𝟑𝟕.
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20h35. On était à table Derya et moi entrain de manger dans son appartement, le bruit de la télé en fond.
Le repas était assez silencieux pourtant j'essayais de l'animer comme je pouvais mais elle répondait très brièvement et se contentait de jouer avec ses pâtes au lieu de manger.
— Derya ?
Derya - elle lève les yeux de son assiette Ouais ?
— T'as pas l'air bien.
Derya - J'suis un peu perdu dans mes pensées.
— Je vois ça. Y'a quelque chose que je peux faire ?
Derya - elle sourit T'es trop mignon. J'veux bien un massage.
— Wouaaah, c'est ça ton problème, j'te soupçonne d'avoir fais exprès pour que je fasse ton massage.
Derya - Nan même pas rire T'as regardé le 20heure ? On parle de toi.
— Ouais j'ai vue. Sourire j'suis grave content.
Derya - T'as réussi. J'te l'avais dis en plus.
— Ouais tu m'l'avais dis.
Derya - Et ce n'est que le début. J'suis contente pour toi.
— Merci c'est gentil. Je me lève merci pour ce délicieux repas aussi.
Derya - Pas de quoi. J'dois quand même remplir ton ventre.
— C'est pour ça que tu as bien mérité ton massage finalement.
Elle se lève à son tour et nous débarrassons la table à deux en continuant de parler.
— Je vais chercher les huiles pour le massage.
Derya - Ok j't'attend dans la chambre.
Je me suis dirigé alors vers la salle de bain pour prendre les différentes huiles puis suis allé dans la chambre où Derya m'attendait le haut de son corps dénudé, allongée sur le lit.
On va pas se mentir c'était une belle vue que j'avais la, et j'aurai bien aimé la retourné pour pouvoir admirer ses deux obus.
J'ai déposé l'une des deux bouteilles sur le chevet de lit avant de m'assoir à côté du corps de Derya, et d'enduire mes mains d'huile afin de les déposer sur le haut du dos de ma copine.
Lentement et avec concentration, je me suis mit à masser tous le haut de son corps en commençant par sa nuque jusque le haut de ses fesses que je ne me gênais pas de contempler.
C'était la première fois que je partageais un moment aussi intime avec Derya, ça ne me déplaisait pas bien au contraire. Pourtant mon cerveau ne cessait de divaguer pour me remettre mademoiselle Kabuya en tête.
Pourquoi ? Encore une fois je n'en ai aucune idée. Mis à part les quelques sentiments que je ressentais à son égard et que j'essayais de réfuter comme je pouvais avec l'aide de Derya, je ne voyais pas ce qui pouvait provoquer ces divaguements.
Ça paraissait peut être mauvais mais je savais que je ne parviendrai pas à l'oublier sans passer par une autre femme.
Je le savais très bien. C'est pourquoi j'ai jeté mon dévolu sur la nana qui me convoitait depuis un bout de temps.
En vrai de vrai c'était pas si mauvais puisque je l'appréciais réellement ça n'était pas du semblant. Néanmoins il était clair que Taynara restait dans un coin de ma tête.
Quoi qu'il en soit ça faisait seulement quelques jours que je m'étais mis avec la jeune portugo-algérienne. Donc il était impossible de passer à autre chose en si peu de temps.
Il fallait laisser le temps au temps.
Soudainement, sans que je ne m'y attende Derya s'est retournée pour être de face me laissant une belle vue sur ses deux copines de devant, bien arrondies et gonflés.
Il n'en fallût pas plus pour que mon pantalon me semble plus étroit qu'il y'a quelques secondes.
Je me mord la lèvre inférieur avant de commencer à les masser après avoir ajouter un soupçon d'huile essentiel sur les mains.
Je la vois fermer ses yeux en humectant ses lèvres dans un soupire.
J'en profite pour approcher ma bouche de ses seins que j'embrasse lentement.
J'allais pas le nier, elle m'attirait fortement sexuellement parlant. C'était déjà le cas avant qu'on ne se reparle seulement, j'avais une autre nana dans le viseur si je puis dire.
Enfin bon la n'est pas le sujet.
Petit à petit la température ambiante de la pièce augmentait en flèche, nous chauffant l'un et l'autre par la même occasion.
Rapidement mes vêtements à moi ont sautés et le reste des siens aussi et puis je pense que vous connaissez la suite...
[...]
10h23. Je me frotte les yeux avant de les ouvrir. En regardant à côté de moi je remarque le corps immobile d'une femme, il m'a fallut quelques seconde pour me rappeler qu'il s'agissait de Derya et qu'on avait passé une soirée plus que torride la veille.
