Chapitre 87
PDv Shane
Je ne savais juste pas quoi faire. Je n'avais pas prévu qu'elle vienne, enfin j'avais envisagé qu'elle vienne à un moment, mais je n'avais pas prévu qu'elle vienne pile à ce moment là. Franchement, il n'y a que Amber pour toujours avoir des timing comme ça !
- Je te laisse gérer ça, me dis Isaac en s'avançant vers Amber.
Il ne va quand même pas ...
- Je vous laisse parler, dit-il avant de sortir.
Et bah si.
Elle essaya de dire quelque chose, mais se ravisa et reporta son regard sur moi. Nous étions deux, pourquoi est-ce que je devrais tout assumer tout seul hein ?
Voyons le bon côté des choses, elle n'est pas entrée quand j'étais ici, seul avec Anna, je ne pense vraiment pas qu'elle aurait appréciée que je me retrouve une seconde avec une fille, dans ma chambre, seul avec elle - j'aurais été foutu, elle m'aurais tué, putain j'ose même pas l'imaginer.
- Alors merde, j'attends une explication parce-que t'imagine même pas les scénarios que je me fais dans ma tête là !
Connaissant Amber, sa doit partir d'un petit truc jusqu'à quelque chose d'énorme. Mais je ne sais même pas quoi dire, j'en ai aucune putain d'idée. Je devrais tout avouer, mais je n'en ai pas envie, j'y suis presque. Pour une fois que j'essaye faire un truc dans ce genre, j'y arrive pas ! Je suis vraiment nul putain ...
- En faite, vas te faire foutre Shane, me dit-elle avant de sortir de la chambre.
Je ne sais pas quoi dire, mais je ne peux pas la laisser partir comme ça. Je la rattrape sur le seuil de la chambre, elle essaye de se dégager mais je la tiens fermement par le bras et la colle à moi.
- Putain lâche moi !
- Arrête Amber !
- Mais toi arrête putain, je te trouve dans une chambre à faire je sais pas quoi avec Isaac et une fille, c'est normal que je me pose des questions non ?
Il faut que je lui dise quelque chose qui va la rassurer, sinon je ne vais pas m'en sortir.
- Tu vas le savoir, bientôt, dis-je en passant mon bras libre dans son dos.
Elle se débat encore un peut, mais elle ne fait ça juste pour faire semblant de ne pas se laisser faire, c'est tout, je sais qu'elle n'a pas vraiment envie de se débattre. C'est juste pour me faire comprendre qu'elle est énervée.
- Isaac m'a mentis, dit-elle d'une petite voix.
- Ne t'en fais pas, tu vas l'adorer.
- De quoi ?
- Ton cadeau.
- Un cadeau ? Pour moi ? C'est quoi ?
J'haussa les épaules. Un sourire, un grand sourire, était de retour sur son beau visage. Elle passa son bras libre dans ma nuque, car je la tenais toujours.
- Aller, dis-moi.
Elle n'allait pas me lâcher, mais je préferais l'avoir sur mon dos pour connaitre son cadeau plutôt que de devoir supporter qu'elle m'en veuille.
- Tu reste ici ce soir ?, lui proposais-je
- Tu sais, j'étais juste venue chercher ma brosse à dents alors ...
J'éclata de rire. Comme si j'allais croire ça ... On entra dans ma chambre, et elle ferma la porte derrière nous, à clef car je pense que maintenant elle sait que personne ne frappe jamais aux portes dans cette maison.
- Laisse moi rire, tu aurais vue ta tête tout à l'heure quand je t'ai dis qu'on allait à une fête !
Elle me frappa le torse, et me poussa sur mon lit. J'aimais vraiment la tournure de ma soirée.
- Vas te faire foutre, dit Amber avant de monter sur moi.
Je passa mes mains sur ses hanches.
- Je savais que tu allais faire quelque chose, ajoutais-je alors qu'elle se penchai vers moi.
Elle avait ce petit sourire en coin très coquin qui lui allait si bien.
