Message d'Honorine Desrosiers
HONORINE DESROSIERS :
❝ Rassure-moi Jo', tu n'es pas un assassin qui voudrait me tuer pour mes beaux yeux ? ❞
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- Salut Honey. Comment vas-tu ? Tes beaux yeux me manquent bébé, je veux encore avoir ce pouvoir de te tuer pour tes yeux. Tes yeux océans qui font chavirer mon pauvre coeur et oui, celui-ci même qui ne cesse d'essuyer les pires tempêtes. J'ai le mal de Naël, j'ai le mal de vivre, j'ai le mal de Paris, j'ai le mal de toi. Il fait bon vivre à Paris, mais mon quartier me manque, je suis trop nostalgique. Notre quartier. Alors bébé, prête pour retourner dans notre épicerie ? Même si maman me tuerait, je les ai moi aussi abandonné, je veux y retourner. Papa m'a incendié, mais je n'ai même pas écouté ce qu'il m'a dit. Je suis un horrible fils n'est-ce pas ? Tu viendras bien à mon mariage hein ? Il a lieu dans deux mois, j'en peux plus Honey, viens me chercher, on fera le tour du monde, emmène-moi vers un autre horizon, ça fait cinq ans que tu me le promets et que j'attends.
Le correspondant Jo' a cherché à vous joindre ce lundi 13 septembre à 12h43.
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- Honey, je t'aime. J'ai merdé du début à la fin et je suis infiniment reconnaissante d'être encore vivante. Le destin s'acharne à me faire vivre, il est franchement méchant. Récemment, j'ai eu un coup de folie, j'ai dépensé sans compter dans le commerce des parents de Jo'. Il faisait une chaleur insoutenable, je mourrai de chaud. Ils ne prennent même plus soin de leur client, ils nous laissent crever parce qu'ils n'ont plus les moyens mais passons. Ils ont mis un temps fou à me reconnaître, je suis plus celle de première. J'ai coloré mes cheveux en rose, j'ai rajouté quelques piercings et je reste une grande adepte des Doc Martens. Oui je sais, tu me détesterais maintenant, je sais. Je suis devenue une fille vulgaire et facile. Mais tu sais, je m'aime comme ça. Allez darling, il faut que tu viennes à son mariage, sinon il te bottera ton joli petit cul, et puis cinq ans ? Ça se fête ?
Le correspondant Rosie-darling a cherché à vous joindre ce mercredi 15 septembre à 17h24.
- Cinq ans, cinq ans que tu monopolises cette place que j'ai longtemps convoité. Oh oui, je rêvais à grande échelle. Je voulais être le seul à posséder les numéros de tout le monde et à garder contact avec le monde entier. Mais je crois que tout compte fait, t'as toujours été comme ça, à réclamer le zéro six de tout le monde et c'était plaisant de temps en temps. Mais avoir chopé le numéro d'une de tes potes, elle-même amie avec la pote de la cousine de Célestin, c'était le feu de Dieu. Elle était si belle. En y repensant, t'avais toujours les bons plans ! Il devait y avoir une bénédiction tombée sur toi, honnêtement, je ne vois pas d'autres options. J'hésite à venir au mariage de Joseph. Mais il me fera tant de mal, à plus Honey...
Un correspondant inconnu a cherché à vous joindre ce samedi 18 septembre à 6h32.
- Honey, Honey... je t'ai tant détesté. Même si aujourd'hui, je ne suis pas certain de t'avoir ne serait-ce qu'un jour apprécié. Tu regroupais la totalité de ce que je détestais, la superficialité et la transparence des gens faibles. Mais des années après, on m'a dit que ça venait de ton éducation et de ton enfance. Tout le monde, y compris moi, pensait que tes parents étaient de riches politiciens ou carriéristes. Mais t'étais seulement le fille de pauvres paysans qui n'ont jamais trouvé leur place en ville. Enfin, en ville est un bien grand mot, dans nos quartiers j'aurais plutôt dit. Tes parents et toi, vous vous représentiez avec un poste, une estime importante. T'étais juste une fille dans un mauvais corps. Après ça, ouais j'ai su t'apprécier. T'étais comme nous. Tout ce speech pour te dire que tu dois venir à ce mariage, nous tous ensemble, ça fera mille étincelles.
Un correspondant inconnu a cherché à vous joindre ce mercredi 22 septembre à 21h01.
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- Ma honey-chérie. Comme je t'aime. Je ne te l'ait pas suffisamment répété, je sais bien. Je sais que j'ai mille défauts, donc je prend les devants. Je crois que je t'admire, plus que Rosie carrément. T'étais relativement toujours toi, toujours première en classe, première à t'être mariée... j'attends encore désespérément le jour où ça pourra m'arriver et toi, ça semble te tomber du ciel. Comme toujours, pourquoi je râle, c'est une évidence. T'étais première mais tu n'étais certainement pas heureuse. Un jour, tu l'auras ta vie de rêve, une baraque à cent milles euros, des loisirs à foison et un job à plus de dix milles euros par mois. Je te jure que tu l'auras et tu pourras enfin dire, voilà ma vie. Je serais si fière de toi, enfin, encore plus. En attendant, il y aura le mariage, cinq ans, c'est un chiffre un peu rond ?
Le correspondant Annie' a cherché à vous joindre ce dimanche 26 septembre à 14h35.
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