Chapitre quatre.

Il faisait froid, tellement froid.

J'entendais quelques personnes criaient et s'agitaient à côté de moi, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'ils disaient ou ce qu'il se passait. Je me sentais alors soulever. Un cri de douleur s'échappa de ma bouche et je commençais à me torde.

J'avais tellement mal.

J'essayais d'ouvrir les yeux, mais en vain.

J'avais tellement mal.

Je continuais de crier jusqu'à ce que ma respiration se coupe encore une fois.

Aidez-moi je vous en prie, la douleur est atroce.

Je sentais quelque chose se mettre sur ma bouche, surement un masque à oxygène. Je respirais enfin, mais la douleur était toujours présente. J'ouvris les yeux en les écarquillant, et je tombais directement sur le visage d'Edward.

Il était là, mon grand-frère était là.

Ses yeux étaient rouges, et il essayait tant bien que mal de retenir les larmes qui étaient sur le point de couler de ses yeux. Il apercevra mon regard rivé vers lui et un léger sourire triste se dessina sur ses petites lèvres. Il mit sa main sur mon front et embrassa ce dernier. J'essayais de tenir sa main, mais je n'arrivais pas à la bouger. C'est alors que je remarquais que mon bras était percé par une multitude de tuyaux reliés à des machines un peu plus loin. Je tournais la tête et la douleur s'intensifia.

« Edward... » j'essayais de l'appeler, mais il ne m'avait pas entendu

Arrêtez tout ça, s'il vous plait.

Je commençais à crier et je sentais la main d'Edward lâcher la mienne. Je regardais le plafond blanc et les larmes commencèrent à couler. Je n'en pouvais plus. La douleur était tellement intense, j'allais lâchée prise. Mes yeux, mon corps ne me répondaient plus. Des spasmes envahissaient tout mon corps et je commençais à trembler.

Je me sentais partir quand j'entendis au loin la voix cassée de Mayla criant à en perdre la voix : « Ne me quitte pas Lena je t'en supplie, bats-toi ! ». Et puis plus rien, le néant, le noir complet. La douleur disparaissait, tout doucement. Je lâchais un dernier soupire, avant de ne plus rien entendre, ne plus rien ressentir.

Je sentais une main pressée la mienne doucement, puis quelques gouttes d'eau se nicher sur mon cou. J'essayais d'ouvrir les yeux, mais mes paupières étaient bien trop lourdes pour. J'avais toujours aussi froid et ma tête me faisait atrocement mal. J'essayais encore une fois d'ouvrir les yeux, mais toujours rien. Je sentais quelque chose alors me perçait l'avant-bras.

Aïe !  Cette merde faisait mal !

Je serrais ma main droite avec celle qui me tenait. J'ouvris difficilement les yeux, en faisant attention, je savais que la lumière allait aveugler mes yeux. Je relevais légèrement la tête et je compris alors que j'avais un gros tube enfoncé dans la gorge. J'essayais de l'enlever, mais je m'étouffais avec.

Je commençais à m'agiter et mon mal de crâne s'intensifia. La main qui me tenait me lâcha brusquement. J'entendis une porte s'ouvrir et se refermait en claquant fort. C'est alors que le visage de mon grand-frère apparu, affichant une mine affreuse mais à la fois... soulager ?

Edward m'enleva le tube et je commençais à tousser.

Quel soulagement.

Je relevais légèrement la tête, j'arrivais enfin à respirer. Je tournais la tête et ma petite-sœur était là, debout, les yeux rouges. Elle avait ses mains qui recouvraient sa bouche. J'essayais de lui sourire et elle cria presque, exprimant sa joie.

Elle m'avait manqué.

Elle s'empressait de s'assoir à côté de moi, des perles salées débordaient de ses yeux noisette, elle serra ma main et c'est alors que je compris que c'était elle qui était assise à mes côtés quelques minutes auparavant. Elle mit sa tête sous mon cou et commença à sangloter.

Ma Mayla...

« Je... j'avais si-si peur » -commença-t-elle à dire en sanglotant- « Je croyais t-t'avoir perdu... »

Elle me regardait avec un immense sourire aux lèvres, qui me faisait sourire à mon tour. J'ignorais la douleur qui envahissait à nouveau mon corps et la prit dans mes bras en pleurant avec elle. Elle continuait à sangloter et à dire des choses que je n'arrivais pas à comprendre, je relevais la tête et eus un pincement quand je remarquais Edward faire pareil.

