Chapitre 12 : Célia
Nate était vraiment incorrigible, emmener l'élément perturbateur du bal dans son propre appartement. Zack était certes son meilleur ami, mais il était avant tout un danger instable. Il fallait le mettre hors état de nuire au plus vite. Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas faire un coup aussi mauvais à Nate. Je l'aimais beaucoup trop pour agir ainsi. Mais je devais tout de même attendre le retour de mon blondinet pour arrêter Zack. Cette situation m'angoissait.
En sortant de l'appartement de Nate, je filais au Starbucks me prendre une boisson pour rafraichir mes pensées. Une fois dedans, je fis la queue au milieu d'une dizaine de personnes, tout âge confondues. En me postant derrière deux hommes d'une quarantaine d'années, ces derniers étaient en pleine discussion. J'ai toujours eu le défaut d'avoir une oreille qui trainait là où cela ne me concernait pas. Tout en patientant avant de passer en caisse, j'écoutais attentivement leurs échanges. L'un des hommes, assez costaud, tenant à la main un journal, annonçait à son ami.
— Tu as vu ce qu'il s'est passé dans l'un des lycées de la ville ?
— Oui, j'en ai entendu parler ! Ce jeune qui a pris en otages d'autres élèves !
— Ce n'est pas n'importe quel jeune, c'est le fils d'un des délinquants qui faisait équipe avec Will Jones, tu sais, ce brigand dont la police n'arrivait jamais à mettre la main dessus.
— J'ignorais qu'ils avaient des enfants ? Comment des pourritures comme eux, peuvent prétendre au rôle de père ?
— Je n'en sais rien, mais de toute façon avec cette nouvelle, cela confirme bien le dicton. Les chiens ne font pas des chats ! La police est à ses trousses pour surement l'expédier en prison. Il rejoindra son père au moins !
Un pincement au cœur me fit prendre conscience de certaines choses dont je ne m'étais jamais vraiment intéressé. J'avais beau être dur avec Nate ou encore Zack, mais être à leur place, était une chose dont je n'avais jamais réellement imaginé. Ils avaient beau faire des efforts pour changer leurs réputations, ils étaient condamnés à vivre ainsi. Le quotidien de Nate était si triste et cruelle sans qu'il puisse changer quelque chose. Soudain une voix assez aiguë me sortit de mon nuage de pensée.
— Mademoiselle ? Je vous écoute pour votre commande ! Il y a des gens derrière vous, qui sont en train d'attendre.
— Oh oui, désolé, j'étais ailleurs. Je vais prendre en petit format, un Frappucino vanille avec du lait d'amande et un sirop d'amande sans supplément chantilly, merci.
— Très bien, à quel prénom ?
— Célia !
— Très bien, vous pouvez patienter, on vous appellera pour vous donner votre boisson.
— Vous avez oublié l'étape de l'encaissement, madame.
— Oh, ce jeune homme au bout de la salle à payer pour vous, lançait la barista en me pointant un jeune homme de dos.
En attrapant ma boisson que l'on me tendit, je me rapprochais de l'individu qui était de dos. Ce dernier était en train de mettre son sac bandoulière autour de son buste en s'apprêtant à partir. Il était assez grand de taille, les cheveux châtains avec des reflets blonds, un petit air de Ryan Gosling, ses yeux étaient d'un vert intense. Une fine chemise à carreaux ouverte sur un tee-shirt blanc, sur un pantalon chino de couleur beige. Son doux regard sur ma personne me réchauffait, j'ignorais qui était ce jeune homme, mais je comptais bientôt le découvrir. En lui montrant ma boisson en main, je m'exclamais à son égard.
— Tu sais, je peux payer ma boisson, seule, sans avoir à mendier l'aide de quelqu'un. La vie n'est pas un téléfilm dans lequel le prince charmant t'aide à ramasser tes affaires dans les couloirs du lycée.
— Je l'ai fait, car je te trouve ravissante.
— Et donc tu offres les boissons à toutes les filles que tu trouves jolies ?
— Seulement celles qui prennent des Frappucino vanille, ce sont mes préférés, me chuchotait l'individu.
En le dévisageant du regard, je posais mon attention sur son gobelet sur lequel était inscrit son prénom. Je filais sous ses yeux puis me retournais en lui adressant un sourire en coin.
