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Gagant(e) : @AuteurM23
Texte : 13
Bonjour à tous !
Avant de commencer à lire, j'aimerais vous dire que vous êtes vraiment des petits malins !
Beaucoup le savent, sur demande exceptionnelle j'autorise un délai, j'autorise un léger dépassement. Chaque personne a le droit à un "Joker". Un seul Joker. Certains d'entre vous en ont profité et ont décidé d'en faire de même pour ce thème suite à mon accord pour une personne.
Par respect pour les autres, par respect également pour mon bénévolat à lire et donner mon avis, je n'autoriserais désormais plus à personne un quelconque avantage même unique.
Les règles imposées, sont pour vous, pour vous préparer à un éventuel envoie à une maison d'édition, à un imprimeur, à un professeur, ect ! Ce n'est pas pour vous embêter ! Les universités refusent de lire si une page supplémentaire est inscrite dans un examen, les correcteurs vous font payer beaucoup plus si vous abusez d'une demande et j'en passe.
J'ai bien conscience que trois pages c'est court pour placer un univers, des personnages, l'histoire tout simplement, mais cela pousse à la réflexion, pousse à venir aux faits, il y a de bons avantages !
S'il vous plaît, pensez y.
Bien entendu, tous les textes sont postés, mais aucun ayant dépassé les 3 pages ne se verra gagnant. Sauf, la personne m'ayant prévenue en avance.
Désolé pour ce blabla ! Bonne lecture !
Texte 1 : slameur éclair IG
Ce ne sont que des histoires........
d'un bénéfice d'une chance qu'on a ratée
Avez-vous déjà raté une chance ?
Moi, j'en ai déjà ratée une,
alors laissez-moi vous raconter une, non! des histoires
comme si entre ces personnages, j'étais en transe
même si cela n'est pas ma coutume:
"Pour moi, ça a commencé par une progéniture
je crois que j'en ai sous-estimé la valeur
car à chaque fois , j'essayais de me trouver des excuses, un alibi dur
Entre la pression du travail et les engueulades avec sa mère;
J'en ai fait qu'à ma tête, à ma manière
j'ai agit en traître pour elle et pour lui en menteur
Par après, il est devenu basketteur.
En grandissant, il me calculait plus, comme s'il m'avait effacé de sa mémoire
le jour où je l'ai su , j'allais me mettre en mode vénère
puis je me suis rappelé que j'étais censé être un père exemplaire";
"Pour moi, ça a commencé par le coup d'un soir
cette homme galant qui m'a invité à m'assoir
il avait pas l'air d'un type louche par contre, mais voilà
comment un petit être a atterri dans mon ventre ce soir-là
Sous une peur immense à la vue d'un futur obscur
ma tête partant dans tous les sens, j'ai pris une décision immature,
le laisser à la première porte ornée d'une belle serrure.
À chaude larme, mon cœur ne voulait pas le laisser
mais conscience avait fait son choix, il a fini par céder
alors je lui est mis sur le bras en laissant
un bracelet en bois sur lequel il était gravé un nom: 'Vincent'.
Vingt ans plus tard, assis sur le comptoir dans un bar
entrain de boire, j'assistais à la nomination d'un jeune prodige de la musique; il était tard
mais croyez-moi j'ai sursauté car il ressemblait beaucoup à son père dans ce beau costar.";
"Pour moi, ça a commencé par une dispute
discuter était initialement le but
avant que je considère mon opinion comme étant supérieur
à ses idées que j'ai estimé être des rêves infantiles,
ces ambitions passagères souvent volatiles
Il voulait devenir danseur, moi je le voyais en professeur
puis il s'est fâché et dans l'élan de sa colère, il a fugué
je croyais qu'il était mature , plus futé
puisqu'il savait que pour ce genre de bavure
je ne saurais jamais m'embêter
Ils étaient quatre
et tant qu'il en avait trois qui cadrent
avec mes règles, j'allais pas commencer
à me déranger pour un seul qui ne pensait a rien d'autre que danser.
A ma grande surprise,
apyres une semaine, il est passé le moment d'une brise.
Et il m'a dit:
' Papa regarde ce n'est pas la gloire que je vise
mais ton respect. Prends ce trophée.
A chaque fois que tes yeux vont s'y arrêtés,
souviens toi de ce bénéfice d'une chance que tu as raté ;
m'élever tels que j'étais.'
Puis il est parti
à ce moment je me suis senti meurtri
mais c'est là que j'ai compris
que c'était moi le soucis."
Pour moi, qui vous parle je n'ai fait que raconter,
ce ne sont que des histoires.
Oui, je voudrait ne pas y croire
mais il sont présentes dans la société.
Et dans ma tête, une suggestion ne cesse de sonner :
" Parents si il faut nous élever,
ayez au moins le sens de le responsabilité et sachez
que les choses ne vont pas toujours dans le sens que vous voulez !"
Texte 2 : @Flemne
Déclaration des droits de la femme
En ce moment même, des femmes, des sœurs, des filles souffrent de l'inégalité qui nous appartient. Si je vous parle à vous mécréant du droit humains c'est pour la cause et pour la parole de tout ceux qui ont porté mes propos. Ce n'est pas en mon nom propre, car je n'oserai point pour ma seule opinion déclarer des propos inappropriés, mais au nom des demoiselles qui rêvent de liberté, qui rêvent d'une France égale en tout point, et qui déplorent la société actuelle. Si je m'avance à ces propos dangereux aujourd'hui c'est grâce au courage de la rébellion qui nous appartient à nous français, à nous révolutionnaire. Nous à qui ces idées nouvelles ont pu inspirer de si belles batailles. Enfin j'aimerai adresser en toute honnêteté un juron à tout ceux qui se complaisent de ce qu'ils ont et qui oublient les bases même des droits de l'Homme.
Les femmes à ce jour n'ont en société qu'un droit obsolète ne tolérant point l'abus, la gloire, et la supériorité. Oui aujourd'hui à cette heure précise j'insinue que la femme égale en tout point l'homme, qui n'a de diffèrent que le sexe. Je clame haut et fort une inégalité longtemps dissimulé derrière des faux sourires, des masques en poudre blanches, et des robes à ne plus savoir quoi rajouter. Écoutez moi protecteur du droit humain et voyez à travers les parures de jades l'intellectuel d'une femme moderne, a qui les idées ne manquent pas. Levez vous mesdames, portez fièrement votre rôle de femme, participez en politiques, gagnez vos affaires, devenez avocates, commerçantes, maire, troubadours, actrices, musiciennes, devenez ce que vous souhaitez être et exceller. Prouvez votre valeur, vivez de vos passions, faites entendre votre voix, portez la plus fort, plus loin, qu'on vous entendent partout. Ce n'est pas qu'un appelle au femme de France mais au femme du monde. Levons nous du siège dans lequel on nous avait attaché et arrachons cette liberté qui nous reviens de droit. Portons le pour nos filles qui reprendront la couronnes, portons le pour l'injustice de ce monde. C'est l'Histoire que nous écrivons ici et pas une histoire comme tant d'autre en librairie. Les libertés qui vous reviennent ne sont pas que des histoires. Alors soyez fier de vous et de toute celle qui comme vous prendrons les devants.
Texte 3 : @Flora_Ryokoï
-Approchez les enfants, installez-vous en cercle autour de moi, demanda la bibliothécaire au groupe scolaire. Aujourd'hui je vais vous conter une de mes légendes favorites.
-Ça parle de sirène? tenta une petite fille avec des barrettes en forme de nageoire.
-Presque, il s'agit d'une nixe du Rhin.
Les enfants mirent un temps à se calmer, curieux face à ce nouveau mot, lançant blague et théorie pour le comprendre. Ce fut la maîtresse qui les fit taire, réclamant leur attention sans grand problème.
-Bien, repris la bibliothécaire. Une nixe est une sirène, mais elles n'ont pas de nageoire, seulement un magnifique visage et une voix envoutante.
-Parce qu'on a pas la mer? questionna un garçon en haussant les sourcils
-Exactement! Cette nixe portait le nom de Lorelei, ou plutôt Laure lay, peut importe son écriture. C'était une jeune femme aux yeux couleur du fleuve. Elle était amoureuse, énormément amoureuse d'un garçon, qui la quitta pour naviguer un peu partout où il pouvait. Dès lors, elle se plaça sur le plus haut rocher longeant le Rhin, chantant à chaque fois qu'elle voyait un bateau, malheureusement, son chant conduit les navires à leur pertes, ceux-ci se prenant dans les rapides près de sa falaise et allaient s'échouer dans le fond du fleuve.
-C'est tout?
-C'est trop court!
-Alors vous voulez une autre version de la Lorelei?
-OUI!! répondirent les enfants en coeur.
-Très bien, très bien, Pour commencer, il existe énormément de versions de l'histoire en elle-même, mais certaines s'accordent sur certains points, donc, au lieu de chanter à chaque navire qu'elle voyait, la jeune femme devait se rendre dans un couvent, sur le chemin, en passant près de la falaise du Rhin, sa nostalgie la poussa à regarder une dernière fois le fleuve depuis son rocher, mais se penchant trop en voyant le navire de son amoureux, elle tomba dans l'eau, la belle Loreley, ses yeux couleur du Rhin, ses cheveux de soleil. Mais la jeune femme aussi a beaucoup changer: au départ, personne ne savait la décrire, on ne connaissait pas son apparence, puis les romantiques lui ont dépeint des cheveux blond, des yeux bleus.
-Les romantiques? ils sont tous amoureux?
-Presque, tu es un peu jeune pour les connaitres, mais dit toi qu'ils peignent la lune comme un astre d'or par exemple, Mais ce n'est pas notre histoire aujourd'hui, une autre? vous choisissez la créature et je vous trouve une histoire.
Plein de voix s'élevèrent, parmi lesquelles ont pouvait distinguer "fée" et "dragon" au milieu d'un mélange de chimère et autre créature mythologique.
-Un dragon? Connaissez vous le Graoully?
-Est-ce qu'il fait Graou? tenta un élève en riant, suivi par son groupe d'amis.
-Pas du tout, c'était un grand, grand dragon! Qui terrorisait les habitants de Metz et de la région au IIIe siècle. Il avait deux pattes et un bec de canard, mais personne ne se moquait de lui, à la place, ils leur offraient un tribut pour calmer sa colère et espérer être tranquille, mais cela ne durait jamais longtemps. Jusqu'au jour ou saint-clément, le premier évêque de Metz, décida de mettre fin à la tyrannie de ce dragon, Comment as t'il fait d'après vous?
-Il l'a tué!
-Il s'est battu !
-C'est ça! Ils se sont battus, et le dragon, perdant du combat, se vu enchainé par saint-clément et ne vint plus jamais embêter les habitants.
-Ouais! crièrent les garçons, contents d'avoir eu leur histoire de combat.
Le groupe se rassembla ensuite, près à partir, mais la conteuse se vit stopper dans sa marche vers le bureau.
-Dites madame, vos histoires, elles sont vraies?
-Ce ne sont que des histoires Marie, coupa la maîtresse en comptant ses élèves.
