𝟒𝟑.
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OMNISCIENT
Debout devant sur le porche, Tissem passe une mèche rebelle derrière son oreille en soufflant et tapant du pied attendant patiemment que le propriétaire de cette belle maison daigne lui ouvrir la porte.
A côté d'elle, sa sœur Tania se rongeait les ongles frénétiquement, submergée par le stress.
Tissem - Ca va aller Tania.
Celle-ci la regarde simplement de façons inquiète avant de reposer son regard sur la porte.
Et c'est à ce moment là que celle-ci s'ouvre lentement.
Une femme de peau bronzée, aux cheveux longs et bruns tombant dans son dos vêtue d'une longue robe en soie blanche apparaît devant les jumelles qui demeuraient sans voix devant une telle beauté et la douceur que dégageait son regard.
Tissem - B-b...
Miliana - Oh...Tissem ? Tania ?
Tania - Vous nous connaissez ?
Miliana - Sourit Je n'aurai jamais cru que vous seriez venus jusqu'ici...
Tissem - Ca veut dire que... elle regarde sa sœur vous savez qui nous sommes ?
La jeune femme affiche un large sourire tout en baissant la tête comme si elle était intimidée.
Miliana - Je vous propose d'entrer d'abord il ne faut pas que vous attrapiez froid. sourit
Tissem - Oui...euh...merci.
Timidement, les deux sœurs pénètrent dans l'incroyable demeure en observant autour d'elle.
Une grande et large entrée aux couleurs blancs cassés, un grand escaliers en colimaçon ainsi qu'un lustre scintillant décoraient la maison.
Miliana - en pénétrant dans le salon Vous voulez quelque chose à boire ?
Tania - Non ça v-
Tissem - Oui s'il vous plait !!
Miliana esquisse un sourire tandis que Tania toise sa sœur du regard qui elle gardait un air innocent.
Une fois installé sur les prestigieux canapés blancs, Tissem n'avait de cesse de fixer la jeune femme d'origines espagnoles et latines qui venait d'appeler l'une des femmes à son service pour qu'elle puisse servir la boisson.
Miliana - Deux verres et une bouteille d'Oasis Hélène. Merci.
Hélène - Tout de suite madame.
Sans plus attendre Hélène se dirige vers la cuisine tandis que Miliana pose son regard sur les deux jeunes demoiselles qui avaient bel et bien ses yeux.
Miliana - Alors...elle frotte ses mains l'une contre l'autre qu'est ce qui vous amène ici ? Et aussi comment avez vous trouver mon domicile ?
Les sœurs jumelles se regarde essayant de décider qui allait pendre la parole tant le stresse était présent. Elles étaient sur le point de découvrir la vérité sur leur racines. Bien qu'elles étaient déjà au courant que leur mère n'était pas Amélia, il y'avait toujours un vide en elle qui cherchait à être comblée. Et des questions auxquelles des réponses étaient requises.
Tissem - Eh bien...vous souvenez vous de la dernière fois que nous nous sommes croisé ? Miliana fait mine de réfléchir Vous étiez venus chez nous et...c'est moi qui vous ai ouvert.
Miliana - Hm...oui je m'en souviens.
Tissem - Vous avez citée nos prénoms. A ma sœur et moi.
Miliana - Oui...en effet.
Tania - Comment cela se fait il que vous nous connaissiez et pas nous ?
Miliana - ...Si vous êtes ici...c'est que vous avez déjà la réponse.
Tissem - Pardon ?
Tissem est coupée par le retour d'Hélène qui s'empresse de déposer les verres sur la petite table en céramique ornée de petites perles dorés pour ensuite servir les demoiselles dont la bouche pendait dû au choc.
Miliana - Merci Hélène, vous pouvez disposer.
Celle-ci s'abaisse légèrement devant Miliana en signe de respect puis dispose comme exigée.
Miliana - Excusez moi, nous disions ?
Tissem - Hum...oui enfaite elle sort des photos de son sac Voici ce qu'on a trouvé dans les affaires de notre père.
La jeune femme d'origines espagnoles saisit les photos vivement pour les observer de plus prêt.
En faisant défiler les quelques photos qu'elle avait en sa possession elle se met à arborer un large sourire en réprimant ses larmes de là meilleur des manières.
