Voici l'histoire, j'espère qu'elle vous plaira!!!

Pour info, c'est vous qui voter pour ce qui vous plait à chaque chapitre alors dites ce que vous en pensez et encore mille merci pour cette écrivaine qui à déjà terminé l'histoire alors que j'ai donné le concours il y a 2 heures!!!

Moi c'est Zigzag. Un nom bizarre, me diriez-vous, mais je m'en fiche, car c'est Emma qui me l'a donné. Et Emma est la personne que j'aime le plus au monde. Mais laissez-moi vous raconter mon histoire. Je suis né par une belle nuit d'été. Entouré de mes frères et sœurs, on se pelotonnait contre le doux ventre de Naya, notre mère. Elle était si gentille ! Tous les soirs, elle nous racontait des histoires, sur nos ancêtres. Bien que cela nous faisait un peu peur, on adorait ça. Et puis, un jour, on est venu me chercher. Je me rappel, il y avait un monsieur qui m'a tapoté la tête, et m'a soufflé : - Tu feras un bon cadeau de noël pour Max ! Et il m'a emmené avec lui. En arrivant, je voulais aller aux toilettes, mais j'ai été enfermé dans un carton a trous. J'ai passé la nuit dedans. Je pleurais, ma mère me manquait cruellement. Je me suis fait pipi dessus... J'ai quand même fini par m'endormir (je n'avais que 3 mois après tout). Le lendemain matin, j'ai entendu des cris, du bruits. Je me suis dit que c'était peut-être ma mère qui venait me chercher. Mais c'est un petit humain qui a ouvert mon carton en hurlant de joie. Il m'a attrapé, mais ma vite laissé tomber sur le sol. - Berk, il est tout mouillé et il pue ! Le monsieur qui m'avait arraché de ma mère m'a attrapé par la peau du cou, et m'a jeté sans ménagement dans un grand truc blanc. Et j'ai senti de l'eau glacée couler sur ma tête. Tremblant, je n'ai pas réagi. Puis il m'a ramené près du petit humain. Celui-ci ma tiré la queue, j'ai couiné de douleur et j'ai entendu les grands humains rigoler. J'ai grandi avec ces humains. Lorsque je m'ennuyais, et que je mordillais les pieds de la table, le monsieur m'attrapait par la peau du coup et me tapait avec un bâton. Mais je n'étais pas triste. Je ne connaissais pas d'autre vie, et je pensais que tous les humains étaient comme ça. Je ne pouvais pas m'empêcher de les aimer. Ils étaient ma seule famille. Max, au bout de quelques jours, s'est désintéressé de moi. Je ne me baladais plus. Je pensais que tout resterait comme ça, mais une ombre sombre se profilait à l'horizon. Le soir avant Noël, j'allais donc fêter mes un an, sans avertissement, ma vie prit un virage cruel. Mes humains, ceux que je considérais comme ma meute, me conduisirent hors de la chaleur de notre maison. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, mes pattes tremblaient dans la froideur de la nuit, mes yeux cherchaient désespérément un signe d'affection dans leurs regards froids. La porte se referma derrière moi, et je me retrouvai seul, abandonné à mon sort. Les flocons de neige tombaient sur mon pelage, et les lumières éloignées de Noël semblaient se moquer de ma solitude. Mes aboiements remplissaient l'air, mais ils ne trouvaient pas de réponse. J'errait dans la nuit, mes pattes gelées crissaient sur la neige fraîche. Je cherchais un foyer qui n'existait plus. Chaque coin de rue était un rappel de la chaleur perdue, chaque bruissement du vent me murmurait la cruauté de l'abandon. C'est alors qu'une lueur d'espoir émergea de l'obscurité. Une petite fille - j'appris ensuite qu'elle s'appelait Emma- avec des yeux brillants comme des étoiles, me découvrit. Elle s'approcha doucement, et me couvrit de sa veste. Ses mains douces effleuraient mon pelage, chassant peu à peu le froid qui m'avait envahi. Emma me ramena chez elle, là où les lumières de Noël dansaient avec une magie réconfortante. Sa famille, compatissante, m'accueillit à bras ouverts. Mes yeux rencontrèrent les leurs, mais cette fois, je lisais dans leur regard la chaleur de l'amour, non la froideur de l'abandon. Les jours qui suivirent, je découvris une vie nouvelle. Un nouveau lit douillet, des repas copieux, et surtout, des caresses chaleureuses d'Emma. Noël arriva, mais cette fois, c'était différent. Je me pelotonnai près du sapin décoré, émerveillé par la joie qui régnait dans cette famille qui m'avait sauvé. Les cadeaux furent donnés, mais le plus grand cadeau était l'amour partagé, un cadeau qui ne fanerait jamais. J'ai maintenant 13 ans. Je sais que la fin de ma vie approche, je ne peux plus courir comme avant avec Emma. Chaque année, le doux souvenir de cette nuit spéciale reste gravé dans mon cœur. Noël, qui avait été le début de ma tristesse, devint un symbole d'amour. À travers l'histoire que je partage aujourd'hui, je souhaite que chacun puisse trouver la lumière même dans les moments les plus sombres, car c'est ainsi que mon Noël triste se transforma en un conte joyeux d'espoir et de bonheur. Et je voudrais aussi rajouter un petit mot à l'intention des gens qui voudraient offrir un chiot pour Noël : NE LE FAITES PAS !!!!!!! Zigzag