Chapitre 7 : Nate
Il était vrai qu'en termes de mémoire, j'avais tendance à oublier les choses importantes. Comme les dates d'anniversaire, les rendez-vous médicaux ou encore l'emplacement sur lequel j'avais garé ma voiture. Une fois de plus, j'avais oublié d'aller décorer le gymnase pour cette foutue soirée. Je savais que Célia m'en aurait voulu. Ce fut le cas, après être sorti du lycée en claquant les portes, je me dirigeais vers ma voiture assez rapidement, bousculant quelques élèves sur mon chemin. J'étais si en colère contre elle, contre le fait qu'elle ne veuille pas écouter ce que je ressentais au fond de moi, qu'elle ne veuille pas me croire. Je devais toujours appliquer les ordres de miss Banel. Devoir jouer l'acteur m'étouffait de plus en plus, en rejoignant ma voiture, je posais mes deux mains sur le toit de ma voiture. Un des pires défauts que j'avais était la rancune, je voulais lui faire payer bien que Célia était la fille de mes rêves et la gardienne de mon cœur. Mais il fallait que je fasse preuve de maturité et écouter ma raison. Lorsque au même moment, j'aperçus Ruby défilait sous mes yeux, tout en me dévorant du regard. En l'observant, je la saluais d'un signe de la tête tandis qu'elle m'offrait un sourire ravageur. En me redressant, je réajustais ma chemise, soupirais et portais à nouveau ce masque que j'avais au quotidien en espérant qu'un jour, je puisais m'en débarrasser à jamais. En ouvrant ma voiture, j'attrapais mon sac se trouvant sur la banquette arrière et refermais la portière tout en verrouillant la Mustang. En m'avançant de nouveau vers l'entrée, je jetais un coup d'œil sur ma droite lorsque je sentis un regard insistant vers moi. En allant à la rencontre de celui-ci, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une des cheerleaders du lycée, cette dernière était postée contre la rampe des escaliers qu'arborait l'entrée de l'établissement. Tout en passant une main dans ses cheveux bouclés, elle remontait son regard de haut en bas sur ma personne, mordillant sa lèvre inférieur. Au même moment, elle m'invitait à venir la rejoindre d'un geste de l'index. Je pris quelques secondes avant de m'avancer vers cette dernière, puis j'acceptais, c'était l'élément parfait pour rendre jalouse Célia. En la rejoignant, elle s'exclamait timidement.
— Salut beau blond !
— Salut toi dont j'ignore le prénom !
— Oh, peu importe le prénom que j'ai, tu fais quoi après les cours ?
— Je ne te connais pas, mais tu me plais déjà ! Lançais-je en passant mon bras autour de son cou.
En déambulant dans l'allée menant vers l'entrée du lycée, les différents regards étaient portés sur ma venue en compagnie de cette fille. Les chuchotements comme à leurs habitudes étaient sur toutes les lèvres, mais j'en avais peu à faire, j'avais un but en tête. Les cours de sport étaient sur le point de débuter, en me postant devant les vestiaires des filles, j'étais aux meilleures loges pour capter l'attention de Célia. J'attirais la jeune cheerleader vers moi, cette dernière ne cessait de me complimenter tout en posant une main sur mon buste. Tout en hochant la tête en écoutant qu'à moitié ce que me racontait la jeune femme, je cherchais du regard Célia en espérant que cette dernière ne soit pas déjà rentrer dans le vestiaire. Après quelques secondes à la chercher du regard, mon plan allait enfin être mis à exécution, Mike apparu au fond du couloir en compagnie de Célia. Je concentrais alors mon attention sur la jeune cheerleader, je mis mon index sur ses lèvres rosé tout en la regardant.
— Et si tu me parlais de ce que tu aimes chez moi ? Tu sais que je ne suis pas le genre de garçon avec qui il faut trainer ? Cassie ne t'a pas prévenu ?
— Oui, Cassie nous a prévenus, mais elle n'est pas ma mère, j'ai le droit d'aimer qui je souhaite. Tu es si sexy, si beau et ton sourire...
