𝟑𝟑.

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Je ne sais pas trop si je ressentais un certain regret...

Non.

Enfaite j'étais plutôt serein et sans émotions. Ouais je m'en foutais quoi.

Elle se tourne vers moi tout en enfilant son pantalon qui paraissait trop petit pour son gros cul. Elle se tourne vers moi en arborant un petit sourire satisfait puis demande :

Lexi - Ça va ?

— Bah ouais tranquille. Et toi pas trop mal ?

Lexi - rire J'étais complètement vidée d'énergie mais maintenant ça va mieux.

— T'as quand même dormis 9h sans te réveiller une seule fois.

Lexi - Faut croire que tu m'as correctement défoncé.

Je me met à rire en lui claquant le cul.

Soudainement la sonnerie de mon téléphone retentit. Je le regarde et remarque qu'il s'agissait de Leslie.

Non seulement elle m'appelle au moment où je suis avec une autre fille mais en plus il s'avère que cette fille a un prénom similaire au sien.

J'ai pas fais exprès je le jure.

Intriguée, Lexi s'allonge à côté de moi de façon à pouvoir voir le nom inscrit sur l'écran. A la vue du prénom elle jette un regard accusateur sur moi.

— Quoi ? Me regarde pas comme ça.

Lexi - Tu dois lui dire.

— Hein ?! Tu racontes quoi toi je vais rien lui dire du tout.

Lexi - Moussa ! Sérieusement dis lui qu'on en finisse comme ça elle te quitte et tu restes avec moi.

— Mais non wsh je l'ai pas encore serré.

Lexi - elle se redresse furtivement Mais je baise mal ou quoi ?! Ça y est t'as moi fais pas chier !

— Mais Leslie-

Lexi - elle me lance son gros sac à main LEXI ! T'es sérieux quand tu m'appelles comme elle ?

m'énervant C'est ma faute si vos prénoms se ressemblent !!? Je lui relance son vieux sac, elle crie Plus jamais tu me balance ça dessus !

Lexi - Mais aïe elle me tape ! Tu viens de me le re-lancer la !?

— Lexi au nom de Dieu retouche moi tu vas voir seulement.

Lexi - Cheh, t'as commencé. Elle reprend son sérieux mais par contre je veux vraiment que tu mettes un terme à cette mascarade.

— On verra. Je dis en sortant du lit.

Lexi - Y'a pas de « on verra ». C'est elle ou moi.

— Mais c'est toi raconte pas des conneries !

Lexi - Alors quitte là et fais pas chier orh.

— Tu crois c'est facile ou quoi ? En plus je l'ai même pas serrer. Le téléphone sonne encore mais je ne calcule pas

Lexi - Mais elle est même pas aussi bonne que moi !

— Et alors ?

Elle Tship en faisant la gueule.

J'ai rencontré Lexi un peu après m'être « mis en couple » avec Leslie. Et j'ai vraiment kiffé sur elle, sa beauté, son corps et son humour. Elle est attachante. Leslie aussi l'est mais...elle a pas ce petit truc que me fait ressentir Lexi. Même si ça ne se voit pas, Lexi compte énormément pour moi et je veux vraiment me mettre avec elle pour de bon mais d'abord je veux profiter un peu du jolie corps de Leslie tant qu'à faire. Je me suis pas mit avec elle pour rien de base.

Je sais que ça fait grave batard mais je suis comme ça et absolument personne ne me changera.

J'enfile mon pantalon sous le regard foudroyant de Lexi.

rigole T'es trop mignooone.

Lexi - Tu crois que j'rigole avec toi la ?

J'allais répondre mais la sonnerie de mon téléphone qui retentit à nouveau me coupe, me rappelant que Leslie venait de m'appeler.

Lexi - Comment elle force...

je lève les yeux au ciel et décroche Ouais allô ?

Leslie - Ah enfin tu réponds ! Ça va bébé ?

Lexie - Mawa*,si elle savait.

*la pauvre

— je décale le téléphone de mon oreille Ta gueules, je le rapproche Ouais ça va hein et toi ? Tu manques quand même.

Leslie - toi aussiiii c'est quand qu'on se voit ? Hm ?

Lexi - elle crie JAMAIS !

— Mais ta gueule putain !

Leslie - Hein ?!

— Non rien rien, y'a des bruits de fond.

Lexi - Ta mère le bruit de fond.

— Je vais tellement t'enculer Leslie !

Leslie - Mais j'ai fais quoi !?

Lexi - Mais tu vois ? Tu fais que nous confondre lâche la y'a quoi !?

— Désolé je parlai pas à toi mais à une petite qui me saoule à Lexi je vais te balancer par la fenêtre si tu la fermes pas !

Lexi - elle tente de m'arracher le téléphone Tu veux pas y mettre un terme ?! J'vais le faire moi même !

je m'éloigne Écartes toi de la ! Elle me saute sur le dos Je vais t'enculer profondément Lexi !

Lexi - Rien a foutre tu l'as fais hier et tu sais très bien que ça m'a plut elle se met à rire

Leslie - Euh Moussa...c'est normale que j'entende d'autres voix ?