— Tu as bon goût, Scott.
— Comment as-tu deviné mon prénom ?
— Je fais attention aux détails, rétorquais-je en douceur.
— Les chemins nous recroiseront peut-être, lançait l'individu en se rapprochant de la sortie.
— J'en doute fort, New-York est immense, coupais-je en sortant à mon tour.
— Alors, je resterai un souvenir, déclarait l'individu me souriant à pleines dents.
En quittant le Starbucks, je pris la direction inverse de cet inconnu au regard profond. Ce court échange me semblait si parfait, pendant un instant, j'avais oublié toute cette pression que je portais au quotidien. Je n'avais pensé ni à cette affaire étouffante de Zack ou encore à ma relation avec Nate. En regardant derrière mon épaule, l'inconnu ayant pris une autre direction que la mienne, se retournait également, me lançant un signe de la main. En revenant à la réalité, je jetais aussitôt un coup d'œil sur mon téléphone. Ce dernier n'affichait aucun message provenant de Nate, aucun retour de sa part, je ne savais pas réellement s'il comptait trahir son ami de toujours. Mais j'avais une certitude, connaissant Nate, je savais qu'il se mettrait sur mon chemin. En prenant le chemin de la maison, mon téléphone se mit à vibrer, en le prenant en main, il s'agissait d'un appel de Mike. Il était la dernière personne à qui j'avais envie de m'entretenir, je décidais de répondre tout de même.
— Allo ?
— Célia ? Comment tu vas depuis ce qu'il s'est passé hier ? Je suis désolé de revenir que maintenant pour prendre de tes nouvelles mais...
— Ne t'en fais pas ce n'est rien, cette situation m'a aussi un peu sonnée, comment tu vas chéri ?
— Très bien, je crois bien que je suis le plus heureux !
— Mike, tu as frôlé la mort hier ! Il aurait pu te tirer une balle en pleine tête et cette situation ne te bouleverse pas ?
— Bien au contraire ! On est enfin débarrassé de ces deux crétins ! La police est à leurs trousses et quand ils les retrouveront mon père les jettera en prison ! Et pour fêter ça, ce soir, j'organise une soirée. Mes parents sont en déplacement alors, j'ai la maison pour moi tout seul ! On célèbre le départ de ces deux crétins de délinquants ! Tu es toujours là, ma puce ?
— Oui, je t'écoute, je suis juste un peu ailleurs en ce moment, murmurais-je.
— Tu viendras ? Rouspétait Mike.
— Je ne pense pas, je vais aller passer la soirée avec Cassie, elle ne va pas bien depuis hier.
— Cassie ? Je viens de la voir, elle attendait un taxi avec des sacs aux mains. Elle a peut-être prévu de partir quelque part. Elle ne t'en a pas parlé ?
— Non, elle ne m'a rien dit du tout, lançais-je, l'air étonné.
— Donc tu viens ce soir, ma puce ?
— Mike...
— Allez viens, tu me dois bien ça ! On ne passe jamais du temps ensemble, j'ai besoin de voir ma copine.
— Bon, très bien, mais je ne resterai pas longtemps, je n'ai pas vraiment le moral en ce moment.
— Arrête un peu, tu vas t'amuser, ce sera la meilleure soirée de toute ta vie, je te le garantis !