Au même moment, le couple de Célia et de Mike défilait sous mes yeux, c'est à ce moment-là que je posais une main sur la taille de la jeune cheerleader, la dévorant du regard. Je sentis à cet instant la colère et la jalousie de miss Banel. Bien qu'elle cachait ses émotions derrière le masque qu'elle portait, je savais qu'intérieurement, elle bouillonnait de colère. Une fois cette dernière passait, elle intégrait le vestiaire des filles. Quant à moi, il fallait me débarrasser de cette cheerleader un peu trop collante. C'est alors qu'au bout du couloir arrivait en meute, le groupe de cheerleaders, dont se trouver en chef de meute, Cassie, la capitaine. Je savais pertinemment qu'elle me détestait malgré sa relation avec Zack. En me rapprochant de cette fille abritant mes bras, je savais que Cassie s'opposerait à cette scène. Un cri se fit ressentir dans le couloir, ce dernier provenait de la capitaine en personne.
— Rebecca ! Éloigne-toi de cette ordure tout de suite ! Ordonnait Cassie.
— Tu n'es pas ma mère Cassie ! Je peux être proche de lui autant que je le veux !
— C'est un mauvais garçon, tout le monde le sait ! Je t'exige de rester loin de lui si tu veux toujours ta place en tant que cheerleader !
La jeune femme s'éloignait de moi en rejoignant ses amies cheerleaders. Dans la seconde suivante, je fis face à la mine furax de Cassie. Cette dernière me fusillait du regard, en levant son index vers moi.
— Jones ! Éloigne-toi de mes cheerleaders ! Tu as d'autre brebis dans la nature plutôt que de t'en prendre à mes filles !
— Content de savoir que tu me considères comme le méchant loup ! Narguais-je. Tu devrais apprendre à tes brebis à ne pas s'éloigner de ta horde ! Elles pourraient se perdre !
Je m'éloignais de Cassie et de son groupe de cheerleader afin de m'orienter vers la salle de musculation ou le cours allait bientôt commencer. En intégrant la salle de sport, la pluparts des garçons étaient déjà présents sur les meilleures machines, je préférais rester de mon côté pour travailler le haut de mon corps. En mettant mon casque Bluetooth, je me concentrais uniquement sur le rythme de la musique plutôt que sur les critiques des autres élèves. Après une heure à me muscler, j'en profitais pour enlever mon tee-shirt, ce geste attirait la plupart des regards féminins, mais également l'attention de quelques garçons. Depuis la mort de ma mère, j'avais trouvé refuge dans la musculation qui était devenue une véritable thérapie. La musculation représentait pour moi une drogue. D'un corps faible, j'avais acquis une musculature digne des dieux grecque. J'avais travaillé tout le haut de mon corps, beaucoup pensaient que je me musclais pour plaire aux filles, mais c'était beaucoup plus profond que ça. Seul, Célia avait compris cette raison, bien qu'elle aimait mon corps pour une autre raison. En m'hissant à la barre de traction installée sur l'un des murs de la salle, écoutant ma musique à fond dans les oreilles, je ne fis plus attention aux personnes présentes autour de moi. Lorsque je sentis une présence près de moi, puis une secousse assez forte me fit tomber au sol, ce qui me fit perdre mon casque. En me relevant, j'aperçus Mike présent accompagnés de deux autres gars à ses côtés. Je n'avais jamais compris pourquoi les populaires se devaient d'être accompagnés pour parler à une personne. En le menaçant du regard, je m'exclamais vers ce dernier en le repoussant.
— Qu'est-ce qui te prend Miller ?! Il n'y a pas assez de machine pour toi ?!
— Tu es sur la barre depuis le début du cours ! Il est temps de dégager !
— Tu te fous de moi ?! Des barres de tractions, il y en a au moins quatre dans la salle et elles sont toutes libres !
— Moi, c'est elle que je veux ! Bouge de là !
