SHIFT+CTRL (2)
Bonjour mes petits jaguars domestiques, si vous êtes pas déjà morts avec la 1ère partie de mon analyse sur le shift, accrochez-vous car c'est pas fini :D
Pourra-t-on faire pire que la 1ère partie ? Je vous laisse à vos pronostics →
J'en étais rendue au 5ème paragraphe, c'est même pas le milieu du propos, à ce stade je vais shift certains passages (OLLEEE jeu de mots).
Oh purée la flemme de lire ce pavé, mais je me sacrifie pour vous. De rien.
Donc, l'auteur reprend le principe de la manifestation, aka loi de l'attraction. Si tu penses à quelque chose, tu l'auras. Et si tu l'as pas, c'est que tu n'y as pas pensé assez fort, que tu n'y as pas assez cru. Assez pratique donc, pour dédouaner les diffuseurs de cette croyance, autrement dit pas de service après vente : satisfait ou au bûcher.
Tu n'as pas ce que tu veux dans ta vie ? Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.
Je vous présente la technique du gros c*nn@rd, aka jouer avec le désespoir des gens !
Car oui, c'est un discours extrêmement culpabilisant, surtout envers les personnes défavorisées. En outre, ça légitime la position des PDG de grosses boîtes qui, pour réussir, ont dû écraser leurs adversaires et exploiter leurs salariés pour se faire le plus de marge possible. Non mais franchement, c'est ça que vous voulez ? Montrer que si on a la gagne tout le temps, on réussira forcément dans la vie ? Vous croyez franchement que c'est possible d'avoir 100% de pensées positives, tout le temps ?
Eh bien, non. C'est pourquoi il est très facile de tomber dans la dérive du "j'ai pas fait assez, je dois fournir plus d'efforts". Efforts qui, souvent, n'aboutissent à rien. Car oui, vouloir quelque chose c'est bien, encore faut-il se bouger et se donner les moyens concrets et ça, c'est ce qui s'appelle faire avec la réalité, les enfants :)
Penser négativement, c'est pas ce qui va attirer les ennuis dans notre vie. Ça va juste polluer notre esprit et par extension ceux des autres, car on sera désagréables. Mais c'est tout. Imaginons : j'ai tellement mal au ventre que j'ai l'impression que je vais mourir, j'ai des images négatives en tête, je me dis que ça finira jamais, etc... Est-ce que je vais mourir pour autant ? Est-ce que ma douleur sera éternelle ?
Bah non.
Et puis purée, super l'exemple : "je sens que cette journée va être nulle", qui fait qu'on va vivre négativement la situation. Ça n'a rien à voir avec le fait d'attirer ce qu'on souhaite dans la vie. Pour cet exemple, c'est juste que si on voit le négatif dans une situation, oui, on sera branchés dessus. Mais on loupera aussi les opportunités qu'on aurait pu saisir. C'est pas quelque chose qu'on a attiré, dans le sens où notre pensée a modulé la réalité. C'est juste qu'on n'a pas vu les autres choses autour.
Essayer d'étendre un exemple à des situations qui n'ont rien à voir, ça c'est de la vraie manipulation de vérité. Donc au final, c'est l'auteur qui ment, mesdames et messieurs.
Allez, je vous fais l'analyse du 6e au 9e paragraphe, et je vous dis d'avance pour le reste, c'est un peu du beau discours qui sert à rien, et la flemme de faire un 3e chapitre d'analyse là-dessus.
Bon, nous voici au point d'orgue du texte, qui nous dévoile sa véritable nature : celle de la théorie du complot.
Bien évidemment, toute étude scientifique qui aurait pu être menée pour confirmer le point de vue de l'auteur, a été soigneusement étouffée par ... les États (lesquels ? ils ont fait une coalition mondiale ou ça se passe comment ? genre, ils se sont mis d'accord, les USA, avec leur myriade d'états, l'Europe, avec ses différents pays, la Chine, l'Inde, Taïwan, les différents pays Africains, la Russie, la Flemmingie, Mars, Vénus, Caca Boudin ? Naaan tu vas pas me faire avaler ça quand même, Marie-Micheline).
C'est même pas un débat que l'auteur nous propose, c'est qu'il impose son point de vue comme vérité absolue : en effet, il oriente sa question vers nous, le lecteur, comme si on avait adhéré à son point de vue ! ("telle est la question que je vous pose ici / je cherche désespérément la réponse").
Et puis, pour couronner le tout, si vous n'arrivez pas à attirer à vous ce que vous souhaitez : c'est la faute du gouvernement. Oui, bah du gouvernement de MerdeCity, apparemment.
Après, ce que je ne comprends pas, c'est ce passage : "une sorte de destinée exerçait une force sur nous-mêmes [...] nous ne pouvons changer notre vie qu'en travaillant dur". Bah, c'est hyper contradictoire. Le propre d'une destinée, c'est : ce qui nous est arrivé devait forcément nous arriver un jour. Or, si on travaille pour faire quelque chose, c'est bien qu'on prend le contrepied de la destinée, non ? C'est qu'on se prend en main, qu'on essaie d'avancer, au lieu d'attendre qu'il arrive quelque chose. J'irais même jusqu'à dire, que c'est précisément la notion de destinée que défend le shift. Rien n'est dû au hasard, puisque tu attires ce que tu dois attirer. Donc...
C'est pas tant le fait de travailler dur, qui fait qu'on réussit ou non. C'est travailler intelligemment. Certes, parfois on doit fournir beaucoup d'efforts, mais parfois aussi, il y a des moyens pour s'économiser, parvenir plus rapidement/ facilement à ce qu'on veut.
Ah, et dernière réflexion : avant de te comparer à un personnage qui a marqué l'histoire, essaie déjà de forger la tienne sans chercher à arnaquer les autres. Voilà, c'est tout pour moi.
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