Je retire la couverture puis m'étire avant de regarder en sa direction.
Elle était toute mignonne lorsqu'elle dormait et ça me faisait un peu chier de « jouer » avec elle.
En vérité le terme « jouer » n'était pas le plus approprié je dirait plutôt « l'utiliser ».
Parce que c'est ce que je faisais. Je l'utilisais à mes dépends, j'avais besoins d'un pansement donc je l'ai choisis.
Toujours dans mes pensés je me dirige vers la salle de bain dans laquelle je fais ce que j'ai à faire pour en ressortir vêtue simplement.
Je dépose un bisous sur le front de Derya puis sors de l'appartement pour me diriger vers celui de ma mère.
En effet je lui avais promis de passer suite à ma victoire il y'a quelques jours.
C'est donc après quelques minutes que je me suis présenté devant la porte et ai sonné comme un malade pour alarmer les habitants de la maison.
La porte s'est contre toutes attentes ouverte sur mon géniteur, Nahil.
Je l'ai d'abord regardé avec comme première envie de le pousser violemment mais je me suis ravisé pour plusieurs raisons :
Primo : j'en avais marre d'être dans un constant conflit avec lui.
Deuxio : Ma mère ainsi que Taynara m'avaient fait réfléchir et je devais cesser de mettre toute la faute sur lui.
Et Tercio : Je dois avouer que j'ai toujours rêver d'une relation père-fils. Et pour se faire il fallait que je mette de l'eau dans mon vin.
Donc je lui ai tendu ma main afin qu'il la serre.
Ne me jugez pas je ne savais pas quoi faire d'autre.
Il m'a regardé avec étonnement, y'avait de quoi l'être. Il s'attendait sûrement à ce que je lui crache de dégager de mon passage.
Un large sourire qu'il ne pouvait dissimuler s'est installé sur son visage et il m'a serré la main.
Le voir comme ça, aussi heureux du geste que je venais de faire m'a comment dire...
Ça m'a touché. C'est seulement à ce moment là que je me suis rendu compte qu'il voulait vraiment que je fasse partie de sa vie.
Nahil - perturbé Eum, tu- Ca va ?
— Oui j'vais bien. Et toi ?
Nahil - Ca va merci ! Il se décale entre mon grand ta mère est dans la cuisine.
— Merci.
Je pénètre dans l'appartement après avoir essuyé mes chaussures sur le paillasson de l'entrée puis tourne ma tête de gauche à droite à la recherche de ma maman.
Elle venait tout juste de quitter la cuisine un chiffon à la main.
A ma vue elle regarde d'abord son ex ? Je sais même pas ce qu'ils étaient à ce moment là, puis me regarde l'air un peu perdue.
Elle finit tout de même par me déposer un bisous sur la joue agrémenté par un :
Maman - Tu vas bien mon cœur ?
— Ouais ça va et toi ?
Maman - Très bien elle regarde Nahil.
Nahil - Il ne s'est rien passé ne t'en fais pas.
Maman - Ah oui ? Elle me regarde tu ne l'a pas menacé ou insulté ?
— Pourquoi t'abuse ? J-
Maman - faux rire Quoi ? Abuser ? Je crois que tu ne te voyais vraiment pas t'adresser à ton père comme si c'était ton camarade.
— Ouais bah ça va estime toi heureuse que je me sois contenu cette fois non ?
Nahil - Moi je suis déjà content. C'est un bon début.
Je tourne la tête vers lui et il me sourit. Je fais comme si je ne l'avais pas regardé puis m'assois sur le canapé. En vrai j'étais gêné.
Je n'ai jamais eu de geste affectif avec mon père ou très très peu donc lorsqu'il me souriait j'étais gêné.
Maman - Bon en tout cas ça me fait plaisir sache le. En se redirigeant vers la cuisine Ça va la boxe ?!
— Ouais ça va ! T'as vue on a parlé de moi au 20 heure hier !
Maman - Ouiii j'ai vue ! Dans l'euphorie j'ai oubliée de t'appeler.
Nahil - C'est très bien ça. Il me regarde je suis fière de toi surtout quand je sais pour qui est ce que tu le fais. En le faisant tu honores sa mémoire. Chose que je n'ai pas su faire.
— Hm...merci...
Un silence durant lequel j'étais bien perturbé s'est installé, je commençais à flancher. Ma carapace du mec en colère contre son daron se brisait peu à peu. Et sans que je ne m'en rende compte.
Je ne sais pas si c'était une bonne chose.
Je décide alors d'aller dans une pièce pour ne pas me retrouver plus longtemps avec lui.
— Elle est là Ayla ?
