𝟓𝟗.


bon j'arrête de promettre que je vais être régulière mare que à chaque fois ça se passe pas comme prévue. Je poste et je ferme ma gorge 🙂

J'espère que vous aimerez la partie malgré mon incompétence 💀💀



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5 ANS 1/2 PLUS TÔT







ISMAËL BOUHAÏ
Paris







07h45.

Dans la salle de bain entrain de me vêtir, comme tous les matins j'effectue ma préparation à reculons. Comme tous les matins, mon envie de me recroqueviller dans mon lit m'est comme irrépressible. Et comme tous les matins je n'ai pas le choix. Je ne veux pas que ma mère ou mes frères et sœurs se doutent de quoi que ce soit.

Alors même les larmes aux yeux, j'enfile mon jean bleu clair ainsi que mon polo en tissus blanc dans un silence seuls témoin du stresse grandissant que je ressens en moi.

Une fois complètement prêt, je m'observe dans le miroir en tournant tantôt à gauche, tantôt à droite tout en touchant mes bouclettes dorés.

Je finis par fixer mon reflet et surtout mon regard. Il est meurtrit, vide, la joie et la bonne humeur qui y avaient toujours résidés n'y sont plus. Ça ne me plait pas de me voir comme ça. Et j'en ai marre honnêtement mais je décide de prendre sur moi tant que j'en ai encore la possibilité.




Athem - Ismaël ?


Je me tourne vers lui et le regarde. Depuis un certain temps notre relation n'est plus ce qu'elle était jadis. C'est vrai que je me suis beaucoup renfermé sur moi même et ma langue s'est peu à peu scellé. Je suis dans l'incapacité de leur expliquer quoi que ce soit. Et cette frustration que j'ai en moi, je la rejette sur eux. Les seuls qui m'ont vraiment aimés.


— Oui ?

Athem - Faut qu'on y aille. T'es pas prêt ?

— Si, j'arrive.



Il me regarde pendant quelques secondes mais décide de fermer la porte de la salle de bain sans rien ajouter.

Athem me connaît par cœur et moi de même. Je sais alors qu'il se doute de quelque chose mais je ne compte pas le mener sur la bonne piste. J'ai trop honte. J'ai honte d'être faible.

Sans plus attendre, je sors de la salle de bain et rejoins mon frère qui m'attend près de la porte d'entrée.

A ma vue, il ouvre la porte avec sa clé et sort. Je le suis de près après avoir prit mon sac pour le mettre sur mon épaule.

Derrière lui, je marche le menton toujours pointant le sol et le regard vague perdu sur la couleuvre grisée du trottoir.

Elle est là. Cette boule commence à se former.

Elle ne me quitte plus. Depuis que ce cauchemar a débuté elle a fait de mon bas ventre et mon cœur son lieu d'habitation. Et j'ai bien finis par comprendre qu'elle ne partira pas.

J'avale ma salive et continue de suivre Athem jusqu'à l'arrêt de bus en traînant des pied, une main dans la poche.

Athem s'assoit sur le banc après avoir dis bonjour aux quelques personnes présentes à l'arrêt, chose que je fais également sans lever les yeux. Comme toujours.


Athem - Tu t'es réveillé en retard ce matin. Ça va ?

— Ça peut arriver non ?

Athem - Toi ça t'arrive pas.

— Ça m'est arrivé ce matin.

Athem - Je finirai par savoir ce que t'as. T'es devenu trop bizarre.

— J'ai rien je te dis. Me saoule pas. Je redresse la tête le bus est là.


Je me lève avant lui et monte à bord du véhicule. Il m'observe avant de monter à son tour en s'accrochant à l'une des barres.

Durant le trajet jusqu'au lycée, je sens mes muscles se tendre et mon cœur battre tellement fort que j'ai l'impression de le tenir a côté de mes oreilles. C'est horrible. C'est comme ça tous les matins avant d'aller en cours. Et j'ai honte putain de merde. J'aurai jamais imaginé me retrouver dans ce genre de situation. Mais je veux pas en parler. Je ne veux pas ajouter un poids à ma famille il en est hors de question.

Et surtout plus que tout, je ne veux pas apparaître démuni et faible devant mon frère et ma petite sœur. Qu'ils se rendent compte que je ne suis qu'une victime dans l'incapacité de se défendre.

Finalement on arrive au lycée. Ce maudit endroit qui me procure ce sentiment d'insécurité incontournable. Au début ça se passe toujours bien parce que je suis avec Athem jusqu'à ce que la sonnerie retentisse et qu'on se retrouve dans l'obligation de rejoindre nos salles respectives n'étant pas dans la même classe.


Athem - A ce soir Ismaël.

— Ouais.


Il me lance un regard puis entre dans le bâtiment pour rejoindre sa salle de cours. Après une profonde inspiration et une prière intérieure, je décide à mon tour de rejoindre ma classe à pas menus avec l'envie au fond de moi de faire demi tour.

Et comme toujours, une fois arrivé dans la salle j'étais attendu par eux. Ce groupe de garçons. Une dizaines au moins. Ils me regarde tous de haut avec ce regard hautain à la recherche du prochain coup degeulasse qu'ils vont m'infliger.

