𝟑𝟐.
𝟹𝟸.
☽☾
Il balaie la pièce du regard avant de s'arrêter sur le mien et de m'adresser un petit sourire.
Je le lui rend un peu hésitante sentant une forte tension dans l'air a l'instant même où monsieur Bouhaï s'est introduit dans la pièce.
C'est Athem qui coupe ce silence plus que malaisant avec un sec :
Athem - Taynara j't'accompagne chez toi ?
— J-
T.Souhalia - Pourquoi faire ? Son fils lui lance un regard frustré Elle peut rester jusqu'au dîner même ça me ferait vraiment plaisir elle me regarde maintenant usant de ma sympathie en me faisant les yeux doux.
Le cul entre deux chaises, je m'apprêtais à répondre sauf que je me suis faite une nouvelle fois coupée cette fois si par la grosse et rauque voix du géniteur d'Athem:
Mr.Bouhaï - Bien évidemment qu'elle peut rester, tu es la bienvenue jeune fille, tu es une amie d'Athem et Ayla c'est ça ?
— sourit tant bien que mal Oui c'est ça.
Athem - Bref, t'es sûre que t'es pas fatigué Tay' ?
— Non t'en fais pas je vais rester ça fait plaisir à ta maman.
T.Souhalia - Tous sourire J'aime déjà beaucoup cette petite !
Je lâche un rire gênée en calant une mèche rebelle derrière mon oreille et en relevant les yeux je croise malencontreusement des yeux verts n'appartenant pas à Athem mais à son père qui me fixait.
Athem - Pourquoi t'es là Nahil ?
Ayla - soupire Commences pas Athem, pas devant Tay-
Athem - J'ai pas le souvenir de t'avoir demandée quoi que ce soit. Il repose un regard méprisant sur l'être en face de lui C'est pas parce que maman est d'accord que je le suis. Je pensais avoir précisée que je ne voulais pas te croiser.
Mr.Bouhaï - Je ne savais pas que tu serai là mon f-
Athem - Finis pas ta phrase.
Je jette un regard sévère à Athem qui m'exaspérait par le ton froid qu'il prenait en s'adressant à son père.
Même en connaissant son passé plus que douloureux, je restais persuadé sur le fait qu'il reste primordial de faire preuve d'humilité, de respect et d'honneur à ses parents, car qui ne commet pas d'erreurs ?
Le seul véritable juge est le seigneur ce n'est pas à lui de faire son tribunal sur terre quoi qu'il ai fait.
T.Souhalia - S'il te plaît Athem ne m'énerve pas.
Athem - Ah ouais j'avais oubliée que t'étais devenue amnésique au point de zapper ses 18 ans d'absence. Il dit d'un air dédaigneux.
Mr. Bouhaï - Athem...
T.Souhalia - Ça suffit tu la fermes maintenant !
Athem - Ah tu prends son pa- il tourne son regard vers moi car je venais d'attraper sa veste pour le forcer à se lever et me suivre.
Sans plus attendre je me suis levée et l'ai obligé à me suivre pour m'éloigner d'eux et avoir ma conversation avec lui, essayer de creuser et le persuader d'au moins rester respectueux avec son géniteur qu'il ne semble pas porter dans son cœur.
— C'est quoi ça ?
Athem - Tu vas me faire la moral et te ranger du côté de l'homme qui a envoyé mon frère 6 pieds sous terre ?
Je le regard ébahis ne sachant que dire mais surtout choquée par ses propos, il remettait clairement le décès de son frère sur les épaules de son père qui, je pense , était déjà assez accablé par cet épisode tragique.
— Athem ! Comment tu peux dire une chose pareille ? Tu penses pas qu'il ne se rend pas déjà compte du mal qu'il vous a causés ?! Hein ?!
Athem - Bah pas assez visiblement puisqu'il a l'audace de réapparaître dans nos vies comme par magie.
— Faut que t'arrêtes Athem, tu ne peux pas continuer à vivre dans le passé-
Athem - il hausse de ton Mais t'es pas à ma place putain !
— Peut être pas mais je sais que ton père mérite que tu enterres la hache de guerre et que tu te montrer plus mature et réfléchis ! Tu ne peux pas continuer à gangrener cette haine profonde à son égard, ça n'as pas de sens et ça attriste ta famille !
Athem - il souffle en fronçant des sourcils J'y arrive pas. A chaque fois que je croise son regard je repense à celui perdu et attristé de mon frère, il avait besoin de lui et i-
— Et toi t'étais où ?
Un silence s'installe durant lequel il me regardait l'air touché par mes paroles mais ça partait d'une bonne intention, je voulais le faire percuter que certes l'absence de son père à fait pencher la balance en défaveur de son frère mais ce n'était pas le seul. Il avait besoin de soutiens et de se faire rassurer, épauler mais personne n'a rien remarqué, personne n'a insisté et l'a laissé se démerder en quelque sorte.
Alors je trouve vraiment le comportement d'Athem abusif.
— Tu dis rien ? Il me semble qu'il aurait voulu que vous soyiez plus présents ? Mais tu lui as dis : « ne viens pas me chercher quand t'aura besoin de moi » c'est donc ce qu'il a fait.
Son regard s'assombrit tout en restant planté dans le mien, j'avais la nette impression d'avoir réveiller quelque chose de mauvais en lui.
De l'avoir mis en colère.
Mais il fallait bien que je lui dise la vérité même si mes mots pouvaient paraître rudes et dures à encaisser il fallait qu'il se rende compte qu'on ne peut pas blâmer une personne quand on est conscient d'y avoir également participé malencontreusement...
Athem - T'es sérieuse dans ce que tu dis ? T'es sensée être de mon côté pas de celui d'un homme que tu connais même pas !
— Je suis du côté de personne mais il faut que tu te rende à l'évidence, tu l'accuse d'un crime qu'il n'a pas commis en tout cas duquel il n'est pas l'unique responsable.
Athem - En gros tu prends sa défense rire nerveux vas-y j'm'en vais ça m'a saoulé je pensais pas que tu prendrai partie pour ce chien dénoué de bon sens, mais bref à plus.
C'est sans un regard qu'il s'éloigne de moi en repassant par le salon et claquant la porte de l'entrée sous les yeux des membres de sa famille.
Lentement, je suis reparties vers la pièce à vivre un peu gênée et ne sachant que dire. J'ai remarqué qu'Ayla n'était plus présente, elle avait sûrement suivit son frère dans sa course.
— Désolé...il semble un peu énervé...
T.Souhalia - C'est pas de ta faute ma chérie dès que son père est dans les parages il...enfin tu l'as vue de tes propres yeux.
En tournant mon regard vers le père d'Athem j'ai pus décèle dans son regard un brin de tristesse mais surtout de remords en voyant que son fils n'était pas prêt de renouer les liens avec lui.
Ça me faisait un peu de la peine de le voir aussi abattu et retourné par la situation, à premier vue il semblait vraiment aimer son fils aîné sincèrement.
Sûrement un peu déboussolée et gênée par l'atmosphère qui régnait tata Souhalia dit en se dirigeant vers la cuisine :
T.Souhalia - Je vais préparer le dîner tu peux rester ici ce soir si tu veux.
— Tu ne veux pas que je t'aide tata ?
T.Souhalia - Non t'inquiète pas chérie ça va aller. Elle m'offre un sourire avant de s'en aller vers la cuisine.