Maman - Oui dans sa chambre.
— Vas-y j'y vais.
Je me suis donc dirigée vers la chambre de ma petite sœur que j'ai ouvert sans toquer pour lui sauter dessus.
Elle était allongée sur son lit mon gros corps sur le sien, l'immobilisant.
Ayla - me donne des coups Ehhh ! Mais t'as craqué mon reuf !!
— Tu m'as manqué !! Je la serre dans mes bras.
Ayla - elle rigole Tu m'écrases ! Je me redresse Oh purée j'allais m'étouffer, j'crois qu't'as légèrement oublié qu'tu fais deux fois mon poids.
— Vas-y toi tu fais 80 kilos qu'est ce tu m'parles ?
Ayla - Mdr ta mère toi j'fais exactement 55 kilo j'sais pas tu veux quoi.
— Ma quoi ? Me dirigeant vers la porte Mamaaaaan ?
Ayla - elle couvre ma voix J'ai rien dis !
— T'as de la chance je suis pas d'humeur snitch*.
*balance
Ayla - Ouais elle reprend son téléphone qu'elle avait fait tombé
— Tu parles avec qui ?
Ayla - Personne.
— tente de voir Bah fais voir.
Ayla - elle met son bras contre mon torse Non ! Ça te regarde pas !
— J'suis ton gr- elle sourit devant un message C'est qui Ayla !?
Ayla - elle me toise Mais orh lâche moi non ?
— Déjà parle mieux et ensuite qui est-ce ?
Ayla - Mais t'en a rien a foutre de cette personne tu vas dire « ah c'est tout ».
— Dis d'abord après on verra.
Ayla - C'est quoi même ? Depuis quand tu fais le gendarme ?
— Pourquoi tu tournes autour du pot ? T'as un truc à m'cacher ?
Ayla - elle verrouille son téléphone il t'arrives quoi ?
— Toi il t'arrives quoi ? J'essaie de prendre le téléphone mais elle l'éloigne tu caches un truc à ouais.
Ayla - Arrêtes ta paranoïa je cache rien du tout.
Un jeu de regard comparable à des fusils se déroule entre nous tentant de faire flancher l'autre en premier.
Sans succès, elle n'ouvre pas sa bouche et soutiens mon regard. Je finis par capituler et lui pince la graisse du ventre.
Ayla - Aie ! Toujours dans la violence toi.
— Ça va je te crois alors. Mais t'es chelou hein quand même ces temps ci. Même pas ces temps ci, depuis un moment je dirai.
Ayla - Pourtant je fais rien hein... elle me lance un regard en coin sinon toi les amours ?
— PTDRRR ! Je pête de rire
Ayla - He !? Pourquoi tu rigole comme as ?
— rire T'es complètement à l'Ouest toi. Donc moi du haut de mes 22 ans je vais parler love avec toi ?
Ayla - Mais t'es mon frère non ? Je veux pouvoir être au courant de certains aspects de ta vie frangin elle dépose une main supportrice sur mon épaule en hochant de la tête d'un air débile.
— je lui retire sa main d'un coup d'épaule Met ton doigt dans ton cul et enfonce le loin.
Ayla - d'un air dégoûté T'es sale d'une manière mon gars.
— rire Nan en sah j'te parle pas de mes amours.
Ayla - Bah pourquoi pas ? Ça y est j'ai 18 ans je comprend tout enfaite.
— Justement.
Ayla - Tship t'es pas drôle ! Elle me regarde c'est Taynara ?
— je la toise Pourquoi toujours elle ? Tu fais chier ma gueule.
Ayla - T'énerves pas je demande orh. C'est qui ta meuf alors ?
— J'ai dis j'avais une meuf ?
Ayla - Mais allez t'en a au moins une dans le viseur.
— me levant J't'ai dis je parle pas de ça avec toi.
Ayla - Mais s'il te plaît !
— Noooon ! La tire par le bras Viens avec moi en sort.
Ayla - se lève pour aller où ?
— On prend l'air wsh t'en a pas marre de rester enfermée ici ?
Ayla - On dirait tu me forces limite à sortir je fronce des sourcils en haussant les épaules Bref je viens alors hein.
— Vas-y mets des chaussures.
Elle se dirige vers son étagère à chaussures qui n'était pas très remplis. En la regardant je me dis intérieurement que bientôt j'aurai les moyens de la remplir entièrement. Je commençais déjà a avoir un revenue grâce à la boxe.
— Elles viennent d'où ces baskets ?
Ayla - Papa. Il me les a offertes y'a une semaine .elle me regarde en forçant sur son pied J'te l'ai pas dis ?