— LEXI DESCENDS !! A Leslie euh ouais ouais t'inquiète j'ai de la miff chez moi mais ils vont pas tarder à partir tu pourras passer si tu veux.

Lexi - HAAAANNN ! Mais t'es sincère là !!? Tu veux carrément l'inviter !!?

je souffle de désespoir Lexi pour l'amour de Dieu fais toi petite !

Lexi - Tshiiip, vas-y tu fou la haine avec ta Leslie la, son prénom pas originale.

— Breeeef, gâche pas mon plan cul la putain de toi !

Leslie - Moussa ? Tu parles à qui là !?

— A une petite là elle gaspille le PQ depuis tout à l'heure Lexi me mord l'oreille super fort AÏE ! TA MÈRE !

Elle se met à hurler de rire tout en sautillant partout pendant que je tente de retenir le mien dans ma gorge. Je voulais vraiment rire aussi mais fallait que je me contienne.

— Bon euh Leslie je te rappelle après ok ? Bisous bébé.

Leslie - D'accord bis- bip bip bip

Je me tourne furtivement vers la dégénéré après avoir balancer mon téléphone sur le lit.

— Toi viens je me dirige dangereusement vers elle on va régler ton fucking problème !

Lexi - elle rit Nooon, pardon ! Je l'attrape par la taille NOOOON, MOUSSA AU NON DE DIEU REPOSE MOI !

— Non, tu voulais faire la folle ?! Bah c'est partit !!

Sans plus attendre je la balance sur le lit super fort sous ses hurlements et je m'allonge en mettant tous mon gros poids sur son petit corps.

Lexi - AAAAHHHHH MAMAAAAN, MOUSSA BOUUUGE je me met à lui faire des guillis et elle rigole difficilement MOUSSAAAA !! C'EST BON ARRÊTES rire!!

— J'arrête que si tu promets de me faire un gâteau au chocolat.

Lexi - Mais t'as cru j'étais qu-elle rigole encore plus fort ok ! J'AI DIS OK !

Je m'arrête puis la tire vers moi pour lui déposer un bisous sur les lèvres.

Lexi - Promet moi qu'une fois que t'aura fais tes bails avec l'autre là tu la quitteras...j'en ai marre d'être le 2e bureau...

— C'est elle le deuxième bureau, toi t'es ma woman d'amour. Je me redresse.

Lexi - Promets.

— Je promets de la quitter dès que je l'aurai eu dans mon lit.

Lexi - C'est bien. Elle fait la moue tu veux vraiment lui passer dessus à tous prix ?

— bah avant de la quitter ouais. Après si j'y arrive pas je vais quand même la quitter ça y est je ressens rien pour elle.

Lexi - sourit D'accord.

Elle m'embrasse langoureusement puis reçois une petite claque sur les fesses quand elle se lève pour aller me faire mon gâteau.

Je la regarde s'en aller en me mordant la lèvre inférieur.

Je suis ce qu'on appelle un player.


















































Maman - Regarde moi Athem.

Je lève lentement mon regard pour le plonger dans ses yeux marrons. La façon dont elle me regardait montrait qu'elle était lassée et qu'elle essayait tant bien que mal de me comprendre.

Moi ce que j'essayais de comprendre c'est comment est ce qu'elle avait trouvée la force de passé à autre chose et le laisser réapparaître dans nos vies aussi aisément.

Ça me mettait hors de moi. Il semblait logique que ce soit moi qui lui lance des regards accusateurs et non elle.

— Arrêtes de me regarder comme ça.

Maman - Et pourquoi ? Qu'est ce que tu vois à travers mon regard ?

— T'as l'air déçue et fatiguée.

Maman - Et à ton avis pourquoi ?

— Je veux pas reparler de ça. J'suis catégorique il m'attrapera pas dans ses filets comme il vous a attrapés.

Maman - Mais de quoi tu parles Athem ? Hm ? Ton père est revenu parce qu'il tient à nous-

— Pourquoi maintenant et pas avant ? Par exemple 4 ans plus tôt ?

Maman - L'important c'est qu'il soit revenu vers nous tu ne penses pas ? Je veux qu'on redevienne une belle famille et-

— Mais quelle belle famille ? Y'a pas Ismaël !

Elle soupire fortement en posant son dos contre le dossier de la chaise.

Maman - On avancera pas si tu continues de te comporter de cette façon. Sache le.

Je ne réponds rien et tourne le regard pour le plonger dans le vide l'air pensif.

J'avais l'impression que personne n'était dans la capacité de comprendre mon sentiment vis à vis de cette situation.

Que tout le monde voulait simplement passer à autre chose pour ressembler à ces familles super soudés qui n'ont pas de problème ni de haine les uns envers les autres.

Mais ce n'est pas possible.

On est passés par beaucoup trop de choses par sa faute pour que je lui laisse la chance de réintégrer notre famille et d'en être un membre à part entière.

Et Ismaël dans tous ça ? Ils en ont pensé ? Sa lettre laissait fortement sous entendre que l'absence paternel avait fait pencher la balance du mauvais côté.

Que cet absence l'avait conforté dans le choix de se retirer la vie.

Et malgré ça c'est dans le plus grand des calmes qu'elles le laissait manger sous notre toit, rigoler avec elles, et avoir toutes marques d'affections.

