Qu'est-ce qu'il lui prend?

-Qu'est-ce qu'il lui prend?

Fabrice soupira et regarda Sophie.

-On a dû y renoncer...

-Pourquoi?

-Je préfère ne pas te le dire Sophie. Mais très honnêtement, ne parle plus du sujet...

-Mais pourquoi? S'entêta la jeune fille, bien décidé à avoir une réponse à sa question.

-C'est à propos de toi et Océane. C'est vraiment tous ce que je peux te dire.

-Quoi?! Je sais qu'elle est calquée sur de L'ADN d'alicorne comme moi! N'allez pas me dire que Madame Druand à du...hum hum avec une alicorne tout de même pour faire une expérience et que elle ne peut plus avoir d'enfants!

La pensée fit rire Monsieur Forkle mais dégouta profondément Sophie. Elle s'imaginait mal Greffel dans la prairie avec une elfe...Eurk!

-Non mais... Mais c'est une chose que je ne me sens pas prêt à te réveler Sophie. Du moins pas encore.

Les scénario les plus fous vinrent se loger dans l'esprit de Sophie. Des mutations étranges, des compositions à la Frankenstein.
Fabrice se leva et alla rejoindre sa femme. Il avait hésité à lui en parler mais ils ne se sentaient pas prêts pour ça...non. Ce n'était pas à lui de  dire cela à Sophie mais à elle. Ils s'aimaient depuis des centaines d'années et surveillaient sans relâche leur projet colibri.
Mais sur ce projet, c'était eux qui avaient fait le plus de sacrifices.
Surtout elle. Elle avait sacrifié sa descendance pour elles.
Si leurs essais sur Sophie avait été fructueux, ceux d'Océane, moins.
Le problème en faisant ce genre d'implant, c'était le résultat après la naissance...pas avant, ni pendant.

Il finit par retrouver celle qu'il aimait, assise dans un coin, pleurant toutes les larmes de son corps.

-Ce sont mes filles...

-Je sais ma chérie. Nous n'aurions jamais dû faire ces essaies, ce n'était pas juste...

-Mais nous n'avions pas le choix. Tu te rends compte du choc quand j'ai compris que notre fille, celle que la majorité comité avait choisi d'abandonner, était en vie?

-Sophie aussi est vivante.

-Mais ce n'est pas ta fille. C'est la mienne et celle d'une alicorne. Pas la notre. Pas celle de notre amour.

Elle serrais contre elle son aimé.
Trop d'erreurs la plombant, elle se remit à avoir des soubresauts dû à ses sanglots.

-Nous n'aurions jamais dû faire ça. Nous n'aurions pas dû le faire...nous avons gâche trop de chose pour le cygne noir...

-Non!

La fougue qu'elle avait mit dans sa réponse étonna son mari.

-Non... Ce n'est pas une sensation de gâchis que nous avons, et tu le sais autant que moi. C'est une sensation de regret.

-Tu as raison, reconnût-il. Nous n'aurions pas dû les écouter...

-Je sais. Tu te souviens de la joie que nous avons éprouvé quand j'ai appris que j'étais enceinte?

-Oui je m'en souviens comme si c'était Hier...

Flash back!

Il triait des papiers pour le cygne noir. Le projet devait marcher, pour sauver Prentice. Il devait le sauver. Absolument.
Soudain, un papier se mit à voler, sûrement à un courant d'air.
C'est qu'il l'aperçut , en ramassant un papier, dans l'encolure de la porte, toute souriante.
Il se leva de son siège et alla la voir.

-Que me vaut ce sourire si rayonnant? dit-il en s'approchant d'elle.

Il l'embrassant tendrement avant de la prendre avec lui et s'asseoir, elle sur ses genoux, sur le canapé.

-Alors?

-C'est merveilleux...

-Quoi donc chérie, reprit-il en l'embrassant dans le cou cette fois-ci.

-Je...je suis enceinte...balbutia-t-elle, des larmes de joie coulant sur son visage.

La phrase arrêta immédiatement Fabrice qui la regarda dans les yeux.

-C'est vrai?

-Oui...

-Ma chérie!

Il l'embrassa avec passion. Lui aussi manqua de pleurer. Un enfant! Leur enfant, l'enfant de leur amour, leur amour à eux! Après tant de temps d'attente! Ils allaient avoir un bébé, leur bébé!
Ils avaient attendu tellement longtemps! Ils étaient mariés depuis des centaines d'années, et commençaient à se désespérer. Mais un enfant! Un miracle!

-Oh Mon Dieu c'est un miracle! s'exclama Forkle. Je sais déjà que je l'aimerais toute ma vie.

Flash back's end.

-Ce "Oh mon dieu"...c'est pour cela le Océane Mary Diryana?

-Oui. J'avais besoins de me rappeler que c'était bien ma fille, que j'avais poussé cette exclamation là.

Elle se serra un peu plus dans les bras de son mari.

-Puis on nous a proposé la modification d'ADN pour sauver Prentice. On a accepté. C'est ma faute. Je n'aurais pas dû te proposer ce projet.

-Ce n'est en rien ta faute. Je...je savais que j'allais devenir stérile suite à cette greffe... Puis lorsqu'on nous annoncé que l'on ne pouvait pas la garder, à cause d'une maladie humaine qui risquerait d'altérer ses capacités, et qu'avec son asthme, elle ne pourrait pas soigner convenablement, j'ai cru mourir.
On ne l'a même pas vue grandir ces cinq ans avant d'apprendre qu'on devrait la voir partir, sans nous. Ils nous l'ont enlevé à la naissance, prétextant que ce serait moins douloureux.

-Oui.  On a pu voir qu'elle a ton sourire, ta forme de visage...

-Tes cheveux noirs jais, reprit Delphine. C'est les tiens.

-Et elle semblait avoir notre caractère. À nous et à personne. Même si on la découvre quinze ans après.

Elle se pinça les lèvres comme pour s'empêcher de fondre en une violente crise de larmes une deuxième fois.

-Puis on nous a proposé Sophie.

-Et on s'est encore porté volontaire, comme pour se prouver que la perte d'Océane n'était pas veine.

-Non. On m'a juste prélevé de quoi la fusionner avec une alicorne, avant de l'implanter​ dans une humaine. Une méthode plus grossière, mais moins risquée. Mais, bien que Sophie soit ma fille, elle n'est pas la tienne. Elle n'a pas ton sang. Elle n'est que du mien et de celui d'une alicorne.

-Oui. Ce qui explique sûrement pourquoi elle ne se ressemble pas.

-Oui. Si Sophie est ma fille, Océane est notre fille à tous les deux et...

-Quoi?!

Deux voix féminines avait crié.
Sophie, venant voir pourquoi une telle réaction pour une question si anodine, et Océane, qui venait voir l'État de son ami. Elles avaient juste entendu la dernière phrase. Mais c'était bien suffisant.

Mais si l'une, restait pétrifiée par la nouvelle, l'autre s'enfuiait en courant. Elle avait trop peur d'apprendre le vérité.
Ainsi, ses deux parents l'avaient abandonnés.

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