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Bonjour à tous !

Après la note et cette douceur d'été, voici le vent, j'espère que les textes vous plairont autant qu'ils m'ont plu !

Texte 1: @romane_levi

Vent

C'était le grand jour.

Klaus, jeune homme de 15 ans vint se présenter au bureau de recrutement de l'armée. Il espérait intégrer l'immense vaisseau du commandant Alex Rove. Celui même qui était considéré comme un fou par une partie de la société.

L'homme au bureau, une bouteille de vin vide à côté de lui , demanda au jeune homme : « Mon pauvre garçon, pourquoi vouloir intégrer le vaisseau de ce fou ? tu perds ton temps et ta vie. »

Klaus, répéta inlassablement : «  le commandant n'est pas fou. C'est un grand homme qui a gagné la guerre il y a 2 ans. »

L'agent local répondit : «  oui , oui c'est ça... allez va-t'en. Trouve toi un job, et vis ta vie. »

Il le chassa d'un revers de main.

L'enfant voulut protester, mais 2 autres soldats le firent sortir.

Enervé, il rentra dans sa maison de fortune, que ses parents lui avait laissé avant de partir à la guerre.

Il se dirigea vers son planneur. Un minuscule avion biplace en taule cabossé, qui fonctionnait à l'aide d'une batterie électrique.

Il vérifia le niveau de la batterie, et démarra l'engin après avoir ouvert la porte du garage.

Il partit hors de la ville, pour prendre de la hauteur, encore et encore.

Il voulait voler assez haut pour apercevoir le nuage. Et il vit cette énorme masse difforme, au loin derrière les montagnes. Selon la légende, ce nuage abritait le Courant Infernal : un vent sans fin, avec une puissance prodigieuse, que personne n'a réussi à traverser. Celui qui s'y confrontait, mourait.

Klaus, bercé par les récits de vieux soldats, pensait que ce nuage, et le Courant infernal cachaient forcément quelque chose : la cité des Dieux par exemple.

La preuve, le nuage n'avait jamais bougé de cet endroit, et le vent ne se faisait pas ressentir si on n'entrait pas dans le nuage.

Il décida une fois de plus, de voler 20 minutes à pleine puissance, pour faire face à ce nuage et à ce vent mythique qu'il abritait.

Emerveillé par la grandeur de cette masse blanche en apesanteur, prudemment, il s'approcha toujours plus près, pour réussir à caresser son enveloppe.

Soudain, sa batterie s'éteignit, la vieille machine bricolée s'ébranla. Une rafale immensément puissante le fit perdre le contrôle de l'appareil. Il essaya difficilement de contrôler la trajectoire de l'engin en tenant le gouvernail, mais à quelques mètres du sol dans une dernière secousse il se cogna la tête, et perdit connaissance.

En un grand fracas, il vint s'échouer à terre.

Il se réveilla quelques temps après miracle. Il ouvrit les yeux, une ombre monstrueuse était devant lui. Il prit peur.

Un coup de feu. L'ombre se dispersa.

Un grand homme aux cheveux noirs, et au regard perçant se posta devant l'enfant : « Gamin, que fais-tu ici ? »

Klaus ne répondit pas. Il était encore étourdi par la chute.

L'homme continua : «  tu devrais retourner à ton labeur quotidien. »

Klaus : «  je n'en ai pas. Je veux intégrer l'armée du commandant Rove. »

L'autre lança, en caressant la vieille machine : « pour quelle raison ? »

L'adolescent répondit : «  je veux être un brave soldat. »

L'homme demanda froidement : «  et la vraie raison ? »

Klaus lâcha : «  je veux traverser le Courant Infernal. »

L'homme caressa la machine : «  avec ce vieux planeur ? tu n'es qu'un gamin inconscient. »

L'adolescent ne dit rien.

L'adulte s'exclama simplement, en lui tournant le dos : «  viens avec moi jeune homme, tu auras peut être la possibilité un jour de réaliser notre rêve, et de traverser ce vent assassin. »

3 ans plus tard.