Je raccrochais avec Mike lorsque j'insérai la clé dans ma serrure de la porte d'entrée, une fois à la maison, je pus enfin retirer le masque de fille parfaite que je portais en présence de Mike. En soupirant de lassitude, je marchais le long du couloir en direction de ma chambre. Une fois dedans, je posais mon sac à main sur mon bureau tout en me déchaussant. Je m'approchai de mon lit pour m'y installer, allongée fixant le plafond, je prie un oreiller et criais de toutes mes forces à l'intérieur en le serrant tout près de ma figure. J'étais si fatigué de devoir gérer cette situation insoutenable. La vie aurait été si facile si Nate n'aurait jamais était le fils de Will Jones, mon père l'aurait sans doute accepter. On aurait pu vivre notre histoire d'amour au grand jour. Sans cette pression, sans ses secrets, sans ses masques que l'on portait au quotidien. En attrapant mon téléphone, je me redressais sur mes avant-bras, j'ouvris mon album photo masqué. Des centaines de vidéos et de photos s'y trouvaient allant de notre rencontre jusqu'à ces derniers jours. Je cliquais sur une des vidéos que j'avais de nos moments complices. Dans cette dernière, Nate et moi étions rentré dans une propriété privée disposant d'une piscine, les propriétaires étant parti en vacances. Nate m'avait emmené dans cette piscine pour profiter d'un bain de minuit entièrement nu. Ce soir-là, j'avais posé mon téléphone près du bord, nous filmant en train de s'embrasser à pleine bouche. J'aimais tant regarder ces instants partager avec lui, cela me laisser pendant quelques secondes l'impression de vivre une histoire au grand jour en sa compagnie. Lorsque je n'avais pas le moral et que Nate n'était pas près de moi, j'aimais plonger dans ces souvenirs le temps de quelques secondes, cela me rendait toute suite mieux. Je ne peux pas te faire ça, Nate, pensais-je. Il était évident que je n'aurais jamais pu donner l'adresse de mon bien-aimé.
En regardant l'heure, mon téléphone indiquait les coups de quatorze heures, cela faisait plus de deux heures que je n'avais pas de retour de Nate. Je ne pouvais pas rester sans nouvelle de sa part, je décidais alors de l'appeler. Un appel, deux appels, trois appels et je basculai sans cesse sur la messagerie. En balançant ma longue chevelure blonde par derrière mon épaule, je râlais en lâchant un cri. Comme à son habitude, Nate ne répondait jamais. M'en voulait-il encore pour mes propos tenus ? Je n'avais pas vraiment le choix, il fallait me rendre à son appartement. En me dirigeant vers ma porte d'entrée, je me souvenais des propos de Mike concernant Cassie, cette dernière s'en était allée sans même m'avertir. Zack était en cavale, je savais pertinemment que par amour, on pouvait tenter l'impossible. Cassie était le genre de fille à traverser le feu pour son âme sœur, j'avais bien peur que cette personne en question était bel et bien Zack. Je devais me rendre à l'appartement de Nate au plus vite, seulement lui pourrait m'éclairer sur plus d'une chose.
Arrivée à son bâtiment, je me rendis immédiatement dans son parking souterrain, je tombais directement sur la Mustang de Nate. En l'apercevant, un léger sourire avait trouvé refuge sur mes lèvres, cela me rassurait de savoir que ce dernier était encore présent. Zack devait sans doute être encore à l'appartement avec mon blondinet. En me précipitant vers la cage d'escaliers, montant ces derniers deux par deux, j'arrivais enfin au troisième étage, mais surtout devant la porte de l'appartement de Nate. En collant mon oreille contre le bois de sa porte, je n'entendis pas même un son, ni une voix, ni même un bruit, pourtant Nate était présent. Cela semblait anormal, je tentais alors d'appeler Nate, lorsque je composais et collai le téléphone à mon oreille, j'entendis une sonnerie provenant de l'autre côté de la porte. L'appel se coupait ensuite automatiquement. Ce n'était pas normal, je décidais de toquer plusieurs fois.
Nate finissait par ouvrir la porte, ce dernier avait perdu la lumière dans son regard qui me plaisait tant lorsqu'il posait ses yeux sur moi. Aucun mot ne sortit de ses lèvres, en m'apercevant, ce dernier semblait absent.
— Nate ? Tout va bien ?
— Oui, ça va, reprit ce dernier en ouvrant la porte entièrement.
— On ne dirait pas du tout.
— À ton avis Célia ? J'imagine que si tu es de retour, c'est pour me prévenir que tu as contacté les autorités et surtout ton cher père pour dénoncer Zack.
— Je suis revenu, car je n'ai eu aucun message de ta part ! Lançais-je en faisant les cents pas dans son séjour.
Son appartement était beaucoup trop calme et puis Nate ne m'aurait jamais laissé rentrer si Zack était dans les lieux. Cela paraissait trop bizarre, m'aurait-il trahi ? Pensais-je.
— Attends, où est Zack ? Tu ne l'as quand même pas laissé partir sans même me donner sa localisation, tu ne m'aurais tout de même pas trahi, Nate ?
Tout en se dressant face à moi, le regard sombre, cela cachait trop de choses. En fronçant les sourcils, il s'exclamait en ricanant insolemment comme il aimait tant faire.