Mon affliction par rapport à lui était beaucoup trop forte, malgré les « efforts » qu'il tentait de faire. Cette grande erreur ne faisait que me revenir en tête comme une mise en garde, comme pour me remettre les pieds sur terre me chuchotant à l'oreille « ne l'oublie pas c'est à cause de lui que ton frère n'est plus là » ou « ne l'oublie pas il n'était pas présent pour ta famille », « ne l'oublies pas...il vous a abandonnés ».

J'aurai aimé ne pas me retrouver seul à penser comme ça.

Mais comment leur en vouloir ? Elles avaient tellement rêvées de sa présence. Et maintenant qu'il est revenu armé d'un large sourire et de quelques larmes elles ont baissés leur garde, rayés le passé et décider de lui pardonner.

Moi j'étais loin d'être arrivé à ce stade. Je ne savais même pas si j'y arriverai un jour.

Maman - Athem...?

Je suis sortis de mes pensées par la voix inquiète de ma mère. Je tourne mon regard pour le poser sur elle puis demande :

— Comment tu fais toi ?

D'abord un peu perdue elle répond :

Maman - Je ne comprends pas où tu veux en venir chéri.

— Pour rester aussi...calme en sa présence. Pour ne pas repenser au passé en le voyant. Parce que moi j'y arrive pas.

Maman - elle baisse la tête Il est partit certes... il nous a laissé aussi. Il nous a en quelque sorte trahi. Tu sais...il était jeune quand vous êtes nés ton frère et toi...il avait déjà peur des responsabilités mais il a décidé de les endosser de son plein grès. Malheureusement ses parents me détestaient pour le simple fait que je suis noire. Alors ils ont tout fais pour l'éloigner de moi et lui promettre une vie remplis de richesse aux côtés d'une autre femme, une arabe cette fois. Il m'aimait elle se mord la lèvre inférieur pour ne pas pleurer je le sais qu'il m'aimait.

— Alors pourquoi i-

Maman - Ses parents. Il aimait aussi ses parents. Alors il a décidé de les suivre sous leur pression. Il était perdu, ne savait pas où donner de la tête, à seulement 23 ans il se retrouvait dans un dilemme entre la femme qu'il aime, ses enfants et sa famille. Je sais qu'il aurait voulu rester. Mais il ne voulait tellement pas décevoir ses parents.

—...Ça reste lâche de sa part à mon sens. Quand tu aimes une personne et que tu as des enfants avec en plus, tu ne peux te laisser faire comme ça et t'en aller à plus de 5000km. Et ses parents, quels bandes de gros égoïstes, racistes. Pff c'est leur faute aussi, ils ont rendus malheureux leur fils juste pour leur vieille façon de penser à 2 francs.

Maman - Je reste persuadé que c'est la seule raison pour laquelle il est partit, sinon il ne serait pas resté près de 4 ans.

— Hm... dis maman...tu l'aimes encore ?

Maman - elle affiche un petit sourire sur le coin de ses lèvres Je n'ai jamais cessée de l'aimer. Même quand je ressentais une haine atroce à son égard. Mais il y'a bien longtemps que celle-ci s'est éteinte.

J'avoue que j'étais assez étonné de savoir que même des années et des années après, son cœur battait toujours pour l'homme qu'elle a rencontré étant adolescente. En tout cas ça prouvait son honnêteté.

Un cours silence s'est installé durant lequel, je pense qu'on réfléchissait tous les deux.

Soudainement ma mère a prit la parole.

Maman - Et toi ? Pourquoi est ce que tu le détestes autant ? Je veux que tu t'ouvres à moi de façon a ce que je puisse comprendre.

Je souffle fortement en tapant du bout des doigts sur la table.

— Quand il est partit...j'étais très triste. Je me rappelle que je regardai souvent la porte d'entrée attendant son retour. Et quand j'ai compris qu'il ne reviendrait pas ça m'a n'anéantît. Enfaite je ressentais un manque, un troue que rien ne pouvait combler, sauf la présence d'Ismaël. Je remerciais toujours le ciel de me l'avoir donner parce qu'il me comprenait, c'était le seul avec qui je pouvais parler pendant des heures et me confier sans rien redouter je me racle la gorge et quand il est à son tour partit et vraiment pour de bon, ça a été le coup de massue je baisse la tête en soufflant fortement des images de son corps inerte passaient dans ma tête quand j'ai lu cette lettre dans laquelle il évoquait Nahil, ma haine à doublée, voire triplée...pour moi c'est en partie sa faute si Isma' n'est plus là aujourd'hui !

Maman - Ce que tu dis est très dure Athem. Je la regarde imagine ce que ton père doit ressentir en apprenant que son fils le tient pour unique responsable du décès de son autre fils. Hm ?

—... C'est la seule raison supplémentaire que j'ai trouvé pour le haïr d'avantage.

Maman - Il faut à tous prix Athem que tu allèges ton cœur. Que tu te défasses de toute cette rancoeur parce qu'elle est nocive mon cœur. Elle ne t'aide pas elle t'enfonce. Ton père t'aime, il m'aime nous aime et regrette du plus profond de son âme ces moments ratés avec nous. Si il pouvait remonter le temps il le ferait sans hésiter. On le ferait tous sa voix tremble rien que pour reprendre Ismaël dans nos bras... j...elle ne réussit pas à continuer sa phrase trop émue

D'un coup j'ai ressentis le profond besoin de me vider, de casser cette carapace et de laisser couleur des larmes de tristesse mais aussi de détresse.