Je passe devant eux pour rejoindre ma place habituelle au fond de la salle mais bien évidement je me fais retenir dans ma démarche par une jambe qui se tend sur mon chemin.

Je lève les yeux et rencontre son regard. Un regard que je n'oublierai jamais. Celui de quelqu'un qui me déteste. Et qui par dessus tout rêverait de me voir croupir six pieds sous terre.



Liam - Tu vas où ?

Je pose mon regard sur lui d'un air épuisé mais ne répond pas. Ce qui comme d'habitude le tend.

Liam - J'te parle !

— Je veux juste rejoindre ma place.

Marvin - Ooooh prenant une voix de bébé tu veux rejoindre ta place mon petit ?

Jacob - Pourquoi tu trembles imbécile ? Sourire narquois t'as peur ?



Je ne dis rien et tente d'enjamber la jambe tendu de Liam mais celui ci en profite pour me faire un croque pied. Je tombe vers l'avant et ma tête cogne violemment une des tables puis je finis ma chute sur le sol de la salle de classe.
Pendant un instant je reste allongé, sonné, l'arcade sourcilière en sang.



Jean - rire Oh putain tu lui as explosé la gueule !

Liam - Ça y est relève toi pauvre merde. Fais pas ta victime.


J'ai bel et bien entendu son ordre mais j'ai énormément de mal à reprendre mes esprits. J'avais tellement mal et en touchant au niveau de mon sourcil droit je sentais le sang couler à flot ce qui ne faisais qu'accentuer l'éclat de rire de mes bourreaux.



Sofia (une fille de la classe) - Vous lui avez vraiment fait mal je pense...

Julie - Sofia vient calcule pas sinon c'est a toi qu'il feront du mal.

Professeure - Mais qu'est ce qu'il se passe ici !!?

Subitement la classe reprend son calme et tout le monde braque son regard sur elle. Ne voulant pas attiser son regard sur moi, je me relève en m'appuyant sur la table et en voyant mon état elle finit quand même par lâcher un hoquet de surprise.


Professeure - Mon Dieu Ismaël !! Qu'est ce qui t'es arrivé ?


Je lance un regard furtif à Liam qui m'observe sévèrement. A travers ses yeux je comprenait bien qu'il me défendait de dire la vérité comme toujours.

— Je suis tombé. Ça va ne vous en faite pas.

Professeure - Mais pas du tout tu saignes abondamment ! Viens on va appeler les pompiers.

— Non c'est pas la peine-

Professeure - C'est impératif regarde l'état dans lequel tu te trouve ! Allez elle prend mon bras Allons-y. Aux élèves Je ne veux pas de bazard je vous préviens !

Sans plus attendre elle me trimballe de force à travers les couloirs du lycée le téléphone collée à l'oreille pour appeler les pompiers l'infirmière ne possédant pas de quoi recoudre ma plaie.

Je me retrouve alors dans les couloirs du lycée la main pleine de sang.

Pour moi il s'agissait d'une banalité. Rien de bien grave. Rien de surprenant. Rien de nouveau.

Plus rien.

Le regard perdu dans le vide, le visage vide d'émotion je me met à penser. A tout. A ma vie, au désastre qu'elle était devenue à ce moment là... et pour finir mon père... j'avais toujours une pensée pour mon père à un moment où a un autre.

Je ne sais pas pourquoi. Ou bien je le voulais la face sur les réels raisons.

En tout cas, je me retrouvais à nouveau défiguré par ces idiots et mon père n'était toujours pas là. Il ne l'a jamais été au final.

Je me demande si sa présence aurait changé quelque chose. Si ses mots, son regard ou son contact m'aurait persuadés de rester en vie.

En réalité avec des « si » on referait le monde.

Quelques heures plus tard, j'avais été recousue a l'arcade et ma mère avait été prévenue. La voilà qui arrivait toute déboussolée et affolée jusqu'à moi en scandant mon nom à travers l'hôpital.

Maman - Mon Dieu Ismaël ! Elle court vers moi mon fils qu'est ce qu'il t'est arrivé !?

— Rien.

Maman - Ismaël, elle s'agenoue en face de moi les mains sur mes genoux Mon bébé...

Athem - en s'approchant à son tour Maman il veut pas parler elle la regarde ça fait des semaines que j'essaie de comprendre ce qu'il a. Il parle pas.

Maman - Parles nous Isma'. On est ta famille il n'y a qu'à nous que tu peux parler sans crainte.


En la regardant dans les yeux, en les regardant, j'avais comme un sourire intérieur. Je les aimais putain. Qu'est ce que je les aimais. J'aurais voulu être fort. Être capable de me battre, d'oublier mes traumatismes. Mais c'était déjà trop tard. Que j'en parle ou pas les séquelles psychologiques étaient beaucoup trop importantes. Rien ne pouvait me faire revenir en arrière ou me soulager. Absolument rien. Même pas le retour de mon père.

Leurs regard m'attendrissait. J'avais envie de sauter dans leurs bras et éclater en sanglots en racontent toutes les horreurs que m'avaient fais vivre Liam et sa bande. Mais c'était impossible pour moi. Je ne pouvais pas me résoudre à ça.

