TW : Ce chapitre contient des scènes explicites, je tiens à vous en informer. Bonne lecture !

J'avais beau faire semblant et me comporter de la pire des façons au lycée. Être une peste était un réel jeu d'enfant, mais ça l'était beaucoup moins quand je devais agir ainsi avec Nate. C'était si dur de paraître insensible, froide et perfide envers lui. J'en avais tant marre de jouer l'actrice, de devoir fréquenter Mike et ses amies populaires. Devoir garder une réputation qui n'était pas la mienne. Mais si tout le monde était au courant de mon amour pour Nate Jones, j'avais bien peur que notre histoire s'arrêterait là. Connaissant mon père, il m'aurait sûrement changé de lycée et même de ville. Devoir me séparer du garçon que j'aimais plus, que ma raison de vivre était impensable. Pour notre bien, il fallait se cacher pour pouvoir être ensemble.

Jusqu'à quand ce petit jeu allait durer ? C'était la question qui me trottait en tête au quotidien. Je ne voulais pas en parler à Nate, car c'était souvent un de nos grands sujets de conflits. Alors, je gardais tout enfui au plus profond de moi. Je cachais notre relation à mon père, mes amis, ma famille, mon pseudo-petit copain. Devoir faire la différence entre la vérité et le mensonge avec un partenaire comme Nate Jones était un réel combat. Ce dernier était une énigme à lui seul. En le voyant au lycée, son indifférence, son regard vide, sa colère, était un réel supplice, sachant que je devais me comporter de la pire des façons avec lui. Fréquenter un autre gars que Nate me faisait comprendre que personne ne pouvait remplacer celui que j'aimais tant. Notre histoire était comparable à une évidence. Il nous suffisait d'un seul regard pour se comprendre. On était certes opposés, mais si proche et ça depuis notre rencontre. J'ai longtemps pensé que Nate, s'était rapproché de moi dans le but de venger son père. Bien au contraire, il était devenu proche par amour et non par vengeance. Il était essentiel à ma vie, il m'était vital, je ne pouvais pas passer une journée sans son splendide sourire, sans le voir, sans écouter le timbre de sa voix, sans entendre parler de lui. J'avais tant de fois rêver de pouvoir m'afficher en toute liberté au côté de Nate, pouvoir me balader main dans la main en sa compagnie, pouvoir partager avec lui les activités que j'aimais tant, se voir sans devoir se cacher, se méfier des moindres regards. Malheureusement, cette idée-là était bien loin de notre réalité...

Comme tous les matins, c'était Cassie, la capitaine des cheerleaders, mais aussi ma meilleure amie qui venait me chercher à la maison afin de m'emmener au lycée. Ma décapotable étant en réparation, je n'avais pas d'autre moyen de m'y rendre, car étant populaire, il était inconcevable que j'empruntais les transports en commun. Il fallait que je sois bien vu dans n'importe quelles situations. En arrivant au lycée, je sortis du véhicule de ma meilleure amie, en tenant mon sac à main rose de la marque Christian Dior. En m'avançant vers l'entrée du lycée, j'avais l'habitude d'avoir tous les regards posés sur ma présence, les garçons rêvant de pouvoir m'approcher rien qu'un instant tandis que les filles m'admiraient pour ma beauté et ma réputation. Je sortais avec le capitaine de l'équipe de basket-ball du lycée, Mike Miller. Il était apprécié de tous et était issu d'une grande et riche famille, son père était un avocat réputé à New-York. Ce qui ne déplaisait pas au mien, d'ailleurs ce dernier me voyait déjà épouser Mike, construire une belle et heureuse famille. Mike était gentil avec moi, mais avait de très mauvais défauts côté, il était parfois impulsif et prétentieux. Je sortais avec lui depuis mon entrée en première année, il était autrefois mon meilleur ami, mais avec le temps de légers sentiments s'étaient installées entre lui et moi. Mais, ça, c'était avant que je rencontre Nate. Ce que je ressentais pour Mike n'était rien pour ce que je ressentais pour Nate. C'était si puissant, si indescriptible, si fort, qu'il m'en était impossible de poser des mots sur notre relation. J'ai donc décidé d'effacer les légers sentiments que j'avais pour Mike.

