(POEME) Un océan pour deux
Portées par la brise, lentement elles s'envolent,
Libres comme des plumes emportées par le vent,
Ces pensées bien taquines et peut-être un peu folles
Qui se jouent des embruns au bord de l'océan.
Libres comme des plumes emportées par le vent,
Elles sautent dans les vagues et s'en vont dériver,
Emmenées par les courants, traîtres bien souvent,
Que, courageusement, elles sont allées braver.
Elles sautent dans les vagues et s'en vont dériver,
Parcourant l'océan et traversant les mers,
Vers cet Inconnu et ce fantasme rêvé
Que, restée sur la plage, une Dame espère.
Parcourant l'océan et traversant les mers,
Il est là, quelque part, tous ses sens à l'affût
Des pensées vagabondes de cet être cher
Qu'il imagine en rêve mais n'a jamais vu.
Il est là, quelque part, tous ses sens à l'affût,
Sillonnant sans relâche l'immensité bleue,
Quand enfin un beau jour, au loin, il l'aperçut :
Les pieds dans l'écume, le regard chaleureux.
Sillonnant sans relâche l'immensité bleue,
Portées par la brise, lentement elles s'envolent.
Porteuses d'un rêve d'un océan pour deux,
Laissant derrière elles d'étranges cabrioles...
(180 mots)
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