Des souvenirs joyeux refaisaient surface en apportant dans leur élan les souvenirs moins chaleureux.
En effet, cette époque durant laquelle la jeune et belle femme était tombé malencontreusement enceinte n'a pas été de tous repos.
Son amour sincère qu'elle portait à l'égard de Joshua Kabuya s'était révélé être dénué de réciprocité. Chose qui a plongé l'adolescente de 17 ans qu'elle était, dans un profond gouffre duquel elle avait du mal à sortir.
Malgré tout elle savait qu'elle avait donné à Joshua un précieux souvenir de leurs moment passés ensemble. Un souvenir indélébile. Deux magnifiques filles.
Tissem - Alors...vous...
Miliana - C'est bel et bien moi...
Tania - Vous êtes...notre mère biologique ?
Miliana - une larme coule Oui...
A l'entente de cette révélation, les jumelles se regardent avant de fixer cette magnifique dame, immobile ne sachant que faire.
Elles ne savaient pas si elles devaient se prendre dans les bras, ou bien rester comme tel.
Le choc était immense, savoir après 17 ans d'existence qui était leur mère biologique, celle qui les avaient portés pendant 9 mois était inédit pour elles.
Tissem - J'ai tellement de question à vous poser... je-...c'est incroyable.
Tania - Je veux partir.
Subitement, Tissem et Miliana regardent Tania dont le regard était perdu sur le carrelage blanc du salon.
Tissem - Hein ?
Tania - Elle regarde sa sœur Je veux rentrer à la maison. Maintenant.
Tissem - Mais t'es malade ? Maintenant qu'on sait qui est notre mère tu veux qu'on rentre avant même d'avoir plus d'informations ? C'est tous ce qu'on a toujours voulues-
Tania - Ce que TU as toujours voulue. Elle se lève dans ce cas je rentre seule.
Miliana - Tania...Ma fille-
Tania - Je ne suis pas votre fille.
Sans plus attendre, Tania s'en va sans se retourner laissant sa sœur sur le carreau qui par la suite s'empressa de la rejoindre après s'être excusée auprès de Miliana.
Tissem - Tania ! Eh !? Elle ne répond pas Tania ! T'es folles ou quoi ?
Tania - C'est toi qui est folle !
Tissem - Tu peux pas partir comme ça et là laisser !
Tania - Ah et pourquoi pas ? Elle représente quelque chose pour nous ? Elle est importante ? Non je crois pas. On a déjà une mère à la maison qui nous a élevée et considérées comme ses propre filles. Alors pourquoi tenter de renouer avec cette dame qui nous a lâchement abandonné ? Je ne vois pas de raison alors je me BARRE. Tu veux rester ? Reste. Mais sans moi.
Sans plus attendre Tania se dirige vers un arrêt de bus sans se retrouver. Ne se voyant pas laisser sa sœur livrée à elle même, Tissem décide de la suivre à contre cœur en dirigeant son regard vers l'immense demeure qui rapetissait au fur et a mesure qu'elle avançait.
Elle comprenait la réaction de sa sœur. Mais en même temps elle la trouvait tellement dure.
Il devait forcément y avoir une raison. Si son abandon avait vraiment été de son ressort elle n'aurait pas semblé aussi émues...
Tissem était prête à en apprendre plus sur sa mère biologique.
A l'inverse de Tania...
𝙺𝙰𝙱𝚄𝚈𝙰 𝚃𝙰𝚈𝙽𝙰𝚁𝙰
17h45
Assise sur le canapé dans l'angle en face de mon père, je ronge mes ongles en attendant qu'il me donne la raison de son appel.
Soudainement il sort les mains de ses poches de jogging et plonge son regard dans le miens.
Papa - Alors ? T'as parlé avec le père de ton gosse ?
— j'hoche de la tête
Papa - Et donc ?
— Il...je ne pense pas qu'il va assumer.
Oui j'ai mentis. Il était tous bonnement hors de question que je reste liée à cette ordure peu importe ses envies. J'allais peut être privée mon enfant de son père mais ça m'était égal. Je ne voulais pas d'une figure paternel pareil pour mon fils.
Papa - Ah bon ? Il s'assoit enfin dommage parce que il va y être obligé.
