Nolween aimait écrire. Elle écrivait pour le plaisir, pour passer le temps, pour être lue... Son plus grand rêve était de devenir écrivaine et que ses écrits soient dévorés par les lecteurs. Seulement, elle avait toujours du mal à achever un écrit. Ses fins lui semblaient banales, ses idées lui paraissaient dépassées ou inintéressantes. Pourtant, les pensées se bousculaient dans son esprit : les champs de lavandes qui s'étendaient à perpétuité dans le soleil couchant, les chevaux d'écumes qui s'élançaient dans les flots brisés, entourés des voix enchanteresses des sirènes, les dragons qui crachaient des gerbes de flammes orangées. Elle cherchait à faire voyager dans un monde de féerie et de rêves. Elle voulait que les lecteurs puissent déambuler au milieu des mots, que ceux-ci tournoient gracieusement comme une danseuse ou qu'ils s'envolent comme un oiseau. Nolween cherchait autour d'elle l'inspiration, scrutant les cieux et flânant au milieu des fleurs. Mais comment voir un morceau de ciel bleu derrière l'écran de fumée que produisait les voitures ? Et comment trouver des fleurs sur le sol bétonné et constamment piétiné par des personnes pressées, des personnes qui ne regardaient plus autour d'elles ? Les yeux rivés sur des écrans, machines à rêves fictifs, machines à sous. Les arcs-en-ciel s'effaçaient devant les ondes, les arbres disparaissaient pour laisser la place à des poteaux électriques. Et Nolween cherchait. Elle continuait de chercher un endroit où la nature reprend ses droits, où les êtres féériques existeraient encore. Un endroit de liberté et de rêve, dans un monde de surconsommation et d'argent. Elle trouva finalement la solution. Elle se réfugia dans son esprit, voyageant dans ses songes, à dos de griffon... Nolween éteignit l'ordinateur et sortit, rejoignant les naïades et les satyres qui dansaient joyeusement au son des flûtes. Elle se sentait enfin libre.

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Ce petit écrit, c'est mon ressenti. C'est ce que mon cœur pense de notre monde, ce que mon esprit voit dans mon cœur et ce que mon âme apprend de mon esprit. C'est ainsi que je vit notre monde d'aujourd'hui. Ce texte peut ne pas vous paraître aussi bon que les autres et je le comprendrait, je voulais juste que mon cœur parle réellement.