Sous les regards de quelques filles, les crétins de l'équipe de basket-ball me fusillaient du regard. En m'éloignant, je tentais de ramasser mon casque, lorsque Mike en profitait pour mettre sa main dessus, d'un coup fort, il le cassait en deux puis me le rendis en me narguant insolemment.
— Tiens ton casque, je t'en ai fait des écouteurs !
Les poings serres, la respiration saccadés, les dents serrés, le regard noir, je rêvais de coller mon poing dans la figure de Mike. Je leur tournais le dos en me précipitant vers la sortie quant au même moment, Mike repris en rigolant avec ses amis.
— Tu as beau avoir des muscles au fond de toi, tu n'es rien !
La plupart des gars auraient continué leurs chemins en ignorant cet abruti, mais mon père m'avait appris à toujours fermer le clapet des gens néfastes. En me retournant, je me précipitais en formant mon coup de poing, lorsque j'aperçus Zack courir à vive allure en direction de Mike, le poing levé dans le but de le coller dans sa figure. Mike tombait raide au sol se cognant le crâne avec le siège d'une machine de sport. Ses amis essayèrent de le réveiller tandis que Zack, le narguait. En prenant conscience des conséquences de son acte, j'attrapais mon ami ténébreux par le col de sa veste en l'emmenant à l'extérieur de la salle. Ce dernier, furax, ripostait en me repoussant.
— Laisse-moi Nate ! Je viens t'aider et tu me fous dehors ?
— Tu sais très bien quelles seront les répercussions de ton agissement ! Ils vont te virer ! Je te fous dehors parce qu'on n'a rien à faire avec ces gosses de riche. Je m'en vais, tu me suis ?
— Tu t'en vas du cours ?
— Non, Zack, je m'en vais du lycée ! J'en ai marre que ce soit ces crétins qui dirigent notre vie ! Et puis avec ce que tu viens de faire, ils vont sûrement me virer également. Allons-nous-en !
En se précipitant vers la sortie, j'atteignais ma Mustang tandis que mon ami gagnait le côté passager. Zack me questionnait, l'air enjoué.
— Mec ! Tu vas vraiment conduire torse nu ?
— Où est le mal ?! On n'a qu'à dire qu'on revient de Rockaway beach !
— Pas mal ! Allons-nous-en de ce lycée ! À nous la liberté !
D'un coup d'accélérateur, je quittais le lycée en compagnie de Zack, je n'avais aucune idée vers l'endroit où nous roulions, mais il fallait que je quitte le lycée au plus vite.
Deux heures plus tard, nous nous étions arrêtés à un bar auquel Zack et moi aimions s'y rendre. Je garais ma voiture dans le parking devant le bar. Aimant faire l'amour avec Célia dans ma voiture, j'avais toujours des tee-shirts qui traînaient sur ma banquette arrière. En m'habillant, j'en profitais ensuite pour verrouiller ma Mustang après ma sortie. Une fois dedans, l'atmosphère était chaleureuse, beaucoup plus que celle du lycée. Deux billards étaient disposés au centre du bar, avec une dizaine d'hommes habillés d'un style bikers tenant en leurs mains des baguettes de billard. Je me rapprochais du comptoir en compagnie de Zack, ce dernier commandait deux bières au barman. Quelques minutes plus tard, le barman nous servit. Tout en me passant une main dans mes cheveux, le regard vide, je m'exclamais.
— On ne reviendra plus là-bas, il faut que l'on s'en aille, dès ce soir, lançais-je en saisissant ma bière.
— Bien dit ! Sauf que je ne peux pas partir Nate, du moins pas ce soir, avouait Zack, en se massant le front.
— Pourquoi ça ? Qu'est-ce qui te retient ?
— Cassie, je ne peux pas l'abandonner.
— Des filles, il y en aura plein d'autres mecs ! Affirmais-je en posant assez fortement ma bière sur le comptoir.
— Des filles aussi belles qu'elle et qui acceptent les fils de prisonniers, ce n'est pas aussi fréquent Nate !