-Qui sait, repris la femme en souriant. Peut-être que si tu vas à Metz et à la frontière Allemande du Rhin, tu trouveras des détails de ces histoire, ensuite c'est à toi d'écrire la tienne.
-Comme vous et vos romans? La maîtresse à dit que vous aimiez écrire.
-Et elle a raison, j'adore écrire et lire, D'ailleur la Lorelei que je vous ai décrite, aux yeux couleur du Rhin et ses cheveux de soleil, vient du recueil de poèmes "Alcool" d'Apollinaire, son poème nommé La Loreley.
-Marie, laisse-la travailler maintenant, tu veux?
La jeune fille parti alors rejoindre sa maitresse, récupérant un sac décoré d'un chat blanc avec un flot rose entre les deux oreilles.
-Soyez sage les enfants, pas d'histoire! Sinon je n'en raconterai plus la semaine prochaine!
-Oui Madame, merci Madame! saluèrent les enfants en cœur prêt à passer la porte en se tenant la main l'un, l'autre.
-Merci pour tes histoires Marie, que prévois tu pour la semaine prochaine?
-Des anecdotes ou des histoires sur la période historique que vous étudiez? peut-être des témoignages que j'aurais remanier dans leur formes. rit la femme en sortant un stylo avec une figurine à l'effigie d'un chat blanc décoré d'un flot rose place sur un ressort, prenant des notes sur son agenda pendant que la maitresse guider les enfants hors de la bibliothèque.
Texte 4 : @Mitsuki44
Education.
-Papa, crièrent mes jumelles depuis leur chambre.
-Oui, je suis dans le salon.
Des bruits de pas effrénés se firent entendre dans les escaliers et la minute d'après, je vis débarquer dans le salon mes deux adolescentes.
-Je vous ai déjà dit de ne pas courir dans les escaliers vous risquez de vous faire mal, grondais-je gentiment en retirant mes lunettes, alors c'est quoi le soucis cette fois ci ? Si c'est une question d'argent c'est déjà un non, je vous ai versé votre argent de poche il y'a deux semaines.
-Waouh Papa, on n'a même pas encore ouvert la bouche que déjà tu insinue des choses, s'indigna Laura l'ainée.
-Tu agis comme si on ne faisait que te demander de l'argent à longueur de la journée, ajouta Lily sa sœur.
-Mais que voulez-vous c'est vrai.
-Enfin bref, annonça Laura en sautant sur le canapé à côté de moi suivit de sa sœur, on est là parce qu'on a besoin de toi, c'est pour l'école.
-Je vous ai déjà dit tout ce qui est scientifique demander à votre mère s-
-Papa laisse nous finir, grogna Lily.
-Okay d'accord.
-C'est pour un projet de classe, commença Laura, c'est en français t'inquiète, la prof nous a demandé de faire une dissertation sur notre culture, et vu qu'on a déjà rédiger la partie concernant nos origines malaisiennes donc il ne reste plus que celle de ton coté.
-Quand vous dites culture vous faites référence a quoi spécialement ?
-Traditions, rituels, cérémonies, histoire, contes etc. tout est bon, expliqua Lily en sortant son cahier pour prendre des notes.
-Okay dans ce cas, ça vous dit que je vous raconte une des nombreuses histoires que votre arrière-grand-mère aimait nous raconter quand j'étais ?
-Avec plaisir, répondirent-elles en chœur.
-Déjà il faut savoir que quand j'étais petit, on passait pour la plupart du temps les grandes vacances au village en famille. C'était un moyen de fuir la modernité des grandes villes. On était au moins une trentaine à s'y rendre avec tous nos cousins/cousines, tantes et oncles, cela permettait aux parents de se ressourcer et a nous autres d'en apprendre plus sur nos traditions. Pendant la journée les garçons apprenaient la chasse, la pèche et d'autres taches comme couper du bois, tandis que les filles apprenaient la cueillette, la médecine traditionnelle, la cuisine et autres. C'était presque comme un camp de formation, mais c'était tellement amusant que l'on ne tenait pas compte de la dureté du travail. Le moment préféré pour la majorité d'entre nous était sans doute les contes du soir.
Assis sagement autour du feu, tout le monde était suspendu aux lèvres de grand-mère Zella. Cette-dernière confortablement installée sur sa chaise à bascule, faisait danser les flammes au gré de son récit. Comme chaque année tout le monde était là, les parents discutaient gaiement dans la grande maison en terre cuite autour d'un bon vin de palme, tandis que nous les enfants étaient rassemblés au chevet de mamie pour la minute histoire. Votre tante Irma était toujours blottie contre moi, car elle avait peur du feu et des formes qu'il prenait. L'une des plus belles histoires selon moi était sans doute celle de la rivière de la vérité.
Dans un petit village caché au cœur de la forêt, se trouvait une belle femme qui était réputée pour avoir une trentaine de neveux et nièces. Elle les traitait comme ses trésors, les chérissait et répondait au moindre de leur désire. Cette tante avait l'habitude de leur faire une bouillie tellement délicieuse, qu'ils léchaient même les assiettes à la fin. Un jour alors que ceux-ci consommaient cet excellent breuvage, l'un d'eux avala par mégarde la cuillère. En faisant la vaisselle la dame remarqua l'absence de cette cuillère en or, elle regroupa ses « enfants » et demanda lequel d'entre eux avait jeter, avaler ou vendu la cuillère. Malheureusement tout le monde se tut, elle insista plusieurs fois, mais face à l'entêtement de ceux-ci, elle finit par les amener à la rivière de la vérité. Elle les plaça au beau milieu de l'étendue d'eau et leur ordonna de chanter une chanson précise, si l'un d'eux était coupable c'est-à-dire s'il mentait les eaux allaient l'engloutir mais s'il disait la vérité les eaux allaient le relâcher. C'est ainsi que les trente se mirent à chanter.
Mbi nénè pàpà ti omba, Mbi nénè pàpà ti omba
Ngou so à lélé à gbou mbi, Ngou so à lélé à gnou mbi
Nzapa a bata mbi mbi gouè.
Les eaux relâchèrent une dizaine d'entre eux. La tante posa une nouvelle fois la question, mais personne ne se dénonça. Ils chantèrent à nouveau, et les eaux relâchèrent encore une dizaine d'entre eux. La tante insista une fois de plus, mais personne ne parla, et ils rechantèrent. Les eaux libérèrent neuf personnes et il n'en resta plus qu'un, la tante interrogea le dernier, soulignant le fait que les eaux allaient vraiment l'engloutir s'il ne disait pas la vérité, l'enfant nia en bloc. Il se remit à chanter, à la fin du chant les eaux atteignirent ses genoux, au bout du deuxième chant elles arrivèrent au niveau de ses hanches, et à la troisième fois elles furent autour de son cou. La tante supplia l'enfant de se dénoncer qu'il ne lui ferait rien, mais il s'entêta et finit engloutie par les flots.
La morale dans cette histoire c'est que le mensonge peut vous tuez. Il n'y a pas de petits ni de grands mensonges, car une fois qu'on commence à mentir, cela devient vite un engrenage, on va continuer à mentir pour rendre crédible le premier mensonge et les autres qui ont suivis, on tombe alors dans un cycle sans fin, car c'est toujours plus facile de mentir que d'avouer la vérité, car on ne veut pas perdre la face. Apprenez à toujours dire la vérité même quand ce n'est pas évident à dire, parce qu'au moins là vos paroles auront de la valeur. A ce qu'il parait la rivière est toujours présente à l'heure d'aujourd'hui et continue d'engloutir les menteurs.
-Ce sont des histoires ! S'écria Laura, maman dit que tout ce qui est magie, prophétie, et autres ne sont que des mensonges car la science ne peut pas l'expliquer et qu'il ne faut pas croire en ces choses.
-Une chose que j'ai appris tout au long de ma vie les filles c'est que, notre croyance ou notre non croyance en quelque chose n'affecte pas l'existence de cette chose, c'est-à-dire que ce n'est pas parce que tu ne crois pas en la magie ou en la sorcellerie que ça veut dire que ça n'existe pas, ça n'existe juste pas pour toi.
-Je suis d'avis avec Laura Papa, ce sont histoires pour les enfants, c'était juste pour vous faire peur.
-C'était plus pour nous éduquer, je ne vous force pas à accepter. Et vu que vous n'y croyez pas, ça vous dirait d'aller visiter mon village cet été comme ça on ira vérifier la véracité du conte, et par la même occasion tout ce que vous nous avez dit au courant de l'année.
-Euh, on doit aller rédiger notre dissertation, répondit Laura, à plus papa, ajouta Lily avant que les deux ne s'éclipsent dans leur chambre.
Texte 5 : @ContezMoi_3
« 3 »
La grand-mère coucha son petit fil et comme tous les soirs avant de dormir elle lui raconta l'histoire avant de dormir :
« Il était une fois dans un village un peu perdu dans un pays pas vraiment connu un homme répondant au nom de « Jean ». Jean est un très grand homme de plus de 2 mètres, avec une énorme carrure et de très grandes mains. Pas très souriant et encore moins avenant il inspirait une certaine crainte auprès des habitants du village.
Toutes sortes d'histoires tournaient autour de lui passant des plus insignifiantes au plus intrigantes. Une rumeur dans le village partit sans doute de quelques enfants avec un peu trop d'imagination et ont fini par le dépeindre comme ogre âgé de plus de 200 ans et que ces ballades hebdomadaires étaient un prétexte partir à la chasse des âmes innocentes et non pour profiter de la végétation environnante.
Le peu de défenseurs de Jean pointaient du doigt que depuis 20 ans il n'y avait eu aucune disparition dans le coin et encore moins d'enfants.
Les dires dans ce village ont plus de consistances que les faits.
Suite à tout cet acharnement se passant derrière son dos, il est facile de s'imaginer que lorsque l'homme se baladait dans le village et ses alentours, sa présence se faisait très facilement remarquer, pour son plus grand malheur. Les enfants s'en donnaient à cœur joie de lui jeter des pierres, perchés sur les collines alors qu'il vagabondait sans but la larme à l'œil.
Et si vous pensiez que les adultes avaient une meilleure opinion sur lui avec leur grande maturité vous vous trompez fortement ! C'était les pires car les enfants s'arrêtaient très vite quand l'homme semblait les fixer alors que les adultes, plus perfides et moins téméraires qu'eux préféraient utiliser les paroles. Il pouvait être facile de croire que ça ne pouvait pas l'atteindre autant que des pierres et tomates lancées tout prêt de son visage mais les mots se gravaient dans la mémoire du pauvre homme.
« Dégage d'ici », « tu n'as rien à faire ici », « dégoutant »
Les rides présentent sur le visage de Jean ont dû être marquées par ses larmes suite à ses inepties. Jean avait essayé de se défendre par la parole mais en plus d'un physique qui semblait gêner les autres, il avait des problèmes de dictions qui le faisait perdre toute constance et le faisait bégayer. Rien de très grave mais cela en ajoutait à son acharnement.
Et plus il essayait de se défendre et pire c'était. Les rires devenaient son seul écho à ses paroles ont petit à petit fait refermer l'homme dans sa bulle.
A dire vrai il serait difficile de situer quand tout cela a commencé, ni qui a commencé mais la fin est une histoire connue dans les environs.