J'avais beau tenté de me forger cette apparence de gros dur, la réalité me rattrapait et c'était le cas ce soir là.

— J'essaie de penser à autre chose maman, de continuer de sourire à la vie, de me battre pour réussir dans la boxe, de montrer aux gens que je me relève peu à peu... mais c'est dur ma voix se brise j'en peux plus une larme coule je veux le revoir, lui re-dire combien je l'aime suivit d'une seconde il me manque...terriblement je craque

Me voyant aussi abattu, ma mère ne put s'empêcher de fondre en larme aussi et de me prendre dans ses bras essayant de me réconforter tant qu'elle pouvait.

On dit qu'on se rend compte de la valeur de ses proches qu'une fois qu'ils ne sont plus. Moi je m'en rendais déjà compte lorsqu'il était encore parmi nous. Et pourtant ça ne m'a pas empêcher de le délaisser au moment où il avait le plus besoin de moi...

















































Tydian venait de descendre de sa voiture afin de retrouver son père dans sa chambre d'hôpital.

En fermant la porte il fut intrigué par la présence d'une personne de dos qu'il reconnaissait facilement.

Il fronce des sourcils et se dirige vers celui ci qui ne se doutait pas avoir été repéré par Tydian.

Violemment, il le fait se tourner en sa direction en l'attrapant par sa capuche.

Daryl - Oh ! Y- Tydian ?

Tydian - Ouais c'est moi il contracte sa mâchoire Tu fais quoi ici ?

Daryl - il hausse un sourcil J'imagine la même chose que toi.

Il lâche un rire nerveux suite à la phrase que venait de sortir Daryl sereinement.

Tydian - Je crois pas non.

Daryl - Et pourquoi pas ?

Tydian - Écoutes moi bien. Cesse de tourner autour de ma sœur, elle et toi c'est terminé alors va refaire ta vie ailleurs et laisse la tranquille. Tires toi de nos vies parce que tu n'en fera jamais partie. Plus aucun lien ne vous lie alors je vois pas qu'est ce que ta présence au chevet de mon père pourrait apporter. Il ne t'a jamais apprécié c'est pas aujourd'hui que ça va changer.

Daryl ne comptait pas se laisser faire cette fois. Peut importe ce que l'entourage de la femme qu'il aime penserai, il continuerait de se battre jusqu'à son dernier souffle.

Pour lui, elle lui revenait de droit.

C'est donc dangereusement qu'il s'approche de Tydian pour se retrouver en face de lui un regard glacial mais également sûr de lui.

Daryl - J'ai pas peur de toi. Tu ne m'obligera pas à faire quoi que ce soit, ta sœur je la veux et avec ton consentement ou pas. Ce n'est qu'une mauvaise passe qu'on a eu, mais je promets de faire mon maximum pour qu'elle soit mienne.

Excédé, dépassé, en colère, Tydian lâche un énième rire nerveux avant de brandir un doigt menaçant devant le visage de Daryl qui ne clignait même pas des yeux.

Tydian - Ose ne serait-ce que l'approcher et je te jure que je ne ferai qu'une bouché de ta sale face. Me met pas au défi Cameron.

Étonné, Daryl écarquille ses yeux tandis que Tydian le bouscule de l'épaule fortement pour ensuite se diriger vers l'entrée de l'hôpital.

Il venait tous juste de l'appeler par son deuxième prénom connu exclusivement par les personnes avec ou contre qui il avait travaillé dans le passé.

Lorsqu'il trempait dans des affaires illégales...

Qui aujourd'hui continuent de le suivre...


























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Toulouse, 20**

Mains dans les poches, vêtue d'un jogging adidas™ il se dirigeait vers le lieu de rendez qui lui avait été imposé.

Contre toutes attentes il était détendu. Le fait d'avoir à tout prix besoin de cet argent le poussait à passer au dessus de la peur, l'anxiété et la dangerosité que représentait le fait de participer à ce genre d'activités illégales.

C'est capuche sur la tête et convaincu de la décision qu'il allait prendre qu'il est arrivé sur le toit du bâtiment 9.

Il tourne la tête de gauche à droite à la recherche de l'homme mystérieux mais ne le trouve pas dans un premier temps puis finis par apercevoir au loin de la fumée se dissiper dans l'air, lui confirmant la présence d'une personne.

Il s'en approche alors en restant sur ses gardes.

Il découvre un homme assez grand, baraqué, le regard sûr, glacial, infranchissable. Il s'agissait d'un maghrébin à la coupe courte, au style assez déclassé en effet contrairement à la plupart des jeunes de cette cité, il était vêtu d'une chemise noir enfoncée dans un pantalon à pince également noir tous deux sublimés par un long manteau de la même couleur et de chaussures de villes marrons qui venait cassé le total look black.

Il redresse sa tête qui jusque maintenant était baissée pour rencontrer le regard du jeune Daryl seulement âgé de 17 ans à ce moment là.