Voir la compassion, la tristesse, l'effroi, la colère à travers leurs yeux remplis d'amour ne pouvait être une option pour moi. J'allais emporter toutes ces ignominies avec moi. Dans ma tombe.

Maman - elle se relève Bon...on rentre à la maison. Ok ?

J'hoche simplement de la tête et elle avance devant nous pour sortir du bâtiment tandis qu'Athem s'assoit à côté de moi sans rien dire.


Athem - C'est par rapport à Nahil ?

Je tourne mon regard vers lui en haussant des sourcils.

Athem - Tu veux rien dire donc je te pose la question. Réponds.

— C'est pas par rapport à papa.

Athem - Déjà je sais pas comment tu peux l'appeler « papa ». Tu sais c'est quoi un père ?

— On va pas se prendre la tête par rapport à lui j'te jure j'ai pas la force.

Athem - Mais parle Ismaël ! Qu'est ce t'as on dirait un dépressif w'Allah.

— T'es musulman pour dire « w'Allah » ?

Athem - Contourne pas le sujet. Vas-y parles. T'es malade ? T'as un cancer ? Une meuf t'as brisée le cœur ?


J'esquisse un petit sourire en le voyant insister de la sorte en disant des bêtises. Je l'admire ce mec. Il est si fort. Si j'avais sa force j'aurai sûrement été capable de passer au dessus de cet harcèlement.
Le voir se soucier autant de mon état de santé m'attendrissait mais je ne pouvais pas me résoudre à lui avouer ma situation au sein du lycée. Impossible pour moi.

Je le regarde s'énerver tout seul en face de moi tandis que je ne daigne pas ajouter ne serait ce qu'un mot. Il finit par perdre patience et passe ses mains sur sa tête en soufflant tout l'air de ses poumons.

Athem - J'aime pas te voir comme ça.

Je lève mon regard et le pose sur lui sans dire un mot.

Athem - Redeviens comme avant s'il te plaît.

Sans attendre ma réponse, il se lève et sort de l'hôpital sûrement pour rejoindre notre mère. Je me retrouve alors seul assit sur cette chaise en plastique inconfortable mes pensées vagabondants comme d'habitude loin. Toujours plus loin.

Je finis par me lever et rejoindre les membres de ma famille les mains dans mes poches, en marchant je croise mon reflet à travers une des vitres des portes automatiques et inévitablement je remarque ce gros pansement qui recouvre une bonne partie de mon front et la naissance de mes cheveux. Une cicatrice en plus. Témoignage de ma vie de victime . Ma vie de faible. Ma vie de merde.





[...]






Ayla - T'as toujours mal à ton front ?

Elle pose sa main sur ma plaie partiellement cicatrisée d'un air préoccupée.

je décale sa main C'est rien ça. Va faire tes devoirs non ?

Ayla - Pourquoi tu me rejettes comme ça ?

— Je te rejette pas j-


Je m'arrête en plein milieu de ma phrase lorsque je vois une larme perler le long de sa joue. Pris de court je ne sais plus où me mettre et observe simplement ma sœur en avalant ma salive.

Ayla - T'es plus comme avant.

—... Arrêtes de pleurer.

Ayla - Pourquoi tu rigoles plus avec nous ? Avant tu blaguais, tu rigolais, t'étais joyeux quoi. Toi t'as toujours été le joyeux et expressif et Athem l'aigrit et renfermé.

—...

Ayla - Tu vas mal ?

— J'ai rien Ayla.

Ayla - Tu mens. Encore et toujours te mens.

— Je te dis que j'ai rien d'accord ? Fais moi confiance il se passe rien. J'ai juste grandit c'est tout rien de grave et puis j'suis fatigué, j'ai mon BAC à préparé ça me stresse un peu.

Ayla - C'est pour ça que t'es tendu ?

— C'est pour ça je la regarde rien d'autre.

Ayla - T'es sure ?

— Ayla... arête de t'inquiéter y'a absolument rien ok ? C'est bon.

Ayla - Tu me fais de la peine.

— Pourquoi ? Je t'ai dis que-

Ayla - Et tu penses que je vais te croire ? Pourquoi tu nous dis rien ? On est ta famille tu devrai avoir confiance en nous et ne rien nous-

— J'AI RIEN !! OK !!?? EN QUELLE LANGUE JE DOIS LE DIRE !!?? VOUS ME CASSEZ TOUS LES C*UILLES ! TOUS !

Stupéfaite, elle se tait immédiatement et m'observe pendant quelques secondes sans rien dire. Je tourne le regard en fronçant les sourcils. Je regrettais déjà de lui avoir parler comme ça alors qu'elle me montrait simplement de l'intérêt mais c'était plus fort que moi. J'avais besoin d'extérioriser cette frustration conservé en moi depuis des mois.

Lentement elle tourne les talons et prend la porte me laissant cogiter comme un fou en attrapant ma tête entre mes mains. Sentant ma tête entrer en ébullition, je décide de quitter ma chambre pour prendre l'air. C'est dans cette lancée que j'enfile un manteau, des baskets et je sors sans crier garde.