Je détestais les voir pleurer, surtout à cause de moi. C'était encore plus douloureux que la douleur que j'avais eu sur la poitrine auparavant.

Mayla releva la tête en me souriant. Elle sécha ses larmes avec ses petits doigts et s'excusa en se dirigea vers la salle de bain.

Je tournais la tête vers mon grand-frère. Il était debout en face de moi, les bras croisés et quelques larmes qui dévalées sur ses deux joues. Il était habillait de sa tenue de sport favorite grise, il la mettait quand il prenait son congés et qu'il restait avec nous à la maison.

Il scrutait mon visage, puis mon regard. Il s'avança en ma direction en séchant ses larmes. Il prit alors le stéthoscope qui était à côté de moi et le mit sur ses deux oreilles.

« Comment te sens-tu ? » dit-il en écoutant mon cœur.

« J'ai... j'ai la g-gorge sèche... » essayais-je de dire.

Il prit un verre sur la table à côté de mon lit et versa de l'eau. Il me le tendit, le regard toujours aussi inquiet.

« Merci... » -commençais-je avant de lui tendre le verre maintenant vide- « Je... qu'est-ce qu'il s'est passé ? » dis-je en m'asseyant confortablement.

Il se tue un court instant, en évitant de croiser mon regard. Je m'arrangeais et essayais de trouver une position confortable sur ce foutu lit. Edward osa enfin me regarder, en s'asseyant sur le lit. Il prit ma main et commença à la caresser.

« Tu as fait une attaque, Lena... » -dit-il avec tristesse alors que mon sang se glaçait.

Mes yeux se sont écarquillés après qu'il ait dit ces quelques mots. Je sentais mon cœur battre de plus en plus vite et quelques vertiges me prirent. J'avais mis ma main sur ma bouche, évitant de sortir un sanglot de ma bouche. Je regardais Edward qui lui regardait ma main.

« Tu as d'abord eu des douleurs au niveau de la poitrine, au cœur, pour des raisons encore inconnues... ton cœur n'a pas supporté et tu as fait un arrêt... nous ne savons toujours pas pour quelle raison, mais... » -il me regardait et il reprit son souffle pour continuer- « Tu es restée 25 jours dans le coma... nous ne savions plus quoi faire tu... tu étais tellement instable... et tu... »

Edward continuait à parler, mais je n'écoutais plus ce qu'il disait. Je me perdis dans mon subconscient.

Je le regardais, mais je continuais à ignorer ses dires. Je me sentais alors sans vie, cherchant à comprendre pourquoi tout cela m'arriver alors que je n'avais que 22 ans. Je me rallongeais sur mon lit en ignorant mon grand-frère. Je me mettais dos à lui, je ne pouvais pas entendre plus que cela. S'en était déjà assez. C'est alors que je sentais mes larmes coulaient que j'eus envie de lâcher prise. Je me mets à sangloter, de plus en plus fort.

Je me revoyais un peu plus jeune, le jour où j'étais admise dans ce fichu hôpital. Je n'avais alors que 11 ans quand on m'a diagnostiqué cette putain de maladie cardiaque rare chez un enfant. Je me rappelais de ce jour-là comme si c'était hier.

Edward, du haut de ses 24 ans, n'en revenait pas de ce que les médecins étaient en train de me dire. J'étais tellement jeune, je ne savais pas ce qu'il se passait ni comment ma vie allait être, je savais juste que j'allais avoir mal. Atrocement mal.

A un certain moment, je croyais que j'étais condamnée à rester sur ce lit d'hôpital, mourante, jusqu'à ce que je rende l'âme.

Mon père était mort l'année dernière et je me retrouvais moi-même dans l'endroit que je détestais le plus au monde. L'endroit où mes deux parents étaient morts. Alors je me disais que, j'allais les rejoindre, puisque qu'à chaque fois que quelqu'un de proche de nous rentrer ici, mourrait en fin de compte.