Je me retrouve alors seule avec le fameux Nahil auteur « principale » des états d'âmes de mon ami.
Il semblait assez perdu car il se contentait de regarder le sol sans lever les yeux de celui ci en se mordant l'intérieur de la joue et tapant du pied fortement sur le sol.
Je pouvais donc deviner qu'il était en pleine réflexion sur sa vie, sur les erreurs qu'il a pus commettre et surtout je présume sur la relation plus qu' électrique qu'il entretient avec son fils.
Sans vraiment le vouloir je le fixait, à la fois intriguée et compatissante face à l'impasse dans laquelle il se trouvait.
Soudainement il relève son regard sentant le mien sur sa personne pour me sourire faiblement.
Je lui rend le sourire puis pensant qu'il allait s'arrêter là m'apprête à faire un mouvement rotatif de la tête mais finalement il sort d'une voix qui se voulait douce :
Mr.Bouhaï - Tu peux me rappeler ton prénom jeune fille ?
— Je m'appelleTaynara.
Mr.Bouhaï - petit sourire C'est donc bien de vous qu'Athem a on habitude de parler avec sa sœur...vous êtes ravissante et aussi bien élevé qu'il le dit.
— Merci beaucoup c'est gentil pour les parents.
Mr.Bouhaï - Ca vous dérange si je vous prend à part pour vous parler ? Ça me tient à cœur de clarifier certains points avec vous.
— un peu surprise Non pas du tout.
Sans attendre une seconde de plus, il se lève furtivement me faisant signe de le suivre jusqu'à la porte d'entrée et avant de la franchir il veut de vive voix pour que « sa compagne ? », je ne saurai qualifier leur relation, entende :
Mr.Bouhaï - Souhalia, je sors un instant avec Taynara !
Elle répond positivement de loin puis nous sortons pour nous retrouver devant la cage d'escalier puis à la extérieur du bâtiment.
Mains dans les poches et regard rivé vers l'horizon il marchait à côté de moi tandis que j'attendais qu'il daigne entamer la conversation.
Il était assez imposant, grand, une carrure assez visible à des kilomètres à la ronde, un regard perçants (comme son fils) des cheveux d'un bruns très foncés et une petite barbe correctement taillée.
Ça se voyait qu'il faisait partie de ses adultes qui ne prenait pas leur âge avancé pour une raison de se négliger au fil du temps.
Un détail que j'avais également remarqué chez tata Souhalia.
Le silence qui régnait entre nous se retrouva brisé par la voix rauque du père d'Athem qui était sûrement entrain de chercher ses mots.
Mr.Bouhaï - Tous d'abord j'aimerai m'excuser pour la scène avec Athem, disons que nos rapports ne sont pas excellents.
— Il n'y a pas de soucis, il m'a un peu expliqué la situation.
Mr.Bouhaï - Pour vous avoir ouvertement compté ce passage de sa vie, il doit vraiment beaucoup vous apprécier.
— rire gênée J'imagine que oui, vous devez sûrement déjà le savoir mais votre fils a plutôt tendance à être très fermé sur son ressentit et ses émotions. Vous pouvez me tutoyer ça ne me gêne pas.
Mr.Bouhaï - D'accord il me sourit chaleureusement. Honnêtement ça m'a étonné de voir que tu m'as en quelque sorte défendu parce que je suis pratiquement sûre qu'il a fait en sorte de vendre au près de toi une image de moi très péjorative me donnant le rôle du monstre comme il l'a toujours fais...
— C'est vrai qu'à peine on faisait allusion à Vous, il se braquait ou se mettait à cracher sa haine à ton égard...chose que j'essayais de l'empêcher de faire mais il est vraiment têtu.
Mr.Bouhai - rire nostalgique Ça c'est vraiment un trait de mon caractère qu'il a prit, cette manie de toujours vouloir contredire ou faire ce qui lui chante, ça vient bel et bien de moi.
En l'écoutant de comparer à son fils, je ressentais beaucoup d'amour à travers lui, en effet il gardait ce précieux sourire scotché aux lèvres en regardant devant lui l'air ailleurs mais aussi l'air peiné comme depuis que je plaçais rencontré.
Il n'est pas mauvais, non loin de là il a se l'amour a donné, a revendre et cette fois ci aux bonnes personnes parce que pendant trop longtemps il s'est laissé faire, laissé prendre dans les filets du pouvoir toxique qui avait ses parents sur lui.
Il n'a pas été en mesure de prendre ses propres décisions parce qu'il avait le cul entre deux générations.
Et maintenant il paye les pots cassés, il en souffre, car oui avoir cette énorme distance entre son fils et sois même est une douleur quotidienne surtout quand on sait qu'on aurait put mieux faire.
Il était maintenant à la recherche d'un moyen de lui prouver Combien il l'aime.
Je l'entend souffler fortement puis continuer de parler toujours sans m'adresser l'ombre d'un regard, peut-être rongé par la honte :
Mr. Bouhaï - Je regrette mais je pense que c'est évident je tenais à te faire part du regret profond et du vide que je ressens a cause de cette distance qui semble devenir de plus en plus grande et irrattrapable. Athem et Ayla sont mes raisons de vivre et de mourir.
— Je sais pertinemment que vous aimez beaucoup vos enfants, c'est évident et j'ai également toujours sus que vous n'êtes pas quelqu'un de mal intentionné, vous avez simplement prit les mauvaises décisions en dépit de votre famille. Vous aviez une pression forte sur le dos.
A en voir son expression faciale, il semblait quelque peu étonné par ce que je venais de lui dire.
Il s'attendait sûrement à une autre réponse de la part ou aube autre façon d'analyser la situation.
Il s'attendait sûrement à ce que je le blâme comme la plupart des personnes au courant de cette histoire mais non. Cet homme a besoin de soutiens.
Certes il a fait quelque chose de très compliqué à encaisser ou à pardonner mais il est revenue déterminé pour s'excuser alors pourquoi lui compliquer la tâche.
Si Athem ne lui pardonne pas il ne pourra jamais faire son deuil et par conséquent il ne pourra jamais être en paix avec lui même. Et ce que je veux vraiment pour lui c'est justement qu'il soit apaisé, qu'il trouve la paix et le refuge pourquoi pas en Jesus-Christ ?
Pour l'instant il s'agirait que monsieur cesse de jouer à la tête de mules et qu'il essaie enfin d'avancer dans sa relation avec son paternel.
Mr.Bouhaï - J'espère et prie de tous cœur pour qu'un jour il puisse trouver la force de me pardonner, c'est mon plus grand souhait.
— Ce que vous dites là me touche Mr, et je prierai également pour que votre souhait se réalise et que vous puissiez ainsi retrouver un foyer uni et harmonieux je lui sourie.
En lui promettant une prière j'étais bien évidement sincère et dévouée.
Ça me tenait à cœur que de père de famille retrouvé le sourire et son fils par la même occasion et que mon ami retrouve son père.
Mr.Bouhai - En te voyant j'ai tous de suite sus que tu étais une personne bien veillante, et d'une bonne influence pour Athem, c'est pour ça que ça ne m'a pas dérangé de te faire part de mon ressentit et de mon envie de récupérer mon fils. Je sais que tu pourras m'être d'une grande aide pour souder nos liens. Je remercie Dieu de t'avoir mise sur le chemin d'Athem en espérant que tu puisse rester auprès de lui Taynara. Je le pense vraiment.