— Je...je pense que c'est mieux comme ça...non ?
Papa - Non. Quand il l'a conçu ce gosse, il était présent alors il le sera aussi une fois que tu l'expulsera de ton ventre. C'est simple. Il a même pas son mot à dire finalement. Je vais discuter avec ses parents de toute façon.
— Il n'a pas de père. Qu'une mère.
Papa - Très bien alors je parlerai avec sa mère. Dans tous les cas qu'il se tienne prêt. Non tenez vous prêt.
— Comment ça ?
Papa - Tu l'aimes toujours ou pas ?
— Euh...pas trop...non...
Papa - il se frotte le front Hm...tanpis. Tu vas devoir tenter de l'apprécier d'avantage.
— Hein ? Attend quoi ? Je comprend pas où tu veux en venir.
Papa - il se frotte les mains Je veux dire que...il souffle j'ai pris une décision.
— Quelle décision ?
Mon cœur commençait à battre la chamade. J'avais énormément peur de savoir ce qu'il s'apprêtait à me dire.
Papa - Je veux que mon petit enfant grandisse dans un environnement sain qui lui montre le bonne exemple. Par conséquent...ses parents se doivent d'être unis.
— ...C'est à dire ?
Papa - Vous devez vous marier.
A l'entente de cette phrase fatidique, ma bouche a formé un « o » et mes yeux se sont écarquillés. Le choque était à son apogée.
J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter tellement j'avais du mal à respirer.
Comment est ce qu'il pouvait avoir prit cette décision sans même m'avoir consulté ?
— Attend, attend...je...t'as dis quoi ?
Papa - T'as compris.
— Non...non non non papa tu peux pas faire ça.
Papa - rire nerveux Je vais me gêner tiens. Tu pars te faire trouer par un gars que je déteste premièrement, tu tombes enceinte donc tu m'humilies et tu penses sincèrement qu'à ce stade j'en ai quelque chose à faire de ton avis ?
— Papa...je t'en supplie me fais pas ça !
Papa - il se lève Trop tard, il me reste juste à rencontrer sa mère et le voir lui en personne pour tout planifier.
— les larmes aux bords des yeux Me dis pas ça papa, je veux pas. Je suis complètement contre je ne veux pas me marier avec lui s'il te plaît !
Papa - C'est quoi ton problème ? Si t'as ken avec c'est que tu l'estime un minimum non ? Il s'est passé quoi depuis pour que tu ne l'aimes plus ? Hein ?
—...J'ai juste plus de sentiment pour lui...mon enfant n'a pas besoin d'avoir des parents mariés à tous prix !
Papa - Arrête de pleurer tu m'énerves.
— ...papa...comment tu peux faire ça ? Pleurant en me levant je veux pas, je peux pas. Tu penses à moi ?
Papa - Me dis même pas ça, parce que justement c'est pour toi que je fais ça. Tu ne vas pas élever ce gosse seul il en est hors de question. Il va participer et activement.
— Mais on a pas besoin d'être mariés !
Papa - C'EST ÉCRIT QUOI DANS LA BIBLE !? EH T'ARRÊTES DE SUITE C'EST MOI QUI TE LE DIS ! Ça ne se serait jamais passé comme ça si t'étais resté sage. Quelle exemple tu montres à tes sœurs !? Hein !? Dis moi !
— Je t'ai dis que j'étais désolé-
Papa - Et je fais quoi avec un « désolé » !? Le mal est fait et tu dois maintenant prendre tes responsabilités c'est comme ça et pas autrement !
— J'arrive pas a y croire... reniflant
Papa - Ça tombe bien parce que moi non plus. Quand je regarde ton ventre y a tellement d'insultes qui fusent mais je me contiens. Je te jure que je me contiens.
Ces mots ont comme arrachés mon cœur de sa cage thoracique pour y laisser un trou béant. Je lui procurais donc tant de dégoût...à ce point ?
Et puis ce mariage...je ne pouvais pas. Non.
Pas avec lui.
Pas avec l'homme qui m'a brisé.
Pas avec ma plus grande déception amoureuse.
Je pleurais tellement qu'une soudaine envie de vomir me prenait toutes les trente seconde.
Timing inhabituel malgré mon état.