En rejoignant l'entrée du lycée, j'aperçus Zack, le meilleur ami de Nate, ce dernier me répugnait. Il était si écœurant et insolent. En défilant devant lui, je le dévisageais de haut en bas, tandis que ce dernier nous firent un clin d'œil avec un sourire pervers envers moi et Cassie. Je savais que ma meilleure amie avait une aventure avec Zack, ce qui me dégoutait rien qu'à l'idée d'y penser. En rentrant dans la scolarité, je m'approchais du bureau d'accueil afin de récupérer les dernières heures de colles qu'avaient reçues certains élèves la veille. J'étais devenu présidente des élèves, car c'est un rôle à responsabilités et surtout pour connaitre chaque élève, c'était un plus pour avoir un bon dossier pour les universités. Mais, n'ayant pas aperçu Nate dès la première année, j'avais décidé de l'être pour la seconde année, pour en savoir un peu plus sur sa personne, mais aussi pour ne manquer aucune information le concernant.

En feuilletant les billets d'heures de colle, je m'aperçus qu'un était destiné à Nate. Je lâchais un soupir, car ce dernier ne m'en avait pas parlé. Je savais qu'il ne m'avait pas dit la vérité. En rangeant les billets afin de les distribuer aux élèves. Je me fis surprendre par une voix assez grave.

— Ah mademoiselle Banel, c'est vous que je voulais voir !

— Que se passe-t-il, monsieur Jefferson ?

— J'aimerais vous voir dans mon bureau.

— Très bien, je vous suis.

En suivant le proviseur dans son bureau se trouvant à proximité de la scolarité, ce dernier refermait la porte de son bureau derrière moi. En m'invitant à m'asseoir, monsieur Jefferson, l'air désespéré, s'exclamait d'un ton clair.

— Je voudrais vous parler concernant monsieur Jones. Je sais que c'est un peu contradictoire de vous convoquer pour Nate. Je tiens bien compte que ce n'est pas l'un de vos camarades et qu'il est très mal vu par rapport à votre père. Mais, c'est un jeune qui m'inquiète beaucoup, ses notes sont très basses, son comportement est très mauvais envers ses professeurs, il sèche beaucoup de cours. Il ne pourra pas finir l'année, il vient d'avoir une énième heure de colle. Son conseil de discipline est après le bal de rentrée.

— Et que voulez-vous que je fasse, monsieur Jefferson ?

— En tant que présidente des élèves, peut-être que vous avez une idée pour aider Nate cette année ?

— Si mon père apprenait que je fais des cours particuliers au fils de son ennemi numéro un, il pourrait vous coller un procès. Je suis désolé, mais je ne peux répondre à votre demande. Toutefois, j'ai une suggestion à vous faire. Et, si à la place de passer son heure de colle en salle de retenue, il aidait les autres élèves à préparer le bal de fin d'année au gymnase ? Ce serait pour l'intérêt de tous, qu'en dites-vous ?

— J'aime bien votre idée, je lui en parlerais !

Tout en quittant le bureau de monsieur Jefferson, je rejoignais Cassie qui m'attendait à la scolarité. En la retrouvant, cette dernière m'interrogeait.

— Que voulait Jefferson ? T'inviter au bal ?

— Non, il pourrait être mon père ! Il voulait trouver une solution pour Nate Jones.

— Hum le renvoi ? Lançait sarcastiquement, Cassie.

— Non, je lui ai proposé que Jones nous aident pour préparer le bal de fin d'année au gymnase.

— Tu penses qu'il va coopérer ?

— Il n'a pas le choix s'il veut rester étudier ici.

— Je doute que ça lui plaise.

— Peu importe, ce sont les Banel qui décident pour les Jones.

— C'est tellement vrai !

— Je dois distribuer ces billets aux élèves dans le couloir, je reviens.