J'avais subi 9 interventions chirurgicales en quelques mois et tout ce que je voulais était de me reposer, de souffler un peu, d'aller jouer à la console avec Zoé, d'aller à l'école, de passer du temps avec mon frère et ma sœur, d'aller voir des dessins animés ou encore d'aller jouer du piano avec Angeline.

Je me rappelais aussi de ses jours où je passais seule sur mon lit, à regarder par la fenêtre les oiseaux qui gazouillaient. J'étais seule des journées entières, malgré les visites régulières de Rebecca qui venait vérifier si je cicatrisais bien. Elle me racontait sa journée et ce qu'il se passait dehors en mon absence. Elle me racontait les exploits de ma petite sœur quand elle la gardait. Mais j'étais seule, toujours aussi seule.

Je ne pouvais en vouloir à mon grand-frère, qui était à cette époque-là à sa 7ème année de médecine, il était donc prit. Il venait, cependant, me rendre visite à chaque fois qu'il pouvait, mais ne pouvait rester trop longtemps. Il devait rentrer, s'occuper de Mayla et étudier.

J'étais restée précisément 169 jours à l'hôpital. Le jour où on m'avait enfin dit que je pouvais rentrer chez moi était surement le plus beau de toute ma vie. Je me revoyais arriver à la maison, les larmes aux yeux, Mayla qui n'avait que 3 ans, dans les bras de Rebecca, rigolait tellement fort que c'était devenu le son que j'aimais le plus. Son rire m'avait redonné espoir, envie de me battre. Elle était devenue mon pilier, mon espoir.

Je continuais à sangloter et je sentais mon cœur battre de plus en plus. Je ne voyais rien, tout était flou. Je me débattais pour essayer de contrôler mon corps, mais je n'y arrivais pas. Je commençais à trembler et un cri s'échappa de ma bouche. Je devais résister, prendre le contrôle de mon corps, essayer de faire un effort, je devais penser à moi.

Je devais me calmer.

Je sentais une pression puis de légers picotements sur mon bras. Sans me retourner, je compris qu'on m'avait injecté quelque chose pour me calmer, ce qui marcha. Je me retournais et croise le regard de mon ainé, il caressait mon front et mes cheveux en même temps. Il affichait un léger sourire triste.

Toujours ce même et maudit sourire.

Il s'approcha de moi, déposa un baiser sur mon front et avait prononcé ses quelques mots avant que je perde conscience « Tout va aller mieux maintenant Lena, ça va aller, laisse-toi aller... »


Hey Angel

Tell me, do you ever try,

To come to the other side?

Hey Angel,

Tell me do ever cry,

When we waste away our lives...

Une magnifique voix, mon dieu...

J'ouvris mes yeux tout doucement en sentant un léger parfum de rose envahissant mes narines et avec les paroles de cette chanson qui m'était inconnue dans la tête. Je ne l'avais jamais entendu auparavant. Mais c'était comme si je l'avais rêvée.

J'arrivais enfin à voir ce qui m'entourait. Je fus surprise de constater que j'étais sur mon lit, dans ma chambre, dans ma maison.

J'essayais de me convaincre en jetant un œil tout autour. Mais j'avais l'air d'une idiote, je suis surement la seule à avoir une chambre complètement violette. Enfin, couleur Lilas.

C'était bien ma chambre.

Je me redressais, me sentant légèrement plus forte que la première fois que je m'étais réveillée. Je regardais à ma gauche où se trouvait une machine cardiaque reliée à mon bras par un tube rouge.

Je regardais à ma droite où se trouvait un grand et magnifique bouquet de roses. A côté de celui-ci, d'autres bouquets de différentes sortes de fleurs étaient disposés sur mon bureau et même parterre.

C'est avec difficulté que j'ai pu enfin me lever. J'enlevais la seringue et commençais à marcher. Je trébuchais un peu, ayant les jambes un peu lourdes, engourdit, mais, prenez moi pour une folle, mais marcher m'avait manqué.

Je me dirigeais vers ma salle de bain, j'ouvris la porte en titubant. Tout était à sa place, ce qui me soulageait. J'étais une maniaque, une perfectionniste de digue, comme le dirait si bien Zoé.

Je me regardais dans le miroir au cadre violet de ma salle de bain. Je lâchais un petit cri aigu en me regardant dans la glace.