En regardant mon père normalement toujours inquiet pour la moindre chose qui nous arrive, je ne lisais dans son regard que de la lassitude et du dédain.
Cette image frappante allait rester dans mon crâne pour l'éternité.
Il fallait que je le dise. Ça allait peut-être, être trop tard mais il fallait que je le dise enfin.
Oui il m'aura fallu une sorte de « menace » pour enfin tout avouer a mon père.
Papa - J't'en pris arrête de pleurer tu peux pas savoir à quel point ça me donne envie de t'en coller une-
— d'une voix à peine audible Je peux pas me marier avec lui...
Papa - M'énerve pas Taynara jt-
— JE ME MARIERAI PAS AVEC LUI !!
Papa - C'EST SUR QUI QUE TU OSES HAUSSER LE TON PET-
— JE PEUX PAS PAPA,...Je-...je peux pas me marier avec mon violeur.
Un silence de mort. Il s'était tut d'un coup en me regardant d'un air complètement perdue, les sourcils froncés et la bouche entre ouverte.
Je frotte mes mains l'une contre l'autre en me laissant tomber sur le canapé les larmes au bord des yeux.
C'était sortit. Ce lourd fardeau que je gardais en moi s'était enfin évaporé.
Et en redressant la tête que j'avais gardée basse, je croise le regard de mon père qui semblait toujours aussi choqué par mes mots.
Je le voyais à travers son regard, il voulait dire quelque chose, parler, s'exprimer mais il n'y arrivait pas.
— Papa...?
Papa - Attend...j'ai pas bien compris ce que t'as dis... répète ?
Je souffle très fortement, me mord la lèvre puis répond :
— J'ai mentis depuis le début. J'ai pas été agressé par un groupe de fille mais bien par un homme. Cet homme est Daryl. Il m'a violé dans le noir sans scrupule et de ce viole je suis tombé enceinte.
J'ai débité toute cette phrase sans même prendre le temps de respirer ce qui m'a value une grande expiration a la fin de mon aveu.
Au moment où je lève la tête pour croiser le regard de mon père je tombe sur une toute autre lueur émanant de ses yeux, ils n'étaient jamais restés aussi longtemps ouverts sans un seul clignement.
Il me regardait sans rien dire et ceci a duré une bonne trentaine de secondes.
Je ne savais que dire, il ne savait pas non plus apparement.
Il a tout de même finit par prendre ma main en disant :
Papa - Dis moi que c'est une blague Taynara. Je t'en pris dis moi que tu viens de tout inventer.
Il serrait ma main terriblement fort à la limite de me la briser tandis que mes larmes ruisselaient sur mes joues, des larmes lourdes de sens, des larmes qui traduisaient ces nuits de calvaires que j'ai passée tentant d'effacer ces sales images de cette nuit d'horreur. Des larmes qui témoignaient de la douleur que je ressentais et que je gardais au fond de mon âme.
Ces larmes étaient également des larmes de délivrance,j'étais délivré du ce poids sur le cœur.
Et ces larmes ont également servies à confirmer les doutes de mon père dont les jambes commençaient à trembler comme si elles allaient s'effondrer.
— Papa...je-je voulais pas te le dire pour ne pas te voir dans cette état.
Papa -...
— Papa ? Je répète en le regardant dans les yeux
Il regarde autour de lui d'un air complètement déboussolé avant de se lever et d'attraper sa tête entre ses grandes mains imposantes tout en marchant sans direction précise dans la pièce.
Moi, je demeurai assises sur le canapé ne sachant quoi rajouter. Le voir comme ça c'est exactement ce que je ne voulais pas mais s'il y a bien une chose que je voulais encore moins c'était de me retrouver lié à ce monstre dont je portais l'enfant.
Papa - doucement mais assez audiblement pour que je l'entende Non...pas ma fille...pas ma petite fille...
A l'entente de cette phrase, mes larmes ont jaillis de mes yeux d'autant plus, et des sanglots de ma part se sont fait entendre.
Papa - Taynara...ma fille... il me regarde toujours en restant debout à l'autre bout de la pièce Je te jure qu'il va payer.
— Papa sanglotant ne fais rien c'est déjà trop tard...je suis déjà brisée intérieurement.