— je secoue la tête Non tu m'l'a pas dis...bref.
Une fois ses chaussures enfilés nous sommes donc sortis de l'appartement afin de marcher un peu histoire de ne pas rester enfermés.
Crevant la dalle on s'est arrêté au kebab là où on s'est assit.
Comme d'habitude il y avait plusieurs gars que je ne connaissais pas forcément.
— Je vais prendre les commandes.
Ayla - Ok.
Je suis donc partis prendre nos commandes et en revenant pour m'asseoir et les attendre j'ai remarqué la présence d'un homme debout entrain de parler avec Ayla qui faisait un de ces regards.
Le regard de la meuf émerveillé, piqué et tous le tralala.
Si ça se trouve c'était mon imagination qui me jouaient des tours et qui me forçait à interpréter les regards que lui lançait Ayla . Alors pour en avoir le cœur nette je me suis dirigé vers eux de façon déterminé prêt à en découdre.
Mais quand je me suis retrouvé en face de l'homme qui portait une capuche recouvrant une bonne partie de son visage, j'ai rapidement remarqué qu'il s'agissait de quelqu'un que je connais, et très bien.
— Oh gros c'est toi ?
Hassan - il me tend sa main que je tsheke Oh ça va mon gars ?
— Tranquille, j't'avais même pas reconnue de loin. Je pensais que ma sœur parlait avec un inconnu au bataillons.
Hassan - Mais non c'est moi il regard Ayla on prenait de nos nouvelles respectives tu connais les diezs.
— je regarde Ayla Ouais je vois... bah regarde Hassan vas-y installe toi avec nous alors.
Hassan - Ah merci tu gères.
Moi qui pensait qu'il allait s'installer à côté de moi comme à l'accoutumé, Eh ben non, c'est en face de moi qu'il s'est retrouvé assit à côté de ma soeur qui semblait beaucoup plus gênée.
Elle ne parlait pas, elle qui est d'habitude pipelette jusqu'à casser les couilles. Là rien, niente.
Lorsque nous avons reçu nos commandes on s'est mit à graille et la conversation était beaucoup plus menée par Hassan et moi. Ayla restait très discrète alors qu'elle n'a jamais été comme ça.
Ça m'a intrigué donc lorsque nous sommes rentrés après avoir salué Hassan je lui ai touché deux mots:
— Dis Ayla t'avais quoi t't à l'heure ?
Ayla - lève son regard vers moi Comment ça ?
— T'étais vraiment calme. Y'a un truc qui va pas ?
Ayla - Bah non j'étais normal.
— je secoue la tête Non t'étais pas normal Ayla. Il t'a fait quelque chose ? Si c'est le cas n'ai pas peur de le dire.
Ayla - De qui ? Hassan ? Noooon, non pas du tout !
— Bah alors ? T'es chelou ma parole, on dirait que t'avais Chris Brown en face de toi, tu restait stoïque comme ça imite sa position quelques minutes auparavant
Ayla - Mais grave pas elle roule des yeux nan mais j'avais rien.
— J'te crois pas.
Ayla - Pourquoi ? Tu te fais des films Athem j'te promet.
— T'es sûre ?
Ayla - Certaine.
— j'hausse des épaules Si tu l'dis.
Pour être honnête je ne la croyais pas trop. Enfin d'un côté de la tête je voulais la croire et me persuader que je me faisais des films mais de l'autre j'avais une idée qui trottait dans mon crâne.
Et si Ayla kiffait mon pote ?
C'était une hypothèse à ne pas mettre de côté. Le comportement qu'elle avait adoptée portait à confusion. N'importe qui d'un œil extérieur aurait reconnue en elle un air intimidée et impressionné visant mon poto de longue date.
Sincèrement ? J'avais pas envie.
Pas que je crois mon frère capable de lui briser le cœur ou quoi mais, j'apprécierai pas le fait qu'ils aient une liaison. Je trouve ça irrespectueux pour ma personne sachant qu'il s'agit de ma sœur.
Et puis je sais pas...je trouve ça trop bizarre de sortir avec la soeur de son meilleur ami. Non vraiment.
Enfin bon si ça se trouve je me trompais sur toute la ligne alors valait mieux que j'arrête de me torturer la tête avec tous ces points d'interrogations auxquels je ne risquait pas de recevoir une réponse.
C'est quelques minutes plus tard que nous sommes arrivés chez ma mère.
Je l'ai laissé la bas après lui avoir déposé un bisous sur le front pour retourner chez moi.
Une fois arrivé chez moi je me suis posé devant un match de boxe, paquet de chips dans la main gauche.