Tout le monde savait qu'il voulait trouver ou retrouver quelque chose et donc en plus de tout ce qui se disait derrière ce pauvre Jean un plan machiavélique se refermait peu à peu contre lui.
C'est par un beau matin de printemps, alors que les oiseaux chantaient de bonne heure et que les bourgeons des arbres commençaient à éclore que Jean entrepris sa dernière marche sans le savoir.
Comme à son habitude il prit son chapeau pour se protéger du soleil, sa canne car plus le temps passe et plus le temps se fait ressentir sur son corps. Mimant un dernier baiser à la photographie de sa défunte épouse Eliane, un rituel qu'il s'est instauré pour se souvenir qu'il fut un temps il n'était pas seul. C'est donc avec un léger sourire avant de refermer la porte qu'il quitte sa maison pour aller profiter de la fraicheur matinale.
Cependant un frisson le prit alors qu'il entamait ses premiers pas, une sorte d'angoisse qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, une sorte de boule de stress et une impression d'étouffer à chaque pas le prit subitement.
Se rassurant autant qu'il le pouvait et priant sa bonne étoile de l'aider en cas de besoin il en oublia ses quelques émois et prit son chemin habituel.
Mais à l'inverse des autres fois il fut surpris de ne voir personne et de ne rien recevoir ni tomate ou pierre sur la tête. Peut-être que tout finit toujours par s'arranger comme lui disait sa chère et tendre quand elle été encore auprès de lui ?
A cette pensée il se mit à sourire avec le cœur, pas le plus beau et le plus photogénique mais c'est un de ses sourires sincères quand l'on est véritablement heureux.
Et ce fut le signal.
Le silence fut remplacé par des cris et le chemin de terre fut foulé par centaine de pas vers Jean, il n'avait plus aucune échappatoire
Il savait qu'au mieux il s'en sortirait blessé et au pire ... Il ne préférait ne même pas y penser. Il se sentait oppressé par toute cette masse qui n'attendait qu'un geste pour lui sauter à la gorge et en faire ce que leur bon leur semble.
Se sentant défaillir petit à petit par l'angoisse qui le prenait à la gorge, Jean fit une dernière prière, prêt à retrouver sa moitié et quand il eut fini un cri lui parvint aux oreilles. Fermant les yeux pour ne pas voir le premier coup arriver, il fut surpris en les rouvrant que la foule s'était divisée en deux et qu'au milieu se trouvait un garçonnet debout en train de rire aux éclats.
Pensant à une crise Jean voulut s'approcher mais la peur le saisit bien vite et il resta bloqué devant cette scène surréaliste. Que se passait-il ? Est-il si misérable ? Tout été déjà finit ?
Toutes ses questions fusèrent dans sa tête et il ne remarqua même pas que le garçonnet s'était approché de lui et s'était planté devant lui.
Maintenant qu'il le regardait de plus près il pouvait remarquer que l'enfant ne semblait pas venir d'ici. Physiquement il été petit, frêle et semblait pouvoir se casser à chaque coup de vent, tout l'inverse de Jean.
Son regard bienveillant et accueillant lui fit dire qu'il ne provenait pas d'ici car jamais personne ne voulait de lui.
Le petit garçon lui prit donc la main et sous le regard médusé de tout le village les 2 individus partirent de ce village sans un dernier coup d'œil et se dirigèrent vers la forêt »
- Mais grand-mère ton histoire est super triste, s'écria le petit-fils d'Eliane.
- Toutes les histoires ne sont pas forcément heureuses mon amour tu sais. Puis ce ne sont que des histoires, rien de réel, répondit d'une voix douce sa grand-mère.
- Mais on ne sait pas comment Jean et le petit garçon ont fini donc peut-être qu'ils passent leur temps à être heureux ensemble, pas vrai ?
Suite à cette dernière phrase un ange passa et Eliane se perdit dans un passé qui lui parut d'une autre vie maintenant, un passé où à la place son arthrose et des rides présentent sur ses mains se trouvaient une main plus chaude et grosse, avec une bague.
Un passé où son mari Jean et son fils rentrèrent à la maison après leur ballade.
- Mamie, Mamie tu ne veux pas me raconter une autre histoire s'il te plaît ?
- Que veux-tu entendre mon ange ?
- La fin de to-cette histoire.
Un autre ange passa.
Loin de l'agitation les deux individus s'engouffrèrent dans cette forêt qui semblait les appeler de toute ces forces, l'un avec toute la fougue de sa jeunesse et l'autre avec une jeunesse retrouvée. Le temps ne semblait plus être une unité de valeur. Combien de temps avaient-ils passé à courir ? 1 heure, 2 jours, 3 mois, toute une vie ?
La fatigue, la peur et les hésitations n'existèrent plus, le vide les accueillait à bras ouvert et ils y tombèrent mains et pieds liés.
Le rien représentait leur tout dès à présent, souvenus à jamais par les autres et oubliés pour toujours par Jean et le garçonnet.
La vielle femme reprit la parole :
- « Ils marchèrent ensemble main dans la main à jamais et vécurent heureux, mon chéri ».
Le garçonnet dormait à poing fermé, Eliane se pencha vers son trésor et l'embrassa tendrement sur son front avant de se diriger vers la chambre et de la quitter.
Secouée par les émotions elle s'assied sur une chaise et ferma les yeux. Malgré le temps qui passe les souvenirs persistent et l'imagination se mélange à la réalité. Quelle partie été vrai et laquelle été fausse ? Eliane ne sais pas et ne sais plus, ou du moins elle ne veut plus s'en souvenir.
Et c'est ainsi qu'elle sortit dans son jardin pour prendre un peu l'air pour profiter de quelques instants de fraicheur. Au loin elle aperçut ses voisins, eux aussi visiblement profitant de cette douce température. Elle leur sourit et ils lui rendirent.
« - C'est Eliane notre voisine, et dans le village dans de drôles d'histoires tournent autour d'elle et de sa famille il faut que je te raconte ! Il y'a quelques années de ce que j'ai entendu ils étaient 3 dans cette maison et un beau jour ... »
Et c'est ainsi que les évènements se meurent peu à peu dans l'oubli mais pas les mémoires de ceux qui y ont assisté. Tout est un éternel recommencement.
Texte 6 : @Sashafiction
"Tue-la", avait dit le général Maksimov à Alexanne en lui montrant une photo d'une militaire américaine qui, d'après lui, en savait trop sur le KGB. Il n'avait pas eu besoin d'en dire plus pour que la jeune espionne parte effectuer la mission. C'était comme ça que le KGB fonctionnait. Ils implantaient une puce avec un programme de contrôle mental aux jeunes filles qui avaient survécu à la formation. Alexanne faisait partie du programme soviétique, elle avait survécu quatre ans à un conditionnement physique et psychologique. On lui avait détruit son enfance, enlevé son innocence, arraché à sa famille et effacé ses souvenirs. Elle n'était plus qu'une arme de guerre, symbole de terreur et de destruction, responsable de la mort d'une centaine de personnes et ce n'était pas encore terminé. Une autre personne allait mourir par sa main. La militaire américaine. Sara Gaifort.
Alexanne courrait depuis dix minutes dans les rues de Denver à la poursuite de sa cible. Elle escaladait la façade d'un immeuble pour attraper sa proie. Celle-ci s'avouait être très rapide et rusée. Arrivé sur le toit du bâtiment, l'espionne russe avait rattrapé l'Américaine et s'était jetée sur elle pour arrêter cette longue course. Un combat poursuivit, elles échangèrent plusieurs coups ce qui rendait la mission de Alexanne plus compliqué que prévu. L'agent du KGB lui envoya un coup de pied pour faire reculer sa cible, elle sortit une dague de son arsenal, la lame était gravée d'une lune rouge – le symbole de Alexanne. La Soviétique attaqua son adversaire qui esquiva à la perfection. L'espionne se prit un coup de pied au genou gauche ce qui la fit tomber sur ses deux genoux au sol. Après ça, c'est un coup de pied circulaire à la tête qui lui fit perde entièrement l'équilibre. Sa cible se mit sur elle et lui mit un coup-de-poing au visage. La main de l'espionne vint toucher l'endroit où il y a eu l'impact. Sa joue devait être un peu rouge mais rien de bien grave. Alexanne essaya de bouger, mais un poids l'en empêchait. La militaire était toujours sur elle. L'espionne la fit basculer sur le côté en utilisant la force de l'adversaire et se remit debout sur ses deux pieds. Elle balança son pied dans le ventre de sa cible et enchaîna avec un balayage pour tomber la militaire au sol. Alors qu'elle s'apprêta à en finir, Alexanne reçut une décharge électrique à la nuque.
Elle passa sa main sur l'endroit où elle avait senti une brûlure, à la place, c'est un petit bout de métal rectangulaire qu'elle trouva – la puce de manipulation mentale. Alexanne reprit peu à peu ses esprits se demandant où elle était et ce qui se passait. D'un geste rapide mais précis, elle arracha la puce de sa peau la faisant tomber au sol et l'écrasa avec son pied. L'espionne vit dans son champ de vision, la militaire se remettre debout se tenant le poignet. Elle était grande, plus qu'elle en tout cas, des cheveux longs et blonds avec des yeux bleus azurs.
Il y avait une étiquette sur l'uniforme blanc de la militaire avec inscrit "Gaifort". Ce nom lui disait quelque chose, comme un souvenir lointain, enfoui dans sa mémoire. Elle repensa à sa vie avant le KGB, avant qu'elle devienne Lune Rouge, quand elle vivait à Denver avec sa famille adoptive. Elle repensa à sa meilleure amie d'enfance, elle chercha son prénom.
– Sara ? Dit-elle hésitante.
Un drone fit son apparition dans les airs avec un minigun qui tirait sur le toit manquant à chaque tir Alexanne. L'espionne prit la fuite en sautant d'immeuble en immeuble à l'aide de ses pouvoirs. La puce qu'elle avait l'empêchait d'utiliser ses pouvoirs et maintenant qu'elle était libre, ils allaient lui être utiles pour aller en Russie se venger sur le général Maksimov.
Elle réussit enfin à s'envoler dans les airs, une lueur rouge enveloppait son corps lui procurant une sensation étrange, mais pas pour autant désagréable. Elle prit de la vitesse atteignant celle d'un avion, c'est-à-dire 900 km/h. Alexanne vola pendant neuf heures et arriva à Moscou à 16:47. L'espionne se rendit dans un entrepôt abandonné pour y passer la nuit et ne pas être vu par le KGB. Elle pensa à Sara, sa meilleure amie qu'elle avait dû quitter encore une fois. Rien que le fait de penser qu'elle avait failli la tuer lui déchirait le cœur. Elle était en colère, cette fois, elle ressentait toute la haine contre le général. Il l'avait manipulé pendant toutes ces années, la forçant à tuer des innocents, à faire le sale boulot pour lui. Il devait payer pour avoir fait d'elle une tueuse sans foi ni lois.