A travers son regard je lisais toute la pitié et la culpabilité du monde. Je voyais bien qu'il s'en voulait atrocement. Il s'avance vers moi puis me prend ma main pour la porter à sa bouche et déposer un bisous dessus.
Papa - Pardonne moi Taynara...je suis sincèrement désolé une larme coule sur sa joue pour finir sa course sur ma main si j'avais sus je-
— Laisse papa, c'était volontaire de ma part parce que je sais que tu as mal maintenant. C'est ce que je voulais éviter.
Papa - Bien sûre que j'ai mal, mais le fait de t'avoir insulté et repoussé alors que tu-...putain,c'est pas possible...il essuie ses larmes je dois le voir et m'occuper de son cas.
— Non n'y va pas. Ça sert à rien.
Papa - Je vais le faire et pas plus tard que maintenant, il va regretter de t'avoir fait du mal du plus profond de son âme je te le jure. Je vais aussi appelé Tydian. On va s'occuper de son cas comme il se doit. Je suis infiniment désolé Taynara.
—... Tu vas faire quoi ?
Papa - Regarde moi il attrape ma tête entre ses grandes mains personne ne fait du mal à mes enfants sans être punie.
Il lâche lentement mon visage et observe l'entièreté de mon visage sans dire un mot. A travers son regard tout était clair, tout était limpide. La rage qui le consumait peu à peu mélangé à la déception qu'il éprouvait à mon égard, se traduisait par un regard tellement froid, dur, et glaçant mais aujourd'hui suite à ma révélation son regard était tout autre. Il avait délaissé toute cette rancoeur perceptible à travers ses yeux, pour m'offrir finalement ce regard plein de tendresse et de regret.
Il était bouleversé et ça se voyait. Les mots lui manquait, il essayait de dire quelque chose qui me rassurerait d'avantage mais c'était trop tard il avait déjà fait preuve d'une violence verbale extrême qui me marquerai à vie. Il aurait voulue avoir la capacité de remonter le temps ou bien de lire dans les cœurs pour comprendre la détresse qui m'alimentaient et ainsi m'épauler plutôt que me rejeter.
Mais je ne lui en veut pas. C'est ma faute si j'ai vécue tous ça. C'est moi qui ai décidé de tous garder pour moi jusqu'à ce que j'explose. Et il faut croire que je regrette. Car ce jour là même si j'ai voulue retarder l'échéance, c'est tout de même ce regard pleins de tristesse qu'il a finit par poser sur moi. Oui, je préfère mille fois qu'il me crache à la gueule en me proférant des insultes plutôt qu'il ai les larmes aux yeux et qu'il ressente cette peine inexplicable qui nous submerge lorsqu'un proche subit quelque chose d'affreux comme moi.
Papa - il tousse Écoute Taynara chérie...je ne veux pus jamais que tu me cache quoi que ce soit.
Le ton grave et pratiquement menaçant qu'il avait prit montrait a quel point il regrettait et a quel point il tenait a ce que je suive son ordre.
Il n'a donc pas compris que si j'ai fais ça c'est pour lui éviter ce ressentit horrible et destructeur...
— Je voulais t'éviter de souffrir papa. Je le regarde droit dans les yeux c'est tout. Je voulais juste que tu continues a me lancer ces regards pleins de déception et non que tu sois blessé a cause de moi.
Papa - Non Taynara c'est pas a cause de toi. Dis plus jamais ça. C'est uniquement de la faute de ce chien de la casse. Mais comme convenu je vais lui en faire voir de toutes les couleurs. Et si c'est pas moi ce sera Tydian. Il pose son front contre le miens Je m'en veux tellement...je t'ai pas assez protégé...
— Dis pas ça papa une larme coule c'était inévitable, c'était écrit.
Papa - T'as dû te sentir tellement mal durant tout ces jours, tout ces mois. Et moi, tous ce que j'ai trouvé à faire c'est t'insulter à longueurs de journées et te traiter comme la pire des merdes. Ça a dû t'abattre encore plus.
—...C'est oublié. je renifle
On est restés dans cette position pendant de longues minutes tous deux perdus dans nos pensées respectives. Maintenant comment ça allait se passer pour moi ? J'allais devenir maman très bientôt. La peur et le stresse me gagnaient peu à peu.
Est ce que j'allais y parvenir ?
