vers la porte, où une petite fille rentre, un ours en peluche serré contre elle.
- Grand-mère, tu peux me raconter une histoire ?
- Quelle histoire veux-tu entendre Suzy ?
- Parle moi de l'homme qui ne voulait pas être faible. Tu as dit que tu me la raconterai quand j'aurai cinq ans !
- Tu es sûre de vouloir l'entendre ? Tu sais, ça veux dire que tu devras rester avec moi pendant longtemps.
- Raconte-moi son histoire.
- Et bien, avant tout, il faut savoir que cet homme était ton arrière, arrière, arrière-grand-père.
- Il a vécu il y a longtemps...
- Il a vécu avant la construction du mur.
- Le mur dont tu m'as parlé ?
- Oui, ce mur-là.
Elle me regarde à présent avec de grands yeux, ceux de la petite fille curieuse que j'étais autrefois.
- Il aurait aimé que je te raconte son histoire. Alors la voici... Tout commence il y a 146 ans. A l'époque où l'on ne parlait pas encore de construire un mur. Il n'était qu'un enfant, qui courait dans l'herbe verte des prés...
Texte 5 : @Emilie_LGDC
Le petit voilier
La mer est calme aujourd'hui. Pas une vague de travers, pas un petit clapotis de trop. Le soleil est haut dans le ciel et rayonne de lumière et de chaleur. Il fait scintiller chaque goute d'écume. Quel magnifique et apaisant spectacle ! Entendez-vous bruisser la mer qui s'étend à perte de vue ? Les cris joyeux des mouettes ? Sentez la douce odeur salée de l'air ! Que c'est bon ! un air de vacances d'été à la plage n'est ce pas !
Au loin, un joli petit voilier de bois vogue tranquillement. Une jolie coquille de noix avec sa belle et solide coque de bois ronde et vernie, son mat haut et fier, sa proue déterminée et confiante tournée vers le large, voiles au vent. Quel beau tableau toute cette harmonie, ce calme ! le temps semble s'être mis sur pause, le temps d'un instant. La mer, le vent et le voilier semblent amis. L'une accompagne le petit bateau et l'autre le guide. On dirait trois instruments de musique, jouant la même partition. Ce serait une jolie berceuse ou une jolie ballade jouée par des violons à la voix mélancolique mais joyeuse. Une douce mélodie où on entendrait la mer chanter. Celle-ci se met d'ailleurs en mouvement, au rythme de la chanson. De petites vague en petites vagues, venant caresser la coque du petit bateau. Rien d'inquiétant on s'endormirait presque, bercés par le mouvement fluide des flots. Ah quel bonheur ! Et ce soleil chaleureux et doux ! On aimerait que cet instant dure toujours !
Mais le bonheur ne dure jamais longtemps. Dans le ciel, des nuages apparaissent. Blancs d'abord, ils commencent doucement à se regrouper. Et en quelques heures, leur couleur blanc coton vire au gris perle puis au gris cendre. Leur froideur grise est telle qu'elle fait s'évaporer la douce chaleur du soleil. Celui ci commence déjà à disparaître, passant d'un disque rayonnant à une lueur de moins en moins visible derrière les nuages. Mais la lueur est toujours là, masquée certes, mais toujours là. Les violons, de mélancolique deviennent franchement tristes. Et là perdu au milieu de l'étendue bleue, le voilier a incliné tristement sa proue. Le temps passe mais pas la grisaille. Des gouttes de pluie se mettent alors à tomber. Clap clap sur le pont du bateaux et sur sa voile, gonflée par le vent. Les perles d'eau glissent le long du mat, le long de la proue. Le bateau semble pleurer. Il semble bien seul là au milieu de nulle part. Le vent passe alors d'une brise douce, caressante à de grands coup dans les voiles, les obligeant à se fermer. La petite coquille de noix lève sa proue entre deux sanglots des nuages et aperçoit, là, caché par l'ombre, la lueur du soleil. Alors elle se redresse péniblement, tendant du mieux qu'elle peut sa proue vers ce disque brillant. Soudain la pluie s'apaise. Les nuages s'écartent, dévoilant un soleil resplendissant de lumière. Le beau temps après la pluie ! Le navire de bois est soulagé il peut reprendre sa route. La douce mélodie chante à nouveau, joyeusement. Le calme avant la prochaine tempête...
Quelques jours calmes plus tard, le vent se met brusquement à s'agiter. Ses caresses deviennent des coups de plus en plus violents, jusqu'à devenir de puissantes rafales. La ballade tranquille est devenue un concerto agité. Les violons s'énervent, leurs archers s'agitent furieusement. Tout va en crescendo. La mer s'éveille à son tour et, telles des tentacules immenses, elle se met à onduler, de plus en plus vite et fort. Les éléments se préparent à révéler leur véritable puissance. Le gigantesque oiseau de proie et le kraken monstrueux s'apprêtent à livrer bataille. Plus les rafales sont fortes, plus les vagues sont grandes et puissantes. Le vent attaque, la mer riposte. Gare à celui ou celle qui y nagerait ! Il ou elle se noierait !
Au milieu de cette tourmente, le petit navire de bois, surpris par ce brusque revirement, est ballotté de tout côté par ceux qui le berçaient l'instant d'avant. Il se balance dangereusement d'avant en arrière, de gauche à droite comme un vulgaire fétu de paille. Comme il semble vulnérable tout à coup ! Petite coquille de noix prise au cœur de la tempête. Son mat ressemble à une allumette. Sa coque de bois, solide en apparence, semble tout à coup fragile, prête à se briser au moindre coup. Solide à l'extérieur, vulnérable à l'intérieur. Petit navire résisteras-tu face à la puissance des éléments en colère ? Personne n'y croirait !
Le vent redouble de force, le tempo accélère, les vagues se soulèvent, telles d'immenses tentacules. Elles viennent s'écraser violemment contre les flancs de bois du bateau, le poussant d'un côté, puis de l'autre. La coquille de noix tangue de plus en plus bas et violemment mais elle tient bon. Encore debout ! Miracle ! Elle s'accroche comme elle peut aux énormes vagues, qui la malmènent sans pitié. Plus de vingt fois elle manque de s'effondrer. Le bois résiste tandis que les vagues se hissent jusqu'au pont et tentent de s'infiltrer entre les planches.
Soudain, une énorme vague surgit au large, dépassant largement en taille celle du voilier. Elle se rapproche. Inexorablement, inévitablement. Lentement, rapidement. Elle fait planer son ombre menaçante sur le pauvre voilier, qui ne peut que la regarder arriver droit sur lui, impuissant. Il fait de son mieux pour garder le mat haut, devant cette vague monstrueuse qui s'apprête à l'engloutir. Il compte les secondes avant la fin. Il aimerait que ça aille plus vite. Elle se rapproche, se rapproche.... Elle est là. Elle se dresse comme un cobra au dessus de la minuscule coquille de noix. Elle entame sa chute.
Adieu petit navire ! Adieu, toi qui est si courageux ! Tu as fait ce que tu as pu pour t'en sortir et maintenant, la proue contre terre tu es résigné. Tu vas laisser la vague te submerger, t'engloutir et te laisser t'enfoncer dans les flots. Tu es prêt à te laisser sombrer, à regarder la surface s'éloigner, lentement, inexorablement. Les armes tombent à tes côtés. De toute façon, que peut faire un pauvre petit voilier contre la puissance des éléments ?
