Songes
Hello ! Je suis de retour !
Alors après près de 5 mois d'attentes, 6 brouillons différents, 48 crises de nerfs, voici ENFIN l'os pour Owl_and_Moon !
C'est mon OS le plus long et personnellement j'en suis plutôt fière.
Bon je te fais pas plus attendre et j'espère que cette histoire te plaira !
" - Rosie, tu donnes l'indice à tonton Sherlock ?
- Pas la peine John, elle a déjà démasqué le coupable, c'est M.Hérisson. répliqua le dit tonton en prenant la peluche criminelle dans ses bras.
Le duo inséparable du célèbre Sherlock Holmes et de son fidèle docteur Watson adoraient jouer à ce jeu avec l'adorable petite Rosie.
Lui apprendre à observer, récolter les indices, remonter jusqu'au criminel.
John souffla en repensant aux nombreuses aventures vécues avec son meilleur ami. Il se rappelait de chaque détail, l'excitation grandissante après avoir découvert un indice, l'euphorie qui les avaient fait courir de nombreuses fois dans les rues de Londres.
Mais maintenant, tout cela était terminé.
Ils étaient devenus papa John et tonton Sherlock.
Plus rien ne comptait à part Rosie.
Les anciens complices d'enquêtes n'avaient pas revu Lestrade depuis des mois, mais ils n'avaient pas perdu leur sens de la déduction pour autant.
Soudain, les pensées de John furent arrêtées par un vacarme dans l'escalier.
Une horde de gamins sales entra dans la pièce en se mettant au garde à vous. L'un d'eux cria :
- Monsieur Holmes, le réseau... il se reprit en voyant le docteur, l'information que vous nous avez demandée à été aperçue dans une usine désaffectée au bord de la Tamise.
L'ex médecin militaire fronça un sourcil, comme à son habitude quand quelque chose lui échappait.
Sherlock donna une pièce à chacun des enfants et les remercia en les faisant sortir.
- Sherlock, c'est quoi ça ? Tu as promis d'arrêter d'enquêter, pour Mary tu te souviens ? dit John en montrant l'endroit où se tenaient les gamins il y a une minute.
- Tu as fait une promesse Sherlock...
L'intéressé se retourna et partit prendre son manteau en expliquant :
- Une vieille histoire à régler, je serais de retour avant le coucher du soleil.
Il déposa un baiser sur le front de Rosie et sortit de l'appartement.
- Madame Hudson ! cria le blond, occupez-vous de mon adorable petite fille, j'ai une course à faire. dit-il avant de s'élancer sur les pas de son ami.
- Nous n'arriverons donc jamais à raisonner ces deux garçons ? Viens Rosie, on va préparer du thé avec mamie. chuchota la logeuse qui prenait plaisir à jouer les gentilles grands-mères depuis quelques semaines.
Sherlock courait aussi vite qu'il le pouvait dans les rues de cette ville qu'il ne connaissait que trop bien.
Il arriva enfin devant l'imposante usine endormie dont lui avait parlé le gamin.
Quelques mètres derrière lui se tenait, plié en deux, son cher acolyte qui essayait de reprendre son souffle.
- Si j'en sors vivant tu vas sentir une légère douleur sur la joue mon vieux, je te le promet. marmonna John en entrant dans le bâtiment.
Le détective leva les yeux. Cette structure était immense, des cuves de bois étaient alignées contre un mur, de gigantesques machines éteintes depuis longtemps commençaient à rouiller. A gauche, le mur était caché par des caisses en bois, derrière lesquelles était caché le docteur Watson, s'en que Sherlock ne s'en rende compte.
Au centre trônait une gigantesque chaise royale où était assis un homme portant un costume noir. Très élégant pensa le brun. Sans même l'avoir regardé dans les yeux Sherlock savait déjà de qui il s'agissait.
Les papillons virevoltants dans son ventre lui avaient dit.
Et ses mains moites aussi lui avaient dit.
Sans parler de son cœur, menaçant de s'envoler.
- Ca faisait longtemps Sherly...
Le dit Sherly sursauta et les papillons dans son ventre battirent des ailes encore plus fort.
- Tu es sensé être mort. constata le détective, oubliant les papillons.
- Toi aussi tu m'as manqué... répliqua son interlocuteur du tac au tac, ignorant la remarque du brun.
- Mon devoir est d'y remédier. répliqua Sherlock en braquant une arme vers le visage souriant de Moriarty.
- Est-ce une façon de m'inviter à diner ? demanda le génie du crime, ignorant de plus en plus les interventions de Sherlock.
Cette réponse déstabilisa le brun, mais il se ressaisit aussitôt. Il lança un regard noir à son adversaire, qui lui répondit en lui envoyant un baiser, ce qui fit rugir les papillons.
Moriarty se leva et vint se poster près du détective, rouge comme une tomate.
Il se pencha vers son oreille et susurra :
- Tu ne tireras pas Sherly... tu veux que je te dises pourquoi ? Tu tiens trop à moi... on est inséparables... l'un ne vit pas sans l'autre...