Le vent s'abattait sur le planeur. Devant eux, les tentacules métalliques traversaient les nuages épais. Un coup violent. Le planeur était transpercé. Il hurla quand le monstre prit sa tendre femme, Anna. Il l'a prise, enroulant un tentacule autour de son cou, et l'attirant dans le brouillard. Il perdit le contrôle du planeur endommagé et fût rejeté du Courant Infernal par une puissance invisible. Il hurla.

Alex Rove se réveilla en criant, trempé. Son cauchemar le tourmentait sans cesse. Il se prépara pour commander son équipage pour la journée.

Il commença par aller voir Klaus, maintenant âgé de 18 ans. Le garçon était devenu le prodige du vaisseau, en réparation et pilotage de planeur, après avoir suivi une formation avec des mécaniciens.

Le commandant avait pour projet secret de faire du garçon, son co-pilote. Ensemble, ils pourraient aller à la rencontre du grand courant. Et de cette machine infernale l'abritant.

L'alerte noire retentit : une attaque des « maitres des vents », créatures du Courant Infernal. Les monstres difformes volants étaient une vingtaine.

Alex ordonna à l'équipage à travers le micro : « préparez-vous, sortez les fusils et lance-flammes. Ne tirez que quand ils s'approchent de vous en groupe. »

Les soldats s'exécutèrent.

Mais le commandant pensait à autre chose : il regardait Klaus.

Soudain, ce qui semblait être la reine des monstres, bien plus grosse que les autres, apparut. Ce n'était qu'une boule noire avec 6 pattes courtes, et 2 ailes toutes aussi noires. La créature n'avait pas d'yeux, mais une grande bouche laissant entrevoir des dents pointues et une langue rose pâle pendante. Elle pondit des dizaines de petits monstres en quelques instants.

Il fallait passer à l'action. Alex se dirigea vers le pont de son navire. Il empoigna l'épaule de Klaus à la surprise des soldats qui luttaient efficacement contre les petits de la reine.

«  Klaus, montons dans mon planeur ! On va éloigner la reine. » ordonna le commandant.

Klaus ne se fit pas prier, ça faisait un moment qu'il n'avait pas volé dans un planeur.

Les 2 équipiers montèrent dans la machine, Alex au co-pilotage et Klaus aux commandes.

Ils démarrèrent en trombes, pour foncer sur la reine avant de l'esquiver et réajuster la hauteur du véhicule. Ils s'éloignèrent dans le lointain.

Alex avait les yeux partout, mais observait attentivement les décisions du jeune.

Au moment opportun, il arma son arme à feu, se retourna, et laissant les commandes de direction du planeur à Klaus, tira sur la reine. Un coup en pleine tête qui l'acheva net. Le monstre tomba à la renverse, dans les champs à 2000 mètres sous le planeur.

Alex Rove avait vu tout ce qu'il espérait : Le jeune homme était un excellent pilote. Il allait lui permettre de retrouver Anna.

Un an plus tard

Il était temps d'affronter le Courant Infernal. Les deux pilotes s'installèrent. Alex n'avait que peu dormi cette nuit : le souvenir de Anna le hantait violemment. Il allait pouvoir retrouver sa dépouille.

Klaus démarra la machine à la pointe des innovations actuelles. Le moteur émettait un ronronnement agréable. Le planeur s'éloignait peu à peu du sol.

Etrangement, l'atmosphère était paisible. La brise caressait les visages des 2 protagonistes, et ils volaient maintenant parmi les oiseaux. Le soleil était chaud.

Calmement, ils s'approchaient du nuage géant. Il se positionnèrent face à lui. Klaus regarda dans son rétroviseur : Alex, l'air déterminé, acquiesça du menton. Ils pouvaient entrer.

Le jeune homme mit en coup violent sur l'accélérateur : ils furent propulsés dans l'intérieur brumeux du nuage.

Le Vent Infernal agit comme un mur dans lequel le planeur venait de s'écraser. Le vent était d'une puissance inouïe, et Klaus avec beaucoup de sang-froid, résistait à la force qu'exerçait cet infernal élément, pour tenir le gouvernail. Leurs corps étaient comme broyés par le vent.

