@Abyssa
2659 mots!
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Salut! .....Oui bon ça va hein, je sais bien que c'est une introduction pourrie, mais au moins je suis poli! Et ça rime! Comment ça on s'en fout? Mais non, s'il vous plaît, on ne s'en fout pas! Les rimes sont aussi importantes que la vie!.... Hum hum. Excusez-moi, je m'égare.
Pour dire vrai, en réalité, je suis mort. Depuis exactement 34 629 ans. Et franchement, à cause d'une belle connerie. C'est vrai quoi, j'étais immortel, et j'ai tout foutu en l'air à cause d'un putain de connard. Moi? Vulgaire? Barf, après plusieurs dizaines de milliers d'années, on change régulièrement de façon de parler, selon l'humeur. Un peu comme la ménopause chez les femmes, tantôt chaud, tantôt froid, tantôt à moitié.... Bref. Je vais donc devoir vous raconter cette connerie je suppose? Non? Vous ne voulez pas? Et bien tant pis, vous y aurez droit quand même!
C'était un certain jour d'une certaine année, il y a un certain temps. Pas précis? Je vous signale qu'il s'est quand même passé un moment depuis! Bref! Je me souviens qu'il faisait beau dans le monde des humains. Moi? Je ne suis pas humain voyons! J'étais le chef des anges de la mort. Et oui, nous existons bel et bien! Je gérais donc toute une troupe d'anges de la mort, qui m'obéissaient au doigt et à l'aile. Enfin, jusqu'à ce jour. J'étais convoqué devant le conseil angélique (l'équivalent de la police des anges, en plus stricte et surtout plus efficace!) pour une raison qui m'était inconnue. Tout ce que je savais, c'est qu'ils étaient vraiment en colère, parce que les murs de l'Atalie, bâtiment où ils résident, tremblaient dans tous les sens, tellement fort qu'on pouvait penser qu'ils allaient casser! Malheureusement, ça ne présageait rien de bon. Et j'avais raison : sitôt entré dans la pièce, le purgatoire est arrivé jusquà moi.
-ARCADIELL!!! COMMENT AS-TU OSÉ?!?
-Osé quoi....? j'ai demandé, plutôt décontenancé puisque je n'avais, de mon point de vue, rien fait de mal.
-NE FAIS PAS L'INNOCENT!!! NOUS SAVONS TOUT! TU AS DÉLIBÉRÉMENT ÉPARGNÉ UN HABITANT DE LA TERRE, ET CETTE DÉCISION A D'AILLEURS CAUSÉ LA MORT DE L'UN DE TES SUBORDONNÉS!!! TU ES RESPONSABLE DE LA MORT DE FLAÏN!!!
-.......Quoiiiiiii??? Quel humain??? Flaïn??? Mais il avait demandé des vacances sur Terre!
-NE MENS PAS!!! NOUS LE SAVONS !!! SON ÂME EST REVENUE, SANS CORPS!!! IL A ÉTÉ VIDÉ DE SON ÉNERGIE VITALE!!!
-Que..... Mais.......
-TA SENTENCE SERA L'EXIL SUR TERRE PENDANT 20 000 ANS!!! ET AU MOINDRE CRIME SUPPLÉMENTAIRE, NOUS SUPPRIMERONS TON IMMORTALITÉ! ALORS RÉFLÉCHIS BIEN À TA FAUTE PENDANT CET EXIL, QUI BIEN SÛR SE FERA SOUS LA FORME D'UN ANGE NOIR!
-Mais je vais avoir des pouvoirs sombres! Le moindre faux-pas et je risque de déclencher une catastrophe!
-AUCUNE DÉROGATION NE SERA PERMISE! BON EXIL, PÊCHEUR!