- Oh tu savais ?
Elle passa ses mains sur mon torse, j'essayais tellement de me contenir. J'avais juste envie de sauter sur elle, de lui arracher ses vêtements et lui faire l'amour toute la nuit. Je n'avais jamais eu autant de retenue avec une fille, et putain ça commençais vraiment à me faire mal. Mais je la respectais trop pour la brusquer, ou autre, je ne voulais pas qu'elle pense que je voulais juste baiser avec elle. Je savais qu'elle en avait envie elle aussi, mais que les filles sont généralement plus réservée à propos de ça, et même si Amber à confiance en elle, je ne la vois pas trop me murmurer de la baiser fort comme j'ai déjà pus entendre - très charmant je sais. Mais putain, qu'est-ce que j'ai envie d'elle !
Elle se frottai contre moi, et je ne savais même plus quoi faire.
PDv Amber
Il me renversa sur le côté et m'embrassa avec tellement d'animosité que j'en étais presque choquée. C'était passioné. Et bestial. Mais j'aimais ça. Je passa mes mains dans son dos, et il déposa une main sur ma hanche tandis que l'autre remonta jusqu'à ma poitrine.
Je ne savais pas où on allait aller, mais j'aimais bien la tournure que ça prenait.
Comme si il venait de lire dans mes pensées, il s'éloigna d'un coup de moi, sortant du lit et se remettant sur ses jambes.
- Qu'est-ce qu'il y à ?, lui demandais-je alors que j'avais l'impression de toujours sentir ses lèvres sur les miennes.
- Je peux pas te faire ça Amber, je peux pas coucher comme ça avec toi !
- Et pourquoi ?, demandais-je un peut véxée et surprise.
Soudains, ça me frappa.
- C'est parce-que tu sais pour mon père c'est ça ?
Il s'approcha du lit, et maintenant c'était moi qui reculais loin de lui.
- Non, enfin si, un peut, mais non, il n'y a pas que ça ...
- Je te l'avais dis, tu ... ça change quelque chose !
Je sortis du lit, et il se releva pour se mettre devant moi.
- Amber, je veux pas ...
- De quoi ? Me faire mal ? Et bien flash info, trop tard ! Ce qui c'est passé, c'est passé, et tu peux rien y changer ! Si je te demandais de me prendre maintenant tout de suite, tu le ferais pas, et tu sais pourquoi ? Parce-que t'as peur. C'est pour ça que je n'en avais parlé à personne, quand les gens savent quelque chose comme ça sur toi, ils commencent à te traiter comme si tu étais en sucre et que tu pouvais fondre à n'importe quel moment !
Je m'approcha de lui, encore plus énervée que je l'étais en entrant dans la pièce tout à l'heure.
- Si j'ai envie de coucher avec toi, c'est parce-que j'en ai envie. Tu ne m'oblige à rien, tu ... tu te met des barrières tout seul !
Je passa à côté de lui, déverouilla la porte, et sortis de la chambre. Cette fois il ne suivis pas pour me retenir, et je n'étais pas sûre si j'en étais contente ou non.
Je descendis les escaliers, et sortis directement, je n'étais pas d'humeur à faire la fête.
Pour ne rien arranger, quatres trous du cul était adossé contre ma ... la voiture comme si c'était celle de leurs mères ! Je dévérouilla la voiture en m'approchant, et ils regardèrent tous dans ma direction.
- Jolie voiture, me dit l'un d'entre eux lorsque j'arriva près d'eux.
- Merci, dis-je avant de contourner la voiture pour aller du côté conducteur.
- Jolie cul, entendis-je derrière moi.
Je soupira.
- Sale con, dis-je avant d'ouvrir la portière.
- T'as dis quoi là ?
Oh putain, il n'a aucune idée d'à quel point il faut pas m'énerver là ! Je referma la portière d'un coup, et m'avança jusqu'au mec en question qui s'était particulièrement sentit visé.
- J'ai dis que t'étais con, un problème ?
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