Le voilier tombe. Écrasé par le tourbillon d'eau qui lui tombe sur le mat, il se laisse engloutir à l'intérieur. Pendant sa chute, il ferme les voiles et serre les planches, guettant le moment où il s'écrasera, le mat contre la surface de l'eau dans une gerbe d'éclaboussure. Mais tout à coup, il percoit un bruit lointain. Sa proue se tourne légèrement, il ose ouvrir les voiles, un instant. Il aperçoit alors, à travers le brouillard qui s'est levé, une lueur dorée. Le soleil. L'espoir. Alors, puisant dans ses dernières forces, la petite coquille de noix s'efforce de se relever. S'appuyant de toute ses forces sur la vague qui voulait la mettre à l'eau. Grimaçant entre ses planches, elle tire de toutes ses forces. Elle est épuisée et sent ses forces lâcher petit à petit. Elle sent alors, au dernier moment, sur son flanc, quelque chose qui la pousse pour l'aider. Une autre, de l'autre côté qui lui tire le mat pour la redresser.. Aussitôt, une nouvelle vague d'énergie la traverse et elle se redresse enfin, portant son mat haut dans le ciel. Encore debout, la coquille de noix ! Encore debout le petit navire ! Qui y croirait ?! Mais qui l'a aidée ?
Elle se retourne. Le premier est une gentille et sage baleine à bosse et l'autre, une frégate. Elle les remercie chaleureusement. L'animal agite la nageoire pour la saluer avant de replonger dans la mer qui semble enfin apaisée. La frégate reste là. Elle regarde la coquille de noix. Mais d'ailleurs, où est elle passée ? A la place du petit navire de bois se tient une magnifique frégate, plus résistante, plus forte et plus grande. Elle regarde sa sauveuse. Sur sa coque, on peut lire son nom : amour. Les deux frégates se saluent timidement de la proue et entament un long voyage ensemble, flanc contre flanc, s'éloignant vers le large. Peut-être resteront-elles toujours côte à côte ? Ou peut-être prendront-elles deux chemins différents après avoir parcouru quelques kilomètres ensemble. Seul l'avenir nous le dira. Pour l'instant elles avancent, paisiblement. Cote a cote, leurs proues fières et heureuses tournées vers le large, dans la même direction. Prêtes à affronter la prochaine tempête, ensemble.
Et la mer et le vent les accompagnent comme des amis. La belle frégate leur a pardonné.
Sans rancune. Comment ? Alors qu'ils ont voulu la jeter à l'eau ? Qu'elle est naïve ! Qu'elle est faible ! pensez vous. Non dirai-je ce navire n'est ni faible ni naïf. Il a juste compris que la rancœur ne lui apporterait rien de bon. C'est inutile. Il a préféré utiliser cette épreuve pour se renforcer et apprendre de nouvelles choses. Et puis que pourrait faire cette petite frégate impuissante face à la violence des éléments ? Elle ne peut qu'accepter et faire avec. La seule chose qu'elle puisse faire, c'est encaisser les coups et se relever comme elle peut. Avec de l'aide si il le faut. Sortir des épreuves plus fort encore. Maintenant, la voilà voguant sur les flots, forte de la dernière tempête. Si sa coque est fragilisée, elle se réparera avec le temps, quelle que soit la profondeur de ses blessures, elles cicatriseront un jour. Et ce jour là, elle repensera à chaque tempête en se disant : j'ai réussi, je suis encore là malgré les épreuves. Et j'en suis fière.
Ah oui et savez vous comment s'appelle cet océan ? On l'appelle l'océan de la Vie.
Texte 6 : @Cerral1
Fragilité savante
Jadis oeuvre pâle et frêle,
À l'instant vif mais sans ailes,
Et qu'y a t-il sans zèle?
Que l'âpre fragilité de l'être,
Qui s'en va au loin avec l'âge,
Laissant un corps vitreux et piètre.
Mais ô loin, de sa fragilité il est sage,
En ces plies qui le couvrent il s'est soumis,
Voilant l'éclat d'antan; lumière ternit.
Point de raison qu'elle soit toutefois omis,
Car comme elle brillait jadis,
Elle dévisage aujourd'hui le vice.
Portant la jeunesse sur son sabre de savoir,
Et la mêlant loin de l'ignorance,
Elle même! Le plus grand abattoir,
Des toutes nouvelles naissances.
Alors je dis: le vieux est tout juste né!
Car il parvint tout juste à se voir,
Parmi tout ces jeunes condamné,
Qui peineront longtemps à se mouvoir,
Entre leur âme et le miroir.
Apprécions sa fragilité cher âmes,
Car elle n'est que le poids accumulé d'une vie.
Et qu'on s'embrase, crient, ou s'arment,
Le vieux restera toujours là assis à midi.
Nul ne dérangera sa vie presque finit.
Nul ne défiera sa fragilité criante.
Mais comprenons donc que l'histoire
S'est déroulé tel un spectacle,
Devant ses yeux qui s'en vont choir.
Alors ô réveil! C'est lui le réceptacle!
Du bien, du mal, de toute ardeur!
Hé! Profitons donc de sa demeure.
Merci donc, le vieux.
De ton corps je suis écœuré,
De ton âme je suis envieux.
Texte 7 : @Eva663
La fleur, délicate, se balançait de droite à gauche. Virevoltant, tournant, dansant. En voyant sa feinte, douce feinte d'être naturelle, madame la coccinelle, une amie de la naïve fleur, s'approcha tout amusée, et dit :
- Mon amie ! Quelle fraîcheur vous nous apportez là !
- La fleur, touchée, rosit et s'exclama :
- Oh ! Vous me flattez !
- Mais non ! C'est la vérité ! Le Vent, aujourd'hui absent, vous porte et sied si bien !
Ne sachant que répondre, la jeune plante réfléchi. Et se rendit compte.
- Mais cela revient à ce que je suis nue non ??
- Nue ?
- S'il me sied, il m'habille ! Et s'il est absent...
- Du tout ! Je dis seulement que Monsieur le Vent fait flotter d'une telle manière vos pétales...
- Sûrement. Mais il est absent ?
- Eh, diable, Oui ! Pour sûr ! C'est pour cela que je suis d'autant étonnée !
- Comment ?
- Et c'est bien la question ! COMMENT le Vent fait-il voler votre jupe sans être présent ?
- Oui, comment ?
- Eh bien, mes cellules grises ont travaillé. Et j'ai trouvé. Il est fortiche.
- Qui ?
- Le vent !
- Ah !
- Il est si fortiche que même absent, il vous sied parfaitement.
- N'est-ce pas ?
- Oui. C'est curieux comme il vous porte et vous contraint à danser...
- Oh... Vous trouvez ?
- Oui oui. D'ailleurs, vous me semblez si fragile. La beauté est fragile. Est-ce pour ça que vous vous pliez sans le Vent ?
- C'est pour ça.
- C'est pour ça. Très intéressant.
- Très.
- Mais je vois que vous avez une poussière dans le pollen !
- Vrai ?
- Vrai ! Laissez-moi souffler :
Et Madame la coccinelle souffla, encore et encore.
- Bon dieu, elle ne part pas. Laissez-moi appeler quelqu'un.
Alors la coccinelle appela le vent, et lui demanda de souffler aussi fort qu'il le pu. Il le fit, et la fleur tanga légèrement.
- Curieux. Vous dansez beaucoup moins quand il y a bien plus le Vent.
- Vraiment ?
- Oui. Votre fragilité ne serait donc pas si fragile...
Mais Madame la coccinelle avait poussé le bouchon trop loin. Car la Fleur avait enfin compris, et rosit, cette fois, non par plaisir :
- Vrai ! Savez-vous ce qui est le plus fragile en ce monde ?