Les mains de Klaus tremblaient, ses muscles étaient contractés au possible, et il tentait d'avancer dans ce brouillard épais. Le planeur avançait lentement, secoué continuellement.

La bruit du vent était atroce, assourdissant, donnant des migraines instantanées.

Alex avait du mal à respirer, son esprit commençait à vaciller, ses oreilles saignaient.

Le bruit du vent s'intensifia, mais Alex cru entendre une voix. La voix d'une jeune femme, riante, résonnait en écho dans tout le nuage.

Tout son corps se figeait, Il n'entendait plus Klaus, lui hurlant de tenir bon, pour retrouver Anna.

Mais Alex cherchait la provenance de la voix, non plus la voix du vent, mais la voix de cette entité.

Il crut soudainement apercevoir, une ombre féminine, sourire terrible aux lèvres, debout sur l'abominable machine mécanique à tentacules. Ces dernières dansaient avec le Vent Infernal, en direction du planeur.

Ce fut la dernière image d'Alex Rove, avant de s'évanouir. 

























Texte 2 :  

« Le bonheur est comme le vent : impossible à saisir »

Le vent souffle. Le début du printemps fait face et les premiers rayons de soleil font leurs apparitions. Les jeunes humains commencent à sortir prendre l'air, s'assoient sur des pelouses ou à des terrasses, discutent, vivent. Luciole fait partie de ses humains, elle est assise sur un banc attendant son rendez-vous. Elle est plus que jolie avec ses longs cheveux a la couleur de l'or, son petit nez pointu, ses lèvres fines et gercées, son chemisier blanc avec des volants la faisant ressembler à un ange.

Elle attend, longtemps. Tellement longtemps qu'elle se mit à observer toutes les personnes autour d'elle. Jusqu'à ce que son regard se pose sur cette autre jeune fille. Elle était assise au pied de ce grand saule pleureur. La rosée matinale était toujours sur les petites feuilles de ce grand arbre le rendant étincelant sous chaque rayon de soleil. Cette jeune femme lit un livre, elle semble totalement absorbée. Parfois, elle sourit, parfois, elle reste bouche-bée, parfois même elle rougit. Quel genre de livre pouvait-elle bien lire ? Luciole ne le sera sûrement jamais.

Une bourrasque de vent refait surface. Les longs cheveux de miel de Luciole lui cachent le visage et ainsi lui cache la vue de l'autre jeune femme. Elle retire alors rapidement ses cheveux pour pouvoir la regarder à nouveau et vois que la jeune femme près de l'arbre enlève également ses longs cheveux de son visage. Elles ne se connaissent pas, mais avaient toute les deux vécu la même chose, et étaient toute les deux en train d'essayer de se débrouiller avec leurs cheveux. Cette pensée fit rire Luciole. Le vent s'arrête, Luciole parvient enfin à remettre correctement ses cheveux en place, le rire toujours aux lèvres. Elle regarde alors encore l'autre jeune femme qui parviens elle aussi à remettre ses cheveux en place, elle souriait elle aussi. Elle lève alors la tête de son livre, enlevant les dernières petites mèches et croise alors le regard de Luciole.

Les deux jeunes femmes se regardent, souriantes toutes les deux. À ce moment là, le temps semble s'arrêter. Elles se regardent l'une et l'autre, ne lâchant pas ce contact. Luciole voyais enfin son visage correctement. Elle avait la peau très pâle, aussi belle que de la porcelaine, ses yeux marron était incroyablement beau et perçant. Ses longs cheveux noirs corbeau contraste avec son visage tout en le sublimant. Tout avait l'air si doux chez cette jeune lectrice. Des petites taches de rousseur donnaient l'impression qu'elle était tout droit sortie d'un conte peuplée d'elfes. Ses lèvres rouges et pulpeuses se fondent doucement sur son visage. Ses longs cils noirs subliment ses jolis yeux en amande.