— Elle t'a changé la cheerleader à ce que je vois ! Bon très bien ! On rentre la chercher !
— Je dois juste prendre quelques affaires à la maison et je passe chercher Cassie puis je te rejoins chez toi !
- Buvons ces bières, Zack, ce sont sans doute les dernières que l'on partage en étant toujours lycéens ! Déclarais-je en trinquant avec mon meilleur ami.
En buvant le reste des bières d'un coup sec, je me levais ensuite du siège, en payant le barman. Nous nous élançons vers la voiture lorsque Zack aperçut une bande d'hommes d'un certain âge postaient sur le capot de ma Mustang. Ces derniers étaient assez forts de corpulence, des dizaines de tatouages sur l'ensemble du corps, fumaient tandis que d'autre buvaient des bières. Je m'empressais de les rejoindre afin de récupérer ma voiture et me fis stopper par Zack qui se postait devant moi, m'empêchant d'avancer. En l'esquivant, je lui ordonnais.
— Zack, pousse-toi de mon chemin !
— Non ! Ces gars, je les connais, ce sont des gros bras ! Je les ai déjà vus à l'œuvre !
— Ne me dit pas que tu te dégonfles ? Tu es parti chercher les embrouilles avec Mike et sa bande, mais une bande de gars aux tatouages t'effraie ?
— Non, rien m'effraie, je vais leur demander du feu et leur demander de se lever de ta caisse !
— Je veux bien te voir à l'œuvre !
Zack s'avançait vers le groupe de gars, enlevant sa veste en cuir, laissant apparaitre les différents tatouages qu'il possédait sur ses bras. Il mit sa veste par-dessus son épaule en passant une main dans ses mèches. Arriver devant le groupe de brutes, ces derniers se stoppèrent dans leur discussion afin d'écouter ce qu'avait à dire mon ami. J'aperçus l'un d'eux lui tendre un briquet, Zack le prit tout en allumant une cigarette. Après une bouffée, il tendit le briquet tout en s'exclamant en montrant ma Mustang d'une main. L'homme assis sur le capot de ma voiture se levait tout en repoussant Zack violemment. En regardant la scène au loin, bras croisé sur mon buste, j'attendais patiemment avant de venir aider mon ami. Zack au sol se relevait tout en donnant un coup de poing à la brute l'ayant mis au sol. Soudain, deux des hommes attrapèrent Zack, l'empêchant de bouger, tandis que le dernier homme, préparait son poing afin de cogner mon ami. Le sourire aux lèvres, les poings serrés, il était temps que je fasse mon entrée, je me précipitais pour rejoindre Zack. Mon arrivée attirait les regards des brutes, lorsque l'un d'eux s'élançait vers moi dans le but de me cogner. En l'esquivant, j'en profitais pour lui donner un coup de poing assez fort en plein dans sa figure, ce qui le fit tomber près de ma Mustang. En m'approchant de ce dernier au sol, je collais mon poing à nouveau, lui donnant des dizaines de coups. En m'éloignant, je me rendis compte que mes phalanges étaient en sang, je n'y fis pas attention et concentrais mon attention sur les brutes derrière mon dos. Soudainement, un des hommes s'approcha de ma présence me questionnant.
— Attend petit blondinet ! Tu ne serais pas le fils de Will Jones ?!
— À qui ai-je l'honneur ?
— Cobra ! J'étais un des amis de ton géniteur ! J'ai fait plusieurs braquages avec lui avant qu'il se fasse attraper !
— Cobra comme le serpent ? Rigolait Zack
— Fermes là toi ! Rétorquait la brute.
— Les mecs, vous pouvez vous lever de ma caisse, ce serait cool !
— Pourquoi ne pas l'avoir dit avant, au lieu d'emmener ce minable vers nous ?
— Ce minable est le fils du meilleur ami de mon père, qui lui aussi est en prison.
— J'ignorais qu'Alaric avait un fils, tout comme j'ignorai que le fils de Will était toujours en ville. À l'occasion, on pourrait continuer ce que ton père avait stoppé ? Qu'en dis-tu ?
