ANNE-LISE BARTHELEMY :

❝ Quand mes parents auront compris que mon téléphone n'est pas un outil de torture efficace et donc un moyen de dilapider la fortune de nos voisins, peut-être que j'aurai le droit de sortir le soir. ❞

Vous avez cinq nouveaux messages.

Le 7 octobre, à 14h58, le correspondant Jo' a cherché à vous joindre :

- Salut Beauté, ouais ma beauté à moi. Quand est-ce que tu te décideras à enfin t'émanciper de tes parents sataniques ? Écoute-nous, tes parents ne sont pas les acteurs de ta vie, ma beauté, c'est toi l'actrice. Tu es sans doute la plus merveilleuse des actrices. Personne n'a le pouvoir de décider pour toi, et si quelqu'un te critique sur ça, c'est probablement qu'il n'a jamais connu la pétillante jeune fille que tu étais. Annie, aime ta beauté, aime la vie, aime-toi. Alors oui, trois ans, ça se fête. C'est chez-toi cette année ?

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Le 9 octobre, à 21h32, le correspondant Honey a cherché à vous joindre.

- Annie, je t'aime. Ne doute jamais de toi ; t'es capable de déclencher une tempête tellement t'es incroyablement puissante. Et n'annule pas cette année, je tiens vraiment à vous revoir - même si Camille et Rosie risque de s'entretuer, je suis prête à revoir ça. Tu m'as affreusement manqué ma belle. T'étais notre petit photographe, celle grâce à qui nous gardons tant de belles photos et de bons souvenirs. Mes condoléances pour le frère de Jo', je sais que tu l'aimais bien, encore aujourd'hui. Chaque année, je vais à la mer, et quand je sens son parfum, ça me rappelle-toi. Oui ton parfum d'existence, ce fragment de ton âme, ta beauté grecque. Les garçons n'ont jamais regardé que Rosie, mais tu étais tout aussi belle. Tu avais ce charme fou, celui qui nous rend dépendant. J'ai encore dans la tête ton rire d'adolescence, même trois ans après. Je t'aime Annie.

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Le 10 octobre, à 4h14, le correspondant Rosie a cherché à vous joindre.

- Je m'excuse Annie, je savais que tu aimais bien Naël. C'est entièrement de ma faute : j'ai ruiné son frère et il a ruiné sa vie. Tu te rappelles de cette après-midi pluvieuse où l'on jouait au Kem's ? Il faisait froid, glacial même. Un vent terrifiant. Tu nous avais promis de sortir le lendemain soir, tu devais demander à tes parents. Mais tu n'y croyais pas, tu pensais que tes parents feraient tout pour te garder puisqu'ils n'aimaient pas l'idée de te savoir loin d'eux avec comme seul moyen de communication ton portable. Je me souviendrais toute ma vie de ton cri, de ta joie pour finalement participer à une soirée. Alors Annie, pense-y toute ta vie, ne pars pas perdante, on ne sait jamais de quoi la vie est faite. Hâte de te voir si ça se fait.

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Le 14 octobre, à 16h42, le correspondant Sunny a cherché à vous joindre.

- Je m'excuse, j'ai ruiné ta vie. Naël t'aimait, tu l'aimais. Alors excuse-moi Annie. Mais tu en trouveras d'autres, tu es magnifique. T'as un charme fou, celui qui nous rend accro. J'y ai pensé récemment à ta soirée, je viendrais. On s'acharne à se voir depuis trois ans, j'espère bien que ça se fera cette année.

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Le 22 octobre, à 8h57, le correspondant Tintin a cherché à vous joindre.

- Salut Annie. Non je ne parlerai pas de lui, il ne mérite pas que je souille son nom. Personne ne peut savoir ce qu'il aurait pensé. Mais toi, Annie, tu sais comment il était. Alors laisse moi te dire que toi, tu as le pouvoir entre tes mains, tu as ta vie entre tes mains. Ne te décourage pas. Oh que je me tarde de te revoir, de te prendre dans mes bras, de serrer tes joues dans mes mains. Tu es magnifique Annie, tes larmes sont ta détresse, ton âme est noircie, mais toi, tu restes pétillante.

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