Je pourrais parler par métaphores.
Oui, je pourrais te dire le brouillard qui m'envahit,
Oui je pourrais te dire le ballet endiablé de mes pensées déchaînées.
Oui je pourrais te dire les milles éclats de shrapnel fichés dans ma poitrine par mon coeur en perpétuelle explosion.
Je pourrais te dire ça et plus encore.
Mais je ne pourrais mettre aucun nom  dessus.
Je pourrais te raconter mes cris silencieux, mon corps prostré, les larmes sans nombre.
Je pourrais te raconter ces jours sans fin, ces regards absents, ces larmes retenues.
Je pourrais te raconter ces nuits, ouais ces éternitées plongées en moi.
Mais je ne pourrais mettre aucun nom dessus.

Aucun mot ne peux décrire la douleur si forte que si elle ne s'arrête pas immédiatement... Rien.
Cette douleur... Si elle ne s'arrête pas là, maintenant, tout de suite... Je ne peux pas imaginer un instant de plus dans cette douleur.

C'est fini, il n'y a plus de mots, plus de vers, plus de métaphores.
Je ne trouve plus les mots.
Je peux juste te dire ces trois là :

J'ai mal.