Tableau à craie
Laura jette un œil par la lucarne, bientôt, le soleil viendra taper le miroir qu'elle a astucieusement placer. Midi va bientôt sonner. Elle s'empresse de se laver les mains dans un sceau qui se trouve dans le fond de la pièce et de retirer ses habits couverts de peinture. A contre cœur elle remet ses vêtements noir et remonte dans sa chambre. Elle reste sous son bureau jusqu'à ce que le gong lui ordonne d'aller manger.
Elle et ses sœurs se retrouve une nouvelle fois dans la salle avant de retrouver de nouveaux devoir sur leur bureau. Mathématique. Laura se dépêche d'expédier cette corvée avant de retourner dans son atelier. Elle y passe toutes ses journées à peindre où à modeler de l'argile. Tout autour d'elle, la vie dans la maison bourdonne entre les lattes grinçante du parquet. Elle entends des rires, de la musique, des cris, quelques bruit sourd, un piano. Toute cette animation est son quotidien. Parfois cela lui parait étouffant.
Chacune de ses sœurs avait une passion, une spécialité que leur mère étude méticuleusement. Si elle n'aime pas le voie que l'une d'entre elles prend, elle l lui fait amèrement comprendre. A l'inverse, si le passe temps lui plait, la sœur en est vivement récompenser. Mais c'est bien évidemment, à double tranchant. Si on ne s'améliore pas de jour en jour, la sentence tombe. Laura ne veut pas que sa mère juge ses peintures. Bien évidement, elle doit se douter de quelque chose; chaque semaine Laura demande au tableau noir une cargaison de peinture, toile, pinceau et argile. Dont elle ne se serre jamais et qu'elle range sous son bureau. Du moins, du point de vu de la caméra. C'est d'ailleurs pour ça que Laura est engluer dans ce noir mépriseur.
Mais la jeune fille ne veut pas être juger pour ça. Trop effrayée que sa mère désapprouve et lui retire ses fournitures hebdomadaires. Pourtant sa mère n'a visiblement rien contre l'art, l'une des plus jeune sœurs, Eva, joue du piano et fait partie des favorites de leur mère. Laura avait juste décider qu'elle ne mettrait pas ses création en jeu. Peu importe si pour ça elle doive vivre dans le noir.
Il doit être environ 16h30, au vu du soleil par la lucarne. Brusquement, un gong imprévu, plus grave et plus lourd, fait trembler les murs. Un deuxième le suit, puis un troisième, un quatrième. Laura se fige et se met à trembler, c'est l'appel au test. Un cinquième. Laura serre les paupière et prie de toutes ses force pour que le gong ne s'arrête pas. Un sixième. Un septième. Puis vint le silence. Le silence de toute la maison en réponse à cet appel. Laura enfile a toute vitesse ses vêtements noir et sort de sa chambre en trombe. Au bout du couloir, de l'autre côté, les portes de l'ascenseur du fond sont grandes ouvertes. Toutes les sœurs accourent dans le couloir, accompagnant Raphaëlle, la septième sœur.
Celle-ci semble tendu, ses jambes tremblent et elle ne cesse de se tourner vers ses sœurs alors qu'elle avance timidement dans le couloir. Elle s'arrête devant l'ascenseur, les yeux aux bords des larmes. Elle ne s'est visiblement pas remise de son dernier test. Le gong frappe, toujours plus grave et sévère lui intimant d'entrer. Raphaëlle sursaute dans un cri de terreur et pousse sur ses jambes pour entrée dans l'ascenseur. Ses jambes tremblent tellement qu'elle fini par terre le regard affolé pose sur ses sœurs. Alors que les portes se referment doucement, les jeune filles qui contemplent impuissante la descente aux Enfers de leur sœur ne peuvent que la regarder s'agiter et l'entendre supplier. L'ascenseur se referme et le calme revient, plus dur et brutal.
Les sœurs retournent d'un pas lent à leur occupation, murmurant entre elle leur tristesse pour Raphaëlle. Laura, elle, reste dans le couloir a contempler les portes close de l'ascenseur. Pourquoi Raphaëlle ? Comment leur mère décide-t-elle de qui passe le test ?
Le test change à chaque fois. La sœur est amener dans le sous sol de la maison qui change d'aspect à chaque passage. Laura a subit le teste deux fois et ne se souvient pas de ce qu'elle à vu ou fait dedans, c'est le cas pour toutes ses sœurs. Elles n'en sortes qu'avec des brides de souvenir qu'elle tentent tant bien que mal de déchiffrer. Sans succès.
Laura se détourne de la Porte des Enfers, comme l'appelle son aînée Sophie, la troisième sœur, et retourne dans sa chambre. Elle s'arrête devant le tableau noir et lève les yeux vers la caméra qui la fixe continuellement. Elle prend alors une de ses craie blanche et écrit sur le tableau.
"Pourquoi Raphaëlle ? Quel est son test ?"
Laura savait qu'elle n'obtiendrait pas de réponse. Elle leva de nouveau la tête vers la caméra et attendit. Elle sentait comme une lutte silencieuse entre elle et sa mère. Une lutte qu'elle ne gagnerait jamais. Elle s'avoua vaincu et retourna dans son atelier, le message toujours écrit sur le tableau.
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