Sur ces paroles, je me suis senti aspiré par un trou noir, qui m'emprisonna, et me montra les événements arrivés sur Terre. Je vis d'abord Flaïn devant un jeune homme (je tiens à préciser que Flaïn est - enfin, était - UNE ange de la mort), Elle dégaina sa faux, devant cet homme, dont mon instinct me souffla le nom : Éodrinn. Ce nom provoqua en moi une sensation vraiment étrange, qui s'accentua quand je l'observai un peu mieux : il était grand, à la silhouette svelte mais assez musclée, il avait un visage assez carré, ce qui aurait pu lui donner un air strict s'il n'avait pas été adouci par de grands yeux d'un violet sombre des plus profonds, je me suis d'ailleurs perdu dedans une bonne dizaine de minutes angéliques (soit à peine deux ou trois secondes sur Terre) avant de me reprendre et de continuer sur son nez aquilin assez fin puis sur ses fossettes magnifiques encadrant des lèvres très sensuelles. Il était d'une beauté sans pareille, et je l'admirais, pensant avec tristesse que cet homme était sûrement mort à l'heure qu'il était. Pourtant, Flaïn ne l'a jamais atteint de sa faux. Je vis un éclair d'un blanc aveuglant traverser la rue, partant d'un point un peu à gauche de celui d'où la scène était observée, et atteindre l'ange en pleine aile, puis une ombre se précipiter sur elle à une vitesse fulgurante avec une arme assez massive dans la main droite. Cette ombre, je la reconnu très facilement, de même que l'arme : c'était l'espadon d'Arcadiel, arme qui m'avait été confiée et qui m'appartenait depuis ma nomination comme chef des anges de la mort. La silhouette qui la maniait, c'était moi, à ma grande stupéfaction, car je n'avais aucun souvenir de ce moment. Mais rien, le vide total. Je ne me souvenais pas d'être allé sur Terre récement, ni d'avoir tiré sur l'aile de Flaïn, ni de l'avoir décapitée avec l'espadon. Pourquoi j'apparaissais alors? Si ce n'était pas moi, qui s'était fait passer pour moi? Et surtout, qui m'en voulait au point de me faire ça? Les anges ont toujours été dénués de mauvaises émotions, alors je ne voyais vraiment personne. Juste après cet acte affreux fait par mon "sosie", la scène disparu, et je me retrouvais dans le noir une nouvelle fois. Après un moment qui me parut une éternité, je me retrouvai envahi par une sensation qui m'était auparavant inconnue, que j'identifiai d'après des écris que j'avais lus : la peur. Ce sentiment était considéré comme négatif par les anges, et je n'étais donc pas censé ressentir ça. Je ne compris ce qui m'arrivait qu'au moment où une douleur cuisante m'envahit au niveau des ailes : elles étaient en train de se colorer, plume par plume, passant du blanc au gris, puis au noir. Finie ma pureté, j'étais devenu un ange déchu, chassé du paradis par le Conseil, et condamné à errer sur Terre pendant vingt milliers d'années avec ces ailes visibles par tout le monde comme preuve de mon impureté. Mon auréole avait perdu son éclat doré pour prendre un éclat d'un noir sombre, et mes yeux étaient passés d'un orange vif à un bleu très sombre, à la limite du noir. Comment je le savais? J'étais arrivé sur Terre, devant une vitrine de magasin qui me laissait tout le loisir de m'observer : ma sentence venait de débuter.
Bien sûr, comme devenir un ange déchu et me faire virer ne suffisait pas, je n'avais de surcroît rien d'autre à me mettre que ma toge blanche décorée de reliures dorées et mes sortes de sandales élaborées faites entièrement de lianes d'or, tenue peu adaptée à l'hiver qui s'annonçait plutôt rude (car j'étais arrivé en hiver en plus). Une autre difficulté était le fait que je n'avais aucun endroit où dormir. Mais vraiment nulle part. J'avais reconnu la ville où j'avais atterri grâce à un monument très célèbre : la tour Eiffel. J'étais à Paris. Et cette ville était connue pour être très difficile envers les pauvres. Une autre émotion que je ne pouvais pas ressentir avant s'insonua en moi : la panique. Je paniquais, c'était indéniable. Comment allais-je survivre? Il fallait que je trouve un endroit où dormir, quelque chose pour apaiser le froid mordant, autre chose pour faire taire ma faim qui arrivait,..... J'étais au bord de la crise de nerfs. Alors je me mis à courrir, sans prêter attention aux rues qui se succédaient, tantôt claires et spacieuses, tantôt étroites et effrayantes, je courais sans même savoir où j'allais. Puis, au coin d'une rue, je rentrai à pleine vitesse dans quelq'un que je n'avais pas senti. Mes pouvoirs d'ange qui me le permettaient s'estompaient peu à peu, ne faisant qu'augmenter mon niveau de panique. Je me retournai pour m'excuser auprès de l'homme qui m'avait renversé, dont je ne pus voir que le dos un bref instant avant de m'évanouir, totalement épuisé, frigorifié, affamé, et très mal en point.