J'avais une mine horrible.

Mon teint était pale, mes joues étaient creuses et avec des yeux rouges, des cernes noires en dessous d'eux. J'avais par contre les cheveux bien coiffés. Je ri légèrement pensant à Mayla en train de me les brosser alors que j'étais inconsciente. Ils avaient poussé depuis la dernière fois, ce qui me ravie.

J'ouvris le robinet d'eau chaude et me rinçais le visage.

Ça faisait tellement du bien.

Je quittais la salle de bain en prenant une serviette et m'essuyant le visage. Je revenais sur mon lit et m'allongeais dessus. Je me retournais et regardais le grand bouquet de roses sur ma commande. Je le pris, avec difficulté bien sûr, et commencer à sentir ses magnifiques roses rouges.

Elles sentaient parfaitement bons.

To my little Angel,

Mon héroïne.

Je retournais la petite feuille n'y trouvant pas de signature. Je souriais en pensant à Chace, au moins, il avait pensé à moi.

« LENA !!! »

Je relevais la tête et j'apercevais derrière de bouquet de roses la petite bouille de ma petite sœur, le sourire aux lèvres. Elle me regardait avec des yeux qui brillaient et je compris de suite qu'elle était sur le point de pleurer. Je continuais à la regarder tout en posant le bouquet par terre. Elle commençait à pleurer et mon cœur rata un battement devant cette scène.

« Viens là ma princesse. » dis-je simplement en ouvrant grand mes bras.

Elle accepta mon offre en mettant sa tête sur ma poitrine et me serra fort, très fort. Je fermais mes yeux en lui caressant les cheveux. Ils sentaient tellement bons, un délicieux parfum sucré de caramel qui faisait grogner mon ventre de faim. Elle se mit à rire en l'entendant, ce qui me faisait exploser de rire.

On entendit du bruit venant du couloir, comme si quelqu'un courrait le marathon dans notre maison. La porte s'ouvrit et la tête paniquée d'Edward se faisait voir. Il me regardait, sans bouger pendant quelques secondes sans aucune expression sur son visage, puis me sourit, enlevant l'inquiétude qu'il avait dans ses yeux.

« Hey tu t'es réveillée... » dit-il en s'approchant de nous.

« Oui. Je me sens beaucoup mieux... » dis-je en serrant sa main.

Mayla releva la tête et tout en affichant son plus beau sourire, elle me lâcha et descendit du lit. Elle prit le bouquet de roses que j'avais mis quelques minutes par terre et le remit à sa place.

« Depuis combien de temps je suis inconsciente... » -je marque une pause- « Je veux dire, depuis mon dernier réveille ? » dis-je en regardant mon frère droit dans les yeux.

Il continuait de me regarder avec ses yeux bleus et je savais qu'il cherchait les mots pour m'expliquer la situation.

Je détestais quand il faisait ça.

Je lui jette un regard qui voulait juste dire arrête-de-réfléchir-et-crache-le-morceau. Ce qui marcha :

« Tu as dormi 5 jours. Hier on t'a ramené ici étant donné que tu allais mieux et que je suis médecin. » me dit-il en souriant, fière de lui.

Je continuais à le regarder dans rien dire, je savais qu'il n'avait pas encore fini.

Crache le morceau, Edward !

« Tu... on sait pourquoi tu as fait un arrêt et... » -il marqua une pause en reprenant son souffle- « Et on va dire que je ne suis pas content, Lena. » dit-il en se levant et remettant l'appareillage cardiaque en marche et m'insérant la seringue dans le bras en faisant exprès de me faire mal.

Outch. Idiot, va.

« Maintenant tu vas m'expliquer pourquoi tu ne prenais plus tes médicaments, pourquoi est-ce que tu as choisi et décider de ne pas m'en parler, pourquoi est-ce que tu n'allais pas faire tes visites médicales chez le Dr.Young. » -il se retourna pour me fixer, en croisant ses bras – « On avait convenu que tu allais la voir chaque 3 semaines ! Tu ne voulais pas que je sois ton médecin alors je t'ai trouvé le meilleur chirurgien cardio-thoracique de tout le pays, de toute l'Amérique, merde ! Comment est-ce que tu as osé me mentir, te mentir ?! C'est de ta propre santé qu'on parle là !! C'est de ta putain de santé que tu as négligé Lena durant 6 mois bordel !!! » finit-t-il en criant et agitant ses mains dans tous les sens.