Un large sourire s'est dessiné sur mes lèvres face à ses aveux.
Obtenir en quelque sorte la confiance du père d'Athem me réjouissait beaucoup dans le sens où ce mec compte beaucoup
Pour moi.
Une chose est sûre j'allais jouer les entremetteuses, et recoller les monsieur entre Mr.Bouhaï et Bouhaï junior.
« Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l'entraide : voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir. » Hébreux 13:16.
☽
☽
Je pose la gamelle décorée de velours noir sur le sol.
Grace (se lit Grèice) ma chatte s'approche de celle ci lentement avant de se mettre à manger tandis que je lui caressait le les poils.
Vêtue de la nuisette noire ornée de dentelles sur les extrémités, je décide de me relève pour le diriger vers la grande table de la salle à manger sur laquelle plusieurs photos étaient disposé.
Toutes étant des photos d'Athem.
Ahlala, Athem...ce jeune homme a l'apparence inaccessible, à la voix grave et légèrement cassé, aux cheveux bouclés d'une brillance éblouissante voire aveuglante... pour faire court au physique avantageux.
Je me suis vite rendu compte qu'il n'était pas si impénétrable que le pensais, il m'a suffit de quelques jours pour réussir à me faufiler dans sa vie, je l'avais donc déjà prit pour acquis, mais rapidement je me suis rendu compte d'autre chose également...
Son attachement vis vis à de ma rivale qui n'était autre que Taynara Kabuya dont je regardais les photos qui elles étaient étalés sur la petite table de mon salon.
Mon petit sourire rêveur qui jusqu'à présent n'avait pas quitté les lèvres s'en ai vite aller lorsque mes yeux se sont posés sur le doux visage de cette fille à la peau caramel.
Elle me rendait malade, cette douceur et ce charme qu'elle dégageait réduisait pratiquement à néant toute l'assurance que j'avais par rapport à Athem, cette assurance se l'avoir dans la poche.
Elle prenait de la place.
Trop de place. Mais qu'est ce que je pouvais bien faire pour m'en débarrasser ? Ou du moins l'éloigner ? Rien.
Moi qui pensait que mon imbecile d'acolyte réussirait à se l'accaparer et ainsi l'éloigner de ma proie rire il a tout simplement foiré et n'a pas été capable de la préserver au près de lui.
Quel incapable ! Je ne sais même pas ce qui m'a prit d'accepter aussi facilement de l'aider et d'indirectement m'aider moi.
Ça doit sûrement être parce que je lui dois en quelque sorte, je devais bien lui rembourser les choses qu'il a fair pour moi.
Je ne me voyais pas refuser alors qu'il m'a dans le passé littéralement aidé à sortir du gouffre. Toute personne n'aurait pas eu la gentillesse ou l'amabilité de me sortir de cette misère.
Quelle sacrée merdier dans lequel je me trouvais...
Je le sentais si seule, abandonnée, vidée de tout espoir de jours meilleurs...
Et il est arrivé tel un super héros vêtu d'une cape invisible, m'a tendu sa main et m'a simplement dit en me regardant droit dans les yeux « Je vais t'aider » suivis d'un plus doux « je ne te lâcherai pas ».
Sur le moment il avait simplement fait preuve d'une bienveillance et d'une amabilité inné mais aujourd'hui je me demande ;
N'avait-il pas tous planifié ?
Rire moqueur je pense que je divague, que je deviens paranoïaque ou quelque chose du genre.
En tout cas une chose est sure je ne pourrais jamais au grand jamais oublié son dévouement vis à vis de ma personne.
Mais je ne vais pas lui dire sinon il va encore me faire chier.
Je rassemble les photos de Taynara et celles d'Athem pour les ranger dans des classeurs séparés et bien distinct.
Je finis ensuite par m'affalerai sur le canapé et soudainement je sens mon téléphone sonner affichant : ******.
Un peu étonné je décroche et porte le smartphone à mon oreille en prenant la télécommande de mon autre main.
— Allô ?
***** - Ouais allô ? Derya ?
— Tu veux que ce soit qui d'autre ?
***** - je l'entend lâcher un long Tship au bout du fil Ça va ?
— Je vais très bien et toi ?
***** - Je t'avoue que ça va pas trop, je l'ai vue aller chez ce fils de pute.
— je roule des yeux Tu comptes forcer combien de temps avec elle ? Pourquoi est-ce qu'elle t'intéresse autant ?
***** - Derya t'es conne ou tu fais exprès ? Je kiff cette nana, je la veux pour moi tous seul.
— Eh bah tu l'aura pas, ça sert à rien de pleurnicher comme un gamin petit rire t'avais qu'à savoir conserver ce qui t'appartient bon a rien.
Le taquiner ? Une passion.
***** - Pourquoi tu bavasses alors que t'as même pas été le capable de séduire un mec. T'es pas sensé attirer toutes les b**** de paname toi ?
— Oh ! Parles plus poliment merde alors ! Moi c'est pas la même chose abrutit et puis on va pas se mentir il a pas mon temps.
***** - Attend t'essaies de dire quoi là ? T'abandonne ?
— Roh, qui a parlé d'abandonner Daryl ?
Et oui depuis tout à la heure c'est avec lui que je parlais, c'est lui mon sauveur et c'est pour lui que je fais tous ça même si j'y insert mon propre plaisir.
Daryl - J'sais pas tu parles comme si t'en avais marre je pensais que tu le kiffais bien ?
— Bah...il est sexy et c'est vrai que j'aimerai voir ce que donne une partie de jambe en l'air à ses côtés mais... je compte pas forcer pendant milles ans comme toi et ta Taynara.
Daryl - Compare pas, elle c'est mon amour le plus solide, mes plus belles relations. Je regrette d'avoir tous doigt en l'air y'a plus de 4 ans.
— Tant pis pour toi écoute je baille je suis fatigué Daryl c'est tous ce que tu voulais me dire ?
Daryl - Je veux juste que tu continues de lui rentrer dedans tant que y'a encore de l'espoir.
— De quel espoir tu me parles ? Ça se trouve il la kiff déjà. je dis en serrant des dents.
Daryl - Ca m'étonnerait pas ce que je ne veux pas c'est qu'elle le kiff en retour.
— Si elle l'aime c'est les aléas de la vie Daryl, j'aurai le seum aussi mais que veux tu.
Daryl - sa voix devient grave Ça arrivera pas. Jamais.
— Je ne veux juste pas que tu ailles trop loin et que tu finisses par avoir des problèmes... ok ? Il ne répond tout de suite ok ?
Daryl - Hm...j'avais juste besoin de me confier et comme t'es ma seule véritable amie...
Seule véritable amie ? J'esquisse un petit sourire en baissant les yeux sur mes jambes correctement épilés et douces comme la soie.
Je savais déjà qu'on était amies voire comme frères et sœurs mais l'entendre me le dire me faisait toujours drôlement plaisir, parce que il compte beaucoup pour moi même si on a pour habitude de se chamailler, de se taquiner ou de cartonne se menacer et s'insulter.
Ça reste une personne qui a donné un autre tournant à ma vie.
Je lui dois beaucoup.
— T'inquiètes, je serais toujours là pour toi Daryl.
