Un Autre Point de Vue

/!\ scène de sexe explicite et language cru /!\ (si vous aimez pas les lemons vous êtes mal tombé.e.s avec moi x))

TW:automutilation, sang et suicide (évoqués seulement)
_

- Les gas ! Tout à l'heure il m'est arriver un truc de dingue !

- Sirius, si c'est encore cette histoire de nymphes lesbiennes...

- Nan mais je t'assure ! Elles étaient trois et y'en à une qui se faisait lécher les/-

- Stop ! Je veux rien savoir ! Si tu veux parler de ça je vous laisse, James et toi, j'ai des choses plus importantes à faire.

- Remus attends ! J-je voulais parler d'autre chose, qui c'est passé juste avant le match de quiddich...

- Si c'est encore une histoire de fille, j'y vais.

-...

- James amène toi on a un exposé en métamorphose.

- Désolé mec, je t'abandonne, tu nous raconteras demain !

Je m'entends soupirer. Mais bon sang qu'est-ce qu'a Remus contre le sexe ?! Finalement c'est peut être mieux comme ça... Je suis pas sûr de vouloir leur donner certains détails...
_

Laura me suce dans les vestiaires griffondor. C'est fou, je lui ai donné la technique, elle l'utilise et pourtant ça me rend toujours aussi apathique. Bon, faut que j'imagine un truc, sinon je vais vraiment me ramollir... Une paire de loches, une belle paire de loches bien...tsss. Penses à un truc, penses à un truc. Le chat, je le vois ce soir, ça fait longtemps, ça va être cool...
Tap tap tap
Il y a des bruits de pas et du brouhaha qui s'approchent. Je regarde Laurine dans les yeux, un peu paniqué.

- Dans le placard !

Je chuchote, Elle se lève et rentre vite dans le placard, je l'y suis.
Laurie ferme les portes et avec horreur je m'aperçois être collé à (T/p) (T/n). (T/p)!  Qu'est ce qu'il fout ici d'abord ? Et pourquoi Laurence me colle à lui bon sang ! Et pourquoi maintenant je durcis bordel ?!
Haaa... On est tellement collés qu'elles se frottent... Mmmmh merde... Ça sent tellement étrange en plus...
Ah, il a posé sa tête sur mon épaule. J'ai l'impression qu'il me renifle ou un truc du genre, mais putain ce gas est glauque...
Il bande en nous regardant baiser, OK Laurène est bonne mais quand même ! Et ensuite il me sniffe ?! Alors que, désolé, mais on lui pourrit la vie depuis quelques semaines. En même temps c'est un sale Serpentard, et comment il a sut qu'on serait là ? Il est vicieux, et haaaaaa~ bordel faut pas que je fasse de bruiiiit Laure de mes deux... Pourquoi elle pousse autant ?! Ha~

- hmmmm~

Oh. Putain. Il, il a, il... Ho. OK donc il me regarde paniqué, Lou ne pousse plus, mais bon on est toujours collés, et il vient de... Merlin, c'est dur à admettre mais je crois que je suis encore plus dur. Et bordel cette odeur est plus forte...
Sans prévenir, (T/p) ouvre en grand le placard et cour à toute vitesse jusqu'à la porte, derrière laquelle il disparaît. Me voilà donc devant l'équipe de quiddich à moitié à poil dans un placard avec une petite maigre en soutif.
Et franchement c'est pas ce qui me dérange là maintenant. J'ai aimer être frotter contre (T/p). (T/P). Et une pipe par un canon ne m'a strictement rien fait. Je dois être malade...
_

Je suis à plas ventre sur mon lit, je n'arrive pas à faire quoique ce soit.
J'arrête pas de me remémorer ça. (T/p) qui gémis. J'en ai mal aux oreilles... Bon sang qu'est ce qui va pas chez moi ! C'est un mec, avec un pénis ! Je devrais au moins être dégouté... Au moins indifférent... Mais bon ça serait stupide de se mentir à soi-même dans cette situation, n'est-ce pas ? Je serre fort mon coussin et enfouis mon menton dedans. J'ai l'impression d'être une adolescente qui vient de se rendre compte qu'elle craque pour le mauvais gas... C'est stupide je craque pas pour les gas. Mon visage disparaît totalement dans le moelleux. Et encore moins ce connard de (t/p). Est-ce que c'était vraiment à cause d'elle qu'il bandait ? Peut être que c'était à cause de moi... Pourquoi cette pensée me fait plaisir ! Je jette mon oreiller.

- Merde !

J'en ai ma claque. Pourquoi je me prends la tête ? C'est pas important. On a gagné le match. Emma fait l'exposé à ma place. On a bien géré Remus à la dernière lune. Mes notes sont pas trop dégueues. Ce soir je vais voir le chat.
Il faut penser positif.
Positif.
Positif.
Positif.
Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.



Positif.





Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Je vais bien

Positif.

Tout va bien

Positif.

J'ai mal

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

Positif.

N

Positif.

Positif.

Néga

Positif.

Négatif

Positif.

Positif.
Négatif.
Positif.
Négatif.
Positif.
Négatif.
J'ai besoin d'un couteau.
_

Ça y est ! Je vais enfin revoir le chat ! Ça fait si longtemps... Je suis super content ! J'espère qu'il va bien. Je vais finalement pouvoir me détendre. Quelle journée étrange...