- Un bambin ?
- Notre amitié !
Et la Fleur se referma, boudant son ancienne amie. La Coccinelle, plus gênée qu'amusée, s'en alla sans un mot.
Mais le Vent avait tout entendu. Car il n'était jamais parti. Seulement en congé. Et il se dit que l'une comme l'autre semblait fragiles. Tout dépendait d'où l'on se plaçait. Mais que leur amitié, elle, repousserait toujours après un moment.
Texte 8 : @Bastchevrier
La peinture "L'Île" était une œuvre d'art mystérieuse et captivante exposée dans une petite galerie d'art de la ville. Personne ne connaissait l'identité de l'artiste qui l'avait créée ni l'histoire qui se cachait derrière cette œuvre. Les visiteurs de la galerie étaient attirés par la beauté et l'originalité de cette peinture. Cependant, un événement inattendu allait venir briser cette harmonie.
Les propriétaires de la galerie ont été bouleversés par la nouvelle de la disparition de la peinture. Ils avaient consacré beaucoup de temps et d'efforts à la sécurisation de leur galerie, et ils ne pouvaient pas croire qu'un tel vol ait pu se produire. Ils ont décidé de faire appel à un détective privé pour enquêter sur l'affaire.
Le détective a commencé à enquêter sur le vol de la peinture. Il a interviewé les propriétaires de la galerie, les employés et les témoins potentiels. Il a également examiné les images des caméras de sécurité et a travaillé avec la police pour identifier les suspects potentiels.
Au fil de son enquête, le détective a découvert que le vol avait été organisé par un groupe de criminels professionnels qui avaient planifié le vol de la peinture pendant des mois. Ils avaient étudié la sécurité de la galerie et avaient élaboré un plan complexe pour pénétrer dans la galerie et voler la peinture.
Le détective a également découvert que les criminels avaient brisé la peinture en plusieurs morceaux pour la transporter plus facilement. Il a suivi la piste des morceaux de la peinture, cherchant des indices dans les magasins d'art et les maisons de vente aux enchères. Finalement, il a trouvé les morceaux de la peinture abandonnés dans une rue de la ville, où les criminels les avaient jetés après avoir réalisé qu'ils étaient traqués.
Le détective a rassemblé les morceaux de la peinture et les a remis aux propriétaires de la galerie. Les propriétaires étaient soulagés de récupérer la peinture, même si elle était cassée en plusieurs morceaux. Ils étaient également reconnaissants envers le détective pour tout son travail acharné et sa détermination à retrouver la peinture volée.
Au fur et à mesure de l'enquête, le détective a travaillé en étroite collaboration avec la police locale et a finalement transmis toutes les informations qu'il avait collectées, permettant ainsi à la police de prendre le relais de l'enquête.
La police a commencé à enquêter sur les circonstances de la cassure de la peinture. Ils ont examiné la scène du crime, interrogé les témoins et analysé les enregistrements de vidéosurveillance pour trouver des indices sur le ou les coupables. Cependant, les investigations n'ont rien donné et la police était bloquée. Les propriétaires de la galerie ont proposé une récompense pour toute information permettant d'identifier les responsables.
Les investigations ont duré des semaines et des mois sans aucun résultat. La police avait interrogé tous les témoins, analysé les enregistrements vidéo, et passé en revue toutes les informations disponibles. Cependant, le ou les coupables étaient toujours en liberté. Les propriétaires de la galerie étaient impatients de voir les coupables identifiés et punis pour leur acte de vandalisme.
Après plusieurs semaines d'enquête, le détective a découvert un indice important qui allait mener à l'arrestation des coupables. Il a trouvé un témoignage d'un employé de la galerie qui avait vu deux personnes suspectes dans les environs de la galerie, peu de temps avant l'incident. Le détective a ensuite pu retrouver ces personnes et les interroger.
Les personnes interrogées ont finalement avoué qu'elles étaient responsables de la cassure de la peinture "L'Île". Elles avaient voulu voler la peinture, mais lorsqu'elles ont essayé de la décrocher du mur, elle est tombée et s'est brisée en plusieurs morceaux. Les coupables ont ensuite pris la fuite, laissant certains morceaux de la peinture sur le sol de la galerie. Le détective a transmis ces informations à la police, qui a procédé à l'arrestation des coupables.
La tâche de restauration a été confiée à un expert en conservation d'art, qui a travaillé pendant des mois pour réparer la peinture. Il a d'abord nettoyé les fragments de la peinture, enlevant la saleté et les débris pour avoir une meilleure vue des dommages. Ensuite, il a collé les morceaux ensemble, minutieusement, pour reconstituer l'œuvre d'art originale. Cela a été un travail délicat et fastidieux, nécessitant une patience et une précision absolues.
Le restaurateur a utilisé des techniques spéciales pour recoller les fragments de la peinture, en utilisant des adhésifs délicats et en appliquant une pression légère pour éviter de causer des dommages supplémentaires. Il a également ajouté de nouveaux éléments pour combler les lacunes dans la peinture, veillant à ce que les couleurs, les formes et les textures correspondent parfaitement à l'œuvre d'origine.
Lorsque la restauration a été terminée, la peinture a été examinée par des experts en art pour s'assurer qu'elle était aussi proche que possible de l'œuvre originale. Le restaurateur a travaillé dur pour restituer chaque détail, chaque nuance de couleur, chaque trait de pinceau de l'artiste.
La galerie avait fait des préparatifs de longue haleine pour la soirée d'ouverture de la nouvelle exposition. Les propriétaires avaient engagé les meilleurs traiteurs de la ville, des décorateurs pour créer une ambiance festive et des musiciens pour divertir les invités. Tout avait été minutieusement planifié, mais rien n'était plus important que la pièce maîtresse de la soirée: la peinture "L'Île".
La soirée d'ouverture a commencé peu après le coucher du soleil, lorsque les invités triés sur le volet ont commencé à arriver. Parmi eux se trouvaient des collectionneurs d'art célèbres, des critiques d'art, des célébrités de renom, des hommes d'affaires prospères et même quelques dignitaires étrangers. Tous étaient impatients de voir la fameuse peinture.
La galerie était remplie de personnes bavardant, riant et se mélangeant en admirant les autres œuvres exposées dans la galerie. Cependant, la plupart des invités avaient hâte de voir la peinture "L'Île" en personne. La pièce était située dans une petite salle d'exposition qui avait été créée pour la restaurer et la présenter dans toute sa splendeur.
Les invités sont entrés dans la salle d'exposition et ont été immédiatement frappés par la beauté de la peinture. La restauration était si réussie qu'il était difficile de dire qu'elle avait jamais été endommagée. Les couleurs étaient vives, les détails étaient nets et l'image générale était tout simplement magnifique. Les invités ont commencé à murmurer d'admiration et à échanger des commentaires élogieux sur la peinture.
Le bruit des conversations s'estompa progressivement alors que les propriétaires de la galerie ont pris la parole. Ils ont commencé à parler de l'histoire de la peinture, de son acquisition par la galerie et de l'importance de sa restauration. Les invités ont écouté attentivement, applaudissant fréquemment pendant les discours.
Après les discours, les invités ont continué à admirer la peinture pendant un certain temps, certains prenant des photos pour leur collection privée, d'autres s'arrêtant pour discuter de la signification et de l'importance de l'œuvre d'art. La soirée s'est ensuite poursuivie avec des discussions animées, des rires et des célébrations alors que les invités ont continué à profiter de la soirée.