𝙺𝙰𝙱𝚄𝚈𝙰 𝚃𝙰𝚈𝚁𝙾𝙽
20h03
Un silence de mort régnait entre nous deux depuis qu'on avait rejoints la voiture. Voire même depuis qu'on avait quitté son appartement pour ce rendre dans ce magnifique restaurant payé par mes soins.
Je ne vais pas mentir en disant que j'ai limite eu l'impression d'avoir perdue mon temps tellement le rendez-vous avait été...platonique.
Jamais on ne s'était retrouvé avec de tels blancs dans nos conversations. Pourtant j'essayais de la faire parler, de la relancer, de blaguer. Mais rien y faisait. Quelque chose là tracassait et elle ne voulait clairement pas m'en faire part. Sa belle bouche rose s'était découse pas plus de 3 fois depuis le début de cette soirée et honnêtement ça commençait à me tendre.
Imaginez juste que vous êtes là, tout pimpant prêt à passer une magnifique soirée en compagnie de la personne que vous aimer mais qu'au final malgré tous les efforts rassemblée pour mener ce moment sensé être idyllique à bien l'ambiance est au point mort.
C'est d'une déception sans nom.
Et en repensant à tout ça ma main se resserre autour du volant sans que je m'en aperçoive.
En tournant mon regard vers elle, je la vois se contenter de regarder par la fenêtre sans dire un mot, le regard fuyant et perdu dans le tableau noir que nous offre la nuit.
Je me racle la gorge en passant la vitesse puis lance après mûre réflexion :
— Fallait me dire si tu préférais que je te laisse chez toi.
Je la sens se tourner vers moi.
Alayna - C'est pas ça.
— Alors c'est quoi ? Je demande de façon impatiente
Alayna - J'étais pas dedans on va dire.
Le ton calme et limite brisée qu'elle avait prit à suffit à m'attendrire et diminuer la colère qui montait crescendo en moi. L'entendre dans cet état me faisait reconsidérer la chose. Je m'en voulais de ne pas lui avoir demander si tout allait bien. Peut être qu'elle traversait un moment difficile et moi j'étais là à taper ma petite crise.
D'un geste lent et rassurant, je pose ma main sur le dos de la sienne tout en restant concentré sur la route.
— Dis moi ce qui ne va pas Alayna. Je la regarde furtivement Tu peux tout me dire.
Elle soutient mon regard puis le tourne vers le par-brise en jouant avec ses mains. L'attitude qu'elle adoptait commençait sérieusement à me faire stresser au plus au point, elle agissait comme si elle avait fait une bêtise et redoutait la calotte qu'elle risquait de recevoir.
Je continue d'alterner mes coups d'œil entre la route et son visage commençant à perdre patience. Son silence ne présageait rien de bon.
— Alayna, parle s'te plaît tu me fais stresser.
Alayna - C- C'est juste que je me sens pas bien.
— Pourquoi tu te sens pas bien ? J'adoucis ma voix dis le moi je suis là pour t'aider 'Layna.
Alayna - Je-...J'ai l'impression de ne pas être assez bien pour toi.
Je tourne vivement la tête en sa direction tout en ayant les sourcils froncés par l'incompréhension.
Pourtant c'est bien moi qui avais cette impression. En effet je la trouvais si parfaite en tous points, elle pouvait parfois se montrer plus chiante certains jours mais ça ne change en rien le fait que j'en étais amoureux.
Elle me rendait heureux, il me suffisait de voir son sourire qu'elle avait pour habitude de garder scotché sur ses lèvres volumineuses et toujours sublimés d'un gloss rose pailleté pour à mon tour sortir ma dentition. Ses cheveux bruns très bouclés et volumineux qui lui donne ce côté séduisant et puissant. Son corps aux courbes voluptueuses, sa peau doré capable de capté tous les rayons du soleil pour ensuite la faire luire de plus belle, ses yeux légèrement étirés sur les côtés et ses longs cils noirs recourbés naturellement, ce nez qu'elle qualifie de « trop gros » qui je trouve, lui amplifie le charme inée qu'elle dégage déjà.
Enfin bref, tout ça pour dire que je la trouve extraordinaire aussi bien physiquement que mentalement. Elle est capable d'égayer une journée que j'aurai pourtant commencer du pied gauche rien que par sa présence.
