Chapitre 1




/Corrigé/


Comme tout les jours, alors qu'il entrait dans ce bâtiment se nommant le lycée, un nombre incalculable de commentaires négatifs à son sujet se frayèrent un chemin jusqu'à ses oreilles. Mais il en avait l'habitude, au bout de trois ans, on s'y fait. Il marcha jusqu'à sa classe en ignorant les chuchotements haineux sur son passage.


Et comme tout les matin, il fit son entré fracassante habituelle. Il frappa la porte avec son pied, et elle s'écrasa contre le mur. Pour lui, c'était comme un moyen de dire "fermez-vos gueules, Livaï est dans la place!" et de se faire "respecter". Pour créer un mur entre eux et lui. Pour qu'ils aient peur, car personne ne veut rester avec quelqu'un qui fait peur ou qui se pense supérieur.


C'était son moyen pour rester seul.


Il s'assis à sa place, et quelques minutes plus tard, le professeur vint faire son cours, mais Livaï dormait déjà, et le professeur de math ne s'en souciait pas plus que ça: Moins il avait affaire à Ackerman, mieux il se tenait, tel était la devise des professeurs de cet établissement. Il se réveilla un peu avant la sonnerie, pendant que le professeur annonçait qu'un nouveau, arriverait demain, qui plus est, le fils de la directrice.


Va-t-il être comme les autres élèves de ce lycée? sera-t-il hypocrite et harceleur? Ou gentil, et harcelé? Aura-t-il l'audace de se confronter à Livaï?


En tout cas, ce dernier s'en fichait royalement. Dès que la sonnerie retenti, il sorti de la salle et se dirigea vers son cours suivant... Et toute la journée se déroula ainsi, sans encombre, mais alors qu'il sortait du lycée, il surprit une conversation:


" Allez, passe-moi 200 balles morveuse! " s'exclama un adolescent en poussant une jeune fille.


" Ouais, vas-y passe, on a besoin " dit un autre garçon en ricanant.


Un groupe de quatre encercla la jeune rousse, qui fouillait péniblement dans son sac, tremblante de peur.


" Vas-y grouille, j'ai pas que ça à faire! " s'empressa un autre en attrapant la rousse par ses cheveux.


Là, c'en était trop pour Livaï, c'en était trop pour lui. Il détestait la violence! Plus que tout! Ainsi que le harcèlement, et les coups! Il se dirigea en trois enjambées vers le petit cercle et claqua l'arrière de la tête de celui qui semblait être leur "chef" qui se retourna.


" Qu'est-ce tu fous petite mer- " mais lorsqu'il vit Livaï, il s'abstint de continuer " Héhé, on ne fait que demander de l'argent à cette gamine! Casse toi, tu veux. "


Le noiraud lui mis un coup entre les deux yeux, et le blond recula de deux pas, avant de foncer le point en avant sur le brun, qui esquiva, mais le blond qui avait prévu ce geste lui fit un croche-pied et Livaï tomba. L'autre en profita pour lui sauter dessus, mais Livaï roula sur le côté et plaqua le blond au sol. La fille en profita et s'en alla sans demander son reste, ni même dire merci. Un surveillant arriva en quatrième vitesse, et stoppa Livaï dans son geste de frapper l'autre, qui en profita pour se dégager, griffer le visage du brun et s'enfuir à toute jambe, tel un lâche.


Le surveillant emmena de force Livaï chez la directrice, qui avait vue la scène depuis son bureau. Il faut dire qu'un mur entier est constitué de baie-vitrées dans cette pièce. L'ado à l'air blasé s'assit nonchalamment sur un fauteuil se trouvant face au grand bureau de la directrice. Cette dernière se retourna justement, faisant face au "délinquant".


" Paul, sortez. " et le surveillant les laissa seuls.


" Alors, Ackerman, que ce passe-t-il cette fois? " demanda-t-elle en souriant chaleureusement, Livaï savait que c'était une personne gentille, mais pour que l'ordre règne, elle ne devait pas montrer cette facette, bien que lui la connaisse.


" Juste qu'un petit taré rackettait une file, que je voulais le remettre à sa place, mais que Paul m'a arrêté moi... " il se tu un moment, puis reprit plus bas " Et il m'a griffer l'enculé " (nda: bientôt ce sera ton tour chéri XD)


" Ton langage, Livaï. " elle toussota puis reprit " Essaie, de rester discret quand tu fait ta justice, petit je- "


Mais Livaï la coupa: " Je ne suis pas petit, Madame, ce sont les autres qui sont trop grands! " (nda: Je me demande si je ne devrais pas ôter ce passage, cela ne ressemble pas du tout à notre cher Lili de dire de tels choses...)


La directrice rit un peu puis répondit " Il faut tout de même que tu ne refasse plus ce genre de chose... Je te remet un avertissement pour cette fois, mais jusqu'où? " elle soupira " Tu peux y aller. "


" Merci madame, au revoir. "


" Au revoir. "


Il sortit en fermant la porte. Il s'en était tout de même bien sorti, rien qu'un avertissement, ce n'était pas la mer à boire!


Avant de rentrer chez lui, il fit son détour habituel au cimetière, en plus, il avait besoin de parler. En arrivant devant la pierre tombale, il essuya la larme qui menaçait de couler, et raconta sa journée, comme il le faisait chaque soir...

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