Ce fut trop pour le dit Sherly dont le cœur menaçait de lâcher d'un instant à l'autre. Il se jeta sur son prétendu adversaire en l'étranglant.
Non c'était faux, il n'avait pas besoin de lui, il n'a besoin de personne.
De personne...
Ils tombèrent en arrière et se retrouvèrent l'un sur l'autre, Jim souriant, et Sherlock voulant lui broyer la gorge.
- Tu sais prendre des initiatives mon beau brun... chuchota Jim d'une vois mielleuse.
Une larme se mit à couler le long de la joue du détective.
- Ecoute ton cœur pour une fois, pas ta tête...
Il ne pouvait pas écouter son cœur, Mary en avait déjà payé le prix. Et puis que penseraient les gens ? Lestrade ? Et John ?
Sherlock avait peur de décevoir John, c'est pour cela qu'il avait d'abord ignoré ses sentiments.
Mais plus les jours passaient, plus les papillons dans son ventre se transformaient en dragons.
Ils avaient soif. Soif d'amour, de passion, de désir.
Oui c'est ça. Sherlock désirait Jim plus que tout. Il voulait lui crier son amour.
Mais est-ce que Moriarty accepterait ? Ou le repousserait ?
Tant de questions auxquelles il ne put répondre car Jim venait de s'emparer de ses lèvres.
Le détective n'avait jamais ressenti cela auparavant.
Le temps s'arrêta.
Sherlock posa une main dans le dos du génie du crime et l'autre dans son cou et s'approcha au maximum de son partenaire. Il voulait sentir chaque parcelle de son corps contre le sien.
Les deux opposés avaient oubliés toute notion du temps.
Leurs respirations s'accélérèrent. Tout n'était plus que sensations.
Au bout d'une éternité, qui dura le temps qu'il fallu, Sherlock se releva et aida Moriarty à faire de même.
John n'avait pas perdu une miette de ce qu'il venait de se passer. La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, l'ex médecin militaire n'en revenait pas. Son meilleur ami était dans les bras de l'homme le plus recherché de Londres.
Derrière lui, s'en qu'il s'en rende compte, apparut l'homme avec son fameux parapluie.
- Je le savais.
John sursauta, se retourna et mit une gifle à l'inconnu en criant :
- Ne me touchez pas ! Je suis armé !
Il sortit de sa cachette et rougit en voyant l'homme qu'il venait de frapper.
- Holmes ?
Sherlock et Jim se retournèrent en même temps vers l'origine du cri et écarquillèrent les yeux tels deux merlans frits. Le détective commença à paniquer.
Qu'est-ce qu'ils avaient entendu ? Mycroft mettrait-il Jim en prison ? Est-ce que John accepterai de lui parler ? Et Rosie ?
- Je peux tout vous expliquer... dit-il.
- Pas besoin Sherly. le coupa Moriarty en li prenant la main pour l'entrainer loin des regards.
Ils déambulèrent ensemble dans les rues de la ville. La nuit était tombée et les routes étaient éclairées de plusieurs couleurs. Les guirlandes bougeaient de droite à gauche, portées par le vent d'hiver caressant les visages de nos deux tourtereaux. Les feuilles mortes dansaient avec le vent, offrant un spectacle magique.
Noël approchait et on le sentait, l'odeur des sapins mélangée à celle des repas de famille parfumaient Londres et faisait rêver les enfants. De gigantesques pères Noël en plastique agitaient la main pour faire rire les bambins. Les grands parents emmenaient leurs petits enfants dans les magasins.
Soudain Jim s'arrêta près d'une immense bâtisse vieille d'au moins cent ans et poussa le portail vermoulu.
- Bienvenue chez moi... chuchota le génie du crime en ouvrant la porte en bois qui grinça fortement.
Il y a eu un crime il y a vingt ans dans cette demeure, l'assassin est le père déduit Sherlock en regardant l'intérieur plutôt chargé de la maison pour éviter le regard charmeur de Moriarty.
Ce dernier remarqua la gène du brun et en profita pour se rapprocher de lui. Il se colla contre le corps du détective et commença à lui enlever sa veste en le couvrant de baisers.
Sherlock quant à lui n'en pouvait plus. Il nageait en plein rêve. Jim et lui. Seuls.
Soudain il entendit un ronflement familier.
Il ouvrit les yeux et regarda Jim, à demi-nu, devant lui. L'image de son âme sœur s'estompa, puis mourut doucement.
Sherlock se leva d'un bond.
Les ronflements réguliers de John le ramenèrent à la dure réalité.
Tout cela n'était qu'un rêve. Un beau rêve.
Le détective se leva sans un bruit, enfila son manteau sur son pyjama, et sortit du petit appartement du 221B Baker Street en souriant.
La nuit n'était pas terminée...
*générique de la série*XD
J'espère que cet os vous a plut et si vous voulez passer commande, n'hésitez pas !
Eledinesa.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top