Son tempérament de feu, sa gentillesse, son franc parler, son charisme, la classe qu'elle dégage et j'en passe. Une véritable pierre précieuse. Ma pierre précieuse.
Et la voilà, en face de moi le regard vague, vidée de cette énergie débordante qu'elle a pour habitude de divulguer autour d'elle. Entrain de me dire que c'est elle qui ne se sent pas à ma hauteur. Elle a dû se l'enfoncer dans le crâne pour être aussi mal.
Sans plus attendre je cherche du regard un coin où s'arrêter pour pouvoir lui dire tout ce qu'elle a besoin d'entendre et la rassurer à ce sujet du mieux que je peux.
Une fois stationné, je détache la ceinture et la regarde dans ses pupilles noires d'une extrême profondeur. Je lui attrape le visage par le menton pour le placer juste en face du miens et l'obliger à se concentrer uniquement sur ce que je vais dire.
Elle me regarde dans les yeux n'ayant pas la possibilité de faire autrement, la bouche sellé, une expression attristé sur son beau visage.
— Est ce que je t'ai déjà dis ce que je ressens en te voyant ? Elle secoue la tête de gauche à droite du bonheur. De la joie, tu réchauffes mon cœur Alayna.
Je caresse lentement sa joue tandis que je vois ses yeux devenir de plus en plus humides.
— Je ne veux pas que tu doutes de toi. Tu es plus que bien pour moi. Tu arrives à faire de moi un homme plus épanouie que jamais à tes côtés. Et pour ça je te remercie. Ça fait certes seulement 5 mois qu'on est ensemble mais je te jure que je t'aime comme pas permis.
Une larme ruisselle le long de sa joue pour terminer sa course sur ma main. J'essuie la seconde larme qui menace de couler tout en lui offrant un sourire sincère.
La voir comme ça me fend le cœur, je déteste la voir pleurer, ça réveille en moi ce sentiment de tristesse profonde comme si j'étais capable de ressentir sa peine, son chagrin.
— Alors je t'en pris Alayna, ne redis plus ça. Tu n'as pas besoin de faire grand chose pour que je devine Combien tu m'aimes. Ta présence à mes côtés, le temps que tu m'accorde et les sourires radieux que tu m'offres chaque fois que nos regards se croisent suffisent a me montrer ton amour. Je dépose un bisous sur son front tandis qu'elle sanglote Aller arrêtes de pleurer mon cœur.
A peine mon monologue terminé, elle fait exactement l'inverse que je viens de lui demander : ses pleurs redoublent la voilà maintenant qui pleure plus bruyamment que tout à l'heure sa tête enfuie dans mon épaule.
J'étais perdue. Je ne comprenais absolument pas sa réaction. Mes mots l'avaient elle touchés a ce point ?
Elle pleurait comme si je venais de lui annoncer que j'allais partir a l'armée pour toujours et qu'on allait plus jamais se revoir. Elle pleurait comme si elle laissait évacuer toute la peine du monde. Ses épaules tremblaient au rythme de ses reniflements et de ses sanglots tandis qu'elle saisissait mon manteau de sa main gauche.
Moi, je me contentais de la consoler comme je pouvais toujours déboussolé par ce flot de larme jaillissant de nul part.
— Eh, chhhhht je lui caresse le dos c'est finit. Arrête s'il te plaît. Alayna- s'il te plaît arrête je lui relève la tête cesse de pleurer je t'en pris j'aime pas te voir comme ça. Qu'est ce qu'il y'a ? Ça t'as émue ? Non pas à ce point quand même...elle essuie ses larmes voilà, tu veux un mouchoir ? Elle hoche de la tête tiens. Je lui tend un mouchoir
Peu à peu elle commence à se calmer et souffle très très fort pour reprendre une grande inspiration. Elle finit par plonger son regard rougie par les larmes dans le miens et dépose sa main au niveau de mon cou et ma nuque en caressant ma mâchoire de son pouce. Tous cela toujours en reniflant.
Alayna - T'es tellement un homme incroyable Tayron...tu m-...Elle soupire je t'aime aussi. Et je m'en rend compte que maintenant.