La nuit était tombée depuis un moment, elle était quasiment invisible avec cette tenue. Alexanne avait retiré le logo du KGB – un serpent rouge sur un blason noir – de son uniforme, elle ne se considérait plus comme une des leurs. La Soviétique allait récupérer sa liberté quoi qu'il en coûte. Elle pensa à tuer le général et détruire le KGB, mais elle devait rester cacher cette nuit et aviser pour les prochaines si elle serait encore en vie. Le KGB allait remuer ciel et terre pour retrouver l'une de leurs meilleurs agents. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle finisse de nouveau entre les mains de l'organisation criminelle qui l'avait formée. Si ce moment venait à arriver, elle ne vivrait plus très longtemps. Elle n'a pas exécuté la mission, elle a réussi à se libérer du contrôle mental. La règle est très claire là-bas, celles qui résistent sont tuées. Alexanne préfère mourir plutôt que redevenir un agent.
La Russe retira sa veste pare-balles et la mise en boule sur le béton pour s'en servir comme oreiller. Après avoir enlevé ses bottes de combat et défait ses tresses collées, elle s'allongea à même le sol pour se reposer un peu. Malgré le froid et l'inconfort, elle réussit à s'endormir.
* * * * *
Son repos fut de courte durée, car elle entendit plusieurs bruits de moteurs. Elle se réveilla en sursaut, la lumière de phares qui passaient sous la porte éclairait faiblement la pièce sombre. Alexanne se mit rapidement debout et enfila ses équipements. Elle crut entendre un agent dire aux autres de l'attraper vivante. L'espionne sortit un bâton de son uniforme qui se matérialisa en épée pour se défendre contre ceux qui l'ont interrompu dans son sommeil. La porte vola en éclat et une dizaine d'agents armées entrèrent de force dans l'entrepôt. Alexanne ne put même pas se battre puisqu'un gaz rouge lui fit tomber sur le sol glacé par le froid. Ses paupières se fermèrent et elle perdit connaissance.
* * * * *
Quand elle rouvrit les yeux, elle n'était plus dans cet entrepôt mais dans une cellule au Quartier Général du KGB. Elle se doutait qu'ils finiraient par la retrouver mais pas aussitôt, pas dès le premier jour de cavale. Ses mains étaient attachées par des chaînes suspendues au plafond, la cellule était un cube en verre éclairé par une lumière bleue qui bloque les pouvoirs. La pièce était sombre, il n'y avait aucune lumière naturelle, rien qui lui indiquait où elle se trouvait exactement.
La jeune espionne passa ce qui lui sembla une éternité dans cette cage avant que deux agents entre dans la salle. L'un ouvrit la porte de sa cellule avec un badge Niv.5 – l'avant-dernier niveau qui permet d'accéder à toutes les salles – et l'autre entra dans la cellule puis enleva les chaînes. Alexanne en profita pour le frapper au visage et s'enfuir. De l'électricité parcourue son corps la faisant tomber au sol. La douleur s'arrêta et les gardes la soulevèrent par les épaules et la traînèrent jusqu'au bureau du général. La voix suave de l'homme qui se trouvait derrière la pièce autorisa la jeune fille à rentrer. Le garde ouvrit la porte laissant l'espionne la traverser avant que celle-ci ne se referme dans son dos. Elle inspira en fermant les yeux pour se vider la tête, les rouvrit espérant que ce ne soit qu'un mauvais rêve, qu'elle se réveillerait dans sa cellule ou juste qu'elle ne se réveillerait jamais, mais rien de tout ça n'était possible et elle le savait. Elle voulait se venger alors elle aura sa vengeance.
Alexanne resta debout, devant le siège de son général tourner face au mur, les mains croisées derrière le dos à cause des menottes, que lui avait mit l'agent en la sortant de sa cage, et droites comme un I. Elle resta silencieuse, sachant pertinemment qu'elle n'avait ni le droit de parler, ni le droit de bouger, alors elle attendit que le général soit décider à rompre le silence. Jamais elle s'y risquerait par pur respect envers le chef de la patrie et aussi envers sa famille. La seule chose sur cette Terre qui ait une véritable importance à ses yeux.
Le général décida enfin de faire face à la jeune fille en se tournant. Il croisa ses mains devant lui après avoir reposé son verre de vodka. Il la fixa avec son regard noir et implacable.
– On m'a rapporté que tu avais lutté contre le programme et encore refusé d'effectuer une mission. Lui dit-il sérieusement. Si on a t'a soumis à la manipulation mentale, c'est parce que tu te rebellais à chaque mission et maintenant on m'annonce que tu as réussi à te débarrasser de la puce.
– En effet mon général, et je ne regrette en rien ma décision peu m'importe les conséquences. Vous m'avez menti, sur moi. Vous m'avez dit que ça n'affectera pas mes pouvoirs, vous m'avez dit que j'aurai le contrôle, que la puce permettait simplement de me localiser et de vérifier mes signes vitaux pour les missions. Je vous ai fait confiance, car vous m'avez sauvé la vie. Je pensais vous être redevable, mais je vous dois rien du tout. J'ai été naïve et je ne referais pas deux fois la même erreur !
Il se leva brusquement, et contourna son bureau pour se tenir devant elle. L'espionne rebelle cachait tant bien que mal la peur qui l'emparait quand elle se trouvait seule avec son général. De nombreuse fois elle ressortait de cette pièce couverte de blessure. Aleksei avait tendance à être violent avec elle, son frère, le Commandant Lienov – le père adoptif de l'espionne – ignorait tout de la relation qu'il pouvait avoir avec sa fille adoptive, ce qui facilitait grandement la tâche pour l'aîné de la famille.
– As-tu la moindre idée de ce que tes actes engendrent ? En faisant cela, c'est mon autorité que tu remets en doute. Il me semble avoir été claire la dernière fois que je t'ai vu ! Encore une erreur et c'était l'exécution. Poursuivit-il. Je pense avoir été clément avec toi, tu as abusé de ma patience. Tu seras exécuté à l'aube demain matin.
– Fermez-la ! Ce sont des histoires ! Vous êtes un menteur, un manipulateur et un meurtrier. Ces jeunes filles que vous disiez avoir sauvé, vous les avez condamnés à la mort, vous avez fait d'elles des tueuses, vous les avez arrachés à leur famille. À cause de vous, elles n'ont plus rien .
La main du général frappa violemment la joue de l'espionne qui recula pour ne pas se prendre un second coup.
– Tu te trompes Alexanne. Elles n'avaient rien quand je les ai récupérées et je leur ai donné un foyer, un but dans leur vie, je les ai rendues plus forte. Elles m'écoutent quand je leur donne un ordre. Il y avait une règle à respecter absolument, ne pas résister ou être tué. Tu as fait ton choix. Ton exécution aura lieu au prochain lever du soleil.
Et voilà le prix à payer pour avoir résisté au KGB et au général. Elle savait, elle le savait que cette fois, la mort lui était inévitable. Et tous ça pour quoi ? Sa meilleure amie sera de toute façon tuée par un autre agent après sa mort.
Le général appela les gardes pour raccompagner la rebelle à sa cellule. Le trajet se fit en silence, s'en était même dérangeant. Elle retourna dans sa cellule, les agents lui remirent les chaînes pour éviter une éventuelle fuite de sa part. Elle y avait pensé, à s'enfuir, mais c'était inutile. Puis même si elle y arrivait, où irait-elle ? Quel endroit serait suffisamment sécurisé pour la protéger du KGB ? Elle s'était résigné à mourir demain. Cette nuit-là serait la dernière, elle en était sûre.
Texte 7 : @GouffresansV83
«- Des souvenirs, rien d'autre. Ce ne sont que des souvenirs. Des souvenirs puissants qui réapparaissent un beau jour dans la mémoire et la ravage. Non... C'est faux. Incroyablement faux...
Ce sont des histoires ! Des histoires qu'il s'invente la nuit, qu'il raconte à ceux qui n'existent qu'en lui. D'abord, il commence par situer le contexte. Aujourd'hui, c'est une forêt lointaine et oubliée. Puis, il leur dévoile la fin: un coyote qui danse face à la noirceur du soleil. Et finalement, comme à chaque fois, il leur demande de faire marcher leur imagination et de lui dire ce qui s'est
passé.
C'est sa manière à lui de conter sa vie. Cependant, il finit toujours par leur révéler ce qu'il a volontairement caché.
Et lorsqu'on le voit décrire son histoire avec une telle précision et une telle ferveur... ! On ne peux pas en arriver à penser que ce n'est que pure invention. Et pourtant... Rien n'est plus faux.
Voir cet homme doux s'enflammer pour rendre son histoire si vivante est un spectacle inoubliable. Surtout si on s'aperçoit qu'il n'a aucun public réel, que tout n'est que création.
Il a un don. On n'a qu'à l'écouter pour le comprendre, c'est indéniable. On le trouve souvent gâché, perdu... La vérité c'est qu'ainsi, il est exploité à son vrai potentiel.
Moi, je l'admire. Il a ce que je ne possède pas, ce grain de folie que j'espérais tant avoir. Cet homme, vois-tu, ton père, est un génie incompris. Et moi... Moi, l'unique personne capable de le comprendre et l'encourager, même s'il n'en a nullement besoin, moi, je le jalousais trop pour le
faire.
C'est l'histoire de ma vie. Une jalousie si dévorante que je suis passé à côté de tout. Mais, contrairement à ce que je pensais, je n'en éprouve aucun regret. Elle est drôle mon histoire, n'est-ce pas ? Si tu veux, je peux te raconter comment le coyote en est arrivé là. C'est à cause d'un âne ignorant et têtu qui ne voulait que lui dérober ce qu'il avait de plus cher sans se douter qu'il n'aurait pas pu vivre, une fois volé...»
Un sourire heureux apparût sur mes lèvres et je me résolvais enfin à laisser à mon frère toute la lumière dont il avait besoin sans essayer une énième fois de lui prendre. Mon neveu à mes côtés s'était déjà endormi, assis sur son coussin. Je le montais dans sa chambre pour le coucher, faisant ainsi disparaître de mon champ de vision mon frère intarissable.
Texte 8 : @RoseViolette1412
Mami raconte moi l'histoire du marteau !
Il était une fois une Mami ( oui une Mami pas une grand-mère) un peu folle ( c'est pour être gentil mais en vrai elle juste complètement cinglée vous verrez ) qui s'appelait Mami Paillette✨ ( oui oui c'est le nom que je lui ai donné, non personne ne m'a forcé à le faire ).
Mami Paillette✨ avait une petite fille nommée Strass🌟 ( oui c'est une famille très brillante ) âgée de cinq ans qui adorait passer du temps avec sa grand-mèr... sa Mami ( excusez moi j'ai failli me tromper , vous imaginez quel sacrilège que de dire que Mami Paillette✨était une grand-mère au lieu d'une mamie ? ) et écouter les folles histoires que celle-ci lui racontait car, il lui etait arrivait tellement de drôles d'histoires !
Un week-end alors que la petite Strass🌟 jouait tranquillement dans le salon de chez sa grand-mèr... de chez sa mamie, celle-ci vint s'installer dans son canapé ( en s'affalant comme une baleine évidemment ). Strass🌟en profita donc pour prendre place sur les genoux de sa grand mèr... mamie ( qu'est qu'il m'arrive ? On a dit que c'est une mamie et pas une grand-mère ! ) et lui demander ;
- Mami raconte moi une histoire s'il te plaît, demanda elle avec des yeux doux.