Daryl - Moi aussi comme au tout début, dis moi si tu veux changer quelque chose dans ta maison je paierai.
— Oh non arrêtes, je travail maintenant Daryl t'as plus besoin de faire tous ça tu sais ?
Daryl - J'en ai envie, je dois prendre soin de toi.
Je sourie largement en jouant avec la télécommande que je lançais et rattrapais habilement.
— T'es vraiment trop gentil avec moi... merci. Merci pour tout. De notre rencontre à aujourd'hui.
Daryl - Ne me remercie pas Derya, bon je te laisse passe une bonne nuit sœurette.
— petit rire Passes une bonne nuit aussi frangin.
C'est sur ces derniers mots doux que notre appel s'est rompus laissant un place à un vide dans la pièce uniquement animé par la Télé.
Je me mets à sourire bêtement en pensant à Daryl.
Je n'ai que lui.
Et j'ai tous ça grâce à lui.
☽☾
☽☾
Ce jour là il y'avait un magnifique soleil radieux sur la ville de Paris, accompagnée de mon amie Salomé on marchait dans les rues peuplée de monde en discutant comme d'habitude sur le chemin.
Notre activité favorite était la critique d'autrui. Il suffisait qu'une personne se promène devant nous pour qu'elle finisse par devenir notre target et qu'une pluie de remarques tombe sur elle, bien évidemment on prenait garde de rester discrète, ça devait rester entre nous.
Salomé - l'air choquée T'as vu la robe qu'elle porte ? Qu'est ce qu'elle est moche ! Cet imprimée fleuri la elle fait mine de vomir on dirait une tapisserie de vieille dame.
— rire Je me demande qu'est ce qui ne va pas chez ces personnes là regardant avec dégoût elle pense vraiment être jolie dans cette chose démodée depuis l'an 1900 ?
Salomé - Le pire dans tous ça c'est que c'est sûre qu'elle se trouve belle là dedans, je la plaint tellement ! En plus de n'avoir aucun goût vestimentaire elle ne dégage vraiment aucun charme.
— J'te jure, je me demande bien si ces personnes ont déjà te invités dans des soirées ou des bails comme ça rire impossible elles feraient beaucoup trop tâche.
Salomé et moi ? Rire de vrais sorcières, on passait notre temps à rabaisser les autres pour nous élever nous, aussi bien des inconnues que des gens de notre lycée, sans aucun scrupule.
C'est à se demander si le mot respect faisait partie de notre vocabulaire.
À nous entendre on paraissait si sûre de nous mais en vérité un profond mal être se cachait en chacune de nous deux.
Vous allez sûrement me dire « mais t'as pas changée » et bien laissez moi vous surprendre en vous annonçant que si. Ce n'est qu'un rôle que j'endosse auprès de Taynara pour aider mon frère de cœur.
Rien de plus.
Salomé - Ça tu l'as dis, en parlant de « soirée », Maxime organise une fête chez lui le samedi prochain, tu pourrais venir non ?
— Hm...c'est vrai ? Maxime ? Rire moqueur il m'a sûrement invité de toutes manières non ?
Salomé - Il m'a demandé d'expressément te mettre au courant.
— Ne me dis pas qu'il pense encore avoir des chances avec moi ?
Salomé - ouuuh, c'est fort probable que si ma jolie.
— rire Ahlala il ne compte donc jamais abandonner alors, c'est bien dommage pour lui, enfin bon je viendrai à cette soirée histoire de le faire baver un peu.
Salomé - Aahhh, ça c'est ma bad bitch a moi ! Elle dit en me poussant légèrement.
On continuais de bavarder et de dire tout un tas de conneries jusqu'à arriver devant chez moi.
On s'est donc séparé pour qu'elle rejoigne sa maison et moi la mienne.
Une fois le pied chez moi, c'est comme si mon masque tombait en effet la Derya sûre d'elle, enjouée, séductrice et irrespectueuse laissait place à une jeune fille de 17 ans 1/2 calme, en manque de confiance en elle et surtout soumise à toutes règles.
C'était un autre monde avec des lois différentes et un mode d envie différent.
Je ne pouvais pas me permettre de laisser la Derya 2.0 prendre place dans le domicile parentale, ils me tueraient sinon.
On pouvait donc dire que j'étais d'une hypocrisie monstre, de confession musulmane mes parents exigeaient de moi d'être exemplaire, toujours bien habillée ( décemment ) et surtout pieuse.
Comme vous avez pu le remarquer je suis très loin d'être ce genre de fille religieuse.
Je ne croyais en absolument rien je le sentais seulement forcer de faire piqué à mes parents, je me devais de suivre leur pas et ne pas m'éloigner du chemin qu'ils m'avaient déjà tous tracer.
Je n'avais pas le choix.
Une fois les deux pieds bien dans la maison, je pousse la porte de avec mon pied puis cours à l'étage n'espérant croiser aucun membre de ma famille pour pouvoir troquer ma jupe courte en jean accompagné d'un crop top noir épaules dénudés contre une longue robe rose pale balayant le sol et couvrant chaque partie de mon corps sauf mes avants-bras.
Je prend des lingettes que je fais rapidement passer sur mon visage pour retirer la tonne maquillage que j'avais sur le visage puis m'observe dans le miroir.
Je souffle fortement puis range tout mon bric à brac.
J'entend la porte de ma chambre claquer fortement contre mon mur me faisant sursauter, ce n'était autre que ma petite sœur Malika.
Malika - Oh t'es rentrée Derya !
— Pourquoi tu cries ?! Et qui t'as autorisée à entrer dans ma chambre ?
Malika - elle ignore mes questions et saute sur mon lit T'as passée une bonne journée ?
— Ouais, sors maintenant t'as rien à faire ici.
Malika - Tu me chasses ?
Elle prend un faux air peiné en faisant ressortir sa lèvre inférieur.
— Malika...tu veux rester pour quoi faire ?
Malika - Ces derniers temps tu passes pas beaucoup de temps avec moi...avoue le.
Je la regarde tandis qu'elle me regarde cette fois ci sincèrement touchée par la situation.
Me sentant coupable je m'approche d'elle et la prend dans mes bras avant de lui susurrer :
— Pardonnes moi Malika je ne m'en rendais pas compte je lui sourie tu veux qu'on fasse quoi ?
Elle s'apprêtait à me répondre mais la voix grave et froide de Miguel l'a coupée laissant des points de suspension à sa phrase.
Miguel - DERYAAA ! DESCENDS TOUS DE SUITE !!
Je souffle fortement avant de me détacher de ma sœur qui me regardait avec compassion.
Miguel...il s'agit de mon beau-père le nouveau mari de ma mère depuis maintenant plus d'1 an et demi.
Ça fait donc également plus d'1 an et demi que rester sous ce toit était comme une punition.
Cet homme ne m'aimait pas et c'était réciproque. Malika voyait bien la façon ignoble qu'il avait de me traiter comme une moins que rien, comme si je n'avais aucune importance et que je ne lui servait qu'à accomplir ses petites corvées.
Ma mère ? Rire la définition parfaite de « l'amour rend aveugle ». Elle trouvait ça limite « normal » que moi sa fille je serve de marche pied à son imbécile et incapable de mari.
Elle prenait rarement ma défense ou tous simplement restait en retrait pour ne pas s'attirer les foudres de Miguel.
