Je suis épuisé, fatigué de voir ton fantôme partout, d'entendre ta voix à chacun de mes pas, de mes gestes, de redouter de te croiser dès que je sors de chez moi parce que finalement tu n'habites pas si loin que ça, de t'apercevoir par la vitre de ma voiture quand je vais chez mes grands-parents, que tu m'entrevois quand je marche dans la rue près de chez eux et dans cette grande ville à côté. 

Je n'en peux plus de tout ça, parce que même après tout ce que tu m'as fais, tu ne veux pas me laisser tranquille. Tu ne veux pas sortir de mon cerveau. 

Tu vas revenir au pire moment, au moment où je ne m'attendrais pas à te rencontrer en vrai, au moment où je serais enfin heureux et où j'aurais enfin tourné la page. Parce que c'est ce que tu fais de mieux, non ? Partir pour mieux revenir. 

Le pire dans tout ça, c'est que je ne sais pas ce que je ferais ce jour-là. 

-mer. 30 oct. 2024 à 23h18