La soirée a été un grand succès, non seulement pour la galerie et les propriétaires, mais aussi pour le monde de l'art en général. La peinture "L'Île" avait retrouvé sa beauté d'antan grâce aux efforts et à l'expertise des restaurateurs. Cette soirée avait prouvé que même lorsque l'art est endommagé, il peut toujours être restauré et continuer à inspirer les générations futures.
Après la soirée d'ouverture de la galerie, des rumeurs ont commencé à circuler sur les origines de la peinture "L'Île". Certaines personnes ont affirmé que la peinture avait été volée et que sa véritable propriétaire cherchait à la récupérer. Les médias se sont emparés de l'affaire, créant une véritable sensation autour de l'histoire de la peinture.
Le détective privé, qui avait travaillé sur l'affaire du vol initial de la peinture, a été contacté par les médias pour commenter l'affaire. Il a répondu qu'il était au courant des rumeurs, mais qu'il ne pouvait pas en dire plus sans violer la confidentialité de ses clients. Il a également ajouté qu'il était en train d'enquêter sur l'origine de la peinture, mais qu'il n'avait pas encore de preuves tangibles.
Pendant ce temps, les propriétaires de la galerie ont nié les accusations de vol et ont affirmé que la peinture avait été achetée de manière légitime auprès d'un collectionneur privé. Ils ont déclaré que tous les documents de provenance étaient en règle et qu'ils étaient prêts à coopérer avec les autorités pour prouver l'authenticité de leur achat.
Cependant, les rumeurs ont continué à circuler et les médias ont mis en lumière les nombreux détails troublants de l'histoire de la peinture. Certains ont affirmé que la peinture avait été volée d'un musée et que sa véritable propriétaire cherchait à la récupérer. D'autres ont prétendu que la peinture avait été utilisée comme monnaie d'échange dans des transactions illégales.
Malgré les dénégations des propriétaires de la galerie, l'affaire de la peinture "L'Île" a continué à attirer l'attention du public et des médias. Les spéculations sur l'origine de la peinture ont continué, créant un mystère qui a fasciné les gens du monde entier.
Texte 9 : @Bertrandcamus
Sophie venait de déménager dans son nouvel appartement et s'apprêtait à ranger ses affaires. Parmi les objets qu'elle sortit de son carton, se trouvait un collier en argent offert par sa grand-mère décédée. Sophie avait toujours considéré cet objet comme un porte-bonheur et ne s'en séparait jamais. Elle le gardait précieusement dans une boîte en velours qu'elle avait toujours sur elle. C'était son objet porte-bonheur et elle l'avait toujours considéré comme un talisman qui la protégeait des malheurs de la vie. Mais ce jour-là, en ouvrant la boîte, Sophie eut une terrible surprise : l'objet était cassé en plusieurs morceaux.
Sophie sentit son cœur se serrer. Elle avait toujours cru que l'objet porte-bonheur la protégerait de tout malheur, mais maintenant qu'il était cassé, elle se demandait si elle était condamnée à vivre une vie remplie de malchance. Elle prit délicatement les morceaux de l'objet dans sa main et les regarda avec tristesse. Comment allait-elle faire sans son porte-bonheur ? Comment pourrait-elle survivre à tous les malheurs que la vie pourrait lui réserver ?
Sophie ne pouvait pas croire que son objet porte-bonheur, qui l'avait toujours aidée dans les moments difficiles, était maintenant brisé. Elle avait l'impression qu'une partie d'elle-même s'était brisée en même temps que l'objet. Elle se demandait si elle pourrait retrouver la même force intérieure sans lui.
Sophie était déterminée à réparer son objet porte-bonheur. Elle savait que ce serait difficile, mais elle était prête à tout pour le récupérer. Elle se mit à la recherche d'un bijoutier capable de réparer le collier en argent. Elle fit le tour de la ville et finit par trouver un bijoutier qui accepta de réparer l'objet.
Sophie avait l'impression que sa chance commençait à tourner. Elle se sentait un peu plus optimiste depuis qu'elle avait trouvé quelqu'un qui pouvait réparer son collier. Elle déposa l'objet chez le bijoutier et attendit avec impatience de le récupérer.
Sophie était anxieuse pendant la période d'attente. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander si l'objet serait aussi fort qu'avant. Elle craignait que le bijoutier ne puisse pas le réparer correctement et qu'elle ne puisse plus jamais le porter. Elle avait l'impression que l'objet était plus qu'un simple bijou, c'était un symbole de son histoire et de sa famille.
Sophie ne pouvait pas s'empêcher de se sentir malheureuse sans son porte-bonheur. Elle avait l'impression que quelque chose lui manquait et que sa vie n'était plus aussi bonne qu'avant. Elle commença à se demander si l'objet avait vraiment le pouvoir de lui porter chance ou si c'était simplement une illusion.
Après une semaine d'attente, Sophie reçut un appel du bijoutier lui disant que son collier était prêt. Elle se précipita chez lui pour le récupérer. Quand elle vit l'objet, elle sentit son cœur se remplir de joie. Le collier avait été réparé à la perfection, et il était aussi beau qu'avant. Sophie le prit dans ses mains et le mit autour de son cou. Elle se sentit immédiatement plus confiante et plus forte. Elle était de nouveau prête à affronter tous les défis que la vie pouvait lui réserver.
Sophie comprit alors que la force et la chance qu'elle avait attribuées à l'objet ne venaient pas de l'objet en lui-même, mais de sa propre confiance en elle. L'objet n'était qu'un symbole, un rappel de tout ce qui était important pour elle. Sophie comprit que même sans l'objet, elle pouvait être forte et réussir dans la vie. L'objet n'était qu'un soutien, mais c'était elle qui avait le vrai pouvoir.
Sophie portait de nouveau son objet porte-bonheur réparé, mais quelque chose avait changé en elle. Elle se sentait différente, plus consciente de sa propre force intérieure. Elle avait commencé à remettre en question son attachement à cet objet et à se demander si elle avait vraiment besoin de lui pour être heureuse.
Sophie commença à se demander si son attachement à son objet porte-bonheur était sain. Elle se rappela toutes les fois où elle avait paniqué à l'idée de perdre l'objet ou de le casser. Elle se rendit compte que son obsession pour l'objet l'avait empêchée de profiter pleinement de la vie.
Sophie comprit que son objet porte-bonheur n'était qu'une béquille émotionnelle qui lui avait permis de se sentir en sécurité, mais qui l'avait aussi empêchée d'affronter ses peurs. Elle commença à se demander si elle était capable de se débrouiller sans l'objet, si elle était capable de faire face à la vie avec ou sans porte-bonheur.
Sophie comprit que son objet porte-bonheur était devenu une sorte de bouclier contre la vie. Elle avait l'impression que l'objet la protégeait de tout malheur et lui donnait le courage de faire face à l'adversité. Mais maintenant qu'elle avait compris que sa force venait de son propre courage, elle se rendit compte que l'objet n'était plus nécessaire.
Sophie prit la décision de se détacher de son objet porte-bonheur. Elle comprit que l'objet avait eu son utilité, mais qu'il était temps pour elle de s'en débarrasser et de faire face à la vie sans cette béquille émotionnelle. Elle se mit à la recherche d'une façon de se débarrasser de l'objet.
Sophie décida de donner l'objet porte-bonheur à une amie qui traversait une période difficile. Elle se dit que l'objet pourrait peut-être lui apporter la chance dont elle avait besoin. Sophie se sentit libérée en se séparant de l'objet. Elle comprit que sa force intérieure venait d'elle-même et que l'objet n'était qu'un symbole de cette force.