Tel un sans abri, j'arpente les rues les mains dans les poches sans vraiment savoir où je vais. Je savais juste que plus le temps passait et plus mon envie de mettre mon idée à exécution prenait de la place au sein de mon esprit. Qui aurait cru 2-3 ou même 5 ans en arrière que j'aurai ce genre d'idée ? Absolument pas moi.
En tout cas malgré toute la volonté du monde il était impossible pour moi de continuer à souffrir indéfiniment. J'ai essayé de penser à ma famille, de les imaginer dévastés par mon départ mais rien y fait. Cette boule brûlante d'un feu ardent ayant prit possession de mon bas ventre et de la gorge me rappelait la difficulté de ma vie et la tournure catastrophique qu'elle avait prit.

Qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça finalement ? Ai-je été mauvais de ne pas avoir ajouter une peine plus lourde à cette pauvre jeune fille ? Aurais-je dû la laisser me pomper contre sa volonté ? Est ce que j'aurais dû fermer memes yeux sur les activités immorales auxquelles s'adonnaient mes anciens camarades ? Est ce que pour se faire accepter et rentrer dans le moule il faut se taire et accepter même les choses les plus odieuses ?

Après moult réflexion j'ai envie de dire que si c'est pour vivre dans l'angoisse constante, la petite chronique et la douleur omniprésente je préfère alors fermer les yeux sur le monde qui m'entoure et me taire.

J'aurais préféré.
J'aurais vraiment...vraiment voulu être fort...beaucoup plus fort.

Toujours perdu dans ces pensées obscures, je prend une ruelle assez étroite mais m'arrête aussitôt. Subitement, mon cœur s'emballe et je sens mon corps se redire, mes mains devenir moites et ma respiration saccadé.

A l'entente du bruit de mes pas il redresse la tête ainsi que ses camarades et lorsqu'il se rend compte qu'il s'agit de moi il affiche un léger sourire sournois.
Déjà apeuré, je tente de faire demi tour mais c'est bien évidement sans compter sur la vivacité de mon bourreau qui se place immédiatement en face de moi d'un air malicieux. Inutile de vous expliquer dans quel état de je me trouvais à ce moment là.


Liam - Tu vas où comme ça ?

— Laisse moi passer s'il te plaît.

Marvin - Putain comment tu casses les couilles quand tu prends cette voix de merde dit il en soufflant

Liam - Tu t'es perdu mon p'tit ? Dit il en prenant une voix infantilisante

Je me baladais c'est tout. Laissez moi maintenant...

Liam - Tu donnes des ordres à qui ? Hm ? T'oublie qui je suis sous merde ?

Jacob - Il lui faudrait une bonne petite leçon à celui là vous pensez pas ?

Soudainement je sens mon cœur battre de plus en plus fort et des gouttes de sueurs perler le long de mon front signe du stress qui me submergeait de plus en plus.


— Qu'est ce que j'ai fais...?

Marvin - Ferme ta gueule et déshabilles toi.

— D-de quoi ?

Liam - il me tape le haut du crâne T'es bouché ? Retire tes sapes.

Décontenancé je les observe à tour de rôle en espérant avoir mal entendu. Nous étions au mois de Décembre donc forcément le froid hivernal se faisait ressentir allant vers les -5 degrés alors autanr vous dire que l'idée de me retrouver a découvert sous cette température et sous les yeux de mes agresseurs quotidiens ne me plaisait pas le moins du monde.

Jacob - Eh ! Il me fou un chassé qui me fait tomber directement au sol Dépêches toi petit couillon !

—...essayant de me relever Lâchez moi...

Agacée par la lenteur d'exécution, Marvin me maintient au sol son pied appuyé au niveau de ma tête ma joue appuyer sur le bitume froid tandis que Jacob se met à retirer mon jogging tout ceci sous les rires aux éclats de Liam dont le flash du téléphone m'éblouissait et me forçait à garder mes yeux à demi clos.

A l'aide de mes mains j'essaie tant bien que mal de me redresser malgré le poids du corps entier de Marvin mais bien évidement c'était peine perdue ils étaient trois face à mon corps frêle amaigris par la dépression.

Violemment, Jacob parvient à me retirer mon jogging. Aidé par Marvin ils réussissent également à me retirer mon manteau suivie de mon pull et je sens alors le froid glacial pénétrer les parcelles de ma peau et venir frigorifier mes os me faisant grelotter.

Liam - éclate de rire Regardez son corps de tapette rire petit pd va avoue tu veux t'en prendre une hein ? Il approche son téléphone de mon visage avoue le sale merde.

Marvin - attrapant une branche d'arbre On va bien s'amuser les gars.

— V-vous faites quoi ? Arrêtez j'ai froid...

Jacob - d'un air agacé ferme ta gueule !

Un énorme chassé dans mon ventre suit ses paroles et je sens une envie de recracher mes poumons tant la douleur est lacérante et me coupe le souffle. S'en suivent une multitude de coups ayant pour cible tout mon corps excepté mon visage comme d'habitude.

Des coups de pied, des coups de points, des écrasements...tout y était. Je sentais mes os se briser à certains endroits notamment au niveau de mon bras droit que Jacob s'était amusé à écraser à l'aide d'une pierre trouvé non loin du lieu où on se trouvait.