À mon réveil, j'avais des courbatures partout. Mais absolument partout, comme si j'étais passé sous tout un défilé de tracteurs, roulaux compresseurs, camions,.... Je me redressai tant bien que mal, m'étonnant de ne ressentir que ça, et le sentiment de panique assorti à une pincée de peur, et plus la faim, plus le froid, rien d'autre. En regardant autour de moi, je découvris que je me trouvais dans un lit plutôt spacieux, dans une chambre. Les murs étaient peints en gris anthracite, et une moquette d'un ton crème recouvrait le sol. Le lit, en bois massif sculpté en d'élégants motifs, était situé au fond de la chambre, en face de la porte. Les autres meubles étaient très sobres, bien que tous en bois. Il y avait une armoir assez grande pour faire entrer des centaines de vêtements, un bureau composé simplement de pieds en bois peint en noir et d'une plaque de verre sculpté représentant les motifs que le lit, et une sorte de petit salon à côté de la porte d'entrée, agencé comme une pièce à part. L'abaissement de la poignée de la porte interrompit mes pensées. Quand celui qui m'avait secouru (qui était bien celui dans lequel je m'étais cogné) entra, je restai abasourdi : devant moi se tenait Éodrinn. Une sensation étrange m'oppressa à sa vue, comme si quelqu'un avait décidé d'agrandir mon estomac d'un seul coup et sans préavis, mon cœur se mit à battre plus vite, mes mains devinrent moites, et je perdis tous mes moyens en entendant sa voix, que je découvrais seulement à cet instant : c'était une véritable symphonie, un son des plus mélodieux que j'aie entendus, même au paradis.
-Bonjour, ne t'inquiète pas, je ne te veux aucun mal. Tu n'avais pas l'air bien, alors je me suis permi de t'amener ici et de m'occuper de toi. J'espère que ça ne pose pas de problème!
-Euh...... Je...... N... Non, au.... aucun..., bégayai-je lamentablement.
-Au fait, continua-t-il sans prêter attention à ces bégaiements, je m'appelle Éodrinn. Et toi? Tu veux bien me dire ton nom?
-Je..... Euh.... Oui, je m'appelle Arcadiell, répondis-je en me reprenant.
-Oh, Arcadiell? fit-il, surpris l'espace de quelques secondes. Joli nom, pour quelqu'un de plutôt pas mal non plus.
-Qu..... que..... je..... mais......
-Haha! Ta tête est excellente! On dirait un gamin qui vient de tomber sur un moment gênant dans un film devant ses parents! Rigole! Ce n'est que la vérité! Tu es vraiment magnifique! Et tes ailes! Le noir te sied à merveille!
-Tu n'es pas mal non plus, renchéri-je. Attends...Tu....Tu les vois??? Mais alors tu n'es pas humain, qu'es-tu?
-Ça, je ne le dirai pas, je vais te laisser deviner!
-Mais! Tu....
-Pas de mais! C'est une habitude pour moi, me coupa-t-il en me tirant la langue. Allez, et si on allait manger?
Sur ces mots, on se rendit dans une cuisine très moderne et toute équipée en traversant un couloir agrémenté de nombreuses portes. La chambre où j'avais dormi était une chambre d'ami qu'il me proposa de garder, me proposant ainsi avec bonté de m'héberger. J'acceptai sans hésiter, complètement ensorcelé par ce corps divin et cette voix enchanteresse. J'ai passé quatre mois avec lui, à parler avec, sortir, au ciné, au bowling, à la patinoire (ce qui l'a d'ailleurs bien amusé puisque je ne savais pas patiner), au karaoké, où je découvris qu'il chantait comme un dieu, il était décidément parfait. Nous nous étions vraiment rapprochés, et on sortait ensemble. On était déjà allés jusqu'au bout, et tout allait merveilleusement bien, jusqu'à ce jour où tout a basculé. Je m'étais réveillé bien plus tôt que d'habitude, et j'avais décidé de lui faire son petit déjeuner. J'étais donc descendu à la cuisine, et m'étais stoppé quand je l'avais entendu au téléphone. Il se levait décidément très tôt. J'allais repartir quand je l'entendis prononcer mon nom. En écoutant, j'appris quelque chose que je n'aurais jamais dû savoir, enfin, que j'aurais préféré ne jamais entendre. Éodrinn avait paru surpris en entendant mon nom le premier jour, et j'avais totalement oublié cette réaction qui m'avait paru anodine. Pourtant, en écoutant la conversation qu'il entretenait avec son interlocuteur, j'appris que s'il avait eu cette réaction, c'était parce qu'il me connaissait déjà. La personne à qui il parlait, je reconnu parfaitement sa voix, c'était Gabriel, un ange autrefois membre de mon équipe, et qui avait prit ma place pendant mon exil. J'appris que c'était lui qui s'était fait passer pour moi, qu'il avait utilisé la capacité spéciale de son arme, le fléau d'Orcandia, pour la transformer et la faire ressembler à la mienne un court instant, et qu'il avait fait de même avec mon apparence. J'appris également qu'il avait lui-même téléphoné en se faisant passer pour Flaïn, demandant soi-disant des vacances sur Terre. Éodrinn, quand à lui, avait séduit cette ange, et l'avait simplement convaincue de ne pas le tuer. C'était facile pour lui, puisque c'était un succube, ce qui expliquait qu'il n'aie pas voulu me l'avouer, puisque sur ses papier, dans les bureaux des anges, il était un simple humain, fait qui me revenait seulement à l'esprit.
