Texte#1
Voilà le texte de PlumeDeCuivre
"Je suis chez ma grand-mère, à l'étage, dans une des deux chambres d'ami. Je dors mais j'entends une voix qui m'appelle. Je me redresse, et prend le seul objet que je trouve à coté de moi, à savoir, une fausse baguette magique. Je sors de la pièce et j'arrive sur le palier. J'hésite à ouvrir la porte en face, après tout, je ne connais pas cette personne. Pourquoi est-ce que je la rejoindrais ? La voix m'appelle, encore une fois. J'ouvre la porte et je vois celle qui me disais de venir. C'est un fantôme, je ne distingue ses contours que lorsqu'elle frôle les bacs remplis de livres. Elle est petite, ridée et a l'air très vieille. Elle a un long nez crochu et des cheveux ébouriffés. Je devine, qu'avant sa mort, ils étaient probablement blanc. Elle me dit de m'allonger dans le lit qui trône au milieu de la chambre. Tétanisé, je lui obéis et me glisse sous les couvertures. Elle continue de déambuler entre les livres pendant quelques minutes qui me paraissent interminables, puis se glisse elle aussi dans le lit. Je sursaute. Je ne devrais pas être là ! Je me relève et sort de la pièce. Je claque la porte, mais elle ne veut pas se fermer. Derrière, la dame pousse la porte pour l'ouvrir. J'ignorais qu'un fantôme pouvais avoir tant de force, mais ce n'est pas le moment de penser à ça. Pour la première fois, je sens un réel danger. Qui est cette femme ? Que fait-elle ici ? Pourquoi m'a-t-elle appelé ? Pourquoi veut-elle sortir à présent ? Je n'ai la réponse à aucune de ces questions. Je n'ai qu'une idée en tête, m'enfuir et crier à l'aide.Sentant que je n'ai plus beaucoup de force, et que je vais bientôt céder, je crie, mais ma voix est pâteuse, et contrairement à d'habitude, elle porte à à peine quelques centimètres. Ce n'est pas normal. Je force sur mes cordes vocales, chose que je ne fais que très rarement. Ma voix est bien trop aigu cette fois-ci. Je réessaye plusieurs fois, en vain. La porte va bientôt s'ouvrir. Rassemblant mes dernières forces, je hurle le plus fort possible, mais cela ne produit qu'un petit cri presque inaudible. Je vois la poignée se tourner, la porte s'ouvrir, je m'enfuie, et je me réveille.
Fin"
Superbe texte, on ressent bien l'incompréhension et la détresse d'un cauchemar, bravo !
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