Une situation qui continuait de me peser sur les épaules et qui m'obligeait à m'en aller dès que je pouvais.
Je descends les escaliers a pas lents tant je ne voulais pas le rejoindre.
Une fois en bas je le vois de dos toujours la même carrure imposante et intimidante comme si même sans me regarder il détenait ce pouvoir sur la personne.
Il me contrôlait.
— Miguel tu m'as appelée ?
Miguel - Mon thé quotidien...il est où ?
Me souvenant que j'avais complètement oubliée de lui préparer son thé habituelle, je me met à claquer des dents tout en regardant ailleurs.
— J...je...
Miguel - il tape du point sur la table Tu l'as oubliée ??!
— J...je viens de rentrer...j'ai, j'ai pas...
Il ne m'a pas laissé le temps de continuer et à abattue sa grosse main droite fortement sur ma joue, j'ai tout de suite sentis celle-ci chauffer.
Apeurée mais pas surprise je me suis reculée en touchant ma joue le regard rivé sur le sol.
Miguel - Tu comprends pas quoi dans « Fais moi un thé tous les jours à 17h ? »
— J-je suis désolé...
Miguel - Vas-y dégage tu me fatigues je veux pas te voir.
Sans un mot de plus je retourne vers les escaliers toujours cette rage imprégné en moi.
Une forte envie de lui rendre tous les coups qu'il m'infligeait tous les jours m'a prise comme d'habitude mais je savais bel et bien que je ne serai jamais au grand jamais en mesure de le faire...
Une fois dans ma chambre j'ai entendu mon téléphone vibré et l'ai pris en effectuant un mouvement vers le haut afin de le déverrouiller.
« Salomé » - Alors tu comptes venir à la fête ?
Je décide de répondre positivement à ce message espérant trouver durant cette fête un peu de tranquillité et un moment d'évasion loin de toutes ces prises de têtes incessantes.
Et c'est justement quelques jours après que je me suis retrouvée devant mon miroir m'admirant de tous les côtés vêtue d'une robe rouge vive près du corps arrivant aux genoux et légèrement décolleté.
En tournant sur moi même mon téléphone se met à vibrer, je le prend sans plus attendre et regarde de qui est ce que venait le message.
« Salomé » - Biiiitch ça va péter dépêche toi !!
Je lâche un petit rire en lui répondant que j'étais sur le point de sortir le plus discrètement possible.
C'est donc sur la pointe des pieds, talons à la main que je me dirigeais vers la porte d'entrée en prenant soin de regarder autour de moi.
Si j'avais peur ? Bien évidement ! Il suffisait que je fasse craquer une seule fois le bois du parquet pour qu'un habitant de la maison ne m'entende. Et c'est évidement le membre le plus redoutable de ces lieux qui me faisait ressentir ce grand stresse.
Parce que je savais que si jamais je venai a le croiser non seulement je serai dans une belle merde mais en plus absolument personne ne sera en mesure d'affronter mon beau père.
Conclusion : vaut mieux que je parte et revienne avec la plus grande discrétion possible.
C'est avec brio que j'ai réussi à me retrouver de l'autre côté du mur de brique, à l'extérieur.
Je souffle un bon coup puis me met à sautiller heureuse de m'en être sortie indemne pour la première épartir depuis cette dangereuse mission.
Je cours toujours armée de mes talons aiguilles dans ma main gauche en me dirigeant vers le lieu de rendez vous où mon amie m'attendait à bord d'une jolie Mercedes noir.
— en ouvrant la porte Ouf j'ai cru que je n'y arriverai jamais tellement mon cœur battait !
Salomé - Trop contente que tu sois là copine ! Elle tape ses mains ça va être trop bien !
Aussi excitée qu'elle je tourne mon regard vers le conducteur de cette belle caisse qui n'était autre que le frère de Salomé.
Sentant mon regard sur lui il se tourne en la direction et me souris chaleureusement Tout en disant :
Nicolas - Ne faites pas de bêtises là bas les filles hein, restez sages et ne vous laissez pas embarquer dans n'importe quoi !
Salomé - rire Mais tu nous prend pour qui ? On va se tenir à carreaux toute en s'amusant comme des folles ! Elle me donne un coup de coude pas vrai Derya !?
— Bien sûre ! Je suis prêtes comme jamais.
Nicolas - Bon bah alors c'est partit.
Il démarre sans plus attendre et nous dépose quelques minutes plus tard devant une maison assez animée par la présence de tous les invités.
Nous le remercions puis descendons pour nous diriger vers la grande maison.
Salomé - C'est vraiment trop beau !
Salomé était vraiment excité tandis que moi je me contentais d'admirer en silence la grande demeure dans laquelle Maxime nous avait conviés.
Une fois le pied à l'intérieur nous avons été accueillis par une forte musique et un nombre incalculable de personnes présentes à l'intérieur.
La musique battait son plein et un jeu de lumière tantôt bleu, tantôt rouge, tantôt vert parcourait la pièce créant une atmosphère festive.
Salomé et moi, on s'enfonçait dans la foule en arborant un sourire satisfaite par ce que nous voyions.
On se prenait vraiment pour des stars parce qu'on était dans le monde des grands.
Rapidement l'hôte de la fête a fait son apparition fasse à nous un verre à la main, un sourire aguicheur et le regard plus planté dans le mien qu'autre part.
Vêtue d'une chemise blanche rentrée dans un pantalon à pince noir et d'une ceinture gucci™, il détenait le pouvoir de faire tomber sous son charme n'importe quelle nana présente mais c'est moi qu'il avait choisit de séduire.
Je me sentais assez spécial même si je n'avais que faire de ses approches peu discrètes et non travaillés.
Maxime - Bonsoir...comment se passe votre soirée ?
Il place un bras autour de mon cou et l'autre autour de celui de mon amie qui le regardait d'un air nonchalant.
Salomé - Très bonnes soirée, mais j'attends que tu passes les vrais hits pour pouvoir correctement me trémousser sur la piste de danse !
Maxime - Il suffisait de demander ! Et toi Derya...? Cette petite fête te plaît ?
— « petite » ? rire Cette fête n'a rien de « petite », au contraire elle est grandiose. Et je le regarde merci pour l'invitation.
Maxime - Y'a pas de quoi Bella il me répond avec un clin d'œil.
Il s'éloigne ensuite de nous toujours le regard et planté dans le mien jusqu'à ce que je ne puisse plus le voir.
Salomé - Ouuuhh, petite regard aguicheur et tous, on dirait que les portes ne sont plus complètements fermés.
— Je n'ai absolument rien dit ! Je lève les bras de manière innocente.
Salomé - Qui ne dit mot, consent.
Je hausse des sourcils après avoir rigolé puis me met à danser au milieu du grand salon moderne sur le rythme endiablé du R&B américain.
Durant nos mouvements de bassins, Salomé s'est faite embarqué par un jeune homme qui l'a emmené plus loin.
C'est sans étonnement que j'ai devinée qu'elle était aller faire quelques cochonneries étant donné que ce n'est pas la première fois.
Si Salomé était d'une mauvaise influence pour moi ? Évidemment est ce que j'en étais consciente à ce moment là ? Je ne pense pas.
Pourtant ça se voyait comme le nez au milieu du visage qu'elle n'était pas simplement une petite chipie qui aime se faire remarqué. Non. Elle allait beaucoup plus loin que ça.