J'étais super à fond, tellement qu'il m'a fallu un bon moment pour me rendre compte que la sonnette retentissait.
C'est dans un soufflement que je me suis dirigé vers la porte d'entrée en lançant un « j'arrive ».
En ouvrant la porte je suis tombé sur Tydian.
Un sourire s'est installé sur mes lèvres puis je lui ai fais une accolade.
Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vue alors j'étais très content de le voir sur le pas de ma porte.
— Mon gars ! Le prend dans mes bras
Tydian - rire Ça va ou quoi l'boxer ?
— On est là comme tu peux le voir. J'ouvre la porte plus grand vas-y entre.
Tydian - en entrant J'peux avoir un autographe ? Il sort une photo de moi et un stylo de son manteau
— rire PTDRR, t'es trop bête putain prend le matériel bah pas de soucis hein bg.
Je lui ai donc signé la photo puis l'ai invité à s'installer sur le canapé.
— Ça fait plaisir de te voir
Tydian - Bah moi aussi ça me fait plaisir. J'me suis dis « faut que je passe voir mon poto sûr il date »
— T'as bien fais alors. Sinon ça va ? La famille et tous ?
Tydian - Au calme hein, bon comme tu l'sais Taynara elle est pas au top de sa forme.
— Ouais...c'est ce que j'ai cru comprendre. Mais elle recommence à sortir non ?
Tydian - il soupire Pas vraiment en réalité. On doit toujours la forcer.
— Ça l'a vraiment marqué alors ?
Tydian - J'ai bien peur que oui. Mais je me demande pourquoi est ce qu'elles l'ont agressées.
— Ouais moi aussi. J'aurai bien fait quelque chose mais Taynara ne veut pas alors...bon...
Tydian - Franchement elle a trop changé...fin j'veux dire elle est plus aussi pétillante tu vois ? Y a un truc qui s'est éteint.
— j'hoche de la tête Ouais je vois. Ça me fait un peu de la peine.
Tydian - J'imagine. Tu l'apprécies beaucoup n'est ce pas ?
J'ai levé un regard interrogateur sur sa personne avant de m'humecter les lèvres.
— Bah c'est mon ami quoi. Tydian sourit pourquoi tu souries ?
Tydian - Tu me prends vraiment pour un imbécile.
— J'ai fais quoi ? T'es chelou mon reuf.
Tydian - Jure maintenant tu la considères pas comme plus que ton amie ?
Je l'ai regardé en haussant des sourcils.
C'était si visible ?
Pour que son frère l'ai remarqué c'est que ça se voyait que je commençait à « kiffer » Taynara.
Moi qui pensait être le seul à m'en être aperçu. Visiblement non.
Si j'allais assumer ? Pfff absolument pas. Après la recale subtil que je me suis mangé ? Autant crever ouais. Et puis j'étais bien avec Derya même si c'était encore tous récent.
Je sentais qu'elle allait me permettre de passer à autre chose.
— Tu racontes quoi toi ?
Tydian - Allez. Tu sais je ne t'en voudrait pas hein.
— C- non. Y'a rien avec elle wsh j'suis en couple vous avez oubliés ?
Tydian - Orh toi aussi, je te parle de choses sérieuses toi tu me parles de ça.
— Mais-..
Tydian - Y'a pas de « mais ». J't'ai démasqué couillon. T'es même pas discret.
— Je la kiff pas ! C'est quoi même ?
Tydian - Jure sur la tête de ta mère.
— Hm hm (non) tu laisses ma mère en dehors de tout ça elle a rien demandée la pauvre.
Tydian - Ça c'est les phrases que les gens sans arguments sortent. Tu es sans arguments doooonc tu l'aimes plus que bien et je peux pas t'en vouloir. Elle est attachante cette conne.
— ...je l'aime bien oui mais c'est tous.
Tydian - T'ira nul part en demeurant dans le dénie.
— Je-...souffle crois ce que tu veux.
Tydian - T'as le droit d'être amoureux y'a pas à avoir honte mon cœur.
— rire Ta race. Nan en vrai je te l'aurai dit entre 4 yeux si y'avait heja avec ta sister.
Tydian - Bon... on va faire comme si je te croyais. Dis...tu veux pas tenter de la faire sortir un peu ?
— Si vous n'avez pas réussi pourquoi moi je vais y arriver ?
Tydian - Elle a une relation spéciale avec toi.
— tshiiip, Lâche moi avec ça arg.
Tydian - Mais j'ai pas parlé d'amour cousin. C'est vrai wsh tous le monde le vois.
— Si vous voulez.
Tydian - Tu vas essayer de la faire sortir ou pas ?