Je continuais de fixer ses yeux ne sachant plus quoi dire. J'étais consciente, je savais que j'avais fait une connerie, mais personne ne pouvait me comprendre. Personne à part ceux qui sont dans la même situation ne pouvait me comprendre.

Pour Edward s'était facile ''prends tes médicaments'', ''fait du sport Lena'', ''N'oublie pas tes injections'', ''N'oublie pas tes rendez-vous''... et j'en passe !

Je n'arrivais plus à gérer, je ne voulais plus avoir affaire à cela. Les médicaments avaient des effets secondaires qui me rendaient plus malade, plus faible. Parfois ses effets se répercutés sur mon état d'esprit, sur mes pensées, mes dires et mes faits et gestes. Les injections chaque 3 jour irritaient ma peau et souvent j'avais des bleus, et sans oublier la douleur qu'ils me procuraient quand je me faisais piquer. Et pour les visites chez mon cardiologue... eh bien je ne voulais plus aller chez elle. Cette femme était glaciale, sans émotion. Elle n'était pas normale.

J'écoutais ma petite sœur reniflait et je revenais à moi. Je tournais la tête en évitant de croiser le regard de mon frère.

« Quand est-ce que je peux sortir d'ici ? Bouger un peu ? Repartir à la fac ? » dis-je toujours la tête baissée, essayant de changer de sujet.

« Lundi prochain. Tu t'es assez reposée et nous t'avons injecté suffisamment de médicaments pour au moins 1 mois ! » -dit-il en caressant mes cheveux, il s'était calmé- « Mais ça ne veut pas dire que tu ne dois pas en prendre. Tu auras de nouveaux médicaments et je te suivrai de près cette fois-ci... » -il embrassa mon front- « Tu nous as fait peur sur ce coup, Lena. » dit-il en relevant mon menton.

Je le regardais, ne pouvant retenir mes larmes. Je me sentais coupable de faire du mal à ma famille et je me rendais bien trop tard que je nuisais à ma propre santé.

« Viens, on va aller manger des pancakes ! » s'exclama Mayla en s'approchant de moi.

« Je t'ai tout mis dans ton ordinateur, tous les cours que tu as raté. Le proviseur a dit à ton frère que tu auras à refaire les examens que tu as manqué dans 3 semaines. » dit Zoé en finissant de me nettoyer le visage.

« Tu sais, je peux le faire Zoé » dis-je en prenant le gant des mains.

« Je sais mais j'aime le faire, comme ça, j'ai plus l'air d'être plus âgée que toi. » dit-elle en rigolant tout en lavant le gant avec de l'eau.

« Oh Zoé nous avons que 10 mois de différence arrête de faire ta gamine ! » dis-je en mouillant mon visage.

« Tu vois !! Tu continues à me traiter comme une gamine et moi je ne veux pas !! » dit-elle en faisant la moue, en faisant sa gamine.

« D'accord, d'accord, j'abandonne, tu as 100 ans. Maintenant passe-moi mon peignoir. » dis-je en rigolant et pointant le peignoir du doigt.

Après être sorties de la salle de bain, nous rejoignions ma chambre qui était toujours aussi rempli de bouquets de fleurs. Zoé ouvra grand les yeux et c'est avec un immense sourire qu'elle se dirigea vers le plus gros bouquet de la pièce, celui que Chace m'avait offert.

« Oh il est magnifique ! » -dit-elle en inhalant les roses- « Qui est-ce qui te l'a offert ? » dit-elle en me regardant.

« Je suppose que c'est Chace, la carte n'est pas signée. » dis-je en ouvrant mon placard.

Elle continuait à inhaler leur doux parfum en fredonnant je ne sais quelle chanson. Je me retournais et sortais des vêtements neufs dans mon dressing. Malgré qu'il fasse assez chaud dans la maison grâce aux chauffages, j'optais pour un pull en coton rose pâle et d'un bas de jogging gris.

J'aimais m'habiller décontracter.