Je m'avance, il est déjà là, sur ce même rocher moussu, l'air noble et le pelage impeccable. Il y a une odeur bizarre dans l'air. Je m'assoie pour essayer de l'identifier. Mais, rien à faire, je n'arrive pas à savoir de quoi il s'agit. Mon ami s'approche, agacé. Il s'apprête à poser ses pattes sur moi mais d'un coup l'odeur me submerge. Elle vient de lui. Je me recule, surtout par réflexe. Il ne serait pas en chaleur quand-même ? Je sais bien que c'est une femelle mais je n'arrive pas à le voir comme une fille. Qu'est-ce qu'il fait ? Il s'en va ? Ah non non non non non, je ne suis pas d'accord ! Je me lève et essaie de m'approcher... Mais soudainement il se tourne et me saute dessus. Raté. Je sais esquiver. Il s'étale dans les feuilles, c'est mignon. Je vais le taquiner un peu...
_

Ho putain. Je cours dans les couloirs, la capes de James sur le dos. Putain putain putain. J'arrive enfin dans la salle commune des griffondor. Bordel de merde. Je vais dans les douches communes, et m'enferme dans l'une des cabines. J'utilise un dernier éclair de lucidité pour jeter un sort d'insonorisation. Putain. Il - elle ?- était donc bien en chaleur. Mais comment ça simple odeur a pu me mettre dans un tel état ? Je commence à baver. Je m'appuie d' un bras face à la porte, de l'autre je découvre mon chibre. Putain. J'ai cette violence qui monte en moi, sans que je ne puisse rien contrôler. La mâchoire et les poings serrés je commence à me branler. Mon esprit est totalement dans la brume. J'ai envie de mordre quelqu'un, de lui faire tellement de mal... L'image de (T/p) s'impose à moi. Je l'imagine allongé, devant moi, le visage tordu de plaisir. Son soupir de plus tôt tourne en boucle dans ma tête, comme une acouphène érotique. Il a les jambes écartée, les cheveux emmêlés et les mains au dessus de la tête. Je le prends frénétiquement, plus vite, plus fort. Il faut que je me calme. Il faut que je respire. J'ouvre la bouche, un long filet de salive s'en échappe. Quand je suis en rûte j'ai tout d'un animal... Et le problème c'est que ça ne s'arrêtera pas avant que je ne me sois accouplé avec quelqu'un. Je ne peux pas demander de potion, je les ferais moi même à la cabane hurlante. Je suis fébrile. Plus... Il m'en faut plus... Je ne me satisferai jamais de ça. (T/p) est maintenant accroché à mon cou, les pieds croisés derrière mes hanches. Son gémissement se fait plus fort. J'accélère, encore. Je crois que je vais réussir à venir. Délicatement, mon hallucination lève mon visage. Je me demande si le vrai à les mêmes yeux. Il m'embrasse, doucement, comme une fée le ferait, avec une douceur que je n'ai jamais connue. Je vais jouir. Merde ! Il s'éloigne un peu, je suis au bord de l'orgasme, trempé de sueur, mes vêtements me collent d'ailleurs, et sur le ton le plus méprisant qui soit, alors que je jouis finalement dans mon poing froid, il me dit, sarcastique :

- Tu rougis des poignets quand t'es gêné ?

Et disparaît.

Entraînant mon désir avec lui, pour quelques temps, je me déshabille et allume l'eau de la douche. Sur mes pieds s'écrasent alternativement de l'eau, des larmes et du sangs. Je me sens si sale. Si nul. J'ai honte. De mes plaies réouvertes comme du reste.
_

Le chant des oiseaux me réveille. Un filet de lumière passé entre les rideaux me sort gentiment de mes rêveries. Je ne me souviens pas comment je suis rentré hier. J'ai même pris le temps de mettre un pyjama. Après tout, des vêtements trempés pour dormir ça n'est pas très confortable... J'ai un bandage au poignet. En m'habillant je prends soin de le cacher. Je mets une chemise blanche et un pentalon marron sous mon uniforme. Je me tire mes cheveux en arrière, laissant quand même tomber quelques mèches sur les côtés de mon visage, je couvre mes cernes d'une pâte spéciale, j'enfile mes grosses bottes en cuire et pour la touche finale je revêtis mon sourire.

J'ouvre les rideaux de chaque garçon de la chambrée, ris face au petit grognement qui sortent des lits et entonne :

- Le soleil et levéeeeeee mes enfants ! C'est l'heure de se réveilleeeeeeeeeeeeer !

Une fois le beau petit monde près, on descend dans la grande salle pour le petit déjeuner. Il y a une foule énorme à l'entrée, comme toujours, toutes les maisons sont aglutinées là. Les portes s'ouvrent, la marée d'élèves se déverse sur les tables. On rit avec James, de ses affamés et de la blague pourri qu'on veut faire aux Serpentards pour célébrer notre victoire. On parle des cours, du devoir de métamorphose. Remus nous explique un rêve farfelu qu'il a fait. Péter me rapporte les rumeurs à mon sujet. On est presque arrivé à notre table. Mais, dans cette cohue splendide, je suis bousculé par quelqu'un.

Du coin de l'œil je reconnais (T/p) et mon cœur s'emballe. Il ne m'a pas remarqué, il est stressé, j'ai l'impression qu'il hésite à s'asseoir. Franchement je ne sais même pas pourquoi je constate ça. J'arrive simplement pas à détacher mes yeux de lui. Soudain j'ai une atroce bouffée de chaleur. Je sens ma mâchoire se contracter et mon sang battre mes tempes. J'ai un affreux vertige, qui est un tout autant affreux présage. Mes amis le remarque, James s'apprête à m'attraper l'épaule, mais je m'enfuit à toute allure. Je ne sais pas ce que je pourrais lui faire, hier j'ai fantasmé sur un garçon. Je ne voudrais pas lui faire de mal. Ni à personne d'ailleurs. Je suis tellement désolé Severus. Si tu savais comme je m'en veux... Je suis nul. Je cours, je ne sais pas vers où. J'ai faim. J'ai mal. Je veux crever.
_

1820 mots
Alors, ce développement de Sirius ? J'espère que ça vous plaît :')

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top