Ainsi, elles s'observent pendant de longues minutes. Elles ne se connaissent pas et pourtant elles ne peuvent se lâcher du regard. Ce n'est en aucun cas un moment désagréable de gêne, au contraire, il y a quelque chose de doux et rassurant se propageant dans l'air. Le temps passait doucement, elles avaient l'impression de se regarder depuis plusieurs heures, mais ne voulais pas que ça se termine.

Le vent se fait de plus en plus frais. Leurs joues rougissent sous le froid. Les yeux de la jeune fille aux cheveux noirs deviennent humides, comme si elle allait pleurer, sûrement à cause de la fraîcheur du vent. Voir ses yeux presque en larme fit un pincement au cœur de Luciole. Comme si elle ne voulait pas la voir pleurer, comme si elle voulait la protéger.

Luciole sent une légère tape sur son épaule. Surprise, elle se retourne et voit la personne qu'elle attendait. Cela brisa le long regard entre les deux jeunes femmes. Elle sentit un vide soudain en elle, même si maintenant, elle n'était plus seule sur son banc. Elle se leva et continua sa journée, comme si cette rencontre sous le vent n'avait jamais existé, comme si cette rencontre sous le vent n'était qu'un rêve.

Cet instant si précieux, elle l'oubliera sûrement. Après tout, les souvenirs sont comme le vent, ils passent puis disparaissent.

Après tout, cet instant était comme le vent, insaisissable.





















Texte 3 : @poulou2008

La fille vent

Une brise rafraichissait mon visage. Il faisait froid par cette soirée de mai. Je portais mon fidèle chandails de laine et un simple jean bleu marine. Mais le froid me frappait au visage. De plus, ce vent glacé ne m'aidait guère a soutenir se dernier. Je rentra enfin chez moi après une longue marche.

-Melodie, tu es enfin rentrée  !

-Oui bien vu. T'es pas aveugle, ravis de le savoir.

-Rho, arrête avec cette air hautain !

-Ca me permet de pas t'entendre.

-Monte dans ta chambre jeune fille !

Je monta alors dans ma chambre sans lui répondre. Ma mère m'appelle « la fille vent » Car souvent je ne réponds pas. Et je sors beaucoup. Je vais nulle part mais j'y vais quand même. Alors comme d'habitude, je sors par ma fenêtre. C'est marrant, ca fait 3 mois que je fais pareil et ma mère ne m'a jamais démasqué. Ca veux donc dire que je suis plutôt discrète. Je sors donc par ma fenêtre. Je me dirige vers le champs d'à côté et m'assoit dans l'herbe fraiche. Le vent frais passe toujours dans mes cheveux. Je lève ma tête pour profiter de la brise. Mais des gouttes d'eau coulent sous mes yeux. Je pleurs, je ne sais pas pourquoi. Mais je pleurs. Dès fois, j'aimerais juste mourir. Car, même si il faut profiter de la vie, blablabla faire connaissance, bref, la vie quoi, parfois, c'est épuisant. Soudain, un gros camion arrive. C'est pas souvent qu'on croise des gens dans ce trou perdu. Un jeune homme sort, et découvre le vent frais de ma ville. Même si d'habitude, je n'aime pas trop le contact, j'ai envie d'interagir avec lui tant bien que mal . Il me donne...Envie ? Je ne sais pas. J'aimerais aller le voir mais je me regarde quelques minute avec l'option appareil photo de mon téléphone et me rend compte d'un détails. Ca fait quatre jours que je porte mon chandail et mon jean, je suis crasseuse et le vent ne fera que dispersé mon odeur autour de nous. Alors je cours vers chez moi, le vent m'envahit et sèche mes larmes qui sont toujours sur mes joues. Je rentre par ma fenêtre et me douche en vitesse. Je met un autre jean et un sweat-shirt bleu marine. Je sors par la porte d'entrée pour ne pas atterrir dans la boue et que la pression du vent de décoiffe mais ma mère m'arrête.

-Ou vas-tu ?