Sophie se sentit plus légère et plus libre. Elle comprit qu'elle était capable de faire face à la vie sans l'aide de son objet porte-bonheur. Elle réalisa que la force qu'elle avait toujours cherchée dans l'objet se trouvait en elle-même.
Sophie avait réussi à se débarrasser de son ancien objet porte-bonheur, mais elle avait encore besoin de quelque chose pour se sentir en sécurité et en paix. Elle se mit à la recherche de nouveaux porte-bonheurs, mais cette fois-ci, elle chercha quelque chose de différent.
Sophie se rendit compte qu'elle cherchait quelque chose qui pourrait lui rappeler sa propre force intérieure, plutôt que de chercher un objet qui pourrait la protéger. Elle se mit donc à la recherche d'objets qui pourraient la connecter à son moi profond, à sa spiritualité ou à ses souvenirs heureux.
Sophie commença à explorer différentes options, comme la méditation, le yoga, la nature, la musique, la lecture, l'écriture, etc. Elle se rendit compte qu'elle pouvait trouver de la paix et de la sécurité dans des activités qui la connectaient à elle-même.
Sophie découvrit rapidement qu'elle aimait la nature et que celle-ci la calmait. Elle commença à passer du temps dans les parcs, les forêts et les jardins pour se ressourcer. Elle se mit également à pratiquer la méditation et le yoga, ce qui l'aida à se connecter à son corps et à son esprit.
Sophie commença à écrire dans un journal chaque jour pour exprimer ses pensées et ses sentiments. Elle se rendit compte que cela lui permettait de se libérer de ses peurs et de ses angoisses. Elle se mit également à écouter de la musique qui l'inspirait et la motivait.
Sophie commença à se sentir plus forte et plus en paix. Elle comprit que la force intérieure qu'elle cherchait était en elle-même, et qu'elle n'avait pas besoin d'un objet porte-bonheur pour la trouver. Elle se rendit compte que son objet porte-bonheur cassé avait été une bénédiction déguisée, car il l'avait aidée à se connecter à elle-même et à trouver sa force intérieure.
Sophie comprit que la vie était remplie d'imprévus et qu'elle devait apprendre à vivre avec les hauts et les bas. Elle réalisa que la vie était un voyage et qu'elle avait besoin de se concentrer sur le moment présent, plutôt que de se préoccuper du futur ou du passé.
Sophie avait découvert de nouveaux porte-bonheurs qui l'aidaient à se connecter à elle-même et à trouver sa force intérieure. Elle comprit que la vie était remplie de trésors cachés, et qu'il suffisait de regarder autour de soi pour les trouver.
Sophie avait trouvé de nouveaux moyens de se sentir en sécurité et en paix, mais elle devait encore se débarrasser de ses anciennes croyances limitantes qui la retenaient dans le passé. Elle réalisa que son objet porte-bonheur cassé était une métaphore pour sa propre vie, car elle avait besoin de se libérer de ses anciennes croyances pour avancer.
Sophie comprit qu'elle avait des croyances limitantes qui l'empêchaient de vivre pleinement sa vie. Elle se rendit compte qu'elle avait toujours peur de l'échec, qu'elle avait du mal à faire confiance aux autres et qu'elle avait tendance à s'isoler pour éviter d'être blessée. Elle comprit que ces croyances étaient basées sur des expériences passées, mais qu'elles ne la représentaient plus.
Sophie décida de faire face à ses peurs et d'essayer de nouvelles choses. Elle commença à prendre des risques et à sortir de sa zone de confort. Elle se mit à faire confiance aux autres et à se connecter avec de nouvelles personnes.
Texte 10 : @Une_Lady
TW : mention de combats, de mort
J'avais mon épée sous son cou, elle était là, à mes pieds, allongée sur le sol, à ma merci. Pourquoi n'arrivais-je pas à lui trancher la gorge comme elle le méritait ? Depuis le temps que j'attendais ce moment... Je suis si faible, si fragile... Je ne suis même pas capable d'accomplir ce pour quoi on m'a élevée. C'est ma mère qui avait raison depuis le début. Les larmes coulaient le long de mes joues.
Après tout ce qu'elle m'avait fait subir, je n'arrivais pas à l'achever après ce duel à mort. Les sanglots s'échappaient de ma gorge. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête. Depuis que je suis toute petite, on m'a élevée dans le seul but que je devienne la future Reine-Guerrière de Polaris, le royaume où j'ai vu le jour.
On m'a entraîné à me battre, à tuer, à blesser, à manier l'épée à l'instinct et à ne jamais flancher. On m'a enseigné que l'amour est une chose qui nous rend faible, incapable et fragile. Une Reine-Guerrière ne doit pas faire preuve de compassion, de pitié ou même de gentillesse. Depuis trois milles ans, les premiers nés sont élevés dans ce climat de combats à mort, car c'est ainsi que l'on accède au trône. On se doit de provoquer notre Roi-Guerrier ou notre Reine-Guerrière, soit notre père ou mère, dans un duel à mort, et le/la battre, donc le/la tuer, afin de devenir le successeur au trône.
C'est ainsi que le peuple reconnaît notre légitimité sur le trône, parce que nous devenons des êtres sans faiblesses, qui n'avons pas peur de sacrifier une partie de notre peuple pour le bien commun, de punir les traîtres et les criminels ou même de partir en guerre si la situation l'exige.
J'avais beau ne pas apprécier ma mère, je n'étais pas capable de lui ôter la vie. Je ne pouvais pas enlever la vie à un être, aussi horrible soit-il. On m'a toujours répété que c'était une faiblesse de ne pas être capable de tuer, et que cela faisait de moi quelqu'un de fragile. Cela va de pair avec l'amour selon nos enseignements ancestraux.
Cependant...
Je m'étais toujours questionnée sur ces principes d'éducation qu'on nous enseignait. Pourquoi l'amour, la gentillesse, la compassion, la pitié et l'aversion du meurtre feraient de moi quelqu'un de fragile ?
Au contraire n'est-il pas plus faible de céder à la partie sombre de l'être humain ?
Je fronçais les sourcils et me rendis compte que nos prières ne sont que des absurdités sans nom : « Obscurité, empare toi de moi et délivre moi de mes faiblesses, fais moi devenir fort et capable de tuer au nom des miens, mais avant tout en ton nom »
Je rengainais mon épée et montai sur un rocher pour m'adresser à mon peuple.
- Polaris, entends ma voix ! Je ne tuerai point cette femme, qui est ma mère, mais également la personne la plus fragile que je connaisse. Toute ma vie on m'a enseigné que les Ténèbres étaient la bonne réponse et que c'était la voie qu'il fallait suivre pour être quelqu'un de fort. En réalité, ces enseignements ne sont que foutaises ! Tous mes ancêtres, ces anciens Roi-Guerrier et Reine-Guerrière, étaient les personnes les plus faibles qui ai jamais existés ! Ils ont choisis de céder aux défauts humains tel que l'égoïsme, la haine ou même la soif de sang, ils mettaient en avant que tuer et savoir se battre étaient les deux plus grandes forces, mais ce ne sont que des mensonges. J'ai choisi de ne pas marcher sur ce chemin de faiblesses, je choisis de suivre la lumière, car c'est là qu'est le vrai combat. Les éclairs d'un ouragan peuvent détruire nos maisons, nos champs, nos vies mais le soleil peut anéantir toute une galaxie. Alors, dîtes moi, vaut-il mieux essayer de dompter les éclairs ou le soleil ?