— Ouais, ouais on verra. J'ai pas l'impression qu'elle ai envie de me voir mais vas-y. Qui ne tente rien à rien.
Tydian - Exactement ! Il me tapote la cuisse je savais que je pouvais compter sur toi futur beau frère.
— je me lève J'me casse.
Tydian - rire Imbecile c'est ta maison.
— Mais toi au final t'es venu pour quoi ? Que me parler de Taynara ?
Tydian - Mais non prendre de tes nouvelles également. Il regarde autour de lui T'as pas un jeu de carte que j't'apprennes les bonnes manières en vite fait ?
— Si j'étais toi je ne serai pas aussi sûre de moi je me lève je vais chercher ça.
Il se met à rire en s'installant confortablement comme si il était chez lui.
Une jeune femme au teint hâlée d'une trentaine d'année vêtue d'une longue robe noire près du corps venait de descendre de sa voiture.
Son chignon bas correctement plaquée lui donnait un air stricte et intransigeante.
Ses talons hauts rouge sang rajoutait une couche de chic à sa tenue qui l'était déjà.
Elle avait pour habitude de rester présentable en tous temps, et c'était le cas ce jour là sachant qu'elle s'apprêtait à faire une apparition des plus marquantes.
Le bruit de ses talons résonnaient dans l'allée menant à la porte d'entrée. Une fois arrivée devant, celle-ci elle s'est mise à toquer de façon assez raffinée attendant que l'on daigne lui ouvrir la porte.
La porte s'ouvrît alors donnant sur la jeune Tissem un sourcil levée à la vue de cette femme assez charismatique.
Un large sourire venait d'ailleurs de s'installer sur ses lèvres, elle regardait l'adolescente intensément ne parvenant pas à détacher son regard du siens.
Tissem - Bonjour vous cherchez quelque chose ?
Miliana - T-tu es Tissem ? Ou bien Tania ?
Tissem - arque un sourcil Tissem...mais comment vous me connaissez ?
La jeune femme n'eu pas le temps de répondre, la porte venait de s'ouvrir plus largement donnant sur Joshua.
Lorsque son regard rencontra celui de son amant d'il y a une quinzaine d'année
Son cœur se mit a battre de façon inopinée.
En effet les sentiments qu'elle avait eu pour cet homme au moment de leur liaison n'étaient pas complètement partis. Après avoir prit la fuite sous le coup de la pression familial, ses pensées ne cessaient de se tourner vers Joshua Kabuya aujourd'hui père de sept magnifiques enfants.
De son côté Joshua venait de tomber de dix étages. Seize longues années étaient passées et c'est aujourd'hui qu'il revoyait le visage de la mère de ses deux dernières filles.
Il était tout bonnement abasourdie. Je pense que rien ne pouvait décrire l'état dans lequel il se trouvait. Sa gorge s'est noué lui empêchant de sortir un seul mot.
Tissem, elle, observait la scène sans savoir que faire. Elle était étonné qu'une femme dont elle n'avait pas la connaissance l'appelle par son prénom mais surtout étonnée par la réaction qu'à eu son paternel.
Elle ne l'avait jamais vue aussi embarrassé, aussi décontenancé, aussi outrée. Jamais.
Elle n'avait qu'une hâte : comprendre ce qu'il se passait.
Tissem - Euh... papa ?
Joshua - Je... il se racle la gorge
Miliana - Tu te souviens de moi ?
Joshua - ...Tu me pose vraiment la question ?
Tissem - Donc vous vous connaissez ? Oh pardon bah entrez alors ! Elle ouvre la porte plus grande
Joshua - il bloque la porte Rentre à l'intérieur chérie.
Tissem - ...elle jette un regard à Miliana D'accord p'pa.
Une fois seul à seul Joshua jeta un regard interrogateur à Miliana qui elle ne l'avait pas quittée du regard.
Joshua - en fermant la porte derrière lui Qu'est ce que tu fais ici ?
Miliana - Ça fait si longtemps...
Elle n'arrivait pas à décrocher son regard perçant du sien. Bien au contraire elle était comme aimantée à celui-ci le cœur battant et débordant d'amour pour l'homme qui autre fois la faisait grimper sur les rideaux de chaque hôtel.
Plus que gêné et bizarrement intimidé par le regard presque aguicheur que lui lançait son ex plan-cul, il se mit à gratter sa nuque puis réitéra sa question.
Joshua - Miliana, tu fais quoi ici ? Après tant d'années ?
Miliana - J'ai enfin réussie à revenir...je voulais te revoir. Et rencontrer les filles aussi.
Joshua - rire nerveux Quoi ? Revoir qui ? Tu veux qu'on remonte seize ans en arrière peut être ?