À ce moment, je me senti trahi, réellement, comme si tout ce qu'on avait vécu ensemble n'était qu'une farce destinée à lui éviter la mort. Il ne m'avait jamais montré son vrai visage, pas un seul instant. Cette façade enjouée, pleine de bonté n'etait qu'un masque destiné à me séduire, à m'embrouiller l'esprit afin de cacher son vrai visage, celui plein de mépris, haineux, égoïste, lâche, qui n'hésitait pas à se servir des autres pour arriver à ses fins, qui lui avait permit de survivre 20 000 ans au lieu des 500 habituels pour les succubes ou même des 100 ans chez les hommes, puisqu'il était identifié en homme. Car ceux qui savent que la personne en face d'elle est un succube ne ressentent plus cette manipulation des sentiments qu'il exerce sur les autres, et ce dernier perd alors l'attraction qu'il exerçait sur cette personne. Fou de rage, j'avançai d'un bond, me montrant à sa vue. Son visage devînt limpide quand il comprit que j'avais tout entendu, et il essaya de s'excuser, me promettant qu'il allait me le dire, que ce n'était pas son idée de tuer Flaïn, ni de remplacer Gabriel par moi dans le dossier, qu'il n'avait jamais voulu ça. Mais c'était fini, la confiance avait été brisée, et je savais pertinemment qu'elle ne reviendrait jamais, tout comme mon cœur brisé ne pourrait jamais être réparé. Alors, totalement mort à l'intérieur, je lâchai d'un seul coup tous les pouvoirs sombres que je possédais, coupant tout contrôle. Il commencèrent par déchiqueter cet homme que j'avais réellement aimé, puis par le désintégrer purement et simplement. Ensuite, ils s'attaquèrent à sa maison, puis aux endroits qui évoquaient un souvenir passé avec lui. Une fois que tout ça avait été détruit, j'avais essayé de rappeler mes pouvoirs, mais j'en avais perdu le commandement, et ils grandirent pour se déchaîner partout, s'étendant et se propageant comme la peste, détruisant tout sur leur passage, n'épargnant personne, ni hommes, ni elfes, ni loups garous, ni aucune autre créature, ni même les animaux ou les arbres. Je vis la Terre, autrefois pleine de vie, se transformer en un désert apocalyptique sans plus personne, sans trace de vie, plus rien que des ruines. Une fois leur œuvre achevée, mes pouvoirs se retournèrent contre moi, et je fus le dernier à mourir, sentant ma chair pourrir jusquà la moelle, mes os s'effriter puis se désagréger peu à peu, je disparu.
Aujourd'hui, je fête l'anniversaire de mon arrivée en enfer. Enfin, je fête, il serait plus correct de dire qu'on fête, parce que ma condamnation est des plus ironiques : je vais devoir rester jusquà la fin des temps avec l'homme qui a causé ma perte, cet être abject que j'aurais voulu ne jamais rencontrer. Aujourd'hui, et ce depuis 34 629 ans, tous les jours, je revis cette journée où j'ai apprit la vérité et où j'ai tout détruit, juste après avoir revécu celle où ma confiance en lui avait atteint son paroxysme et où on était allés jusqu'au bout pour la première fois. Alors, avant de penser à la vengeance, pensez à moi!
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Présence de BxB:
1/1
Caractères des personnages:
1,75/2
Capacité à toucher le lecteur:
1.5/3
Qualité d'expression gestion des mots( la façon dont vous dites les choses):
1/1
Originalité:
3/3
Capacité à accrocher le lecteur (moi, je suis pas difficile quand il s'agit de BxB):
1/2
Création de l'univers:
2/3
Morale et défence de l'idée principale:
2/2
Ressenti global sur le texte:
2/3
Total: 15,25/20
Je sais que tu n'as pas l'habitude d'écrire du BxB et qu'en général tes personnages sont de sexe feminin, ça se ressent d'ailleurs. 😂😂 J'ai eu l'impression d'avoir une fille tout le long, la cousine Ayanah peut-être? Tu n'est pas trop entré dans les détails, c'était timide XD et cette histoire d'ange de la mort m'a fait pensé à un certain... yaoi... que j'aurais évantuellement lu à l'interna un certain jours où tu me l'aurait prété XD
Je suis en train d'écrire un roman. On va éviter les quatre pages cette fois,non?
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