C'était la fin. Pour moi ils allaient me tuer ce soir là et jeter mon corps dans la forêt pour le brûler par la suite. Il était impossible d'espérer vivre après ça. De toutes façons c'est ce que je désirais j'avais simplement envie qu'il me retire la vie le plus rapidement possible pour ne plus avoir à souffrir. C'est tout ce que je voulais. En finir.

Et la suite des événements allait me consolider dans cette pensée puisque sans m'y attendre je dans quelque chose pénétrer mon anus. Quelque chose de très dur et froid. Je me met alors à hurler de douleur en gigotant dans tous les sens.

J'avais tellement mal que j'avais du mal à respirer et les larmes commençaient à border mes yeux.


Marvin - me donne un coup de poing au visage Arrête de gueule gros pd !!

Liam - Putain mais t'es con ! T'as tapé son visage !

Marvin - Et alors il va rien dire toi même tu le sais à Jacob continue il kiff. rire

Jacob - T'es notre petite pute maintenant rire t'as compris ?!



Toujours terrassé par la douleur, je leur supplie d'arrêter et me tortillant dans tous les sens en priant pour que toute cette torture s'arrête à tout prix.


— JE VOUS EN SUPPLIE ARRÊTEZ ! J'hurle de douleur

Liam - Vas-y niquez lui sa race il pete les c*uilles la.

Soudainement je sens la branche d'arbre faire des vas et viens dans mon anus accompagné des rires aux éclats de mes agresseurs et des larmes de douleurs perlant sur mes joues. Cependant cette fois ci le silence avait prit place de mon côté. Pourquoi crier ? A quoi bon ? Personne ne m'aidera, ils n'arrêteront pas et ma souffrance ne s'arrêtera pas non plus. Alors je décide de me terrer dans le silence en mordant ma lèvre inférieur pour empêcher des cris de sortir de ma gorge.

Le regard vide et fixe je me laisse malmener durant de longue minutes s'apparentant à des heures tellement c'est interminable. Et j'attends. J'attends qu'ils s'en lasse. J'attend que le temps passe. J'attends tout s'arrête d'une manière ou d'une autre.


Liam - Vas-y c'est bon c'est pété frère il dit plus rien. On se barre.

A l'entente de ces mots je ressens un léger sentiment de soulagement même si la douleur est toujours présente. Je sens le poids sur mon corps s'en aller et les pas de mes caramels de classe s'éloigner de plus en plus me laissant nue sur le sol glacial le corps ensanglanté et l'anus en feu très très très douloureux.

Ayant peur de me faire découvrir dans cet état, je rassemble les quelques forces qu'il me reste et me lève en appuyant les paumes de mes mains sur le sol pour me permettre de me redresser. Une fois sur mes genoux, je me déplace jusqu'à mes vêtements pour les enfiler non sans difficulté.

En effet la douleur de tous mes membres me mettait en difficulté pour remonter mon jogging et passer mes bras dans le sweat. Mais après une bataille de 10 minutes j'ai finis par y arriver.

— Putain...j'ai trop mal comment je vais rentrer...

Je souffle puis utilise mes dernières force pour marcher jusqu'à la maison en m'appuyant aux murs et bâtiments. Fort heureusement j'avais un sweat à capuche donc je pouvais cacher mon visage et la nuit était déjà tombé ce qui facilitait la tâche. Finalement après avoir bien galéré j'arrive devant ma maison mais je reste figé devant la porte.

J'avais peur. Je ne voulais pas que qui que ce soit me voir dans cet état il fallait que je rejoigne ma chambre le plus rapidement possible mais avec les douleurs insupportables qui me brûlaient de partout je marchais très lentement.

Je prend mon courage à deux mains et sonne à l'interphone.

Bip, bip,bip

Ayla - Allo ?

—...j'essaie d'avoir une voix normal

Ayla - Allo ?!

C'est moi Ayla...

Ayla - Ah ! Ok ok je t'ouvre !

Le bruit de la porte se fait entendre, je la pousse et monte les quelques marches qui m'éloignent de l'appartement puis y entre à vive allure. Heureusement je ne croise et personne jusqu'à l'arrivé dans ma chambre.

Je m'assois alors lentement sur mon lit et me met à fixer mon armoire. Un endroit précis dans mon armoire.

Je le fais...je le fais pas...je le fais...je le fais pas...je le-

TOC TOC TOC

Le bruit d'une personne tentant d'entrer dans ma chambre se fait entendre me coupant dans ma réflexion.

— C'est qui !!?

Ayla - C'est moi Isma je peux rentrer ?!

— J- nan, nan je me change. Tu veux quoi ?

Ayla - Je voulais juste te prendre dans mes bras j'aime pas quand on se dispute...


Putain...il m'en a pas fallu plus pour que mes yeux deviennent à nouveau rouge et qu'une larme se mette à glisser le long de ma joue. J'avais mal au cœur, mal au corps mal partout. J'aurai eu besoin de ses bras à ce moment là mais je ne pouvais pas la laisser me voir comme ça de mon vivant. Jamais.

Alors sans plus attendre je me dirige vers mon armoire, décale les vêtements et attrape le beretta 92 que je cachais soigneusement.