Daryl - Euh...bonjour ?

L'homme - Daryl Ortega ?

Daryl - Ouais c'est moi.

L'homme jette sa clope au sol pour ensuite tendre sa main vers le garçon qui demeurait distant. C'est avec hésitation qu'il la saisit.

L'homme - Moi c'est Zayn, j'ai cru comprendre que t'avais envie de te faire de l'argent.

Daryl - Ouais c'est ça.

Zayn - On m'a rapporté des trucs plutôt pas mal sur toi j'espère que c'est vrai.

Daryl - J'ferai le maximum pour être un bon membre.

Zayn - C'est carré alors, j'ai juste besoin de savoir que t'es fiable, et OP pour faire ce que je vais te demander parce que c'est pas rien.

Daryl - Laisse moi faire mes preuves et tu verras par toi même.

Un léger sourire se dessine sur le visage
du nouveau chef du petit Daryl. Il était déjà satisfait par la détermination dont faisait preuve sa nouvelle recrue.

Il ne restait plus qu'à savoir si il était capable de laisser son côté morale et humain pour accomplir toutes les tâches imposés par Zayn.

Pour l'argent ? Rire Daryl était prêt à tous.

Zayn - J'aime entendre ça. Tu commences Lundi à 10h33 c'est bon ?

Daryl - Excellent. Mais pourquoi pas une heure ronde ?

Zayn - J'aime pas c'est trop logique. Tu peux filer il lui tend un bigo c'est dessus que tu recevras toutes les infos. Le lieu, quand j'aurai des missions particulière à te donner et tous le tralala.

Daryl - il le prend D'accord, merci.

Zayn - Pour ce qui est du salaire t'en fais pas tu seras pas déçu petit.

Un sourire apparaît sur le visage de Daryl qui n'avait qu'une hâte : tenir ses premiers billets entre ses mains.

Il s'apprêtait à s'en aller mais Zayn l'interpella une dernière fois :

Zayn - Eh petit ! Daryl se tourne vers lui T'as pas un blase ou un second prénom ?

Daryl - Euh j'en ai un, inconnu de tous c'est Cameron.

Zayn - Tu t'appelles comme ça dans le bize maintenant.

Daryl hoche de la tête et avant qu'il n'ai le temps de dire quoi que ce soit, Zayn avait disparu de son champ de vision.

C'est avec un large sourire aux lèvres qu'il franchit le pas de la porte de sa maison en pensant au paquet d'argent qu'il pourra se faire.

Une voix le coupa dans ses extases tandis qu'il retirait ses baskets.

Adrianna - Où t'étais Daryl ?

Il lui lance un simple regard remplit de lassitude avant de se diriger vers sa chambre sans lui répondre attisant la colère de son aîné.

Elle lui attrape la manche de son sweat avant de répéter cette fois ci de façon plus autoritaire:

Adrianna - Où t'étais passé j'ai demandé !?

Daryl - Commence par me lâcher.

Adrianna - Réponds simplement à ma question et je te lâcherai.

Daryl - il souffle fortement J'suis fatigué alors me fais pas chier et laisse moi aller me reposer.

Adrianna - C'est à moi que tu t'adresses comme ça ?! Hm ?

Daryl - Ok tu veux savoir ?

Adrianna - C'est ce que j'attend depuis tout a l'heure.

Daryl - J'ai trouvé un petit travail qui me permettra de vous aider financièrement.

Adrianna - Un petit travail ? Son regard s'adoucît c'est vrai !? En quoi est ce qu-

Daryl - Retiens juste que d'ici quelques mois on est riches. Sa sœur hausse des sourcils étonné ok ?

Adrianna - Riche ? Comment ça ? J'comprends pas-

Daryl - Y'a rien à comprendre, t'aura limite plus besoin de bosser. J'ai grandis et j'suis l'homme de la maison. Je m'assurerai personnellement que le frigo reste remplit. Sois en sûre.

Et c'est dans le flou que Daryl laisse sa sœur pour enfin rejoindre son petit cocon un sourire dessiner sur ses lèvres et la tête remplit de projections dans le futur. Un futur dans le quel, la richesse coule à flot.

Quelques jours plus tard, c'est enfin l'heure pour Daryl ou devrais-je dire Cameron de rejoindre son lieu de travail.

Tout excité et impatient de savoir en quoi consisterait sa nouvelle activité, il chantonnait sur la route en sautillant de temps en temps.

Il était de bonne humeur.

Arrivé sur les lieux il fut d'abord étonné par le nombre d'hommes qu'il y avait.

Il s'agissait d'un bâtiment abandonné complètement aménagé et rénové, il y'avait un petit salon, un bureau, des pièces qui semblaient toutes verrouillés.

Et c'est dans ce petit salon que s'était retrouvé Daryl l'air perdu.

L'entrée était très sécurisé il avait dû donner une multitude d'informations afin de pouvoir pénétrer dans la bâtisse.

Un jeune homme - T'es nouveau ?

Daryl - Ouais...euh est ce que Zayn est là ?

Un jeune homme - Ouais dans son bureau il me tend sa main que je serre Moi c'est Seedji, je vais t'expliquer ce que tu dois faire.