- Laquelle tu veux ma chewi ?
- Choisis toi.
- Bon d'accord. Accepta la mamie ( bah voilà enfin je me trompe pas). Il y a quarant... quelques années , après deux ans de pandémie mondiale, je me suis retrouvée enfermée chez moi une énième fois pour me protéger du Covid. Vu que j'suis très poisseuse , bah comme par hasard c'est ce moment-là que mes TRÈS TRÈS TRÈS chers voisins ont choisi pour faire des travaux chez eux. C'était pas les voisins du dix-neuvième étage non ! Ni ceux du dix-huitième, ni ceux du dix-septième. Pas ceux du seizième et pas ceux du quinzième non plus... c'était ceux qui vivaient sur ma tête !
- Oh Mami la poisse !
- T'as vu ça ?
- Mais Mami Paillette✨ comment ça se fait que y'avait des gens qui vivaient sur ta tête ?
- C'est une façon de parler chewi , c'est pour te dire que c'était les voisins qui habitaient l'appartement juste au-dessus du miens.
- Ah oki. Et donc ?
- Et donc j'ai dû supporter les coups de marteau et les bruits stridents des tronçonneuses sans aucun échappatoire.
- Ay pauvre Mami Paillette✨.. c'est depuis ça que t'es sourde ?
- Non ça c'est encore une autre histoire. Affirma Mami Paillette✨.
- Tu me la raconte ? Demanda Strass🌟 avec espoir.
- Tu veux pas que je finisse celle-là d'abord ?
- Si !
- Ok. Donc comme tu peux bien l'imaginer , les coups de marteau m'ont rendu marteau en à peine quelques heures. J'en pouvait plus jusqu'à ce qu'une idée de génie me vienne à l'esprit...
- J'ai peur de la suite là... ( tu as tout à fait raison Strass🌟 )
- Ce que j'ai fait c'est que je suis monté à leur appart' , j'ai pris un marteau et j'ai tappé avec les têtes de toute leurs famille et tous les employés. ( souvenez vous les enfants, il ne faut jamais jamais jamais embêter les gens avec des marteaux...)
Strass🌟 ouvrit grand les yeux et la bouche , choquée avant de quitter les genoux de sa mamie pour s'asseoir à l'autre extrémité du canapé, le plus loin possible de la veille femme.
- T'es une tueuse Mamie ! C'est interdit de tuer !
Mamie Paillette✨ éclata de rire face à la mine ébahi de sa petite fille.
- Quoi c'est permis de tuer ? Demanda Strass🌟 délibérément ignorée par sa mamie. Ça veut dire que je peux tuer mon frère?
- Non !
- Mais toi t'as bien tué...
- Mais non je rigolais Strass🌟.
- Alors t'as fait quoi en vrai ?
- Ce que j'ai fait, c'est que j'ai acheté 4 poulets.
- Et ?
- Et je les ai dressé à reproduire le bruit d'un marteau avec leur bec.
- Et ?
- Et j'ai mis leur cage dans l'un des placards de la cave de mes voisins - y'avait pas de serrure et dans l'immeuble où je vivais les cave étaient juste devant les portes de maison.
- Et ?
- Bah j'ai aussi installé des micros dans ce placard pour que mes poulets chérie puissent se faire entendre partout dans la maison de mes TRÈS TRÈS TRÈS chers voisins.
- WoW Mamie Paillette✨ t'es un génie ! Déclara Strass🌟 avec admiration
- Et ouais. T'en a de la chance d'être ma petite fille dis donc. Je suis sûre que t'as hérité de mon génie. Affirma la vieille femme.
- Trop cooooooooooooool ! Mais il leur est arrivé quoi à tes voisins?
- Ils ont dû supporter mes poulets adorés pendant une semaine. Jusqu'au jour où ils étaient à bout, alors je suis gentiment allé récupérer mes poulets.
- Et t'en a fait quoi ?
- Je les ai gardés pour les relâchés sur tous les gens qui me saoulent.
- Tu vas pas les relâcher sur moi pas vrai Mamie ?
- Jamais. Par contre si un jour quelqu'un t'énerve, appelle moi et j'enverrai mes poulets régler leurs comptes.
Texte 9 : @unelectriceavide
Dans une charmante campagne se trouve une charmante colonie de vacances, animée par de charmants éducateurs, et où de charmants enfants passent leur été. Le plus charmant de tous, Tom, vient de se réveillé. L'horloge indique onze heures, il sort de sa chambre et se présente au self.
« Et bien, s'exclame une voix féminine un peu éraillée. Voilà notre gros dormeur !
- Gros dormeur, gros dormeur... grogne Tom. Estimez vous heureux que je ne soit pas un koala, ils dorment en moyenne vingt deux heures par jour !
L'éducatrice le regarde, étonnée, mais ne répond rien. Le chat d'une enfant de la colonie, Pat', passe entre ses mollets en guise de bonjour. Tom le regarde et ajoute :
« Saviez-vous que dix pour cent des os d'un chat se situe dans sa queue ? »
cette dernière murmure un « ha oui ? » en regardant en regardant l'animal entortiller sa queue entre ses pieds.
« Et ils ne miaulent qu'avec les humains.
- Mais dis-donc, intervient l'éducateur en chef, assis à côté d'eux, sa tartine bloquée à quelques centimètres de sa bouche. Tu es en feu, ce matin !
- Ce qui est en feu, c'est la bouche du serpent lorsque l'animal qu'il digère dégage du méthane et de l'hydrogène... »
Le jeune garçon les regarde, satisfait de l'effet que provoque l'étalage de sa science.
« Mais ne vous inquiétez pas, plaisante-t-il. Il va bien. »
sur-ce il s'installe à table, entre sa demi-sœur en vacances avec lui et un garçon qu'il ne connaît pas. Ce dernier le regarde, amusé, et demande :
« Et d'où tu sors tout ça, Cerveau ?
- Cerveau ? Un poulpe en possède neuf ! Ignore-t-il.
- Huit tentacules, tu veux dire.
- Non, non. Tu ne m'écoutes pas, Claudia. J'en connais une dont la moitié du cerveau est restée endormie, justement ! »
Sur ces paroles sans queue ni tête, la nommée Claudia part dans un grand rire et l'éducatrice pouffe sous cape. Tom ne se laisse pas démonter et prend l'air de celui qui sait ce qu'il dit :
« C'est tout à fait possible. Du moins, pour les dauphins. Il faut que la moitié de leur cerveau reste éveillée pour pouvoir remonter à la surface. Sinon, il ne peuvent plus respirer !
- Parbleu ! Jura l'éducateur en chef, il n'ont qu'à se retenir un moment ! »
Sa collègue sourit. Tom reprend :
« Ils ne savent pas faire comme les scorpions, qui, eux, se coupent volontiers le souffle pendant une semaine.
- Tu racontes n'importe-quoi, lance Haïdi, sept ans qui écoute leur discussion depuis un moment, debout, plateau à la main.
Tom se penche vers elle et répond sur le ton de la conspiration :
« Je te jures que c'est vrai. Au fait, j'adore ton T-shirt. Motifs à rayures de tigre, pas vrai ? Et bien je vais te dire un secret. »
Il baisse un peu la voix, observe le groupe attablé, les yeux rieurs, et confie à la petite fille :
« Sur toute la terre entière, pas un seul tigre ne possède les même rayures qu'un autre. Rayures qui, au passage, ne se voient pas que sur leurs poils, mais aussi sur leur peau ! »
L'enfant regarde le jeune garçon, les yeux ronds, la bouche ouverte. Elle laisse tomber sa petite cuillère sur son plateau et se tourne vers l'éducatrice avec la même expression bouche-bée. Celle-ci éclate de rire et s'exclame :
« Ces animaux, c'est toute une histoire ! »
Texte 10 : @Manon_lgs
Abby en était sûre, en plus d'avoir un prénom atypique, il lui était arrivé une drôle d'histoire !
Tout avait commencé le 23 juillet 2022. C'était précisément le jour de son anniversaire, ce jour-là elle avait une année de plus (donc vingt-quatre ans). Tout le monde lui souhaitait déjà un joyeux anniversaire alors qu'elle était née à vingt-trois heures cinquante précisément et que la journée venait à peine de commencer (sa mère était aussi pointilleuse qu'elle, elle voulait que sa fille vienne au monde le vingt-trois précisément et elle n'y avait pas manqué). Il lui paraissait donc tout à fait tragique que l'on célèbre ses vingt-quatre ans alors qu'il y a vingt-quatre de cela, elle était toujours dans le ventre de sa mère.
Enfin là n'était pas le problème. Le 23 juillet 2022 était le jour où elle avait appris s'être réincarnée trois fois (cette nouvelle lui était venue par une voyante à dix heures le matin même). Ça avait été une désastreuse annonce. Elle avait donc déjà raté trois fois trois vies différentes.
La voyante qu'elle avait consultée lui avait expliqué que sa première vie faisait partie du comte de Mulan. Abby avait trouvé cela tout à fait curieux mais elle était avide de détails étant donné qu'elle n'avait jamais lu ni regardé le dessin animé en question. La voyante (nommé Mélinda, bon entre nous Abby avait inventée ce prénom étant donnée que la voyante n'a jamais voulue lui donnée mais elle trouvait qu'elle avait une tête à s'appeler Mélinda) avait commencée à faire de grands gestes autour de sa boule de cristal qui était remplie de fumée (cela ressemblait surtout à de la fumée de la cigarette et ça ne sentait pas très bon mais notre héroïne n'a rien dit sur ces détails car elle voyait bien que Mélinda se vexait assez vite même si cela ne faisait que deux minutes trente exactement qu'elle la connaissait).
Mélinda lui avait donc expliquée qu'à l'époque du Moyen ge, elle avait de beaux cheveux lisses et noirs, une peau mate et un caractère de taureau (était-ce vraiment un compliment ?), elle passait la plupart de ses journées en dehors à sa battre férocement et un jour elle s'était faite empalée par l'équipe ennemie qui était en fait des Vikings (encore une fois, Abby n'était pas sûre de la cohérence de ce qu'elle disait mais sûrement que Mélinda avait eu quelques difficultés dans son enfance).
Ensuite, Mélinda lui réclama une somme de cinquante euros pour qu'elle lui raconte la triste histoire de sa deuxième vie. Ayant déjà payée beaucoup auparavant, Abby, souffla, se leva brusquement et bascula lorsqu'elle voulut faire une sortie théâtrale en dehors du chapiteau dans laquelle elle était. Elle s'était prise un tapis, doux et sûrement fait de velours (contre le visage, on sentait directement qu'elle en était la texture) et multicolore. Mélinda ricana derrière son dos et ne leva même pas un petit doigt pour venir l'aider et notre héroïne (qui avait des manières, à l'origine, fort polie) lui tendit son majeur en fronçant vivement les sourcils (il fallait que la voyante perçoive son mécontentement).