Je pris des sous-vêtements de la même couleur que mon pull et je me dirigeais à nouveau vers la salle de bain pour pouvoir m'habiller.

« T'es chiante la pudique. » dit Zoé d'arrière la porte quand j'eus fermée cette dernière.

« En ce moment ma jolie, je te fais un magnifique fuck. » -riais-je en enlevant mon peignoir- « Je sors dans quelques minutes, j'arrive. » dis-je en commençant à m'habiller.

Après avoir fini de m'habillais, je me regardais dans mon miroir et commençais à brosser mes cheveux. Je passais un dernier coup de brosse sur mes cheveux et pris ma crème du visage et l'étala sur celui-ci.

« Lena, tu as reçu quelque chose. » dit la voix d'Edward derrière la porte.

J'ouvris la porte et découvrit mon frère debout devant mon lit, un paquet mauve dans les mains. Je le regardais en continuant d'étaler la crème qui me rester dans la main sur mon cou. Il releva la tête détachant son regard du paquet et s'avança vers moi. Il m'offrit son plus beau sourire et me tendit la boîte. J'étais heureuse que les choses étaient revenues à la normal. Depuis mon réveil, il y a 4 jours de cela, j'avais entrepris de me faire pardonner auprès des personnes que j'aimais. Ce que j'avais fait était juste irresponsable, inconscient et surtout inimaginable.

J'étais par contre consciente de mes actes et pour cela, je me maudissais. Mais Mayla et Edward m'avaient pardonné, assez rapidement, et ils avaient intérêt. 

Chace lui, était passé le matin même voir et demander comment je me sentais. Il ne s'était pas éternisé, il avait des ''choses à faire'' mais pour une fois depuis longtemps, il était resté gentil. Je remarquais juste après son départ que ses yeux étaient remplis d'inquiétude, ce qui me rendait légèrement contente.

Chace s'inquiétait pour moi. C'était un exploit.

Je pris le paquet des mains me demandant qui pouvait m'envoyer quelque chose. C'était bizarre de recevoir un colis, je n'en avais jamais reçu auparavant.

Je m'assis sur mon lit et Edward m'accompagna dessus. Je savais qu'il voulait voir ce qu'il contenait, curieux comme il est.

J'ouvris délicatement le paquet en faisant attention de ne pas déchirer le magnifique papier en carton mauve. Une boîte blanche avec écrit dessus ''Angel'' était inscrit à la main, en encre noir sur le couvercle de la boîte. Je ne reconnaissais pas l'écriture. Je passais mes doigts dessus puis ouvrit délicatement le couvercle.

Mes lèvres formèrent un 'O' de surprise et je sentais les larmes monter. Edward me regardait avec un air amusé, me prenant surement pour une folle ; j'étais émue en voyant une magnifique Lilas dans le paquet. D'un violet éclatant, je n'avais jamais vu auparavant cette fleur aussi belle, aussi parfaite. Je restais sans voix, c'était ma fleur préférée.

J'entrepris la toucher en faisant attention de ne pas l'abimer et je remarquais un petit mot retournait en bas du paquet. Je le pris, en la retournant, je reconnue la même écriture qu'il y avait sur le couvercle :

Little Angel,

Mon ange gardien,

Guéri vite, mon héroïne.

« Chace ? » soufflais-je, les yeux toujours rivés sur ses trois petites phrases.

« Je ne crois pas, Lena. » dit Edward le sourire aux lèvres.

« Qui pourrait m'envoyer un truc pareil si ce n'est pas Chace ? » dis-je en le regardant, confuse.

« Oh juste la personne à qui tu as sauvé la vie. Un certain Zayn Malik qui est resté à ton chevet presque tous les jours. » dit-il en levant les yeux en l'air tout en continuant de sourire.

Zayn...


Surprise ! Voici le chapitre quatre et j'espère qu'il vous aura plu ! Je l'ai posté aujourd'hui pour me faire pardonner de n'avoir rien posté pendant deux semaines environ. En tout cas, j'espère vraiment que l'histoire vous plaît même si ce n'est que le début !
J'attends vos commentaires et vos votes !
Donnez moi vos avis :D ! Le chapitre cinq sera posté Samedi/Dimanche, tout dépend !
Je vous embrasse fort,
Selma.

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