En gagnant le couloir principal, j'aperçus les différents élèves correspondant aux heures de colles que j'avais en mains, j'en profitais afin de leur distribuer leurs billets d'heure de colle. Au même moment, deux jeunes filles à qui je devais donner des billets, chuchotèrent entre elles, quant à la présence de Nate dans le couloir. Ces dernières l'observaient comme s'il était un dieu. Elles ne le quittèrent pas des yeux, elles s'imaginaient sûrement une possible chance de sortir avec lui. Je n'y fis pas attention et continuais ma distribution. Quelques minutes plus tard, je regagnai de nouveau la scolarité dans laquelle des cris se firent entendre. En arrivant, se trouvait poster devant moi, le gars qui me plaisait tant. En écoutant leurs conversations, j'avais donc compris que Cassie lui avait révélé son occupation à la place des heures de colle que ce dernier devait réaliser. Soudain Nate se retourna vers moi, le regard noir, les poings formés, la colère était présente sur l'expression de son visage. Une lueur d'incompréhension apparue sur l'immensité de son visage. Le plus grand point faible de Nate était d'être impatient, en le privant de son heure de colle et l'obligeant à participer aux préparations du bal, je savais qu'il devrait faire preuve de patience. Je savais pertinemment qu'il allait vraiment me détester. Mais, je voulais lui faire comprendre que j'avais découvert son mensonge et je savais qu'il allait comprendre mon action inattendue. Son incompréhension me faisait tant mal, le savoir dans une situation où je ne pouvais pas l'aider me ronger intérieurement, au lieu d'enlacer mon copain en lui montrant mon soutien et mon amour, à la place, je récoltais le fruit de sa colère et de sa rancune. Nate sortit de la scolarité en claquant la porte si fortement, qu'il fit trembler les meubles présents dans la pièce.

Je sortis de la scolarité en compagnie de Cassie, lorsque je m'avançais vers les toilettes des filles afin de me passer un léger coup de maquillage, laissant ma meilleure amie dans le couloir. En intégrant ces derniers, j'ouvris les portes des cabinets dans le but de m'assurer que j'étais seule. En sortant ma trousse de maquillage de mon sac Dior, je pris un instant pour relâcher la pression. Les mains tremblantes, je me tenais au bord des lavabos, mettant ma tête en arrière. Ce qui était vraiment dur était de jouer ce rôle, ce poids que je vivais, les seuls moments où j'étais vraiment moi-même étaient les soirs ou je retrouvais Nate. Mais, je savais qu'aujourd'hui, je ne le retrouverais pas, je savais qu'il m'en voudrait pour cette action. Tout en masquant mes légères larmes coulant sur le rose de mes joues, j'en profitais pour sortir mon téléphone. J'avais un dossier de photo fermé ou il était impossible d'y rentrer si l'on ne possédait pas le code d'accès. Dedans se cacher tous mes souvenirs avec Nate, nos vidéos, nos photos, nos instants ensemble qui m'étaient si chères. Au même moment, deux jeunes filles intégraient les toilettes, j'en profitais pour afficher de nouveau ce profil de miss populaire. En sortant, la sonnerie retentit, je m'avançais vers mon premier cours de la matinée.

Le cours de littérature commençait lorsque j'aperçus que Nate n'était pas présent, une pensée me vint et s'il avait décidé de sécher encore une fois les cours, afin de s'éloigner de moi, de ce lycée, de cette société qui l'étouffait. Le professeur finissait l'appel lorsque au même moment, la porte s'ouvrit sur Nate. Le professeur lâchait un soupir avant de désigner à mon retardataire favori une place dans le fond de la classe. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres en tournant mon visage sur le côté gauche, je sentis le regard de Mike se posait sur ma personne, ce dernier m'offrit un sourire ce que je lui rendis. Le professeur commençait son cours pas une lecture commune, ce dernier avait désigné différents élèves pour interpréter différents personnages lorsqu'il nommait Nate ainsi que mon prénom pour deux personnages principaux. Autour de moi, les chuchotements se firent entendre, c'était une première que nos deux prénoms furent énoncé en public. Devoir faire cet exercice me comblait de bonheur, c'était un moment de liberté bien que ce que l'on racontait n'avait aucun intérêt pour nous deux.