Miliana - Je ne les ai pas abandonnés.
Joshua - Non bien sure t'es juste partie comme une voleuse sans plus jamais donner de nouvelles !
Miliana - J'ai été forcée.
Joshua - Pas à moi Miliana. Pas à moi. Sa voix devient plus grave écoute, je ne sais absolument pas qu'est ce qui t'as poussé à revenir après tant de temps mais ne t'imagine surtout pas que je vais te laisser toucher ne serait-ce qu'un cheveux leur appartenant !
Miliana - Tu ne peux pas faire ça, ce sont mes filles aussi !
Joshua - Apres seize putain d'année ce sont tes filles !? Tu te fous de ma gueule !? Bref dégage d'ici je ne veux plus jamais te revoir. J'espère avoir été clair.
Miliana - elle lui attrape le bras Je t'en prit Joshua, ai pitié je te dis que j'ai été forcée sinon je les aurait assumée malgré mon jeune âge.
Joshua - Lâche moi et retourne d'où tu viens je ne vais pas me répéter.
Après ces mots assez dures à entendre pour la jeune espagnole, celle-ci regardai Joshua dans le blanc des yeux les larmes au bord des siens et la bouche entre ouverte.
A cette vue Joshua ne put s'empêcher de ressentir une once de pitié qu'il a vite refoulé puis a ouvert la porte pour retourner chez lui.
Joshua - C'est trop tard Miliana. Il aurait fallu que t'assumes ton rôle plus tôt. Maintenant j'ai un bon équilibre dans ma famille et de toutes manières la maman des filles se trouve dans cette maison à mes côtés. Une véritable maman n'est pas forcément celle qui t'a porté dans son ventre, non c'est celle qui a endossé ce rôle de la meilleure des manières et il s'avère que tu n'es pas cette mère.
Sur ces mots la porte se ferma laissant Miliana sur le carreau, devant la porte encore toute chamboulée devant l'accueille auquel elle a eu droit.
Elle ne s'attendait pas à être accueillie à bras ouverts mais elle s'attendait au moins que la personne qui a jadis fait chavirer son cœur, soit plus compréhensible.
C'est donc déçue mais pas découragée qu'elle s'est tournée pour retrouver sa voiture et retourner chez elle bien décider à recroiser le chemin de ses filles d'une façon ou d'une autre.
Pour elle il n'était pas trop tard pour recoller les morceaux.
Joshua lui, était resté appuyé contre la porte le regard perdu dans le vide, encore retourné par ce qu'il venait de se passer à l'instant.
Jamais il n'aurait pensé revoir cette femme. Elle avait apportée avec elle une vague de souvenir, le souvenir d'un adultère au goût pas si amère.
Car en effet cette arrivée soudaine avait fair renaitre en lui quelque chose qu'il pensait enterré.
S'était-il voilé la face ?
Amélia - Ça va bébé ?
A l'entente de la douce voix de sa femme, il sursauta prit de panique.
Interloquée, elle s'approcha d'elle en déposant délicatement sa main sur la joue de son homme.
Amélia - Qu'Est ce qu'il y a chéri ?
Joshua - il se racle la gorge R-rien. T'en fais pas.
Amélia - C'était qui a la porte ? T'es partis longtemps quand même ?
Joshua - Oh, juste un voisin qu'avait besoin de renseignement sur quelque chose. Il lui lance un sourire rien d'important.
Amélia - Hm sourit Bon d'accord, tu viens continuer le film ?
Joshua - Quel film ? Elle fronce des sourcils Ah ! Oui le film désolé.
Amélia - elle lui prend la main Bébé...t'es sûre que ça va ?
Joshua - Oui t'inquiète pas j't'ai dis, il se dirige vers leur chambre la main dans la sienne viens on continue ce film.
Amélia - elle sourit Allons-y !
C'est la tête ailleurs que Joshua regagna la chambre conjugal, sa femme à son bras.
Pendant combien de temps allait-il pouvoir cacher cet événement ?
Leslie - Vas-y moi je mets cette couleur !
Ce jour là on avait décidé de s'accorder une petite soirée entre nana chez Alayna.
Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas maquillé juste pour le plaisir et pour faire des photos c'est donc ce qu'on a fait avec comme bruit de fond une bonne musique entraînante.
Ça me permettait de penser à autre chose, elles me faisaient un bien fou et de toute manière je voulais à tous prix réussir à me relever de cette tragique soirée.
Alayna - Chantant Give me everything you got !
Leslie/moi - With this wet ass-pussy !
Alayna s'est levée et s'est mise à twerker comme une pro tout en tirant la langue.