Daryl - Je dois pas d'abord aller v-

Seedji - il secoue sa tête de gauche à droite non,non il veut pas qu'on le dérange quand il est au téléphone.

Daryl - Ah...ok bah j'te suis.

Seedji avança suivit par la nouvelle recru et il présentait un peu les lieux tandis que Daryl l'écoutait attentivement.

Seedji - Ton nom c'est quoi déjà ?

Daryl - D...Cameron. J'm'appelle Cameron.

Seedji - Ok du coup tu vas commencer par un truc simple ?

Daryl - J'suis a l'écoute.

Seedji - Parfait.

Sans plus attendre, Seedji se dirigea vers une porte qui était verrouillé comme la plupart des pièces du bâtiment.

Il sort un trousseau de clés et en sélectionne une qu'il insert dans la serrure.

En entrant dans la pièce sombre, sans fenêtres et à l'odeur désagréable, Daryl ne put s'empêcher de se pincer le nez en effectuant des mouvements allant de gauche à droite avec sa main comme pour chasser la mauvaise odeur.

Daryl - Wouaaaah, ça pue !

Seedji - Ouais c'est jamais aéré, mais tu t'y habitueras Cameron.

Daryl - Ok mais on fait quoi i-

Il suspend sa phrase lorsqu'il croise le regard perdue et apeuré d'une jeune fille à la peau caramel, les bras attachés derrière son dos et les jambes liés entre elles. Ses cheveux étaient dans un sale état, de grosses cernes étaient remarquable sous ses yeux témoignant de son manque de sommeil. Elle présentait quelques blessures sur ses bras et jambes mis à découvert par un short gris et un débardeur de la même couleur.

A sa vue Cameron se tourne vivement vers Seedji qui la regardait simplement sans aucune expression ni émotion.

Daryl - Mais qu'est ce-

Seedji - Le bosse t'as pas expliqué en quoi consiste ton nouveau job ah ouais ?

Daryl - Je comprends pas, elle fait quoi là ?

Seedji - On doit les surveiller à tour de rôle, leur donner à manger et tous ce qui va avec. Faut surtout veiller à ce qu'elles ne tentent pas de s'échapper ou de se suicider. Faut les garder vivantes c'est impératif.

Perdu, Daryl se mit à fixer la jeune fille qui n'avait même pas la force de lever la tête tant elle était épuisée et vidée de toute énergie.
Il ne comprenait pas pourquoi est ce qu'on retenait ces pauvres demoiselles en otage mais ce qu'il savait et comprenait c'est que ça rapportait un paquet d'argent et qu'il ne pouvait plus faire machine arrière.

Daryl- Y'a combien de filles ?

Seedji - Une grosse vingtaine je dirai.

Daryl- il avale sa salive Elles font quoi ici ? Pourquoi vous les garder ?

Seedji - On va les vendre à des hommes super puissants et super riches, je sais pas trop à quoi elles leur serviront. Peut être le ménage ou des objets sexuels j'en sais trop rien.

Un sentiment de pitié et de remord envahi le jeune garçon qui leva les yeux pour ne pas regarder l'otage enchaînée.

Seedji - Eh ? Daryl tourne son regard vers lui on a besoin de gars solides qui font l'impasse sur leurs états d'âmes dans nos rangs. Sinon ça fonctionnera pas. T'as pigée ?

Daryl- Ouais...ouais j'ai compris.

Seedji tapote l'épaule de son nouveau collègue amicalement avant de s'en aller laissant Cameron face à la jeune fille.

Sa respiration était assez faible dans le sens où l'on ne l'entendait pas, elle avait les yeux à moitié clos et bougeait très lentement la tête posée contre le mur derrière elle.

Elle n'était pas au courant de la raison pour laquelle elle se trouvait ici. Ce qu'elle savait c'est qu'elle marchait tranquillement dans les rues de Toulouse avant qu'on ne l'enchaîne de coup lui ayant fait perdre connaissance et se retrouver ici inquiète.

Cameron s'assit sur le sol le dos contre le mur d'en face en regardant le sol.

Il souffle fortement.

Difficilement, la jeune fille lève la tête pour regarder la personne chargée de la surveiller. Elle remarque qu'elle ne l'a jamais vue mais ne dit rien par manque de force.

Confus, et gêné par la situation Cameron dit :

Cameron - Ça fait combien de temps que t'es ici ?

Jeune fille - ...je...j'en sais rien...

Étonné, Cameron hausse des sourcils. Elle avait une voix très faible a peine audible. Il avait dû tendre l'oreille pour l'entendre. 

Elle lui rappelait vaguement une fille dont il était terriblement amoureux et qu'il avait malheureusement laissé dans le nord de la France.

Il était partit alors qu'ils n'étaient pas du tout en bon terme. Il regrettait mais ne pouvait faire autrement.

Elles avait la même couleur de peau, de cheveux et le même timbre de voix. Ça l'a même troublée pendant quelques secondes.

Daryl- Oh...d'accord. T'as mal quelques part ?

Jeune fille - elle hoche de la tête faiblement et répond lentement aux bras, aux cotes et j'ai des fourmis dans les jambes.

Daryl - hésitant Ils t'ont tapés ?