— Écoutez, je veux juste récupérer ma voiture pour le moment, laissons les affaires de mon père dans le passé.
— Très bien, comme tu le souhaites, mais ma proposition tient toujours !
Les brutes s'éloignèrent de ma voiture me faisant un signe de la main, en ouvrant la portière de ma voiture, je m'installais à bord, pendant que Zack ouvrit la porte du côté passager. En soupirant, il déposait sa veste sur la banquette arrière en s'exclamant à mon égard.
— Tu vas accepter ?
— Tu veux rire ? Je ne connais pas ces types ! Et puis je ne veux plus entendre parler de mon père ni de ses affaires !
— Pourtant eux nous connaissent, on pourrait reprendre ce que nos pères avaient laissé en suspend.
— Zack, tu n'as pas envie de tirer un trait sur le passé de nos paternels? De repartir à zéro en devenant des versions différentes de nos pères ? Continuer leurs affaires seraient comme se tirer une balle dans le pied.
— Quoi qu'il en soit, ils cognent vachement bien, je vais encore me faire disputer par ma mère et surtout Cassie. Cette nana déteste me voir avec des bleues et des hématomes alors qu'en soi, c'est ce qui me rend attirant, je ne comprendrai vraiment plus rien aux filles !
— Je dois passer faire une course, tu veux que je te dépose où ?
— Proche du centre-ville, ça ira.
En démarrant, je fis abstraction des propos que me tenait Zack envers ces brutes que l'on venait de rencontrer. J'entendais Zack de façon si lointaine, j'essayais tant bien que mal de me concentrer sur mon champ de vision, mais je n'avais en tête seulement les visages de ces hommes. Des dizaines d'images des différentes affaires de mon père, vinrent inonder mon esprit. Toutes ces personnes que lui et son équipe de brigands avaient pu blesser voir laisser sans vie, ces centaines de biens voler, ces images firent accélérer mon rythme cardiaque. En tenant le volant, des centaines de sueurs froides me traversaient le corps, des légers tremblements avaient gagné mes mains. Arrivant près du centre-ville, je me garais près d'un Target, laissant Zack sortir de la voiture. Le claquement de portière de Zack me fit revenir au moment présent, je pris quelques secondes avant de revenir au moment présent, passant mes mains sur le haut de mon front, je soupirai le temps d'un instant. Soudain mon téléphone se mit à vibrer, en le sortant, j'aperçus qu'il s'agissait d'un appel de Célia, je décrochais.
— Allo ?
— Nate, où es-tu ?
— En dehors du lycée.
— Oui, je l'ai compris ça, tu as disparu du cours de sport laissant Mike inconscient, je peux savoir ce qu'il t'a pris de t'en prendre à lui ?!
— Ce n'est pas moi, c'est Zack et puis il l'avait cherché !
— Nate, tu ne peux pas cogner toutes les personnes que tu n'aimes pas !
Un silence s'installait par la suite Célia reprit en me questionnant à nouveau sur mon emplacement.
— Bon, dis-moi où tu es ?
— Je ne suis pas loin de chez moi.
— Il faut que je te parle Nate, c'est à propos de Ruby.
— Si c'est à propos du rendez-vous que j'ai avec elle, je ne veux rien savoir.
— Non, ce n'est pas sur ça, c'est sur nous, rejoins-moi dans ton parking souterrain à dix-huit heures, je t'attendrais là-bas.
— Très bien.
Célia mit fin à notre appel subitement sans même émettre un sentiment d'amour. Je rangeais mon téléphone, lorsque je constatai que les phalanges de ma main gauche étaient en sang dû aux coups assez fort que j'avais donné à l'une des brutes de Cobra. En posant ma tête sur le haut de mon siège, je pris un instant de réflexion. En jetant un coup d'œil sur l'heure, j'aperçus qu'il était à peine treize heures et que j'avais encore du temps avant dix-huit heures, je décidais alors de reprendre la route...
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