Et le pire c'est que comme une imbécile j'avais pour habitude de la suivre dans tous ce qu'elle faisait même si je savais très bien qu'on avait pas les mêmes parents ni le même beau père tyrannique.
Un peu épuisée et sentant mes orteils me lâcher j'ai décidée d'aller m'assoir sur l'un des grands canapés beige qui étaient assez confortable, un mec passe avec ses cocktail sur un plateau et j'en prend un au vol avant de coincer la paille entre mes deux lèvres.
Mon regard se baladait tantôt à droite, tantôt à gauche sans vraiment accorder de l'importance à ce que croisait mon champ de vision.
Jusqu'à ce qu'elle apparaisse dans ma ligne de mire.
Un corps correctement taillée, moulée dans une robe doré pailletée au fort décolleté. Cette robe avait les côtés découverts, c'est à dire qu'il était possible de voir les parties gauches et droites de son corps. Son magnifique corps si je peux me permettre.
Rien qu'en marchant d'une élégance envoûtante elle parvenait à capter toute l'attention sur elle, en tous cas une bonne partie des convives se sont arrêtés pour la regarder marcher.
Elle avait un visage neutre, ni sourire ni joie, absolument rien n'était lisible sur son expression faciale, mais putain qu'est ce qu'elle était belle.
Belle, sexy et attirante.
C'est la première fois que je ressentait ça en regardant une fille. Ça ne m'était jamais arrivée et j'étais totalement troublée par le charisme qu'elle dégageait et ce sentiment particulier qu'elle me procurait.
Voyant que ses pas se dirigeaient en la direction j'ai baissé la tête pour jouer avec la paille que je mordillais dans ma bouche le cœur battant encore toute secouée par la merveille que je venais de voir.
J'ai sentis la présence de une personne s'asseyant à côté de moi, mais je n'ai pas relevée les yeux et ai continuer de balayer la salle du regard.
Mais soudainement une voix mielleuse a retentit dans mon oreille droite le surprenant.
Fille - Je t'ai vue toute seule de loin. Et comme je ne connais personne ici je me suis dis que je pourrai passer la soirée avec toi ?
Dans un élan de courage je décide de tourner mon regard pour le faire atterrir dans ses yeux en amandes marrons clairs ornés de longs cils noir et parfaitement recourbés.
Encore plus jolie et séduisante de près.
— Je- ça ne me dérange pas.
Elle me sourit chaleureusement avant de se mettre à danser sur place au rythme de la musique. Sans m'en rendre compte je la fixais sans décrocher un mot. Cette nana me fascinait.
Fille - Oh je ne me suis même pas présentée elle me tend sa main Shamila et toi ?
— je sers sa main Derya, très jolie prénom.
Shamila - Le tien aussi est plutôt mignon. Tu as quelle âge si ce n'est pas indicret ?
— J'ai 16 ans. Et toi ? Tu m'a l'air déjà adulte.
Shamila - petit rire J'ai 18 ans.
Choquée je fais un mouvement de recule en portant ma main sur ma bouche. Je lui aurai facilement donnée 21 ans pas moins avec son style vestimentaire, sa façon de parler et la prestance qu'elle dégageais.
Décidément cette fille ne cessait d'éveiller ma curiosité et mon étonnement le plus complet !
Et c'est ainsi qu'une longe discussion s'en est suivit durant laquelle nous avons rigoler, appris un peu l'une de l'autre. Discussion qui s'est terminée par un échange de numéro.
J'avais passé toute ma soirée avec Shamila, chose que Salomé s'est empressé de me faire remarquer sur la route du retour alors qu'elle était à moitié dans les vapes :
Salomé - Eh dis donc je t'es vue au fond de la salle avec une meuf grave belle.
— Oui petit sourire disons qu'on a un peu appris à se connaître.
Salomé - Vous aviez l'air de bien vous entendre vue le temps que vous avez passés ensemble elle ferme à moitié les yeux en tout cas c'était une très bonne soirée.
Je la regarde fermer lentement ses yeux pour tomber dans un sommeil le corps enfoncé dans le siège de la voiture.
Je souris légèrement puis pose ma tête contre la vitre en regardant le ciel noir.
༒
༒
Quelques jours puis mois s'étaient écoulés et je passais le plus clair de mon temps soit au téléphone a l'oreille rigolant avec Shamila soit tous simplement dehors en sa compagnie qui moi plaisait de plus en plus.
D'ailleurs à cause de ça une dispute entre Salomé et moi avait éclatée. En effet elle m'accuser de la boycotter pour Shamila ( ce qui était vrai) chose que je niais en bloque en disant qu'elle était jalouse que je me sois faite une nouvelle amie.
En réalité je ne sais pas si je pouvais la qualifier d'amie étant donné qu'une certaine alchimie plus qu'amical régnait entre nous. Il était indéniable qu'on ressentait de l'attirance l'une envers l'autre, il suffisait de voir notre façon de se regarder ou de parler ensemble elle faisait souvent allusion aux formes généreuses de mon corps.
En tout cas je ressentais quelque chose de particulier en sa présence, reste à savoir quoi exactement...
Assise autour d'une petite table en bois devant un restaurant, j'attendis justement l'arrivée de Shamila depuis environ 5 minutes.
Je naviguais sur mon téléphone jusqu'à ce que des mains douce et chaudes viennent se poser sur mes yeux, me faisant redresser la tête surprise.
Shamila - Qui est-ce ?
— petit rire Qui d'autre à part Shamila Vergara ?
J'entend son rire se mélanger au miens puis la vois faire le tour de la table pour s'installer en face de moi vêtue d'un trench-coat marron chocolat, d'un jean taille haute noir et d'un haut décolleté blanc.
Comme d'habitude elle était splendide.
Elle semblait bien de bonne humeur à sa façon de se dandiner sur place et d'arborer son sourire.
— T'as l'air super heureuse y'a quelque chose qui t'es arrivée ?
Shamila - Non, je suis juste heureuse de te voir Derya ! Elle prend la carte de menue en main alors qu'est ce qu'on nous propose ici...?
— Tu sais je me suis disputée encore avec Salomé.
Elle lève un regard las sur moi avant de poser l carte lentement sur la table et de prendre ma main dans la sienne:
Shamila - Laisse là s'en aller si c'est ce qu'elle veut Derya. Hm ? Tu n'as pas besoin d'elle.
— Mais je l'apprécie vraiment tu sais ? C'est mon amie et-
Shamila - Et bien peut être que c'est un signe que tu dois rompre tous contacte avec elle ? Enfin fais comme tu veux, je souhaite juste que tu sois heureuse.
Elle me regarde intensément de ses yeux marrons transcendant tout en me souriant chaleureusement.
Je lui rends son sourire tout en répondant :
— Tu as sûrement raison.
Shamila - Je ne veux te forcer à rien mais cette fille est trop toxique pour toi.
Elle appelle un des serveurs pour lui donner sa commande.
Shamila - Et toi tu prends quoi ?
— Euh, je vais juste prendre un verre de jus, j'ai pas faim.
Shamila - d'un air triste Tu vas bien ?
— Oui, oui t'en fais pas.
Shamila - Après manger tu viendras chez moi elle sourit t'as besoin de te détendre et avec ce que tu m'as racontée sur y'a famille, pas possible que tu te vides la tête en restant chez toi.
