1.0

Je suis vraiment navrée d'être partie, mais Lydia, je n'aurais sue tenir une seconde de plus.

Je trembles rien qu'en t'écrivant cette lettre.

J'ai peur de la mort, sais-tu.

Mais ce dont j'ai surtout peur, c'est que tu ne comprennes pas. Je ne sais même pas quoi te dire. Tu est sûrement la plus belle personne que je n'ai jamais croisée de mon existence et aussi la seule personne qui en avait quelque chose à faire de moi.

L'indifférence de ce monde me tue un peu plus à chaque seconde. L'ignorance dont Charles fait preuve à mon égard me tue aussi. Il n'y a que toi qui compte à mes yeux, il n'y a que toi qui a tentée de me sauverau périple de ta propre vie.

Tu as la plus belle âme que je n'ai jamais rencontrée. Tu as le vie devant toi. Je ne veux pas que tu te détruises pour moi. Je n'en vaux pas la peine. Je ne suis qu'une poussière, qu'un rite de passage dans ta vie. Je ne suis qu'une personne de plus dans ta vie que tu auras tenter de sauver, mais sûrement la seule qui était trop enfoncée que pour que tu puisses réussir.

Je ne t'en veux pas d'avoir voulu m'aider. Tu avais raison sur le fait que le monde est con. Tu avais toujours raison de toute façon. Je sais que je t'avais fais une promesse quand au fait de ne pas mourir avant mes 18 ans, mais jamais je ne saurais le tenir.

Tu comptes beaucoup à mes yeux, sache-le. Je ne sais pas ce que j'aurais bien pu devenir sans toi. Sûrement que je serais morte depuis bien longtemps et que je n'aurais pas pu connaîtr ce qu'est le vrai bonheur. Tu m'as été très utile dans ma vie.

Même morte, je ne pense pas que j'arriverais à t'oublier. Tu sais, ce n'est plus la peine que je restes, puisque je partirais comme même. Je t'a déjà fait assez de mal que pour t'en faire encore plus. Et j'ai tellement peur que tu finisses pas réellemet t'attacher à moi au point que ma mort te devienne insurmontable. Il vaut mieux que je partes maintenant, avant que tu ne tiennes à moi, je ferais moins de dégât dans ta vie.

Durant toute ma vie, j'ai toujours été celle que l'on oubliait, celle qu'on aurait préférée ne jamais connaître de toute sa vie. Mais toi, tu es comme même venue vers moi. Tu as pleuré pour moi, et à cause de moi. Quand je n'arrivais plus à me redresser, tu me soutenais.

Je me souviens de la fois où au beau milieu de la nuit, je t'avais dis que j'étais mal et que je voulais réellement mourir. Tu es venue chez moi, escalant la facade au plein milieu de la nuit, juste pour passer la nuit avec moi et être sûre que je ne fasses aucune connerie.

Je me souviens d'une autre fois où je m'étais tellement entaillée la peau que c'était presque si je ne respirais plus. Tu étais arrivée en courant, et en me portant comme une princesse, tu avais traversée une bonne partie de la ville pour me conduire à l'hôpital. Personne n'avait jamas fait cela pour moi.

Tu as été tout ce dont j'avais besoin. Je ne veux pas te briser plus que je ne devrais le faire.

Alors, je te dis adieu ma belle.

-Cécilia

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top