Je balayais la foule d'un regard de braise avant de poursuivre.
- Être méprisant c'est facile, cacher ses sentiments c'est lâche, mais complimenter quelqu'un ça demande de la sincérité et de l'inventivité, être honnête sur ses émotions c'est se mettre nue face au jugement, ce dernier est aussi une faiblesse. Faire preuve de jugement alors que nous ne sommes rien ni personne est très simple, mais faire preuve de compréhension demande un minimum de réflexion. Pardonner à quelqu'un est tout aussi dur, alors qu'être rancunier ne demande aucun effort. A vous de savoir quelle vie vous voulez mener. Je choisis la gentillesse, la compréhension, le pardon et par dessus tout, l'amour. Je ne veux plus me battre. Ça ne demande pas de réfléchir, ça élimine seulement notre humanité et la difficulté d'être quelqu'un de bien. En effet, il est tellement plus simple de céder à ses pulsions et être une personne mauvaise. Si vous me choisissez comme Reine-Guerrière, il vous faudra suivre le même chemin que moi, mais si vous préférez continuer à vivre sous le joug de ma mère avec ses principes ancestraux de haine et de violence, alors je vous souhaite à tous de payer vos erreurs de jugements, vous brûlerez dans les feux de l'enfer pour avoir choisis la facilité.
Seuls les plus forts choisissent d'aimer, car cela veut dire s'exposer à la douleur. Et seuls les plus forts se relèvent. La vérité c'est que les plus forts ne sont pas ceux qui choisissent la violence, parce qu'ils s'enferment dans un cocon qui les préserve, et n'affrontent pas la douleur la plus insupportable au monde, soit celle provoquée par l'amour. Les gens fragiles fuient la douleur. Ils se réfugient dans les Ténèbres.
Gardez bien cela à l'esprit.
Ma mère se releva, scandalisée par mes propos. Elle me força à descendre du rocher pour y monter à ma place.
- Elle ment ! L'amour n'est que faiblesse ! Tu auras dû me tuer, car maintenant c'est moi qui vais te tuer !
- Et tu appelles ça de la force ? Museler mes pensées et ma libre expression au risque d'avoir tort ?dis-je avec témérité en m'avançant vers elle. Tu sais que je dis la vérité et tu as peur de la décision de ce peuple sur qui tu as régné avec terreur, moi je n'essaie pas de te museler, car je sais que j'ai raison et qu'ils me choisiront.
La colère se lisait dans son regard et sur son visage. Tout à coup, un nom commença à être hurler comme une devise, et ce n'était pas celui de ma mère « Blood Reina », bien au contraire, mais un tout nouveau « Amare » qui signifiait Amour dans la langue des anciens. Je souriais à mon peuple, de qui j'étais désormais la Reine, grâce à ce que on avait toujours appelé « fragilité ».
Texte 11 : MAGNIFESTES TOI, tu ne pas envoyé ton pseudo !
Il était une fois, une jeune fille nommée Anaïs qui vivait dans un petit village entouré de montagnes majestueuses. Anaïs était connue pour sa beauté et sa grâce. Elle avait des cheveux blonds bouclés et des yeux bleus profonds comme l'océan. Elle était aimée de tous les villageois et était toujours prête à aider les autres.
Cependant, Anaïs avait un secret. Elle était fragile. Elle avait été diagnostiquée avec une maladie rare qui rendait ses os faibles et fragiles. Elle était souvent clouée au lit avec des fractures et des douleurs insupportables. Elle devait faire attention à tout ce qu'elle faisait pour éviter de se blesser. Sa vie était comme une bulle, fragile et délicate.
Malgré cela, Anaïs était déterminée à ne pas laisser sa maladie l'empêcher de vivre sa vie. Elle aimait passer du temps dans la nature, admirer la beauté des montagnes et des arbres. Elle aimait écouter les oiseaux chanter et sentir le vent sur son visage. Elle aimait aussi dessiner et peindre, et elle créait de magnifiques œuvres d'art qui reflétaient la beauté du monde qui l'entourait.
Un jour, un jeune homme nommé Julien est arrivé dans le village. Il était grand et costaud, avec des cheveux noirs et des yeux bruns perçants. Il était charmant et intelligent, et tout le monde l'aimait. Il est rapidement devenu ami avec Anaïs et a commencé à lui rendre visite régulièrement. Il aimait écouter Anaïs parler de sa passion pour l'art et la nature, et il était fasciné par sa force intérieure malgré sa fragilité.
Au fil du temps, Anaïs et Julien sont tombés amoureux. Ils ont commencé à passer plus de temps ensemble, à marcher dans les montagnes et à s'asseoir au bord de la rivière. Ils ont partagé leurs rêves et leurs espoirs, et ont appris à se connaître en profondeur. Pour la première fois de sa vie, Anaïs se sentait vraiment heureuse et en paix.
Mais un jour, alors qu'ils marchaient dans les montagnes, Anaïs a trébuché sur une pierre et s'est cassé la jambe. Elle a hurlé de douleur et Julien a dû la porter jusqu'au village. Le médecin a examiné sa jambe et a confirmé que c'était une fracture. Anaïs était dévastée. Elle avait l'impression que sa maladie avait gâché sa chance d'être heureuse avec Julien.
Julien était déterminé à ne pas laisser la fracture d'Anaïs les arrêter. Il a passé chaque jour avec elle, la soutenant et la réconfortant. Il a apporté des fleurs et des chocolats pour la faire sourire. Il a même dessiné une image d'elle assise près de la rivière, regardant les montagnes, pour lui rappeler qu'elle était toujours belle et forte, même avec une jambe cassée.
Au fil du temps, Anaïs a guéri et a recommencé à marcher. Elle était encore fragile, mais elle se sentait plus forte grâce à l'amour qu'elle partageait avec Julien. Elle a commencé à réaliser que sa fragilité n'était pas une faiblesse, mais une force. C'était ce qui la rendait unique et lui donnait la capacité de voir la beauté dans les petites choses de la vie. Elle a repris ses dessins et ses peintures, créant des œuvres qui reflétaient sa nouvelle perspective sur la vie.
Julien et Anaïs ont continué à partager leur amour pour la nature et l'art. Ils ont exploré de nouvelles régions de montagne, ont regardé les étoiles la nuit et ont assisté à des expositions d'art. Ils ont découvert qu'ils partageaient une vision de la vie, une vision qui comprenait l'importance de la fragilité et de la force.
Cependant, un jour, Anaïs est tombée gravement malade. Elle a été transportée à l'hôpital où les médecins ont découvert que sa maladie s'était aggravée et qu'elle était maintenant en phase terminale. Julien était dévasté. Il ne pouvait pas imaginer la vie sans Anaïs, la personne la plus importante de sa vie.
Anaïs savait que sa fin était proche. Elle a appelé Julien et lui a demandé de venir la voir à l'hôpital. Elle lui a dit qu'elle l'aimait et qu'elle était reconnaissante de l'avoir dans sa vie. Elle lui a donné une de ses peintures, une représentation d'un papillon, symbole de la fragilité et de la transformation.
Julien était en larmes en regardant la peinture et en réalisant à quel point Anaïs était forte malgré sa fragilité. Il a promis de continuer à honorer sa mémoire en appréciant la beauté de la vie et en partageant son amour de l'art et de la nature avec les autres.
Quand Anaïs est décédée, le village entier s'est rassemblé pour lui rendre hommage. Ils ont parlé de sa beauté intérieure et de sa force malgré sa fragilité. Julien a accroché la peinture du papillon dans sa maison, où il a été inspiré chaque jour par la mémoire d'Anaïs et de leur amour.