Heureusement, toute cette histoire a disparu de son esprit lorsqu'elle a pu aller manger une barbe à papa (elle détestait ça pourtant mais puisqu'elle s'imaginait étrangler Mélinda avec, elle trouvait que le goût était meilleur) dans la fête foraine où elle flânait.
Cependant, malheureusement pour notre héroïne, le pire était à venir ! Elle travaillait en tant que organisatrice de mariage et dans l'après-midi même elle devait assister à la cérémonie d'une de ses clientes pour s'assurer que tout se passait comme prévu (de plus étant donné la richesse de la cliente en question, elle pouvait déjà s'imaginer en train de bronzer à Hawaii une fois débarrassée d'elle).
Au début, évidemment tout se passait bien. Mais le pire arriva lorsqu'en plein milieu de la salle, une chèvre fut surprise en train de déguster le gâteau de mariage (d'après Abby, elle prenait son pied). Le cri strident de la mariée se fit entendre et effraya la biquette qui se mit à faire des bruits (indéfinissable si vous voulez son avis) tout en courant et en mettant des coups de cornes à quiconque se mettait en travers de son chemin.
Bien-sûr, le spectacle aurait tout à fait été à mourir de rire (surtout lorsque l'animal se mit à lécher le visage de l'épouse qui avait fait un malaise) si Abby ne risquait pas sa carrière à ce moment précis. Soudain, un des proches de la famille est arrivé en courant et à crier "BÉRANGÈRE" (tout le monde à été saisi, vous vous doutez bien), l'homme en question était habillé d'un smoking et jusqu'à cette parole, n'avait pas l'air d'un fou.
Il poursuivit la biquette qui s'immobilisa, il lui donna une petite claque sur le cul et ils repartirent tous les deux par la porte d'entrée comme si rien ne c'était passé (si Bérengère aurait pu, Abby était tout à fait certaine qu'elle aurait pris la main du monsieur).
Suivi de ça, l'ambulance arriva pour réanimer la mariée et Abby perdit le plus gros contrat de sa carrière.
La seule leçon qu'elle avait tirée de cette histoire était que jamais elle ne se marierait et qu'elle irait mourir seule avec un chien (et non avec une chèvre).
Texte 11 : Potsetzies IG
Dimanche soir, il pleut. Super. Assise sur mon lit, je regarde par la fenêtre les éclairs qui zèbrent le ciel. J'écoute une nouvelle musique que m'as conseillé ma meilleure amie Leïla, en me disant que c'était trop génial et qu'elle adorait. Résultat ? J'aime pas du tout, mais bon, j'écoute quand même. Soudain, on frappe à la porte de ma chambre. J'enlève un écouteur :
- C'est qui ??
- Maya tu dois aller mettre la table !! s'écria mon frère, Samuel.
Je jette un œil sur mon radio réveil, 19h23. Ah les parents, plus ils vieillissent, plus on mange tôt !
- MAYAAA !!! cria Samuel.
- Ça va arrête d'hurler, j'arrive !
J'enlève mes écouteurs, pose mon téléphone sur la table de chevet et me dirige vers ma porte.
En entendant mes pas, mon frère court dans sa chambre, il aime bien ce cacher quand quelqu'un arrive. Je sors, et prends soin de refermer ma porte à clef car Samuel a la fâcheuse tendance de me piquer des affaires quand je ne suis pas dans ma chambre.
Je descend les escaliers et me retrouve dans le salon ou je vois mon père Hervé tranquillement assis devant la télé, et ma mère Muriel, toujours à la cuisine en train de faire à manger.
Je me suis faite avoir encore une fois !! J'allais remonter en furie voir Samuel mais mon père fut plus rapide.
- Tiens, tiens, mais qui voilà. Ce n'est pas commun de te voir en bas aussi tôt ! Puisque tu es la, profite en pour mettre la table !
- Mais papa c'est Sam ! Il m'as fais une bla..
- Tatata, pas de négociation ma petite !
Sur ces mots, je suis obligé de mettre la table. Tant pis au moins c'est fait.
Après ça, et n'ayant rien d'autre à faire, je me suis assise sur le canapé a côté de mon père. Il me dit alors :
- Prête pour la rentrée de demain ma chérie ?
- Papa ! J'avais réussi à ne plus y penser !
- Oh ça va, relax tu es toujours dans la même classe que Leïla, non ?
- Oui, oui mais bon j'ai déjà hâte d'être a la fin de l'année, la moitié de ma classe est totalement stupide !
- Roooh.. t'es énervante avec ça Maya..
- Pfff..
Discussion terminé, merci papa. Mais bon, je sais que ce n'est pas méchant, c'est vrai que parfois j'abuse. N'ayant pas relevé que ce qu'il avait dis m'avais vexé, il avait un sourire en coin, déjà absorbé par une autre idée.
Et des idées, ça il en as, c'est toute une histoire ! Un jour, persuadé d'avoir réussi à fabriquer de l'essence, il est parti avec la voiture se balader. Presque en panne et perdu au milieu de nulle part, il a mis sa mixture dans le réservoir, a démarré, fait 10 mètres, et a complètement noyé le moteur. Il nous a appelé une heure plus tard tout penaud et ma mère était verte de rage. Moi j'ai trouvé ça drôle, et heureusement aujourd'hui tout le monde rigole de cette histoire, qui a quand même coûté un peu cher à la réparation.
Avec toutes ces idées, ma mère a fini par lui donner le surnom de « Hervé le déjanté », et devinez quoi, il adore.
Récemment, nous sommes allés dans un magasin de meubles, ou il c'est transformé en commercial pour nous convaincre, surtout ma mère, de changer le canapé du salon.
- Mumu !! Les enfants !! Regardez moi ce canapé rouge, n'est il pas - NCROYABLE !!
- Chéri, calme toi, on a déjà un canapé a la maison.
- Oh.. mais.. mon petit sucre que j'aime, regarde comme il est joli celui là, je l'ai testé il est si confortable, vas-y essaye le tu vas voir, les enfant allez y, essayez le !
- Hervé tu..
- S'il te plaît, s'il te plaît allez dis oui, dis oui...
Finalement, ma mère a craqué et a finis par acheter le fameux canapé rouge sur lequel on est assis ce soir. Mais attention, on a pas le droit de boire ni de manger dessus, sous risques de se faire remonter les bretelles sévèrement.
- C'est prêt, vous venez ?
Ma mère a coupé court à nos pensées, et nous nous sommes levés pour aller a table.
- Maya, tu peux aller chercher ton frère s'il te plaît ? Je n'ai pas envie de crier.
- Oui j'y vais !
Je monte les escaliers deux par deux et toque a la porte. Pas de réponse. J'ouvre alors, et constate que Samuel n'est pas dans sa chambre. Il a l'habitude de faire ce genre de blague, mais là je sens que c'est étrange car sa fenêtre est entre ouverte. Il ne l'ouvre que la journée et quand il fait soleil car il déteste le froid, il le supporte assez difficilement. Je ferme la fenêtre et commence à chercher, dans son placard, sous le lit, derrière les rideaux, personne. Je retourne dans le couloir et ouvre la porte de notre salle de bain. Je regarde derrière la porte, dans la baignoire, personne.
Paniquée je descend en criant.
- IL EST PAS LA ! C'EST BIZARRE ! LA FENÊTRE ! ET PAS LA SALLE DE BAINS !
- Quoi ?? Attends calme toi ma chérie, je ne comprends pas tout. Ton frère dois ce cacher.
Au son de la voix grave et douce de mon père, je me suis immédiatement détendu et j'ai repris calmement.
- J'ai cherché Sam partout dans sa chambre et dans la salle de bain je ne l'ai pas trouvé, et en plus sa fenêtre était ouverte.
- D'accord je vais voir.
Il monte les escaliers et revient le teint livide. Avant de paniquer totalement, et même si c'est illogique puisqu'on ne l'a pas vu sortir de sa chambre, on cherche partout dans le salon, dans la cuisine, la salle de bains du bas, le bureau, la chambre de mes parents, personne.
A ce moment là, et je ne sais pas pourquoi, quelque chose m'as poussé à regarder dans le jardin a travers la fenêtre de la cuisine. Il était la, sous la pluie. Immobile. Je me précipite vers la porte et cours dans le jardin. Mes parents me suivent, et on le ramène a l'intérieur. Il est trempé, les yeux vides et le visage inexpressif. Mon père essaye de lui parler.
- Sam ? Tu m'entends ?
- ...
- Sam ?? Tu faisais quoi sous la pluie ? Comment tu es arrivé la ?
- ...
- Bon, il faut le doucher, le sécher et il faut qu'il dorme. Je sais pas pourquoi il ne dis rien..
Ma mère pris Samuel sous son épaule et s'en occupa jusqu'à ce qu'il s'endorme. Il n'avait toujours pas reparlé.
Assis devant nos assiettes, un silence lourd avait envahi la pièce. Tellement de questions et aucunes réponses.
Texte 12 : @Ladyahmas
Dans la compagnie de publicité aujourd'hui les commérage Fuse de partout Allain de son bureau ne peut qu'entendre
- qu'elle drôle d'histoire
- tu parle elle n'est pas drôle elle est humiliante
- ça je suis d'accord faire une demande en mariage aussi spectaculaire et recevoir un NON. Le pauvre
Il entendait tout mais il ne pouvais rien dire ou faire parce qu'elles avaient raison il est devenu la risée du monde même une semaine après
Il avait tout prévu... tout. Tout à commencé il y'a deux mois
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Allain étai Au bureau quand son portable vibre
DISCUSSION AVEC un amour parfait
- j'ai un retard de deux mois Alain je suis en route pour l'hôpital
- tu crois que t'es enceinte
- J'ESPÈRE QUE NON
- pourquoi dit tu ça Margo ce serait une excellente nouvelle
- C'est ça je t'es dit ne pas vouloir un enfant hors mariage
Allain ne réponds pas
Il sait bien que c'est la femme de ça vie alors pourquoi refuse elle de se marier si c'est ce qu'elle veut
Je le lui est demander une fois dans notre chambre et elle m'a dit '' qu'es ce que tu racontes ''
Mais c'est possible qu'elle veuille quelques choses de plus officielle
Ont se connait depuis la fac et de loin que je me souvienne elle a toujours aimée être au centre de l'attention
J'ai déjà terminé ma journée en rentrant je me demandais toujours comment lui faire plaisir...