Alayna - C'est comme ça que je vais danser avec ton frère Taynara.
— rire Haaaan la coquin euh ! L'acclamant Ouais 'Layna, ouais Layna !
Leslie - la filmant Ouais 'Laynaaaa ! C'est ma copine ça !
Alayna - Mets pas dans ta story !
Leslie - Nan t'inquiète ça va dans les memories. A ton tour Taynara fais nous une petite danse pour baby Athem.
— Je rigole en la poussant Vas-y toi ! Il est en couple déjà !
Leslie - Et alors ?
Alayna - me chauffant Allez Tay ! Bouge ton boul comme ceci elle twerk rapidement en descendant
— Mais nan wsh ! C'est pas respectueux pour sa copine ! En plus vous allez pas le croire !
Leslie - De quoi ?
Je baisse le son des baffles de façon à ce qu'elles m'entendent correctement.
— La dernière fois, après le combat de son mec je me suis isolée et elle est venue me voir de façon grave bienveillante.
Alayna - Ah ouais ? Derya !?
— Qui d'autre, c'est elle sa meuf non.
Leslie - Permet nous d'être étonné quand même, il lui arrive quoi ?
— j'hausse des épaules À j'sais pas hein. Peut être qu'elle veut enterrer la hache de guerre vue qu'elle sort avec un bon pote à moi.
Alayna - Le bon pote que t'as embrassé la.
— Oh recommencez pas avec ça.
Leslie - Si elle apprend que t'as déjà fais un voyage dans la bouche de son copain ça va peter !
— Elle était pas encore avec donc elle aura rien à dire je dis en levant les yeux au ciel.
Alayna - Mdrr, y avait tellement de rage dans ce que tu viens de dire. T'es sûre que tu ressens rien pour le boug ?
— Ah ouais donc vous comptez pas me laisser tranquille quoi.
Leslie - Tu sèmes le doute toi même, t'es trop contradictoire entre tes dires et tes actes.
Alayna - On t'as cramé Tay' tu peux avouer maintenant.
— Tship, bon on finit nos make-up ou bien ?
Leslie - elle me retourne brusquement Pourquoi t'esquive ?
— Mais j'esquive rien du t-
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase que j'ai soudainement eu une remontée acide qui m'a donnée l'envie de gerber à plein poumon.
Je me suis donc levée en me dirigeant vers les toilettes pour régurgiter tous mon repas de midi sous les yeux inquiets de mes meilleures amies.
Alayna - Bébé ça va ? T'es malade ?
— m'essuyant la bouche Non, je crois pas mais pourtant...je me sens pas bien.
Leslie - Ça fais combien de temps que tu vomis ?
— Quelques semaines mais c'est espacés quand même me redressant j'ai envie de m'allonger.
Alayna - Mais attend c'est bizarre quand même ça.
— Non vous en faite pas, ça va passer.
A la minute où j'ai dis ça un vertige m'a soudainement prise m'obligeant à m'appuyer sur Alayna.
Leslie - Ok là c'est cheloue, on passe à l'hôpital.
— Nan....nan nan nan c'est pas nécessaire souffle c'est juste la fatigue.
Alayna - Mais fatigue de quoi ? T'as fais aucun effort physique Taynara.
Leslie - Je te ramène ton manteau et on kill.
— J-
Alayna - elle met sa main devant mon visage Chuuuuut ! Tu discutes pas.
Sur ces mots les filles m'ont aidées à enfiler ma veste et mes chaussures et nous nous sommes dirigés vers l'hôpital le plus proche.
Les gens devaient se poser des questions en nous voyant maquillés comme si on allait à un gala, mais là n'était pas le sujet .
Une fois arrivées sur les lieux nous avons demandés une consultation et c'est à peu près 1/2 heure plus tard que mon tour est arrivée.
Docteur - Bonsoir mademoiselle, c'est pour ?
— Bonjour, enfaite j'ai quelques vertiges et des nausées qui me prennent soudainement... je pense que ce n'est rien d'autre que la fatigue.
Leslie - Ne l'écoutez pas madame, elle se voile la face.
Docteur - petit rire Bon installez vous on va regarder ça.
Après une prise de sang et quelques auscultation, le docteur s'en est allée puis ai revenue disant que les résultats nous seraient envoyés par courrier dans les plus bref délais.
C'est donc dans un remerciement que nous sommes retourner chez Alayna qui m'a ensuite déposée chez moi jugeant que je devais à tout prix me reposer.
C'est assez intrigué et toujours affaiblit que je me suis allongée sur mon lit dans un silence la tête dans les nuages.
Et si...
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K.
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