                                                                                      ***

En sortant des cours de la matinée, je me pavanais comme à mon habitude au bras de Mike, ce dernier me racontait à quel point il avait hâte de venir me chercher pour le bal, à quel point il était heureux de sortir avec moi. Mike était comme mon père, bien que je l'aie jamais embrassé et jamais eu de nuits dans le même lit en sa compagnie, Mike se voyait déjà me demander en mariage, voyait déjà le nombre d'enfants que l'on aurait. Ce n'était pas une vie que j'espérais avoir, je n'aimais guère me projeter dans le futur, ce que j'aimais était de savourer l'instant présent. En cherchant Nate du regard, je ne le trouvais nulle part, en intégrant le réfectoire, celui-ci était absent. J'en supposais qu'il devait sans doute être à l'extérieur en compagnie de Zack. Je me rendis compte au même moment que Mike ne possédait plus sa veste de capitaine. Tout en mangeant, je l'interrogeais quant à sa disparition.

— Mike, tu n'as pas mis ta veste aujourd'hui ?

— Non, je l'ai oublié à la maison, répondit Mike entre deux gorgée d'eau.

Un simple oubli, ce qui était anormale, Mike aimait sa veste de lycée plus que moi-même. C'était assez louche tout de même en n'y repensant. Après avoir mangé, je sortis avec le groupe de populaire composé des joueurs ainsi que des cheerleaders, sortirent du bahut en se postant devant l'entrée du lycée. Au même moment, quelque chose attirait mon attention. J'aperçus Nate, Zack ainsi qu'une autre fille encore inconnue postée devant la Mustang de Nate. Cette dernière semblait si belle, avait une chevelure brune, il m'était impossible de percevoir les traits de son visage, mais celle-ci avait un grand sourire. Le regard de Nate était posé sur cette dernière, il la scrutait du regard, tandis que celui de Zack était posé sur la forme de sa poitrine. En regardant la jeune fille, j'aperçus que cette dernière portait la même veste de lycée que les joueurs de basket-ball, en jetant un coup d'œil sur Mike, je fis une comparaison. Et, si Mike avait donné sa veste à cette fille ? Sachant que ce dernier avait agi de la sorte lors de ma première année. Je devais avoir des réponses auprès de Mike. Sans m'en rendre compte, je n'avais cessé d'observer Nate. Ce dernier allait à la rencontre de mon regard, je détournais aussi vite mon regard pour le concentrer sur Mike, je décidais alors de saisir le bras de mon pseudo-copain en me rapprochant de ce dernier. Je savais que cette action rendait jaloux Nate, le voir avec une autre, il ne me l'avait jamais encore fait. Il fallait impérativement que j'aie une discussion avec Nate avant ce soir. Je ne pouvais pas commencer les cours de l'après-midi en n'ayant eu aucune information sur cette inconnue voulant voler mon copain.

En regagnant le couloir après avoir quitté Mike et les joueurs de basket-ball, j'aperçus que cette fille pour qui je portais une admiration était assez proche de mon casier tout comme de Nate, ce qui avait le don de m'énerver du plus haut point. Je m'approchais de mon casier tout en méprisant du regard cette idylle en carton. Nate captait alors mon regard des plus menaçants et sortit de l'emprise de cette fille en s'éloignant dans le couloir en sa compagnie, après avoir posé mon sac à main dans le casier, je refermais ma porte de casier si forte qu'il l'était possible d'entendre mon action au bout du long couloir principal.

Soudain une idée me revint celle de voir Nate au plus vite avant que cette fille mette son emprise sur ce dernier. En suivant mon copain vers la porte de sa classe, je pris un air sérieux et ouvrit la porte de la salle de classe en faisant intrusion dans celle-ci.