Une fois dans ma main je regarde l'arme en la tournant dans tous les sens lentement. Je me mord la lèvre inférieur pour me retenir d'éclater en sanglot.

chuchotant J'arrive pas à croire que je vais le faire...

Ayla - Bon...je te laisse Isma...je t'aime.

— ... Moi aussi Ayla. Dis le à Athem et maman aussi. Je vous aime tous.

Ayla - en ouvrant la porte Pourquoi t-

COUP DE FEU*































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TAYNARA KABUYA
Paris


— Mon doudou t'es tout propre la je le couvre de bisous hein mon amour ?

Je sors Noé de son siège à bascule et frotte mon nez contre le sien. Soudainement j'entends la sonnerie de la porte retentir. Je me dirige alors vers celle-ci, vérité à travers le judas de qui il s'agit puis souffle.

Il s'agissait d'Alayna. Depuis sa rupture avec mon frère notre amitié n'était plus du tout pareil. Je l'évitais comme je pouvais, ne l'appelais plus, ne répondais pas non plus à ses appels... enfin bref la déception avait été beaucoup trop grande pour que j'envisage de lui reparler comme si de rien était.

La voilà qui m'avait foutue au pied du mur en se pointant devant ma porte sans crier garde.
Après mûre réflexion je décide malgré tout de lui ouvrir la porte à contre cœur.


Alayna - Salut Taynara... elle regarde Noé wow il grandit déjà tellement.

— Ouais.

Alayna - Je peux entrer ?

J'ouvre d'avantage la porte et me dirige vers le salon pour lui faire comprendre de me suivre jusque dans la pièce à vivre. C'est ce qu'elle s'empresse de faire après avoir retirer ses chaussures.

Une fois installée, je la regarde simplement tandis qu'elle fixe le sol sans rien dire. Un silence très pesant perdure alors pendant plusieurs secondes.
Silence qu'elle se décide enfin à briser en joignant ses mains l'une contre l'autre.


Alayna - Taynara...

— Hm ?

Alayna - Tu me manques tellement.

Bien sure que rien ces simples mots m'ont touchés, mais il était hors de question que je lui la possibilité de s'en rendre compte. Alors toujours de façons désintéressée je lui répond :

— D'accord.

Alayna - Taynara...

— Quoi ? Tu vas citer mon prénom encore combien de fois ?

Alayna - Viens on se parle calmement sans animosité s'il te plaît.

— Bah vas-y. J'te rappelle que c'est toi qu'est venue.

Alayna - elle se racle la gorge Ecoute...je suis désolé. Je comprend tout à fait ta frustration, ton énervement, ta déception...je comprend tout. Parce que si j'avais été dans ta position je pense que j'aurais littéralement pete un câble. C'est vrai...tromper quelqu'un c'est déjà quelque chose de très immoral et blessant mais en plus la il s'agissait du frère de ma meilleure amie, ma sœur, ma confidente...et je m'en veux. Je regrette tellement d'avoir fait ça. J'ai tout gâché. Toutes mes relations que ce soit avec vous les filles ou avec Tayron. Il m'apportait tellement de bien, il était si sincère, aimable, encourageant, sérieux, drôle...enfin il était tout ce dont une femme pourrait rêver. Mais j'ai tout fais foirer pour un mec que je n'aime pas. Juste pour le plaisir charnel et éphémère...et il ne veut plus me parler et toi non plus...tu peux pas savoir à quel point ça me brise le cœur. Je sais que c'est moi qu'ai foutu la merde mais je ne peux m'empêcher d'avoir ce pincement au cœur quotidien qui me rappelle l'atrocité de mon acte. Je t'en supplie Taynara accepte mes excuses j'ai fais une grave erreur mais je ne veux pas continuer à vivre sans te parler, sans rigoler avec toi, sans me confier. J'ai perdu un homme merveilleux à tout jamais mais toi je ne peux pas accepter de te perdre définitivement.



A la fin de son monologue, je finis par redresser ma tête et plonger mon regard dans le sien. Je voyais bien la sincérité dont elle faisait preuve. Moi aussi elle manquais moi aussi je voulais récupérer cette complicité d'antan... j'en avais marre de cette négativité déjà que j'avais d'autres problème. Et je pense qu'elle a compris la leçons.

J'expire fortement puis dépose Noé dans son siège à bascule. Pendant tout ce temps elle m'observe faire sans rien dire en se mordant la lèvre inférieur sûrement stressé.

— Sache...que tu m'as beaucoup déçue Alayna. Je commence Je ne te pensais pas capable de faire ce genre de chose. Tu es pourtant une femme avec tellement de principes de valeurs, d'honnêteté et cetera...mais la...tu m'as fais du mal en en faisant à mon frère. Tu sais qu'il a beaucoup souffert ? Elle baisse le regard sur le sol il a le cœur meurtrit et même si il tente de jouer le gros dur qu'est pas passé au dessus je le connais mieux que personne c'est mon jumeau ce mec. Tu pouvais pas faire un truc comme ça.

Alayna - Je sais...je m'en veux terriblement mais je ne peux pas effacer ce que j'ai fais. Je veux juste que...je sais pas...que tu me pardonnes même si tu ne veux plus me parler.

— Et Tayron ? Tu t'es excusée auprès de lui ?