Je ne lui réponds pas et la pousse. Je lui mets, comme d'habitude, un vent. Pas une brise d'été, un vent violent. Bref, je sors, cours vers le champs d'à côté , le vent me décoiffant, et vas voir cet inconnu. J'avais de la chance, il était prêt a repartir. Mais un détail frappa mon attention. Je n'avais jamais parlé a un garçon de mon âge, un garçon de 19 ans. Je m'approcha et le salua. Il ne me réponds pas. Il entre dans son camion, prend une feuille de papier et écrit quelques mots, puis me tend le papier. Il commence a s'envoler avec le vent fort mais je le rattrape au dernier moment et le lit. Une petite écriture en pâte de mouche. Elle était compliqué a lire mais je m'y attaque. « Désolé, je suis muet, et nouveau dans le quartier. Je m'appelle Louis, et toi ? ».

-Melodie, enchanté ! T'es seul ?

Le vent devient de plus en plus fort et j'avais peurs que le vent envole mes paroles. Mais elle sont bien resté la, devant lui. Il reprend son bout de papier et écrit une phrase plus longue. Il me le tend, et le tiens bien, avec le vent qui souffle. « Je m'installe ici pour la fac, oui. Mes parents sont resté a la capitale.» La fac, ca fait bien longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. J'ai du arrêter d'y aller depuis deux ou trois mois. Depuis que j'ai jeté en l'air ma vie, depuis que je l'ai jeté dans le vent. Mais peut importe, aujourd'hui est un autre jour. J'ai rencontré cet inconnu muet. Cet inconnu qui, quand on ne le connais pas, pense qu'il nous manque de respect et nous met des vents. En faites, il ne peux juste pas parler. De sa bouche ne sors que du vent. Je viens de remarquer que ca fait plusieurs secondes que je réfléchis en regardant au loin. Louis me regarde, perplexe, puis me souris et m'écris un mot. « Et toi, tu vas a la fac aussi ? »

-How, oui. Enfin, ca fait un moment que je n'y suis pas allé. Je suis en section musique, instrument a vent. Je fais du saxo. Et toi ?

Il gribouilla sur son papier, bientôt remplie, sa réponse. « Je suis en option lettres. Ca paraît logique non ? »

-Oui c'est vrai ! On pourrais se rejoindre devant l'église demain, pour y aller ?

Il écrivît sa réponse, sourire au lèvres. Je devina vite sa réponse. « Avec plaisir ! Je dois aller acheter des meubles. A demain ! »

Il repart avec son camion vers la seule ville des environs ou il y a de vrai magasin. J'y suis déjà allé a pied, lors de mes premieres fugues. Je cours chez moi préparer mes affaires de cours. C'est vrai que ca fait un bon moment que je n'ai pas mis mes pieds dans une fac. Mes professeurs vont être content. J'espère néanmoins qu'il vont recevoir de beau vent de mon ami Louis. Le vent décoiffe mes cheveux et sèche mes larmes. Je me suis donc remis a pleurer sans m'en rendre compte. Mais se n'était pas des larmes de tristesse. C'était des larmes de joie. D'avoir un ami. C'est différent que la solitude. Agréablement différent. Le vent est toujours présent dans ma chambre, ou j'ai ouvert la fenêtre. Le lendemain, je me leva, bien que l'envie manquait0, et alla avaler un petit déjeuner constitué.. De vent. J'aime pas manger. J'aime pas la vie en soit. J'aime juste Louis. C'est lui qui m'a donné la force de me lever ce matin. Sinon je serai dans le champ, ou alors sur le chemin du retour pour aller dormir. Avant que je sorte, ma mère me bloque la porte.

-Ou vas-tu jeune fille ?

Je fait demi tour, rentre dans ma chambre et ferme la porte. Mais je l'entend râler depuis le salon.

-Tu pourras arrêter de mettre des vents ? Ca serai sympa !!

Je ne dis rien. Mais elle continue de me crier dessus, comme si je lui avait répondu. Je sors alors par la fenêtre. Le vent me décoiffe mais ca ne m'atteint guère. Je cours dans le vent jusqu'à l'église et je le vois, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat un peu trop grand. Je suis ravi de le voir et m'avance vers lui !

-Salut ! Près pour les cours ?