Elle hoche de la tête en soupirant de fatigue.

Daryl - Tu t'appelles comment ?

Jeune fille - Dilara.

Daryl - faible sourire c'est un joli nom.

Dilara - ...

Daryl - Promet moi que si je desserre les cordes tu vas rester tranquille et ne pas tenter de t'en aller.

Dilara - confuse Tu vas m'aider ?

Daryl - je peux pas te faire sortir d'ici. J'ai besoin d'argent. Mais je veux bien faire en sorte que ce soit moins un « calvaire ». Il se lève pour se diriger vers elle

Dilara - retissante Tu mens ?

Daryl - il fronce un sourcil Non j'mens pas.

Dilara - ...tu vas me toucher ?

Daryl - Bah non pourquoi tu veux que je te touche ?

Dilara - elle la regarde de ses yeux brillants au bord des larmes ils l'ont fait les autres.

Cameron - Mais...pourquoi t- elle fait couleur une larme pourquoi tu pleures ?

Dilara - C'est juste que...je suis fatiguée j'ai froid, j'ai faim, j'ai mal et ma famille me manque. Elle continue de pleurer sans faire de bruit.

Daryl était terriblement touchée par son état et la façon dont elle était faible et triste.

Il voulait l'aider et la faire sortir d'ici mais il ne pouvait pas. Il n'avait pas le droit.

Daryl- ...J'suis désolé il détache les cordes complètement lui permettant de bouger.

Un silence s'est installé dans la pièce tandis que la jeune Dilara continuait de pleurer sans laisser sortir aucun song, seule ses larmes roulaient le long de ses joues pour s'écraser contre le sol froid de la pièce.

Pendant une heure les deux adolescents sont restés dans ce silence complet, lourd et lassant avant que la porte ne s'ouvre brusquement donnant sur un jeune homme au bonnet rouge sur la tête.

Jeune homme - Ah t'as pas encore été vendue toi ? Rire

La petite Dilara baisse la tête en se mordillant l'intérieur de la joue.
Cameron lui, lance un regard interrogateur au jeune homme qui venait de faire irruption dans la pièce puis demande :

Daryl - Qu est ce qu'il se passe ? Mon temps de garde est terminé ?

Jeune homme - Oh désolé gros j'tai même pas calculé, il tend sa main Masko et toi ?

Daryl - Cameron il le tsheke elle doit avoir froid non ? Il regarde Dilara elle n'est qu'en short.

Masko - rire C'est pas notre problème ça ? Le côté positif c'est qu'elle est en notre possession et qu'on peut en faire il regarde Dilara d'un air coquin tous ce qu'on veut.

Daryl - Comment ça ?

Masko - Tu veux pas t'éclater ? Il se dirige vers la jeune fille

Dilara - doucement Non...

Perdu, Daryl ne répond pas mais regarde Masko sortir son téléphone et le porter à son oreille après avoir saisis un numéro.

Daryl - Tu fais quoi ? Il entend Dilara grelotter puis suffoquer et pleurer à chaudes larmes Qu'est ce qu'il y'a Dilara ?

Masko - il décolle le téléphone de son oreille Elle t'a dit son prénom ?!

Daryl ne repond pas à Masko et s'accroupie aux côtés de l'otage.

Daryl - Eh il chuchote ça va allez, te mets pas dans cet état.

Dilara - Non... ils vont me toucher. Encore elle prend une inspiration encore, encore et encore...

Daryl allait répondre mais il fut couper par l'arrivé en trombe d'une bande de garçons qui faisaient un boucan considérable.

Troublé, Daryl s'est mit à regarder autour de lui avant de crier au prénommé « Masko ».

Daryl - Eh ! Ils font quoi ici tous ceux là ? On a pas besoin d'être 40 pour surveiller la détenue il me semble.

Masko - T'inquiète le nouveau, ils sont venus profiter de la marchandise il regarde Dilara en se mordant la lèvre tu peux te joindre à nous. Il regarde Daryl.

Daryl se met à froncer des sourcils en essayant de comprendre la métaphore de son associé tandis que la ribambelle d'homme se dirigeait tels des lions affamés vers la jeune fille toute frêle.

Lorsqu'il vit qu'ils tentaient de la dévêtir sous ses hurlements, Daryl réalisa qu'ils s'apprêtait à la violer sans ménagement, sans pitié, sans scrupule.

Alors il se leva et se dirigea vers eux en leur criant d'arrêter mais c'était sans compter sur les deux hommes baraqués et déterminés qui l'ont écartés jusqu'à le faire sortir complètement de la pièce.

Terrifiée, la jeune fille était morte de peur et à la limite de s'évanouir tellement elle était fatigué et désespérée de s'être retrouvée dans une telle situation.

Désemparé et peiné lui aussi, Daryl se mit à hurler sur ces deux hommes en tentant de retourner dans la pièce lugubre et sombre dans laquelle les cris étouffés de Dilara se faisaient audiblement entendre.

Daryl - tape sur la porte Putain ! OUVREZ ! LAISSEZ LÀ !?

L'un des hommes - C'est quoi ton putain de problème à toi ?! Laisses nous faire ce qui nous chantes. T'es rien que le petit nouveau qui doit obéir à tous ce que qu'on lui dit.