Un peu confuse j'hoche timidement de la tête. Et c'est après avoir correctement mangée que nous nous sommes dirigés vers chez elle tout en discutant sur le chemin.
Une fois chez elle, elle n'a pas perdu de temps pour me laisser entrer dans son charmant appartement aux couleurs blanc cassé/rose pâle.
— Wooow, c'est vraiment beau.
Shamila - Merci, assis toi je reviens.
Je lui souris tandis qu'elle me fait un clin d'œil.
Pendant qu'elle était partit je ne sais où je me suis mise à analyser la pièce dans laquelle un bon nombre de photos d'elle étaient présentes ainsi que des photos de ses parents que je présume.
Tandis que mon regard était fixée sur l'une des photos, Shamila est revenue avec des bouteilles de jus qu'elle a posée sur la table en face de moi accompagnés de deux verres.
Elle me lance un sourire en s'asseyant.
— T'étais pas obligée de me chercher à boire.
Shamila - Je veux te recevoir comme il se doit, tu es quelqu'un de spécial pour moi.
Je baisse le regard un peu intimidée avant de le relever pour rencontrer ses yeux marrons clair.
Elle se lève pour s'assoir tous prêt de moi et fait passer une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.
Shamila - doucement Tu es vraiment magnifique.
— Merci, tu l'es également je la regarde dans les yeux.
Elle me sourit une nouvelle en fois en baissant son regard sur mes lèvres, confuse je baisse la tête mais elle me relève le menton.
Shamila - Je t'ai toujours trouver incroyablement attirante...
Il était indéniable qu'une tension limite sexuel régnait dans l'air et pourtant ça ne m'a pas empêché de soutenir son regard bien au contraire j'aimais ça, je voulais continuer ce jeu plus que dangereux. Cette nana me plaisait et ça n'avait rien d'amical.
Moi qui jusqu'à présent m'était toujours proclamée haut et fort hétérosexuel, j'étais maintenant fortement attirée par une femme.
Elle faut passer un doigt sur ma lèvre inférieur toujours en la regardant avec envie. Sans me contrôler, je mord ma lèvre en regardant les siennes.
Prenant cette action comme un signal, elle s'empare de mes lèvres sans plus attendre en passant une main sur ma nuque.
Hésitante au départ je n'ai pas répondue tout de suite mais il a suffit de quelques secondes pour que je me laisse emporter par ce baiser qui devenait de plus en plus torride.
Elle a délaissé ma nuque pour faire glisser sa main sur mon corps jusqu'à mes seins qu'elle s'est mise à malaxer tandis que nos bouches étaient toujours liés.
Elle s'est légèrement détaché de moi à contre cœur pour me retirer mon haut qu'elle a balancé sans scrupule de l'autre côté de la pièce pour revenir à la charge seller nos lèvres dans un nouveau baisé.
Petit à petit je me décoinçais et là laissait prendre possession de mon corps en oubliant toutes les répercussions que cette action pourrai avoir.
Cette après midi là j'ai commis l'irréparable avec une femme.
Un acte qui marquera un tout autre tournant à ma vie...
Cela faisait plus de 4 mois que Shamila et moi étions « ensemble » je ne le dis pas clairement car on ne se l'était pas dit mais on continuait de se voir et pas pour discuter si vous voyez ce que je veux dire, elle prenait soin de moi, me chouchoutait et ne cessait de me répéter qu'elle éprouvait des sentiments a mon égard, tous comme moi.
Je faisais mon maximum pour cacher cette relation plus qu'interdite, ma mère se doutait de quelque chose mais ne disais rien et c'était tant mieux pour moi.
Ce jour là je n'avais pas cours et la maison étant vide, j'ai décidé d'inviter Shamila chez moi, je voulais aussi lui donner l'occasion de voir une partie de ma vie même si je lui avais déjà expliquer une partie de celle-ci.
Pour « l'occasion » si je puis dire j'avais vêtue un simple short noir et un débardeur de la même couleur sans rien en dessous. Vous l'aurez compris je ne voulais pas me contenter d'une discussion avec madame.
J'avais pris goût à ces petits moments coquins qu'on passait ensemble même si c'était très mauvais et à l'encontre de la façon dont ma mère m'avait éduquer.
Mais le diable est très fort, il m'a eu sans effort.
A peine quelque minutes après que j'ai parfumée la maison, la sonnette a retentit me laissant deviner qu'elle était arrivée.
Toute contente je me suis dirigée vers la porte afin de lui donner accès à l'intérieur de la maison.
En ouvrant la porte je suis tombée dénue en la découvrant vêtue d'un cycliste noir et d'une brassière rose en guise de haut, de quoi me donner un avant goût de ce qui m'attendait.
Charmée, je la regarde de bas en haut sans omettre aucun détail de son magnifique corps.
Après avoir déposée un bisous sur mes lèvres, elle entre de façon gracieuse et provocatrice comme elle a l'habitude de faire.
—T'es vraiment trop... je n'arrivai même pas à finir ma phrase
Shamila - petit rire T'es si mignonne baby D.
Elle m'avait donné ce surnom suite à une journée plutôt excitante que l'on avait passée.
Sans plus attendre elle se dirige vers les escaliers.
Shamila - On va à l'étage ? Ce sera plus confortable.
Incrédule, je la suis jusque dans ma chambre. Elle prend l'initiative de pousser la porte puis entre en me tenant la main.
Shamila - Ça va ?
— j'hoche simplement de la tête
Sans plus attendre elle me pousse sur mon lit deux places et vient s'installer sur mes jambes à califourchon en me regardant de façon aguicheuse et séductrice comme elle a l'habitude de faire.
Ce n'étais pas la première fois qu'on s'apprêtait à partager un moment hot mais cette fois ci j'étais plus stressé, moins détendu et je la trouvais particulièrement pressée. Comme si elle n'était venue que pour ça.
Je décide alors de ralentir la cadence en me redressant sur mes avants bras et la regardant de façon interrogative.
— Attends, attends...t'es vachement pressée Sha'.
Shamila - Rien ne sert de perdre du temps, tu devrai le savoir Derya.
— Et rien ne sert de sauter les étapes tu veux pas plutôt me raconter ta semaine avant quoi que ce soit ? On parle pas assez...
Et c'était réel, au début de notre rencontre on parlait énormément, riait...on communiquait tous simplement mais depuis un bon bout de temps nos rendez vous se résumaient à prendre du plaisir charnel plus qu'autre chose et ça devenait très lourd. J'avais l'impression de lui servir qu'à ça et uniquement ça.
Ce n'est pas ce que je voulais et le pire dans tous ça c'est que je ressentais de réels sentiments pour elle. Il n'était plus question d'une petite attirance. Ce stade avait largement été dépassé.
Elle soupire en se retirant de sur moi pour croiser ses bras sous sa poitrine généreuse.
— C'est pas vrai ? A chaque fois qu'on se voit tu veux directement passer à l'acte sans même qu'on ai eu le temps de discuter un peu. Tu me prends pour quoi ? Ton objet sexuel ?
Shamila - Mais non Derya, ne le prend pas comme ça, c'est juste que...je dois avouer que tu m'attires tellement que je suis tous le temps pressée. Et puis tu m'as manquée aussi elle fait sa mignonne tête
Un petit sourire s'installe sur mes lèvres malgré moi, je lui dépose un léger bisous sur les lèvres et la fait remonter sur moi.