Au fil du temps, Julien a réalisé que la fragilité était une partie inévitable de la vie, mais que la force était toujours présente, même dans les moments les plus difficiles. Il a continué à apprécier la beauté de la nature et de l'art, et a partagé cette appréciation avec les autres. Il a compris que l'amour et la mémoire d'Anaïs étaient toujours présents en lui, lui donnant la force de continuer à vivre sa vie avec passion et gratitude.
En fin de compte, l'histoire d'Anaïs et de Julien est une histoire de la fragilité et de la force. Anaïs était fragile, mais elle était forte en raison de son amour pour la vie et de sa capacité à voir la beauté dans les choses les plus simples. Julien a appris de sa fragilité et de sa force, et a continué à honorer sa mémoire en vivant sa vie avec la même passion et la même gratitude qu'elle. C'est une histoire qui nous rappelle que la fragilité est une partie inévitable de la vie, mais que la force peut toujours être trouvée si nous cherchons assez profondément. C'est une histoire qui nous encourage à apprécier la beauté de la vie, même dans les moments difficiles, et à trouver la force nécessaire pour continuer à avancer.
La fragilité peut être une chose effrayante et intimidante, mais c'est aussi ce qui nous rend humains. C'est ce qui nous permet de ressentir et de comprendre la douleur, la tristesse, l'amour et la joie. C'est ce qui nous permet de grandir et de changer en tant que personnes. Sans la fragilité, nous ne serions pas capables de nous connecter les uns aux autres, de nous soutenir les uns les autres et de trouver la force pour surmonter les moments difficiles.
La fragilité peut sembler être une faiblesse, mais c'est en réalité une force. C'est une force qui nous pousse à chercher la beauté et la force dans les moments difficiles de la vie. C'est une force qui nous pousse à grandir et à changer, à nous connecter les uns aux autres et à apprécier la vie à sa juste valeur.
La fragilité est une chose belle et puissante, et c'est quelque chose que nous devons tous embrasser. Car c'est seulement en embrassant notre fragilité que nous pouvons trouver la force nécessaire pour surmonter les moments difficiles de la vie et continuer à avancer. Et c'est ainsi que nous pouvons vivre une vie pleine d'amour, de joie et de gratitude, tout comme Anaïs et Julien.
En fin de compte, l'histoire d'Anaïs et de Julien nous rappelle que la fragilité et la force vont souvent de pair. La fragilité nous rend vulnérables, mais elle nous donne également la force de ressentir et de comprendre les choses les plus profondes de la vie. La force vient souvent de la vulnérabilité, et c'est quelque chose que nous devons tous apprendre à accepter.
La vie est fragile, mais c'est aussi ce qui la rend si précieuse. Nous ne savons jamais combien de temps nous avons sur cette terre, ce qui rend chaque moment si important. Nous devons apprendre à apprécier la beauté de la vie, même dans les moments difficiles, car c'est là que nous pouvons trouver la force nécessaire pour continuer à avancer.
L'histoire d'Anaïs et de Julien est également un rappel de l'importance de l'amour et de la connexion. Les liens que nous créons avec les autres peuvent nous donner la force de traverser les moments difficiles de la vie. Nous devons apprendre à nous soutenir les uns les autres et à être là les uns pour les autres, même lorsque nous sommes vulnérables.
En fin de compte, la fragilité et la force sont des aspects inévitables de la vie, mais nous pouvons apprendre à les embrasser et à trouver la beauté dans chaque moment. Nous pouvons trouver la force nécessaire pour surmonter les moments difficiles et continuer à avancer en nous appuyant sur l'amour et la connexion avec les autres. C'est ainsi que nous pouvons vivre une vie pleine de beauté, de force et de gratitude, tout comme Anaïs et Julien.
Texte 12 : @floraryokoi
C'est en regardant ma création se fissurer et s'éclater en un million de confettis au sol que des souvenirs me sont revenus.
Allongée contre le sol, la tête face au béton, je contemplait les dernières secondes qui venait de se passer, me demandant comment je faisais pour toujours tomber bêtement et comment la fille à mes côtés faisait pour ne pas s'étouffer à force de rire autant, cela en était surprenant, les vagues de rire ne cessant de revenir alors que celle-ci se tordait réellement de rire, s'agenouillant pour ne pas tomber également. Il n'y avait aucune larmes de douleur, juste deux filles au sol, l'une pliée de rire et l'autre allongée après s'être fait un croche-pied .
-Rien de cassé marie? Questionna finalement la fille, respirant lourdement en se tenant les côtes.
-Nan, pas à ma connaissance, répondit la nommée en passant à genoux pour se relever. Je suis pas fragile, regarde j'ai juste la main sale.
Cette chute m'aura valu trois jours d'arrêt au collège et un rire des médecins de l'hôpital, un sordide humour m'ayant écorché la main à coups de gravier au lieu de me donner une entorse ou une fracture. Le corps humain est comme un verre, malléable jusqu'à un certain point, solide et fragile au même moment. C'est ce que je me dit quand je tape un second verre, pensant le faire rejoindre son frère éparpillé au sol. Que nenni, celui-ci a visiblement décidé de ne pas quitter son poste, s'accrochant de toutes ses forces jusqu'au dernier instant, où, aidé par de l'eau, il va finalement se poser aux côtés de son frère, entier mais marqué des coups.
Une autre histoire me vint alors en tête. Les urgences de l'hôpital m'ont connu très tôt, la première fois qu'ils m'ont vu arriver, je devais à peine avoir quatre ans. Ils avaient été surpris par le calme du bambin, assis sur le comptoir du secrétariat, grignotant des m&m's avec un grand sourire, un bout de sopalin coincé sous le menton encore ensanglanté de la chute.
-Elle est étrangement calme, nota la secrétaire en relevant un sourcil.
-Elle mange, rétorqua le père en sortant les papiers nécessaires. Elle est tombée de la machine à laver, sur le menton, ça a pas l'air cassé mais elle est ouverte, expliqua-t-il en retenant l'enfant de tomber une nouvelle fois alors que celui-ci s'amusait a croquer a pleine dent dans la cacahuète qu'elle avait séparé du chocolat, créant un bazar monstrueux sur ses doigt. Même le médecin sembla surpris, notant à quel point il était rare qu'un enfant soit aussi calme aux urgences et qu'elle n'était pas fragile, il fallait simplement recoudre la peau et la féliciter.j'ai râlé quand le paquet de bonbons me fut retiré, mais je poussa un cri de joie quand on me le redonna après les soins, contente de pouvoir retourner à mon activité favorite, manger.
Me voilà entrain de ranger mon poste de travail, nettoyant le sol à coups de balai, perdue dans mes souvenirs des nombreuses chutes et blessures que j'ai vécues. Coupures, brûlures, bleus, griffures, entorses au détour d'un pas, ou en tombant contre le mur après un domino de personnes qui tombe. La fois là ma meilleure amie s'est pointée le lendemain avec un bras dans le plâtre. D'un ton commun, nous avons proposé d'échanger de blessure, étant gauchère avec une entorse au poignet droit et elle droitière avec le bras gauche blessé. Aucune de nous deux n'avait l'envie d'aller en cour visiblement.