— Bonjour, je viens chercher Jones, monsieur Jefferson le convoque dans son bureau de suite.

— Eh bien, puisque c'est le proviseur qui le demande, monsieur Jones, suivez miss Banel.

Ce scénario improbable créa des chuchotements à travers l'ensemble de la salle de classe. Lorsque Nate s'approchait vers moi sous l'incompréhension, je remarquais que cette fille était toujours proche de mon copain et ne le quittait pas du regard. En refermant la porte derrière la sortie de Nate, je marchais à pas rapide devant lui. Tout en me suivant dans le long couloir vidé de ses élèves, Nate me questionnait à plusieurs reprises.

— Pourquoi Jefferson aurait demandé à me voir ?! Je l'ai vu récemment !

— Il veut te voir, c'est tout, alors cesse tes questions Jones !

— Ça va, il n'y a personne autour de nous, tu n'es pas obligé d'être aussi désagréable !

En l'ignorant, je m'élançais bien plus loin dans le couloir, en dépassant le bureau du principal. Nate remarquait que l'on ne se dirigeait finalement pas vers le proviseur. En marchant à mon niveau, Nate s'exclamait afin de capter mon attention.

— Tu m'emmènes où Banel ? Tu viens de dépasser le bureau de Jefferson !

— Jones, je suis présidente des élèves, je sais où se trouve le bureau du principal ! Jefferson ne souhaite pas te voir dans son bureau, cette fois !

— Il veut que l'on aille boire un café ensemble ? Parce que je vois vraiment pas où je pourrais voir le proviseur sinon !

— Qu'est-ce que tu peux être bête !

Je tournais à gauche afin de passer devant les vestiaires des joueurs de basketball. Au bout du couloir menant au vestiaire, se trouvait une salle contenant des produits d'hygiène, cette dernière n'était utilisée uniquement par le personnel d'entretien de l'établissement. J'ouvris la porte en demandant à Nate de me suivre, ce dernier plissant les yeux sous l'incompréhension, ne cessait de me questionner, ce qui avait le don de m'énerver. En le tirant par le bras, je refermais la porte en m'assurant de verrouiller la porte. J'en profitais pour allumer la lumière, cette dernière était tamisée, ce qui créait une ambiance chaude et apaisante. Nate remarquait que la porte était fermée à clé. Il observait que la salle disposait d'un bureau ainsi que diverses étagères dont se trouvaient des produits ménagers. Il posait son sac au sol en mettant une main sur son front, tout en me rapprochant de lui, je décidais de dégrafer un de mes boutons de chemise. Nate remarquait mon action des plus soudaines, je me rapprochais de lui en le dévorant du regard. Tout en m'installant sur la table, je basculais ma tête en arrière lentement et ouvris entièrement ma chemise blanche laissant apparaitre mon soutien-gorge à dentelle de couleur noir. Nate s'éloignait de ma portée en m'interrogeant.

— Je peux savoir à quoi tu joues ?!

— J'ai envie de mon copain, est-ce un crime ?

— Ici ?!

— Oui, ça te pose un problème ?

— Célia, je peux savoir ce qui te prend d'agir ainsi ? Tu sais très bien que l'on ne peut pas le faire ici, je ne comprends pas ton comportement ! Tu te permets d'enlever mes heures de colle pour décorer votre gymnase dont je m'en fiche royalement ! Et, tu viens me sortir d'un cours par envie sexuelle ?

— Attend, tu voulais rester en cours ? Sérieusement ? Tu peux y retourner si tu le souhaites ! Mais, Nate, regarde-moi et ose me dire que tu n'as pas envie de moi.

— Tu sais très bien que oui, tout le temps ! Mais, tu sais aussi que l'on ne peut pas s'afficher à l'extérieur.

— Oui, tu préfères t'afficher avec cette fille, je comprends, lançais-je en remettant ma chemise.

— Tu parles de Ruby ? La nouvelle ?

— J'ignore son prénom, mais je t'ai vu proche de cette fille.