Alayna - Bien sure...c'est la première chose que j'ai faite mais ça n'a pas servit à grand chose il est beaucoup trop énervé encore.

—...Ça a quand même cassée quelque chose entre nous.

Alayna - J'en ai conscience...

— Mais tu me manques aussi. C'est indéniable.



Un léger sourire vient se loger sur ses lèvres et dans le même temps elle me regarde enfin à nouveau dans les yeux.


— Malgré la déception...j'avoue que nos appelles téléphonique me manque, nos éclats de rire et toutes nos habitudes...je vois bien que tu es sincères. Que tu t'en veux vraiment et que tu ne mettras plus jamais notre amitié en en péril. C'était une erreurs assez conséquente mais pas impardonnable dans la mesure où tu t'es excusée sincèrement. En plus je t'ai assez fais gamberger pendant des mois. Donc je te pardonne.

Alayna - souriant C'est vrai ? Ne te sens pas forcée ou quoi tu peux encore prendre ton temps et-

— C'est bon Alayna. Je te pardonne. T'as reconnue ton erreur, tu t'es excusée donc bon...et puis je veux plus être en colère ou quoi...c'est épuisant.

Alayna - Je peux te prendre dans mes bras ?

sourire Allez viens !


Je me lève et Alayna me saute au cou en me serrant très fort contre elle, je l'enlace également et nous restons dans cette position pendant au moins 5 minutes durant lesquelles elle continue de s'excuser et me promet fidélité et honnêteté jusqu'à ce qu'on rencontre nos tombes respectives.

— Allez ça suffit Alayna je dis en me détachant j'arrive plus à respirer.

Alayna - Mais tu m'as trop manquée ma sœur. On s'est jamais séparée pendant autant de temps ! Ça doit faire facile 1 an !

— Mais t'as vue comment t'abuse ? Peut être 4-5 mois mais pas 1 an !

Alayna - 4-5 mois loin de toi ça équivaut à 4-5 ans j'te jure.

rire Vas-y toi.

Alayna - Je peux enfin porter mon premier fils ! Dit elle en le portant dans ses bras

— Nono, c'est tata Alayna !

Alayna - Il est tellement mignooon mon Dieu dit elle en l'admirant j'ai toujours du mal à croire que tu es maman.

je sourie Moi non plus t'inquiète même pas.

Alayna - ...Il lui ressemble...

— Ouais...c'est ce que j'ai tout de suite vue...

Alayna - C'est pas grave. C'est que du physique mentalement il sera complètement différent parce que tu sauras l'élever de la meilleure des façons avec Athem. J'en suis sure.

— Merci Alayna...ça me fait quand même un peu...bizarre de voir son visage à travers celui de Noé. J'aurais préféré qu il me ressemble à moi d'avantage.

Alayna - Il est encore petit, peut être qu'en grandissant il te ressemblera plus.

— Hm...

Alayna - Il a réapparu dans ta vie depuis ?

— Il est venue une fois chez moi à l'improviste. Je sais même pas comment il est rentré. C'est vraiment un sorcier.

Alayna - elle écarquille des yeux Tu étais seule avec lui !!?

— C'était y'a à peu près 2 mois, Noé n'était même pas né. Il est vraiment apparu d'un coup d'un seul en face de moi j'ai paniqué d'une façons laisse tomber...

Alayna - Putain...et il t'a fait quelque chose ?

— Rien du tout. Mais j'ai quand même eu super peur je te mens pas.

Alayna - Tu m'étonnes...ce mec est complètement fou...si j'avais su j'aurais essayer d'avantage de t'éloigner de lui... on aurait pas du te laisser te remettre avec.

— T'en fais pas. Personne ne pouvais se douter de sa folie ou son obsession je sais même pas ce que c'est.

Alayna - Tu l'as dis. Je pense qu'il est obsédé y'a pas trente six mille solutions. Il est complètement malade et est près à tout pour t'avoir dans le creux de sa main.

— Je sais...mais le truc c'est qu'il est complètement imprévisible. Il refais surface à n'importe quelle moment et on est incapable de savoir quand est ce qu'il reviendra...c'est vraiment un putain de poison.

Alayna - ...On devrait peut être prévenir la police ?

— Et leur dire quoi ? Ils ne me croiraient pas. J'ai aucune preuve qui l'incrimine directement.

Alayna - J'avoue...roh putain...on peut pas attendre qu il s'attaque encore à toi quand même ?!

— Athem et Tydian sont sur le coup. Je pense qu'ils trouveront une solution.

Alayna - J'espère que tu seras enfin débarrassé de ce parasite.

— J'espère aussi je dis en tournant mon regard vers la fenêtre

J'espère aussi...








[...]





21h54.

Allongée sur le canapé, je zappe les différentes chaînes de la télévision tout en me goinfrant de chips saveur barbecue.

Noé dors paisiblement dans son landau je décide alors d'en profiter pour fermer à mon tour un peu les yeux après avoir éteint la télé mais le bruit de la clé dans la serrure de la porte m'interpelle.

Celle-ci s'ouvre et donne sur Athem qui entre chargé de son sac de sport.

— Salut toi !

Athem - me lance un regard Ça va ?