La première fois. C'est la première fois qu'elle répondait à un de mes « je t'aime » par la réciproque. D'habitude j'avais toujours droit à un sourire ou un câlin que je trouvais insuffisant mais je me disais qu'il fallait que je la laisse aller à son rythme. Et j'ai bien fais. Car elle a finit par sortir ces mots magiques de sa bouche que j'aime embrasser. Des mots que j'attendais depuis longtemps. Des mots qui font bondir mon cœur jusqu'à se cogner contre ma cage thoracique.
C'est tout ce que je souhaitais.
[...]
Je pousse la porte de l'appartement avec mon dos tout en entremêlant ma langue avec la sienne une main sur sa joue et l'autre au niveau de ses côtes, son manteau tombe par terre et le miens ne tarde pas à le rejoindre. Nos chaussures finissent par quitter nos pieds à une vitesse ahurissante également et je recule dans la maison.
Une fois à l'intérieur, mes mains parcourent son corps jusqu'à atterrir sous son arrière train, je me baisse pour enrouler le dos de ses cuisses de mes gros bras pour la soulever et lui laisser la possibilité d'entourer mes hanches de ses jambes.
Nos langues valsent l'une avec l'autre sur un rythme endiablés tandis que mes pas se dirigent vers sa chambre d'un pas rapide et que ses bras entourent mon coups. Une fois dans la pièce intime, je la dépose délicatement sur son lit toujours en l'embrassant puis passe mes mains sous son haut que je remonte jusqu'à sa tête pour qu'elle puisse le retirer . Ce qu'elle fait rapidement pour ensuite retirer le miens en parcourant mon torse de ses mains gelés par le froid extérieur. Mais ça ne me dérangeait pas, au contraire ça réveillait tous mes sens.
Rapidement ma bouche délaisse la sienne pour se retrouver dans son cou pendant qu'elle retire son soutien-gorge pour le balancer dans un coin de la pièce au milieu des autres vêtements. Je me dirige alors avec hâte vers ses tétons que je me met à sucer lentement puis de plus en plus rapidement en alternant entre lécher, sucer et mordiller. Sa poitrine gonfle au rythme de cette combinaison que j'effectue à merveille. Sa respiration se fait de plus en plus saccadée et elle passe une main sur ma tête qu'elle caresse .
Je fais de même avec son sein droit ce qui provoque un léger gémissement de sa part. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis qu'elles sont toujours collés à ses seins ronds que je malaxe tendrement.
La tension sexuelle devenant de plus en plus élevée et l'excitation nous gagnant l'un comme l'autre, je retire son tanga noire jusqu'à ses chevilles, me redresse pour retirer les deniers vêtements qu'il me reste et sans plus attendre pose deux doigts au niveau de son clitoris que je me met à frotter dans un mouvement circulaire.
Un soupire sort de sa bouche et je sens son étreinte au niveau de mes cheveux se resserrer tandis que je frotte de plus en plus vite.
Sa respiration accélère et ses gémissements viennent finalement rencontrer mes tympans provoquant en moi un sentiment de satisfaction du fait de lui procurer autant de bien.
Curieux d'en découvrir plus sur ses points faibles, mes doigts descendent pour finalement rencontrer l'entrée de son jardin secret. Sans plus attendre je rentre un doigt. Étant déjà bien mouillée je décide d'en rentrer un deuxième puis commence des vas et viens d'abord à une vitesse normale.
Elle halète et plus j'accélère la cadence plus ses gémissements augmentent résonnant comme une symphonie excitante dans mes oreilles.
Je retire mes doigts et la regarde dans les yeux lui faisant comprendre que je compte passer au choses sérieuses.
Elle me sourie et je me baisse au niveau de son oreille en faisant pénétrer ma partie genitale en elle. Elle lâche un long gémissement étouffée par le fait qu'elle mordait sa lèvre.
— doucement Tiens toi prête bébé, tu vas crier mon nom.
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KZ|production
Je viens d'officialiser mon retour sur la plate-forme avec ce chapitre. Je tiens à réellement m'excuser pour le délais car là j'ai vraiment abusé. Mais là je vais être assidue car j'ai retrouvée l'envie d'écrire et surtout l'inspiration de plus je suis plus organisée donc j'aurai un temps d'écriture pour être capable de poster de façons régulière.
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