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Ça fait deux semaines que je me tracasse évidemment elle a avorter
Encore une journée où le travail m'oblige à sortir du lit samedi matin pour toute la matinée
- enfin j'ai attendu ce concert depuis 2ans au moin
- moi 3 dadju en concert
Ça criait de partout
- daju l'homme qui rend jaloux tout Les hommes. Pense il. Maintenant qu'il y pense sa Margo l'attend aussi ce concert. Au mais bien sûr c'est parfait je lui demanderai sa main en présence de sa star préférée
C'est dans un mois il faut absolument que j'ai des pass VIP la meilleure idée de ma vie
Le soir elle m'a aussi cassée les couilles avec ce concert
J'ai fait l'indifférent pour qu'elle ce doute de rien j'ai parfois peur de son sixième sens
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Ouf ! C'est enfin le jour j et je me suis montrer le plus insoupçonnable que jamais
- ont y va
- oui oui
C'est arrivé super vite j'ai deux amis placée STRATÉGIQUEMENT pour le feu d'artifice en coeur j'ai attendu qu'elle s'éloigne un peu pour parler AVEC dadju je suis pas tellement fan donc c'est pas si difficile si lui refuse tout partait en fumée
Mais à ma grande joie il accepte Margo ce doute de Rien Mon plans est parfait
- Margo ma chérie depuis que je te connais je savais que c'était toi et personne d'autre maintenant j'en sui plus que certains Margo veux Tu m'épouser
Un silence qui commençait à ce faire pesant et elle inspira et expire en disant
NON
elle l'a dit de sorte à ce que moi seule l'entende mais quelqu'un dans la foule cría un
- ELLE A DIT NON
A ce moment j'ai plus Rien suivie car mon monde venait de s'écrouler
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Hé voilà vous connaissez mon histoire
Depuis cette nuit elle m'évite
Heureusement que les Rumeurs disparaissent bien plus vite que leur apparition
Je préfère tourné la page
Comme on dit une de perdue dix de retrouver
Mais à l'avenir rappeller moi plus jamais de déclaration aussi public
FIN
Texte 13 : @AuteurM23_Fiction
Elle tenait entre ses mains le bouquin qui renfermait absolument chaque secret, chaque coin d'ombre, chaque détail de tout ce qui lui avait échappé jusque-là concernant sa quête. Sans arriver ici, certainement n'aurait-elle jamais pu avoir sa chance d'enfin pouvoir faire payer au véritable coupable tous ses malheurs.
Puisqu'il avait commis l'erreur qui allait lui être fatale.
Jamais il n'aurait dû la mener jusqu'à lui...
Elle avait parcouru la ville, s'était renseignée sur le quartier dans lequel il résidait et avait fini, après de longues heures et de jours à faire le guet, par repérer la demeure en question où sa cible vivait.
Enfin elle s'apprêtait à lui faire face - lui, la source de tous ses drames et de toutes ses peines.
Elle s'avança, escalada le mur derrière lequel était planqué sa maison et une fois devant sa porte, inspira profondément. Enfin, elle est sur le point de se rendre justice... et ce, peu importe ce que ça devrait encore lui coûter, car plus rien n'importait.
C'est mauvais? Elle le jetterait.
C'est dangereux? Elle l'empêcherait.
C'est douloureux? Elle le réécrirait.
~
Plusieurs coups provenant de l'entrée le saisirent alors qu'il était plongé dans la rédaction de son roman. Il grimaça, les sourcils froncés de mécontentement. Il détestait qu'on l'interrompre et le supportait encore moins lorsqu'il touchait à la fin d'un de ses récits. Il tenta donc en vain d'ignorer mais sans avoir le temps de commencer à taper une nouvelle phrase sur son clavier que de nouveau des coups s'abattirent sur la porte.
Résigné, il se leva et se rendit à l'entrée de son refuge. S'il s'agissait encore de son éditeur il allait le renvoyer d'où il vient sans plus prendre de pincette. Marre de toujours être épié, dépêché et de supporter leur pression quant à sa manière de faire et de la tournure que doit prendre sa prochaine œuvre à paraître.
Suivre leurs "suggestions"? Plutôt lui demander de vivre sans plus jamais pouvoir écrire.
D'un coup vif, il tira la poignée vers lui jurant d'avance contre l'invité inopportun qui osait l'importuner dans sa vague d'inspiration, mais sa voix portante se coupa net et resta bloquée au fond de sa gorge à l'instant où il put la percevoir.
Une inconnue, qu'il a déjà vue. C'est elle, exactement elle...
Copie conforme.
Jamais il n'aurait cru un jour voir de ses propres yeux, en chair et en os, une femme qui ressemble en tout point à celle qu'il rencontre dans ses rêves, dans ses pensées et dans ses lignes...
De la tâche de naissance qu'on devine au creux de son cou, de la légère bosse sur son nez orné d'une cicatrice délicate mais bien distincte, de la couleur de ses yeux verts, de sa chevelure pourpre à la coupe asymétrique jusqu'à ses tâches de de rousseurs et sa taille, tout lui faisait penser à elle. Sans un trait qui puisse d'abord lui rappeler un simple sosie, non, elle représentait absolument la femme de ses livres.
Lui qui encore était entrain de lui faire vivre une énième péripétie et qui maintenant, la main toujours cramponnée à la poignée de la porte d'entrée, se retrouvait à admirer son portrait craché... il ne parvenait pas à réaliser.
Cette coïncidence qui lui parut d'abord improbable finit par lui sembler - après quelques secondes silencieuses et de pleine réflexion - possible. Il ne pouvait nier que oui, après tout, la femme qu'il s'imaginait et qu'il faisait vivre à travers ses bouquins depuis plusieurs années maintenant devait bien correspondre au physique d'une autre dans ce monde.
Celle-ci devait s'être reconnue dans l'héroïne qu'il mettait en action et désirait-elle sûrement rencontrer l'auteur qui avait imaginé une femme lui ressemblant en tout point.
Seulement les fans ne devraient pas avoir connaissance de son habitation...
- Ce jour est enfin arrivé.
Sa voix est grave mais douce aux oreilles. Il détourna le regard au alentours un instant pour essayer de reprendre contenance, mettant de côté la pensée que celle-ci irait à merveille à son personnage, pour affronter de nouveau ses yeux plongés dans les siens.
- Vous n'êtes pas censée être ici, c'est une propriété privée alors je vous demanderais de bien vouloir quitter les lieux.
- Je ne suis pas venue de si loin pour ne pas aller au bout de mes intentions... souffle-t-elle du bout des lèvres.
- Écoutez, si vous vouliez un autographe vous n'aviez qu'à attendre mes prochains salons d'auteurs pour une dédicace comme tout le monde, maintenant partez je vous prie, j'ai plus à faire.
Ayant l'intention de lui refermer au nez, il fut surpris du pied qui s'intercala entre le chambranle et la porte qu'il ne pouvait plus tirer vers lui.
- Vous me croyez fan...? Elle ricana en baissant la tête vers ses chaussures pour la relever et le jauger à travers l'entrebâillement, le visage abordant un air indescriptible, si impassible qu'il pourrait en défier la malveillance pour le sentiment qu'il faisait germer chez l'autre.
- Je suis loin d'être l'une de vos groupies qui se plaît à voir l'objet de vos lubies être dans une nouvelle galère, une nouvelle tragédie, un nouveau cul de sac... d'ailleurs si vous me le permettez Monsieur, j'aurais une question à vous poser. Elle poussa d'un coup sec la porte d'une force insoupçonnée qui failli faire tomber l'auteur à succès. Pourquoi?
Déboussolé il était. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, ni pour quelle raison d'ailleurs, ce qui commençait à échapper à son contrôle et faire gagner sa colère contre son flegme.
- Je peux savoir quel est votre problème ? Et vous voulez savoir quoi bon sang?! Pourquoi quoi?
- Vous ne savez vraiment pas...? C'est pourtant évident.
- Parlez au lieu de tourner en rond avant que je ne perde patience et n'appelle la police pour violation d'une propriété privée!
- C'est vous qui m'avez fait tourner en rond. Alors pourquoi ? Pourquoi avoir choisi de me faire tant souffrir comme ça?
Alors qu'il s'apprêtait à répondre, agacé à ne rien y comprendre, il se retint à la remarque de son attitude en tout point identique à celui encore de son héroïne.
Le même regard, le même parlé, la même détermination... Sa ressemblance si troublante avec le personnage principal le déstabilisait à tel point qu'un noeud sembla venir nouer son estomac. Puis, un étrange sentiment l'envahit et ne pas pouvoir y poser de mot pour le décrire l'angoissait.
C'est impossible. Elle ne peut pas être-elle. Mensonge.
- Qui êtes-vous..? Finit-il par lâcher, la peur commençant à le gagner sans qu'il ne le comprenne... à moins que ce ne soit justement parce qu'il sait trop bien pourquoi.
Mais après tout, ce n'est pas comme si l'héroïne de sa saga allait débarquer pour lui faire payer son histoire tragique... si? Non, il serait ridicule de s'inquiéter, imaginer cela possible serait tout simplement aberrant.
Pourtant, elle s'avança, lui recula. Le regard encré dans celui de l'autre, ils finirent par être tous deux dans le hall de la maison. Un coup de pied suffit à la femme pour claquer la porte derrière elle, les mains toujours dans les poches et la tête penchée sur le côté, détaillant des yeux celui qui lui faisait face et dont elle semblait pouvoir le paralyser sur place.
- Vous m'avez reconnue, j'en suis sûr... et vous commencez doucement à vous douter de ce qu'il va se passer. Car vous savez que ce n'est pas qu'un risque et que ça va vraiment arriver. Après tout, c'est de vous que je tiens ça... aller toujours au bout des choses. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que vous ne vous fassiez à l'idée que ce n'est plus simplement de la fiction.
- Vous vous croyez maligne? Ce n'est absolument pas drôle!! Sortez de chez moi immédiatement ! Un personnage de roman ne peut pas exister réellement, vous n'arriverez pas à me faire croire à cette théorie complètement inconcevable, pauvre idiote!
- N'est-ce pourtant pas vous qui écriviez à l'instant ma venue chez l'auteur du crime qui à bouleversé ma vie? Assombrit mon monde, transformé en tragédie mon histoire ? M'ayant gardée en vie en pansant mes plaies avec la haine, l'amertume et le désir insatiable de vengeance? Vous allez me dire que ce n'est pas vous qui avez fait une misère de ma vie entière? Bien qu'elle ne soit que... fictive. Car c'est ce que vous vous êtes permis de faire, tout cela pour la simple raison que je ne fais pas partie du monde des vivants, que je ne suis pas des vôtres... Savez-vous ce que cela fait de savoir que nous n'existons pas réellement, que tous nos malheurs ont été destinés - choisit même - d'avance, que nous n'étions pas réel maître de notre vie et que nous ne pouvions rien n'y changer? Pas une quelconque situation, ni aucune décision autre que celle décidée pour nous.
Comment pouvait-elle savoir ce qu'il écrivait avant de lui ouvrir la porte...? Personne... personne ne peut, ne pourrais le savoir, car lui-même ne savait pas ce qu'il écrirait il y a une heure de cela. Mais parce qu'il ne pouvait se résoudre à la croire il tenta désespérément de lui répondre en la contrant par d'autres questions. Questions qui allaient se retourner contre lui encore et encore.
- C 'est complètement absurde! Dites-moi comment m'avez-vous trouvé ? Comment pouvez-vous prétendre savoir ce que je peux bien écrire?
- Ça, c'est toute une histoire... ! À vous de me le dire, non? À près tout, c'est vous qui m'avez menée à vous, qui l'avez taper sur votre clavier... C'est bien la suite de mon histoire, je me trompe?
Elle extirpa de l'intérieur de sa veste le bouquin en question pour l'agiter face à l'homme qu'elle confrontait. Et de plus en plus, la confiance le quittait.
- Non... c'est insensé. La chose la plus insensé que j'ai jamais vue, ni entendue!