— Tu pensais réellement que je comptais te dire où se trouve Zack ? Pour que tu puisses le mettre derrière les barreaux ? Ce n'est qu'un adolescent sans repères ! De toute façon, il s'en est allé, loin, il a quitté la ville.
— Donc tu l'as laissé partir, je vois...
— Je n'avais pas le choix, Célia ! Si tu avais été à ma place, tu aurais fait la même chose !
— Non, je ne suis pas comme toi Nate ! Tu viens de lâcher un danger en liberté ! Tu penses qu'il va en rester là ? Tu connais sa soif de vengeance, tu sais qu'il reviendra tôt ou tard.
— Cassie lui enlèvera ces idées en tête !
— Donc en plus de ça, ma meilleure amie est partie avec lui ? Je crois que je vais m'asseoir, car là, je tombe de haut. Comment tu as pu laisser Cassie s'en aller avec une brute comme lui ?! Comment tu as pu laisser faire ça !
— Tu penses que je ne lui ai rien dit ? Je l'ai averti ! Mais elle a préféré suivre l'amour de sa vie. C'était son choix ! Je ne suis fautif en rien !
— Oh que si tu es fautif ! Si tu avais respecté ce que je t'ai demandé de faire, on n'en serait pas là, mais il faut que tu en fasses qu'à ta tête ! Je suis fatigué Nate.
— Repose-toi dans ce cas.
— Je ne te parle pas de ma fatigue physique, mais de nous deux. Pourquoi on est là, pourquoi il y a cette distance entre nous ? J'ai l'impression que tu ne m'écoutes plus, que je ne suis plus importante pour toi. Il y a eu cette Ruby, ensuite, tu préfères Zack et moi dans tout ça ? Tu me mets où ?
— Célia, je ne suis pas d'accord avec toi, tu sais très bien que tu passes avant toute chose ! Tu es précieuse à mes yeux, je n'ai que toi, ici. Dois-je te rappeler tout ce que je fais pour toi ? Dois-je te rappeler à quel point je t'aime, déclarait Nate à vive voix en s'approchant de ma portée.
— Ça ne suffit pas Nate, les clés de notre relation ce sont la complicité, la communication et la confiance, si tu en négliges une, notre couple ne tiendra pas, murmurais-je tristement.
— Je ne sais pas quoi te dire, je fais assez de choses pour toi et tu ne vois jamais ce que je fais pour toi ! J'ai protégé Zack, car c'est mon frère, je ne pouvais pas lui tourner le dos.
— Mais tu as préféré tourner le dos à ta copine ! Je vois que tu as du mal à faire des choix judicieux, Nate ! Mais tu sais quoi, t'aurais dû partir avec lui, pourquoi tu es revenu ?!
— Pourquoi je suis revenu ? Je ne sais pas pour une certaine Célia Banel, peut-être ?! Tu pensais réellement que je partirais sans toi, tu sais très bien que je t'aime et que...
— Quand est-ce que tu arrêteras de mentir ?! Tu m'aimes uniquement quand ça t'arrange, quand tu as du temps pour moi, c'est tout ! Coupais-je en me levant face à lui. Je ne suis pas un objet que tu prends avec qui tu baises dès que tu en as envie et ensuite, tu me laisses dans un coin. J'ai besoin de t'avoir à mes côtés sans cesse et que tu ne me laisses pas tomber pour ton crétin d'ami.
— Tu sais très bien que ce n'est pas possible, je ne peux pas être sans cesse à tes côtés bien que je l'aurais voulu. Tu as choisi le mauvais gars pour cette tâche, soupirait de lassitude, Jones.
En m'éloignant de Nate, me rapprochant de la porte, furax. Je lui adressais un dernier regard de colère, tout en m'exclamant.
— Tu as surement raison, peut-être que j'aurai dû choisir Mike depuis le début, avec lui tout est facile plutôt qu'avec toi ! Tu seras toujours un fils de délinquant aux yeux du monde !