— Tu comptes beaucoup pour moi Shamila.
Elle me sourit en regardant mes lèvres qu'elle caresse du bout des doigts.
Shamila - Toi aussi tu comptes pour moi. Énormément.
Sans plus attendre elle écrase ses lèvres charnues sur les miennes et fait passer ses mains sur ma nuque tandis que j'attrape fermement ses fesses.
S'en suit un long baiser durant lequel toute connexion avec ce qui nous entourait était rompus.
J'étais sur le moment de la faire basculer sur le côté quand je l'ai soudainement sentis se retirer de sur mes jambes de façon très brusque. J'ai alors ouvert les yeux et c'est avec stupéfaction que j'ai découvert...
Miguel.
Il était là en face de moi, les cheveux de Shamila dans la main tandis que celle ci gesticulait essayant de se libérer de son emprise.
Il l'a balancé hors de la chambre en criant tout un tas d'insultes en portugais mélanger à de l'arabe tellement il était hors de lui.
C'est là que j'ai réalisé que je m'étais fais prendre sur le fait accomplit.
Mon beau père particulièrement attaché à l'islam venait de me voir embrasser une fille sous son toit.
La peur n'a pas prit de temps avant de complètement prendre possession de mon corps, les battements rapides et irréguliers de mon cœur en était le témoignage.
— M-m- il m'a coupé avec une gifle monumentale.
Miguel - C'EST ÇA ??! C'EST CE QUE TU FAIS EN MON ABSENCE ??! HEIN !!? JE SAVAIS QUE TU N'ÉTAIS QU'UNE TRAÎNÉE !
Je n'ai même pas cherchée à répondre. Je demeurai la tête basse, fixant le sol les larmes aux yeux.
Miguel - TU N'ES QU'UNE GROSSE PUTE ! TU OSES FAIRE TRAÎNER TA LANGUE DANS LA BOUCHE DE QUELQU'UN DONT TU N'ES PAS MARIÉE ?! DE PLUS UNE FILLE !!?
— Miguel, j- il me coupe une nouvelle fois avec une gifle encore plus violente que la précédente.
Miguel - N'OUVRES PAS TA SALE BOUCHE ! Il souffle très fort J'aurai dû le faire plutôt ! J'aurai dû te virer de cette maison dès le début !
Maman - Elle arrive en courant Qu'est ce qu'il y'a ? Qui était cette fille qui vient de sortir d'ici ? Elle me regarde tu sais que tu dois demander avant d'inviter des amies-
Miguel - Ce n'est pas son amie ! C'est une petite traînée comme ta pute de fille !
Maman - Miguel cesse de l'insulter s'il te plaît...
Miguel - Je ne cesserai pas ! Ta saleté couche avec une fille ! Et elle le fait ici même !
— J-
Miguel - TU LA FERMES ! Tu quittes cette maison tout de suite.
Maman - choquée C- quoi ?! Miguel ?! Elle me regarde Derya explique moi ce qu'il se passe.
Miguel - Il n'y a rien a expliquer ! Elle prend toutes ses affaires et elle se casse d'ici !
— Non Miguel je t'en supplie!
Miguel - Ça t'apprendra, tu veux faire ta lesbienne de mes deux ? Tu le fais ailleurs tes saletés diaboliques n'ont pas leur place chez moi. Tu as 20 minutes pour prendre ce qui te chante et dégager.
Maman - pleure Miguel tu ne peux pas
Faire ça c'est ma fille ! Comment fera Malika sans sa sœur ?! Hm?! Tu y a pensé !?
Miguel - Et elle !!? Elle a pensée à ma réputation !? A mon honneur !!? Si tu y tiens tant que ça à ta kehba rejoins là dans la rue ! Mais je ne veux plus la voir dans cette maison c'est tous !
Abattu, je me suis laissée tomber par terre sous le regard compatissant de ma mère et celui enragé de mon beau-père.
Je ne pouvais rien faire, lorsque Miguel dis quelque chose nous sommes dans l'obligation d'obéir au doigt et à l'œil.
Lentement je me suis dirigé vers mon placard pour prendre le plus de chose possible mais j'ai été interrompus par Miguel qui m'a violemment poussé au sol.
Miguel - Dégage maintenant ça m'énerve de te voir devant moi !
— Laisse moi prendre d-
Miguel - TU NE PRENDS RIEN ! VA-T-EN ! J'espère que tu crèvera dans la rue tu ne mérites que ça enfant du diable ! Tfou !
Sans un mot de plus, mais en tapant des pieds il s'en est allé me laissant avec ma mère qui restait inconsolable.
J'ai simplement levé les yeux vers elle tandis que des perles salées continuaient de couler des siens.
Maman - pleure Qu'as tu fais Derya ? C'est comme ça que je t'ai eduq-
— rire nerveux Tu ne m'a pas éduqué. Tu m'as simplement appris à avoir peur de ton connard de mari. Rien de plus. Sur ce bonne continuation.
Maman - Derya...pleure plus fort tu ne peux pas t'en aller ma fille !
— Je t'aime Ma'.
J'ai pris un petit sac dans lequel j'ai insérée quelques objets de valeur et je suis sortis de la maison le cœur lourd et serrée.
A ce moment là je pensais fortement à ma petite sœur que je laissais avec cette mère fragile et cet homme sans cœur.
Elle allait beaucoup me manquer mais pour moi il valait mieux que je sois à la rue plutôt que dans cette ambiance.
J'ai tous de suite pensé à Shamila, je me suis alors dirige vers chez elle dans l'espérance qu'elle m'accueille chez elle durant quelques jours le temps que je trouve une solution.
Une fois arrivée j'ai sonné comme une taré pressée d'être dans ses bras et de pouvoir pleurer à chaude larmes contre elle.
30 secondes... j'ai décidé de re-sonner.
1 minute...
5 minutes...
Puis 10, 20 minutes s'étaient écoulés et la porte demeurait close devant moi, sans aucune réponse de sa part.
Nageant dans l'incompréhension, j'ai pris mon téléphone espérant qu'elle réponde.
Téléphone contre l'oreille j'attendais avec impatience que le son de sa voix résonne à travers l'appareil mais la réponse s'est avéré être négative puisqu'elle n'a jamais répondue même après 5 essais.
Désespérée j'ai tenté de regarder à travers l'une de ses fenêtres mais tout était plongé dans le noir complet.
Où était elle ?
Avait elle prit peur suite à la violence dont avait fait preuve mon beau père ?
Je ne sais pas mais une chose est sure, elle n'était pas là et je n'avais aucun endroit où vivre alors je me suis retrouvée dans la rue durant 4 mois.
4 longs mois durant lesquelles j'ai souffert, il m'arrivait d'espérer un retour de Shamila mais je ne l'ai jamais revue, elle ne m'a jamais appelée, n'a jamais cherchée à savoir où je me trouvais...
C'est donc Daryl qui m'a trouvée et m'a pris sous son aile, il m'a aidé à me reconstruire, à trouver un travail, reprendre soin et confiance en moi alors que tout me poussait à en finir.
Il m'a reboosté, et permis de me relever lorsque personne ne voulait de moi.
Tandis que Shamila m'a clairement abandonné.
C'est la première personne dont je suis tombé amoureuse.
_______
𝓚.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top