- Pourtant vous n'hallucinez pas, je suis bien face à vous... créateur. Fit-elle, appuyant sur ce dernier mot pour renforcer l'impact qu'il aurait aux oreilles du concerné qui en perdait ses moyens.
- Si c'est une blague sachez qu'elle n'a rien de drôle ! Ou alors peut-être que... peut-être que je suis en plein rêve, oui ce doit être ça. Je ne peux que tarder à me réveiller de ce cauchemar!
- Au lieu de fuir cette situation, qui je dois l'admettre est pour le moins improbable mais bien réelle, vous devriez plutôt y faire face afin de régler notre petit souci. Car jusqu'à maintenant c'est tout ce que vous avez fait, me faire fuir le véritable danger et m'éloigner à chaque fois un peu plus de mon but en me laissant persuadée du contraire. Mais que dire? Devrais-je certainement vous remercier d'avoir eut cette étrange idée de me faire vous rencontrer... dans le but de me permettre de me venger.
- Vous n'êtes pas mon personnage et vous ne sortez pas tout droit d'un livre, c'est insensé !
- Vous m'avez manipulée de toute les manière possible, contrôlée comme un vulgaire pantin... mais maintenant le pantin à couper les ficelles qui dictait chacun de ses mouvements. Et il est prêt à rendre son jugement.
- Je n'ai rien fait! Je ne suis qu'auteur, j'écris de la simple fiction, comment vous permettez vous de m'incriminer?! Je ne suis pas un criminel, et vous êtes encore moins une victime!
- Sauf que votre fiction, c'est ma vie! Toute ma vie! C'est ma réalité même!! Ne suis-je pas là, sous vos yeux ébahis, bien vivante, bien consciente Monsieur le créateur... ?
Et parce qu'il refusait de la croire elle lui dévoila tout. Tout ce qu'il aurait dû être le seul à connaître. Elle lui prouva en dévoilant tout d'elle, tout ce qu'elle ne racontait pas dans ses longues et rudes aventures, mais qui était bien noté sur les fiches personnage qu'avait créé l'homme à présent à genoux.
Il en était tombé au sol, tiraillé entre l'effroi, la torpeur et la culpabilité, en se rendant enfin compte d'avoir donné la vie à un personnage auquel il avait tout arraché. Famille, amours, passions et envies... Il lui avait tout prit, et elle avait tout perdu.
- Ce sont des histoires ! C'est censé être de simples histoires... ! Ça ne peut pas... Tu ne devrais pas être... pas avoir... Tu..., c'est...-
Elle le voyait désespéré, suppliant, anéanti et plus bas qu'il ne l'avait jamais été... mais avait-il eut un jour pitié d'elle quand elle était dans la même position? Et pire encore?
- À votre tour maintenant d'être objet de votre plume.
*
* *
- Oh! Tu lis son nouveau livre?
- C'est exact, il vient tout juste de sortir et il est palpitant ! Je te le conseille.
- As-tu seulement entendu ce qu'on raconte à propos de l'auteur? Apparemment, il lui est arrivé une drôle d'histoire ! Absolument absurde et tirée par les cheveux ! Il maintient que l'héroïne du roman que tu lis est venue frapper à sa porte pour se venger de lui!
- Vraiment ?
- Oui oui, je t'assure! Parfois je me demande où vas le monde, les gens deviennent complètement fous...!
Texte 14 : @RyleighNobunaga
Ichiya Kaidan
La nuit tombant, le cortège de mariage avait fait halte dans une résidence prévue à cet effet, à mi-chemin de leur destination. Le vent qui soufflait donnait l'impression de faire résonner la plainte de la montagne derrière eux, poussant les serviteurs à cloisonner chaque fenêtre. Puis ils avaient été piégés par une forte pluie peu de temps après, les obligeant à tous se rassembler auprès de leur maîtresse afin d'économiser le charbon des braseros. C'était une jolie jeune fille, à la posture alourdie par les nombreux vêtements superposés, plongée depuis leur départ dans un recueil calligraphié à la main et relié par un ruban rouge.
Ce calme fut bien vite rompu par un bruit à la porte. L'employé qui alla ouvrir tomba sur une vieille femme, petite et courbée, s'appuyant à un bâton auquel était accroché un ruban blanc, le visage caché sous une capuche. Elle demanda le gîte de sa voix grêle et l'homme hésita quelques secondes avant que ne résonne l'ordre de sa maîtresse :
— Faites-la entrer.
— Soyez remerciée jeune demoiselle, vous avez le cœur bon, salua l'inconnue en remuant son bâton au niveau du sol avant de franchir le seuil de la pièce. C'est bien la première fois que l'on m'ouvre la porte de cette demeure, seriez-vous la nouvelle maîtresse de céans ?
— Je dois me marier demain avec le fils du seigneur, avoua la jeune fille d'une voix aussi douce qu'un murmure. Mais ma mère naquit ici. Ne voulez-vous point poser votre cape ?
— Hélas ! Je ne suis qu'une pauvre aveugle, se lamenta la femme en remuant la tête sous sa capuche. La retirer ne me servirait donc point.
— Nous avons tout à l'heure entendu de bien étranges choses venant de la montagne, est-ce courant par ici ? s'enquit l'une des servantes.
— Oh ! Vous parlez du fantôme d'Ako ?
— Le... fantôme... ? répéta un garde en perdant de sa couleur.
— Oh, il me semble que j'en ai déjà entendu parler ! s'exclama soudainement la jeune fille. On la nomme aussi la légende de la beauté d'Iwa, n'est-ce pas ?
— C'est cela, acquiesça la femme. Vous connaissez cette histoire ?
— Ma mère me l'avait contée étant petite, affirma la jeune fille en mettant de côté son recueil avant de poser les mains sur les genoux et d'ajuster sa posture de façon à regarder tout son auditoire :
"Un jour que le seigneur d'Ako était de passage dans le pays d'Iwa, il aperçut la fille, réputée très belle, d'un grand propriétaire terrien, malheureusement ruiné par une mauvaise récolte. Il en tomba aussitôt fou amoureux, et décida d'en faire sa femme, ce que le père accepta sans réfléchir. Le cortège fut aussitôt préparé et la jeune fille entra au château d'Ako en tant que neuvième concubine. Mais ce que personne ne savait, c'est qu'elle avait un amant à Iwa, qui chaque soir attendait qu'elle accroche un ruban rouge à son store pour aller la visiter dans le plus grand secret. Portant en elle le fruit de ces ébats, ils avaient tout deux résolu de s'enfuir prochainement, mais il avait fallu que ce seigneur vienne avant que cela ne se fasse."
— Ils avaient convenu que la nuit propice à leur fuite serait signalée par un ruban blanc, confirma la vieille femme en secouant légèrement son bâton. Connaissez-vous la suite de l'histoire, mon enfant ?
— Bien sûr, acquiesça la jeune fille avant de poursuivre son récit :
"La première épouse du seigneur d'Ako était connue pour son caractère extrêmement jaloux et avait déjà réussi à faire chasser trois des huit concubines précédentes. Seulement, la jeune fille n'ayant pas choisi de venir ici et ne pouvait pas non plus retrouver sa province natale, trop loin, elle tint bon face aux brimades et humiliations régulières. Puis vint le moment où son enfant devait naître, ce qui éveilla encore plus les soupçons et la méchanceté de cette femme, cela avait été bien trop rapide. Mais sans preuves, elle ne pouvait rien faire de plus que l'humilier davantage.
Un jour, cependant, l'amant de la concubine réussit à trouver le château d'Ako et se présenta au seigneur. Avant d'être emmenée, cette jeune fille avait tout juste eu le temps de prendre le ruban qui devait signaler leur fuite et d'y inscrire les caractères d'Ako pour le laisser tomber sur le pas de sa porte, espérant que son ami saurait le trouver et interpréter ce message. Ainsi, il avait pu la retrouver après une longue errance. Il se fit bien évidemment aussitôt chasser du palais et tenta alors d'accéder à la chambre de sa douce par l'arrière du château. C'est là que la première épouse comprit toute la vérité et s'empressa de dénoncer les deux amants auprès du seigneur qui accourut et exécuta le jeune homme d'un seul trait d'épée. Il ordonna ensuite que l'enfant soit emmené loin du château, mais garda sa favorite à ses côtés. Accablée par le chagrin, celle-ci tomba malade jusqu'à se laisser dépérir et l'épouse principale proposa, pour se racheter, de prendre en charge son traitement.
Un soir, elle fit donc mélanger une poudre à la décoction habituelle que prenait la jeune fille pour dormir et celle-ci ressentit rapidement d'atroces brûlures sur tout son côté gauche, car c'était un poison destiné à la défigurer. Alerté par les cris de douleur, le seigneur se précipita dans la chambre et fut aussitôt saisi d'effroi en voyant les résultats du poison. Ce visage si délicat n'avait à présent plus rien d'humain. Sous le choc et influencé par son épouse qui plaidait la démence, il ordonna qu'elle soit chassée du château.
Aveugle et défigurée, elle parvint à descendre au village après une longue errance à travers les bois en espérant trouver la charité, mais tous furent trop effrayés par son apparence pour lui offrir ne serait-ce qu'un toit la durée d'une nuit. Condamnée, elle retourna donc se réfugier dans la montagne où elle finit par mourir. Les gens d'ici racontent que depuis, elle hante la montagne certaines nuits à la recherche de son enfant disparu et de son amour perdu, descendant parfois au village pour quémander le gîte et attirant le malheur sur ceux qui le lui refusent."
— C'est tout à fait ce qu'il s'est passé, mon enfant, confirma de nouveau la vieille femme, toujours cachée sous sa capuche blanche. Vous l'avez merveilleusement bien raconté.
— Je n'ai fait que répéter ce que m'avait narré ma mère.
— Quelle effroyable fable!
— Le cri de la montagne serait donc celui de cette femme ? songea l'une des suivantes, toujours captivée par le récit.
— Voyons, il ne s'agit là que d'un conte pour aider à la charité ! assura l'un des gardes.
— Tout à fait, ce n'était qu'un effet du vent contre la roche !
— Ce sont des histoires !
— C'est ce que vous croyez ? interrogea la vieille femme avec un sourire que l'on pouvait deviner sous sa capuche blanche.
— Ma mère affirme avoir rencontré cet esprit dans sa jeunesse, assura la jeune fille, aussi calme qu'en début de soirée. A ce propos madame, puis-je vous demander la signification du ruban accroché à votre bâton ?
— Vous tenez vraiment à le savoir ?
Voilà nous y sommes ! Bravo à tous !
J'aime voir lorsqu'il y a autant de participants, c'est que le thème vous a plu ! Je me mets à la correction, vous allez avoir les retours dans les jours qui suivent,
Bonne journée,
Lauwern
PS: Suite à un petit problème réglé à temps, je vais vous proposer deux solutions:
1. A chaque mail reçu, je vous envoie : Bonne réception !
Comme ça vous êtes sûr de la bonne réception de votre texte dans ma boîte mail.
2. Le jour avant la clôture du thème, j'envoie un message à tous les participants ou je n'ai pas reçu de texte.
J'attends vos avis ici :D Merci !
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