En sortant de l'appartement de Nate, d'un claquement de porte, des larmes me montèrent au coin des yeux. J'avais toujours était de ce genre de personnes à dire des propos sans vraiment les penser par faute de colère. Notre couple était en train de battre de l'aile, je n'arrivais plus à lui faire confiance, je ne voyais en lui que des mensonges, des secrets et de la trahison. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, pourquoi avais-je eu l'idée d'aimer le fils d'un grand brigand. Les populaires devaient rester avec les populaires, mais non, il fallait que je ne respecte pas cette règle. En quittant l'appartement de Nate, essuyant mes larmes, je filais tout droit vers la maison, je n'avais qu'une idée, c'était de m'allonger sur mon lit et de me reposer de cette folle histoire. Au même moment, une Porsche de couleur bronze roulait à la même vitesse que mes pas le long du trottoir. Une voix familière apparue en ouvrant la vitre du véhicule.
— Célia ?! Mais que fais-tu ici ?!
— La ville ne t'appartient pas Mike, je rentrais à la maison et toi que fais-tu ?
— Je sais bien qu'elle ne m'appartient pas ! Je t'ai vu sortir de ce bâtiment, tu connais quelqu'un qui habite ici ? Questionnait le capitaine de basket-ball, me scrutant du regard.
— Oui, il s'agit d'une amie de famille, pourquoi ça ? Tu m'espionnes désormais ?
— Non, non mais j'aime savoir ce que ma copine fait de son temps libre.
— Eh bien, tu es au courant ! Annonçais-je fermement
— Tout va bien ? Tu as l'air énervée !
— Mike, tu vas arrêter de me poser des centaines de questions ?! Sers à quelque chose et ramène-moi à la maison, m' exclamais-je, en ouvrant la portière du côté passager de sa Porsche.
En montant à l'intérieur du véhicule, une odeur florale et fraiche se fit ressentir à l'intérieur, une odeur qui n'était pas la mienne. J'avais l'habitude de porter des parfums à fragrance chaude, celle-ci ne correspondait pas du tout à ceux que je portais. En attachant ma ceinture, je fis remarquer cette odeur à Mike.
— Elle est nouvelle cette odeur, ça sent comme si une autre fille était venu dans ta voiture, tu ne sens pas ? M'exclamais-je en le fusillant du regard.
— C'est le parfum de ma mère, elle est montée ici, un peu plus tôt, déclarait Mike en fuyant mon regard.
Son action me fit comprendre que Mike n'était réellement sincère avec moi. J'étais lassé de la gent masculine et de leurs mensonges. En observant la vue, je sentis une main se posait sur ma cuisse, en posant mon regard sur Mike, ce dernier, un sourire en coin, s'exclamait.
— J'ai hâte d'être ce soir ! Tu vas passer la meilleure soirée de ta vie !
— Hum, je n'ai pas trop la tête à aller en soirée, chéri. Si je viens, c'est uniquement pour toi, déclarais-je en mettant mes cheveux par derrière mes épaules.
— Tu vas me dire que tu préfères rester chez toi plutôt que de venir t'amuser avec tes amies, mais surtout pour passer une soirée avec moi en tête-à-tête ?!
— Bien sûr que je préfère ça plutôt que de rester à la maison, mentais-je.
— Je sais que tu n'es pas bien en ce moment, Cassie à préférer prendre la poudre d'escampette avec ce crétin de Zack. Mais si tu veux un conseil, tu devrais arrêter de parler d'elle. Cassie a choisi son camp désormais et s'il retrouve ce crétin, j'ai bien peur qu'elle aille également en taule pour complicité. Tu vaux beaucoup mieux que ça Célia et puis si c'était une vraie amie, elle t'aurait averti de son départ.
— Tu as peut-être raison...
— J'ai raison et tu le sais ! Tu vaux mieux que ces crétins, on sera tous mieux sans eux. Surtout, sans Jones ! Affirmait Mike, le regard concentré sur la route.
Je hochais la tête sans vraiment tenir les mêmes propos que Mike. Après quelques minutes, Mike me déposait devant l'entrée de la maison. En lui faisant un signe de la main, ce dernier roulait à toute vitesse. En m'approchant de la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit de l'intérieur soudainement...
Notes de l'auteur :
Dispute, drames et secrets mais aussi une nouvelle personne a fait son apparition, pensez vous la revoir ? Que pensez vous de la relation de notre couple phare ?
N'hésitez pas à me dire en commentaire si le chapitre vous a plu :)
Merci de votre passage !
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