Un bruit sourd me ramène à la réalité. Je tourne la tête à gauche, puis à droite, sans voir d'où vient le bruit, mais c'est en me relevant que je comprend. Oh... contemplais-je en tournant la tête derrière moi. Je venais de trébucher... sur mon pied. Un petit tour sur moi me permit de vérifier que je n'avais rien cassé, ni moi, ni le matériel du poste. À mes côtés un autre clac résonne, m'obligeant à me couvrir la tête de peur de me prendre quelque éclats. Le verre que j'avais martyrisé quelques heures auparavant a enfin décidé d'éclater au milieu de ses confrères, sans trop de cérémonie, un peu comme moi, quelques secondes avant. Et cela me fait rire. Parce que ce n'est pas triste, le verre c'est comme les os, fragile et solide, mais surtout, chacun à sa façon, ils reviennent encore plus fort. Les os se régénèrent, le verre se refond pour en refaire d'autres. C'est le cycle de la vie, et j'ai hâte de continuer comme ça.
Texte 13 : @Nilletillan
Fleurs colorées parmi tout ces beaux végétaux
Rugissements et gazouillements d'animaux
Air, mer et sol où l'on peut voir la vie sans cesse
Grande est toute la diversité des espèces
Il y a dedans ce qui est de plus joli
La nature est si belle, la nature est si
Extraordinaire, mais pourtant si fragile
Fantastique équilibre entre tout ce qui vit
Ruiné par l'Homme, il meurt petit à petit
Agonisant sous les coups de l'humanité
Gisant sous le coût de cette société
Ignorants des signaux condamnant leur survie
La nature est si faible, la nature est si
Extraordinaire, mais pourtant si fragile
Texte 14 : @Ariellewitch
Un jour, Jean-Paul Gaultier a dit : « C'est formidable d'être ce que vous êtes ».
J'étais loin d'imaginer que j'écrirais un texte en commençant par lui, et encore moins que je l'enverrai à quelqu'un. Mais après tout pourquoi pas ?
Quand j'ai découvert le thème, une seule image s'est glissée insidieusement dans ma tête. Impossible de la sortir. Je voyais ce carton marron, frappé au tampon rouge partout !
« FRAGILE » de Jean-Paul Gaultier.
Je me suis dit a plusieurs reprises « Non Arielle, tu vas pas écrire sur un parfum quand même! ».
Mais en fait, si. Bien sur que oui, car quoi plus qu'une odeur peu rappeler des réminiscences et des souvenirs? Quoi plus qu'un parfum, vous transperce la carapace d'un seul coup et vous bouleverse sans crier gare ?
Ça vous rends triste et heureux à la fois rien qu'en fermant les yeux. Ça vous renvoie à votre premier amour et votre pire ex en une fraction de seconde. Ça vous dit, de ne surtout jamais au grand JAMAIS, lui renvoyer un texto. Un parfum, ça vous rends terriblement nostalgique, mais nostalgique dans le bon sens! Celui ou vous vous rappelez l'odeur des gâteaux à la vanille de votre grand mère et des brioches moelleuses en train de lever sous les torchons. Vous vous remémorez un été chaud au bord de la plage, les pieds dans l'eau avec une brise douce vous caressant délicatement le visage. C'est la délicieuse, enveloppante et fragile « Madeleine de Proust ».
Le délire que cela procure est éphémère mais puissant. Des multitudes de particules olfactives se logent dans votre esprit et votre corps. Elles parcourent chaque veines, ouvrent chaque pores de votre peau. Elles inondent votre âme de plénitude. C'est bien mieux qu'un shot de Vodka et que « peu être » même, qu'une virée shopping entre copines.
Mais très franchement je vous l'avoue, quand j'ai senti pour la première fois l'oeuvre du célèbre nez Kurkdjian, j'étais septique. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas spécialement apprécié et je dirai même que j'ai détesté. C'était beaucoup trop animal pour moi, beaucoup trop avant-gardiste. Pas du tout ma came. En plus, la vendeuse me fatiguait sévèrement. Son pitch était lassant et trop bien rodé pour être vrai. Une experte de la vente forcée. Elle répétait sans cesse que c'était : « Le parfum du moment! ». « Vous ne pouvez pas passer à côté! Laissez moi regarder votre carte de fidélité ? Oh, bonne nouvelle! Vous bénéficiez de -20% rien qu'aujourd'hui sur ce parfum. Qu'elle surprise, c'est génial, non ?!». Sérieusement ? Je crois plutôt qu'elle avait des sacrés objectifs de vente, et était désespérée du lancement foireux.
Son ton était lamentablement faux et son allure, mon dieu, hautaine et victorieuse. Détestable.
Ok j'aime l'originalité, mais là c'était clairement à l'antipode de ce que j'imagine être : la sensualité. Je préfère inévitablement la rondeur et le sucre. Les sillages aux notes gourmandes et fruités, c'est mon truc. Les essences de coeur chaleureuses me réconfortent et me plongent dans les reliques agréables de mon passé. Celles où mon enfance et mes meilleurs moments prennent le dessus. Rien avoir avec la sensation dérangeante que ce parfum me procurait au départ.
Le flacon était le moins que l'on puisse dire : intriguant. Qui à part « l'enfant terrible de la mode » a le pouvoir de glisser une femme à la limite de l'érotisme, dans une boule de Noel remplie de paillette dorée?
La puissance qui se dégageait de l'écrin en question était inéluctable. Un savant mélange d'audace et de fragilité.
Des années après, je crois que les mentalités n'ont pas beaucoup changé. La femme est toujours bloquée dans une cruelle prison de bonne éthique. Emprisonnée avec toute sa determination et sa capacité à enfoncer des portes. Au lieu de citer ses mérites, c'est sa fragilité qui est toujours mise à nue et pointée du doigt. Hum, de toute façon tu es trop sensible!
Pourquoi estampiller à l'encre rouge vive « FRAGILE » sur un parfum féminin et sexy? Pourquoi encore une fois, ça suscite un débat sans fin? C'est fatiguant.
Au début, je me suis vraiment dit « On va jamais s'en sortir. C'est ça qu'on représente ? Le sexe et la fragilité ? ». Le sujet divisera toujours, même après des millénaires. C'est comme ça...c'est notre lot à nous, les femmes...
Mais en fait, non. Après réflexion et quelques nuits de sommeil, si le message était simplement, que ce fabuleux couturier a voulu nous mettre sur un piédestal et dire au monde entier : « Attention, prenez soin des Femmes».
Prenez soin d'elles, comme elles prennent soin de vous.
Il a majestueusement mis à l'honneur leur fragilité, en faisant de cette spécificité une force inébranlable. Maître en l'art de la provocation, il a su rendre ses lettres de noblesse à la fragilité féminine sans oublier, sa force, sa vaillance et son courage. Qu'elles portent ou non du parfum, et peu importe leurs chemins de vie. Elles sont des princesses ou pas, des reines si elles veulent et surtout plus que jamais des guerrières. Finalement, je crois que je l'aime bien ce parfum...
Hier, c'était le 8 Mars. Je me suis révoltée contre moi même quand j'ai passé l'aspirateur et la serpillière. Merde, c'était ma journée! C'est peu être pour ça que j'ai eu envie de dédier ce texte à toutes les femmes d'ici et d'ailleurs.
Merci Jean-Paul, nous sommes fragiles, mais pas que...
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Certains d'entre vous n'ont pas d'inspiration pour écrire, et attendent les prochains thèmes... Cependant, il y a presque 60 thèmes ! Même si vos textes ne sont pas publiés, rien ne vous empêche d'en trouver l'inspiration parmi ceux existants à ce jour.
Quasiment tous les thèmes ont plusieurs idées de départ, vous allez forcément trouver votre bonheur ♥
On se retrouve le 1er avril ! A très vite !
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