Daryl - T'es sérieux !? TU ME POSES LA QUESTION !!? VOUS ÊTES ENTRAIN DE TRAUMATISER UNE FILLE !! PUTAIN DE MERDE OUVRE CETTE PORTE !

L'homme - Ferme ta gueule superman, tu vas rien faire du tout et on va absolument rien ouvrir, reste à ta place et t'avise pas de réessayer de te mettre en travers de notre chemin ça sert à rien.

Il bouscula Daryl de l'épaule avant de pénétrer à nouveau dans la pièce.

L'autre homme qui avait extrait Daryl de celle-ci le regardait maintenant d'un air de défi attendant de voir si oui où nous il allait retenter de sauver la demoiselle.

Offusqué et à contre cœur il s'éloigne des lieux, fou de rage.

Il se sentait nul, monstrueux. Il venait clairement de laisser une fille se faire violer. Impuissant.

Il était maintenant assis en face du bureau de son nouveau bosse qui était partit se chercher un café.

En revenant, Zayn haussa des sourcils en découvrant sa nouvelle recru assit, le regard froid et les pieds tapotant durement le sol.

Il esquisse un petit sourire puis s'installe avec classe sur son fauteuil douillet à roulette avant de poser sa tasse sur le bureau et de poser son regard sur Daryl qui ne décollerait pas.

Zayn - Tiens, Que me vaux ta présence ici Cameron ?

Daryl - On m'a pas parlé de cette partie du contrat ! Il dit remonté à bloque.

Zayn - Je vois pas de quoi tu parles.

Daryl - La fille que je surveillais, elle s'est faite violer et je suis sûr que c'est pas la première fois que t'es hommes font ça.

Zayn - Tu m'as dérangé pour ça ?

Ahuris, Daryl ouvrit de grand yeux en s'approchant de son interlocuteur.

Daryl - Comment ça « pour ça » ?! Elle s'est faite violenter ! Ils sont sous ta responsabilité ces malades non !? Réprimande les, fais un truc !

Zayn - Écoutes moi Daryl. Ils sont dans leur droit.

Daryl - QUOI !? Dans leur droit !? Ils vont la rendre suicidaire la fille, déjà qu'elle est dans de super mauvaise conditions, t'autorise tes gars à lui passer dessus tranquillement !!?

Zayn - Dans tous les cas elle sera vendu à des hommes qui vont sûrement reproduire la même chose alors qu'est ce que tu veux que je te dise ? Ça lui permettra de s'habituer.

Déconcerté, estomaqué, choqué, Daryl ressentais toutes ces émotions. Il n'arrivait pas à croire qu'une personne pouvait tenir de tels propos aussi simplement, aussi naturellement sans ressentir une once de pitié.

Comment ? Comment pouvait il se regarder dans la glace en ayant connaissance de tous cela ?!

Le pire dans tout ça c'est qu'il se rendait compte qu'il brisait des vies, des familles pour arranger et sublimer la sienne de vie et de famille.

Il baissa les yeux sous le choque, ne sachant que dire, que faire. La culpabilité se lisait sur son visage déconcerté et abattu.

Le voyant ainsi Zayn prit la parole et dit :

Zayn - Cameron. Ici on blague pas. On a besoin de personne qui savent faire abstraction de leur côté humain on a besoin de personnes capables du pire pour arriver à leur fin. On veut pas de taffiole incapable de faire ce qu'on leur demande sans éprouver ne serait-ce qu'un soupçon de pitié. Tu dois êtes impitoyable. Et si t'en est pas capable : tu bouges.

Daryl - ...Je veux me faire de l'argent mais-

Zayn - Mais quoi ? Si tu veux la porte est juste derrière toi. Y a un tas de gens qui voudront prendre ta place et crois moi tu trouveras pas de job qui te paiera comme moi je te paye.

Le jeune homme soupira et hocha la tête perdu dans ses pensés.

Daryl - Ok j'ai compris...

Zayn - T'inquiète c'est le début. C'est normal tu t'y f'ras.

Après cette discussion, Daryl se mit à faire des efforts pour faire l'impasse sur son côté humain , plus le temps passait et plus ses poches se remplissaient pour le plus grand bonheur de sa mère et sa sœur qui ont arrêtés de lui demander d'où venait toutes ces sommes à partir du moment où elles ont compris qu'il ne répondrai jamais.

C'était comme un cercle vicieux, il avait du mal à arrêter, il ne se contentait plus de surveiller ses filles destinés à la vente, il devenait kidnappeur et faisait même partie des meilleurs et des plus performant. Ça lui a créé bien des problèmes, il arrivait qu'il se retrouve à l'hôpital mêlé par une bande d'hommes dont les sœurs, les cousines, les nièces avaient étés volés. Contrairement au commencement il n'éprouvait plus cette pitié et ces regrets qui le rongeait, non maintenant il effectuait ses missions de sang froid ayant pour seul but : rendre les femmes de sa vie heureuses.

Ce qu'il ne savait pas c'est que son « pseudo » était devenu connu dans son quartier et même dans sa ville, remontant même jusqu'aux oreilles de personnes venant d'ailleurs.

Et Tydian faisait partie d'eux.



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𝓚.

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