GCI III
× contenu peu qualitatif
× j'ai vraiment besoin de réitérer l'alerte spoilers ?
Roussette marcha longtemps dans l'obscurité glaciale de la grotte.
Plusieurs fois il lui sembla entrapercevoir une ombre, une silhouette furtive dans les recoins de la paroi rocheuse ; mais à chaque fois, il n'y avait personne.
Elle finit par tomber sur Raphifou au détour d'un couloir.
Il n'avait pas l'air méchant. Il avait même l'air plutôt sympa, en fait. Ce n'était pas le genre de type que l'on s'attendait à voir dans le paradis des psychopathes défunts.
Pas futée pour deux sous, Roussette suivit donc l'inconnu jusqu'à un petit salon confortable, malgré un plafond décoré de stalactites.
Ledit Raphifou s'éclipsa aussitôt dans la cuisine pour préparer un chocolat chaud (il ne buvait pas de café apparemment). Roussette, en bonne petite personne curieuse qu'elle était, se mit à fureter un peu partout.
Elle ne fut pas longue à dénicher une photo de Raphifou avec une fille.
Je l'ai déjà vu quelque part, elle, se dit Roussette dans un regain d'intelligence, qui s'évapora aussi sec.
Puis une autre photo. Une autre fille. Puis une autre. Et encore une autre.
Ce type est décidément un vrai bad boy. Avec de nombreuses conquêtes, d'ailleurs. Sûrement des filles qu'il a abandonnées lâchement sur un bord d'autoroute, continua de penser Roussette.
Ledit bad boy revint avec deux tasses de chocolat dans des mugs décorés avec des images de petits chatons.
Il y avait un drôle de bruit à ce moment, une espèce de cliquètement métallique qui se répétait à intervalles régulières.
- Santé ! s'exclama le Raphifou avant de boire une gorgée.
- De même, fit la Roussette parce qu'elle était très polie. C'est quoi les bruits que j'entends ?
- Les paparazzi et les fangirls, soupira l'autre imbécile, pardon le Raphifou. Les fangirls font les petits cris bizarres, les paparazzi veulent absolument me caser avec quelqu'un. Sont fous.
La Roussette haussa un sourcil - chose qu'elle ne peut faire que de façon imaginaire puisqu'elle n'y parvient jamais - et se replongea dans sa tasse.
Elle ne quitta des yeux le Raphifou que quelques secondes, pourtant lorsqu'elle reporta son regard sur ledit Raphifou il avait un sourire flippant en plus d'être très exagéré, et un couteau de cuisine dans la main.
- Hum. Qu'est-ce que tu fais ?
- JE VAIS TE TUER !
- Sérieusement, c'est pas juste. J'ai rien fait. Le pire truc que j'ai fait dans ma vie devait être une blague. Ou spammer les gens. Mais ça ne compte pas parce que ils sont bien plus méchants étant donné que...
- JE VAIS TE TUER !
- Ok. Pourquoi ?
- Pas de raison, répondit le Raphifou. Je veux dire, je suis un psychopathe, donc les gens s'attendront forcément à ce que je tue quelqu'un. Et il n'y a pas beaucoup de gens qui passent par ici, tu sais, donc je profite. Je pourrais montrer ton cadavre à tous ceux qui croient que je suis adorable !
- Mais je veux pas !
- IL FAUT QUE JE ME VENGE DE CEUX QUI M'ONT TUÉ CES ENFOIRÉS ! DÉJÀ ILS ONT TUÉS TOUTES LES PROIES POTEN... TOUS LES PERSOS GENTILS IL FAUT PAS QU'IL TUE MA SUBLIME PERSONNE EN PLUS !
- Il ne faut pas reporter ta rage sur des gens innocents.
Raphifou afficha une moue qui signifiait à la fois "si tu savais à quel point je m'en fichais" et "de toute façon, tes pensées vont très vite devenir inexistantes étant donné que tu vas mourir" avant de s'approcher. Un peu trop près.
Soudain, un éclair traversa la pièce et se révéla être un type avec une capuche sur la tête. Il attrapa Roussette et repartit aussi sec, laissant Raphifou seul avec un couteau et deux mugs vides.
- Tu es qui, toi ? demanda brusquement Roussette alors qu'elle se faisait transporter comme un sac à patates.
- Le plot twist de folie, envoyé par la compagnie Deus & Machina.
- Et on va où ?
- Au QG des auteurs sadiques.
FIIIIN
j'arrive pas à croire certains passages que j'ai écrit
je sais plus où j'en suis avec tout ça
Eh oui au fait je continuerai de poster et de créer des notifs avec ce petit bijou envers et contre tous
je ressens le besoin d'exprimer ma rage sur Raphifou parce que j'ai été gentille avec lui pendant 600 mots (vous n'avez pas vu le temps passer, je sais), je me sens mal.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top