Il sort une ardoise et écrit de son écriture en patte de mouche quelque mot qui sont, sans aucun doute, le début d'une formidable amitié. Juste quelques mots écrits, perdu dans le vent de ma ville. De notre ville. Je les lit avec attention...

« C'est parti »

Oui, c'est parti. Ma vrai vie commence maintenant. La vrai vie de la fille vent. Nous marchons vers la fac, chacun se réjouissant d'avoir trouvé quelqu'un d'aussi perdu qu'eux. Perdu dans le vent... 
















Texte 4 : 

Aliz se promenait seule ce mardi là. Il devait etre 22h passé mais elle ne parvenait pas tout de même pas à trouver le sommeil. Ecouteurs enfoncés dans les oreilles, elle marchait tranquillement dans les rues lumineuses de Lyon. Il faisait très froid ce soir là. Heureusement, elle avait eu l'intelligence de bien se couvrir, enfilant trois couches de puls en plusd'un épais manteau noir. Elle se fondait parfaitement dans le noir de la nuit grace à ses habits sombres et impersonnels. Le vent soufflait furieusementdans ses cheveux bruns, seul spectateur du crime qu'elle avait commis plutôt dans la journée.

Soudain, elle rentra dans un appartement, se déchaussa, se déshabilla par la suite et resta en sous vetements. Elle balanca machinalement son arme sur le lit avant d'ouvrir la fenetre pour acceuilir le vent frais de ce soir. Elle consulta son téléphone un court instant et remarqua que son frère venait de lui mettre un vent. Ses yeux ne se décollaient pas de l'engin lorsqu'un bruit sourd parvint à ses oreilles. Une douleur fulgurante se manifesta à son épaule gauche. Aliz se retourna lentement, prête à accepter son sort. Elle croisa le regard triste de l'homme et lui adressa le sourire le plus chaleureux qu'il n'a jamais vu de sa vie. L'instant d'après, le corps d'Aliz s'étala sur le sol froid de la chambre, accueillie par le vent cruel de la nuit, tuée et trahie par son propre petit frère. 

En effet, dans l'après midi, un homme était venu lui rendre visite. Couvert de bleue des pieds à la tête, il faisait peine à voir. Au début Aliz ne l'avait pas reconnu mais lorsque ses yeux se sont posés sur la cicatrice qu'il portait sur le nez, elle s'est tout de suite rappelé de lui. Anil passa près de sa sœur lorsque celle ci l'invita à rentrer rapidement. Elle l'aida à s'assoir sur le canapé car il boitait au niveau de sa jambe gauche et lui apporta un café serré sans sucre, le coeur rongé par l'inquiétude.

- Anil ? Que s'est-il passé ?

- Des Russes sont venus chez moi Aliz.

- Les soviétiques, ces rouges de merde !

- Écoute Aliz, ils sont pressés. Le vent est en train de tourner en notre faveur, on doit accomplir la mission que nous a confié monsieur personne coûte que coûte !

- Je le sais bien mais nous manquons de temps. Boromovich va effectuer un transfert ce soir, on doit l'intercepter.

- Je vais appeler un agent du MI6, tu ne peux pas y aller toute seule.

- Non. Je ne bosserais pas avec un agent du MI6. J'irais seule.

- Aliz ! Attends !

Aliz attrape son manteau, enfile ses chaussures et quitte l'appartement d'un pas rapide. Le vent frais gifle timidement ses joues tandis qu'elle passe le reste de son temps à roder dans sa ville. Le soir tombe soudainement sur Berlin. Aliz se fond dans la foule de gens et emprunte une ruelle tortueuse. Elle sort son silencieux de son manteau et surveille ses arrières tout en avançant minutieusement.  Lorsqu'elle entend des bruits dans la ruelle adjacente à la sienne, Aliz fait le vide dans son esprit. Elle ferme ses paupières, cachant ses iris bleus au reste du monde et fais rapidement ce qu'elle a à faire. 








Et voilà !

A très vite pour les résultats et le prochain thème ! ♥

Bonne journée

Lauwern

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