— Et alors ? Je suis sans cesse proche des filles et cela ne t'a jamais gêné !

— Non, Nate, cette fille, tu la regardes exactement de la même façon que tu me regardes moi !

— Pardon ? Célia, je doute que l'endroit soit bien choisi pour régler nos différends ! Qu'est-ce que je dois dire moi ? Tu es sans cesse accroché au bras de Mike et de sa bande de basketteurs ! Ma jalousie est immense et pourtant je ne t'en ai jamais parlé, parce que l'on n'a pas le choix malheureusement !

— C'est bon, je m'en vais ! Je vais sans doute trouver quelqu'un qui aura envie de moi, peut être ton ami Zack ou bien laisser sa chance à Mike, qu'en dis-tu ?

Je m'en allais en direction de la sortie lorsqu'en saisissant la poignée de la porte, je sentis que celle-ci ne s'ouvrit pas. En orientant mon regard vers le haut de la porte, j'aperçus la main de Nate bloquer la porte. J'ordonnais à Nate de m'ouvrir.

— Nate, laisse-moi sortir d'ici !

— Hors de question ! Répondit Nate, d'un air enjoué.

Il me plaquait contre la porte brusquement en passant sa main droite à ma taille tandis que sa main gauche en profitait pour retirer ma chemise blanche. Il enlevait son tee-shirt, laissant apparaitre sa musculature comparable à celle d'un dieu de l'olympe. Mon cœur s'emballait. Je posais délicatement mes mains sur son torse chaud. Nate me prit dans ses bras avant de me poser sur le bureau un peu plus loin de la porte. Il m'embrassait fougueusement, ce que je lui rendis en l'attirant vers moi. J'écartais mes jambes afin qu'il puisse être plus proche de mon intimité. Nate m'embrassait tout en descendant dans le creux de mon cou chaud. Il descendit son jeans et restait en boxer, de ses mains, il soulevait ma jupe pour faire glisser ma culotte le long de mes jambes. Nate ramassait son sac pour en sortir un préservatif. En baissant son boxer, il fit glisser la protection le long de son sexe. En reconcentrant son attention sur moi, il mit une main sur ma poitrine en me cambrant sur le bureau. J'en profitais pour dégrafer mon soutien-gorge. Nate me pénétrait d'un coup fort ce qui me provoquait un gémissement. Il attrapait ma nuque tout en m'embrassant et lançait des coups de reins de plus en plus fort ce qui me fit gémir davantage. Entre deux souffles, je lui ordonnais de continuer.

— Nate, continue, ne t'arrêtes pas...

— Je vais t'apprendre à vouloir me rendre jaloux ! Ce n'est pas Mike qui te baisera comme ça !

— Il pourra me regarder autant qu'il veut, il y a que toi qui peux me toucher !

— J'aime quand tu me dis ça !

Il accélérait ses vas et viens, j'enchainais les gémissements, ce qui fit trembler le bureau sur lequel je me trouvais. Il se rapprochait de mon visage, les yeux embrumés de désir, j'enroulai la taille de ce dernier de mes jambes, tout en le regardant, ma respiration devenait plus haletante. Il fronçait ses sourcils suivi d'un sourire félin. Je gémissais de plus en plus fort, Nate mit soudainement une main sur mes lèvres afin de ne pas se faire surprendre en pleine partie de jambes en l'air. Jouer avec le feu était quelque chose que j'aimais par-dessus tout. Il passait sa tête entre mes deux seins pour les embrasser et en mordre les bout de ces derniers. Nate accélérait dans ses coups de rein, lorsque je me mis à jouir assez fortement, le plaisir parcourant nos deux corps. D'un coup, Nate se retirait à bout de souffle, la sonnerie retentit au même moment.

Faire l'amour avec Nate avait toujours était un réel plaisir, nos nuits ensemble étaient toujours torrides et magnifiques. Malgré le peu de temps que j'avais en compagnie de celui qui faisait battre mon cœur, il savait mieux que personne alimenter mon plaisir...