— Et toi ?

Athem - Ouais.


Après cette brève salutation, je le vois qui se dirige avec rapidité vers notre chambre sans même poser un regard sur notre fils ce qui change de ses habitudes.

Et cela faisait maintenant plusieurs jours que son attitude me semblait changé. Je ne sais pas ce qu'il avait ni même ce à quoi il pensait mais il paraissait préoccupé...voire angoissé.

Je décide de me lever et de suivre jusque dans la chambre où je le vois par la fenêtre entrain de...se fumer ?! Il a une cigarette entre son indexe et son majeure et crache de la fumée par la fenêtre.

Surprise, j'accourus vers lui et tape dans le mégot qui tombe par la fenêtre sous son regard contrarié.


Athem - Tu joues à quoi ?!

— Toi tu joues à quoi !? C'est quoi ça !!?

Athem - Rien du tout déjà sors de la chambre.

— Pourquoi faire ? C'est ma chambre aussi au cas où tu le savais pas. Depuis quand tu fumes !!?

Athem - Je fume pas vraiment c'est de temps en temps vite fait dit il en tournant la tête

j'attrape son menton Regardes moi quand je te parle. T'as craqué dans ton crâne ou quoi !!? Tu fumes !!? Et sous le même toit que Noé ?!

Athem - Vas-y lâche moi dit il en se défaisant de mon emprise

— Arrête d'esquiver la discussion je rigole même pas avec toi.

Athem - Déjà arrête de me parler comme ça j'suis pas ton petit.

— Mais j'en ai rien à foutre en faite tu fumes pas sous mon toit !

Athem - Sous ton toit de quoi ?! C'est moi qui t'ai emmené ici t'as oubliée ?! C'est moi qui paye le loyer et tout ce qu il y'a dans cette maison de quoi tu parles frère !?

— Ah c'est comme ça que t'es ?! Tu fais le mec généreux pour après avoir ce genre de comportement ?! On est sensé être une famille je te signale !

Athem - Vas-y vas-y sors là tu casses la tête. Dit il en passant à côté de moi

— Mais de quoi je casses la tête c'est toi qui te permet de fumer DANS LA MAISON !! Mais t'es un grand malade déjà ça fait plusieurs jours t'es bizarre je dis rien, je te laisse tranquille mais ça c'est quoi ça ?!

Athem - A quel moment j'suis bizarre je peux pas avoir mes moments à moi ? J'suis obligé de te coller comme un clebard !!?

— J'ai dis ça moi ? Eh vas-y tu fais grave exprès de rien comprendre tu fous la rage.

Athem - C'est toi qui fous la rage t'es là tu veux me diriger zehrma ! Je t'ai rien demandé moi !

— Mais qu'est ce que t'as depuis des jours et des jours t'es bizarre, tu parles pas tu prends même pas Noé dans tes bras !! T'as un problème ? Dis le moi sinon comment je peux savoir sérieusement ??!

Athem - J'ai rien.

— Si t'as quelque chose ne me mens pas ! On est un couple Athem ne te renferme pas comme ça sur toi ça n'a rien de positif je vois bien que quelque chose ne va pas ! Regardes tu t'es mis à fumer !

Athem - Ça n'a rien avoir.

— Bien sure que si tu fumais pas avant. Qu'est ce qui te prends !?

Athem - Putain Taynara tu casses les c*uilles... dit il en s'asseyant sur le lit

— Comment ça je casse les- Athem tu va vraiment m'énerver là.

Athem - Bah énerve toi cousine t'es une ouf toi !

— T'as vue comment tu me parles là ?!

Athem - Taynara laisse moi tranquille !! SORS DE LA CHAMBRE !!

— MAIS QU'EST CE QUE T'AS ?? PARLE MOI !!

Athem - ARRÊTES DE CRIER !!

— JE CRIS PARCE QUE T'AS COMMENCÉ !!

Athem - VAS-Y DÉGAGE LA il me pousse DÉGAGE !!

— TU ME POUSSES LA ?!

Athem - DÉGAGE PARCE QUE J'TE JURE QUE TU VAS LE REGRETTER TU JOUES TROP AVEC MES COUILLES LA !! TU VOIS PAS J'SUIS TENDUE !!?

— MAIS JE TE DEMANDE POURQUOI TU L'ES !?

Athem - T'AS PAS À SAVOIR OK !!? T'AS PAS À SAVOIR !! Il sort de la chambre

— je le suis REVIENS NIAMA* !
*animal

Athem - FOUS MOI LA PAIX PUTAIN !!

— Mais la tête de ma mère !  je me place devant lui et il arrête de marcher Arrêtes tes conneries !!

Athem - Taynara si tu bouges pas je vais te faire mal.

— Me faire mal ? Je demande en haussant les sourcils tu me ferai du mal ?!

Athem - il souffle et lève les yeux au ciel

— Tu me ferai du mal Athem ?

Athem - Non. Tu sais très bien. Je vais prendre l'air.

— Athem-...

Athem - M'attend pas.


Sans plus attendre, il quitte la maison sans même m'adresser un regard et ferme la porte derrière lui me laissant la complètement perdue.

Qu'est ce qu'il lui prend...?











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K.

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