Segment sans titre4

       Au dessus de sa tête, le sol se met à trembler. Les pieds de ses sœurs tambourine sur le parquet vieillit qui grince et craque de douleur à chaque pression. Raphaëlle est revenu !

Laura n'a même pas entendu l'ascenseur remonter. Elle se débarrasse en vitesse de ses vêtements blanc et revêt son costume de mal aimé. Elle se jette hors de sa cachette et rejoint ses sœurs dans le couloir. Une masse de onze corps frêle lui bloque la vue. Laura se met sur la pointe des pieds pour tentez d'apercevoir quelque chose. Mais malgré le fait qu'elle face partie des aînées, Laura est étonnement plus petite que la plus part de ses sœurs. Même si techniquement ni elle, ni ses sœurs ne connaissent leur âge. Elles ne peuvent se définir que par leur numéro.

Laura fini par abandonner et s'affale contre le mur en attendant que la foule se dégage. Il ne faut pas longtemps pour que ses sœurs laissent place à Marie, l'aînée, tenant Raphaëlle dans ses bras. La septième sœur s'agrippe à la première en tremblant de tous ses membres. Marie s'occupe très souvent des sœurs qui reviennent du teste. D'ailleurs, Laura ne se souvenait pas l'avoir déjà vu emprunter les porte de l'ascenseur. 

Qu'importe.

Les autres sœurs retournent en vitesse à leurs occupation, leur mère n'aime pas qu'elles traînent sans rien faire dans les couloirs. Laura ne bouge pas. Elle fixe une des caméra près d'elle. Sa mère est là, elle la voit. Peut être même qu'elle s'énerve de la voir ainsi la défier. Du moins c'est ce que Laura ressent en elle à ce moment précis. Du défi. Si elle déplaît tant que ça à sa mère, qu'elle vienne donc la gronder comme toute les mères ! Mais Laura fini par se détacher du mur et retourne dans sa chambre. Chaque bataille contre l'autorité parental était dès le début un échec.

La caméra se fige sur Laura cette petite effrontée la regarde d'un air odieux. Que peut bien-t-elle avoir en tête ? A quoi pense-t-elle ? Elle se décolle du mur et retourne dans sa chambre. Que va-t-elle faire encore. Sur l'écran de la caméra qui surveille sa chambre, l'image de la jeune fille se glisse sous son bureau, là où elle cache tout son matériel de peinture. Que peut-elle bien y faire ? Elle y reste des heures et en ressort comme si de rien était. Ce qu'elle peut être énervante. Un  jour son secret sera dévoilé au grand jour, et ce jour là elle sera plongé dans le noir.

Laura fait glisser son pinceau recouvert de pâte d'un bleu légèrement blanc qu'elle avait humidifier. Elle trace une ligne courbe qu'elle vient immédiatement estomper à l'aide d'un pinceau brosse sec. Elle se recule de quelques pas et observe sa toile. Cela doit bien faire 3 ans qu'elle travail dessus. Elle ne représente rien de concret. Laura veux y faire transparaître sa vision de la couleur. Mais pour le moment cela ressemble plus à une masse informe recouverte de tâches de couleurs en tout genre. Laura se laisse tombé sur le sol en soupirant. Ça ne la menait à rien. Cette toile était trop compliqué pour elle. Elle la retire du chevalet et va dans le fond de la pièce chercher une nouvelle toile.

Rien.

Zut, elle a utilisé sa dernière toile vierge. Elle remonte dans sa chambre, vêtu de ses vêtements noirs et se plante devant le tableau. Elle prend une craie blanche et écrit:

"J'aurais besoin de nouvelle toiles et des pots de peinture bleu et rouge"

Elle hésite quelque seconde mais se résout tout de même à écrire :

"S'il vous plait"

Sans ça, jamais elle n'aura ce qu'elle veut. Elle repose la craie et attend. Quelques seconde plus tard une phrase tracé en rouge apparaît sous sa demande, comme si un être invisible écrivait sur son tableau:

"Qu'en feras-tu ?"

Laura esquisse un sourire. A chaque demande sa mère devenait étonnement curieuse:

"La même chose qu'avec les précédente."

"Et qu'en as tu fais ?"

"La même chose que la fois d'avant."

Un long silence plane dans cette discussion sans voix. Laura reste fixer le tableau sa mère va-t-elle répondre ? Finalement, le tracé rouge apparaît, plus rapide que les précédents:

"Et que feras-tu si je refuse ?"

Laura n'hésite pas, elle jubile à chaque menace de sa mère. Elle n'attend que ça ! Le moment déclencheur ce moment qui finira par arrivé et qui la poussera à le faire:

"Je partirais !"

A nouveau, les phrase rouge se stoppent. Laura sourit de plus belle en fixant la caméra, elle aimerais tellement voir le visage de sa mère se teinté de pourpre, de vermillon se cramoisir à vue d'œil, prendre les couleur unique de la couleur tranchant avec la couleur de ses yeux qui se piquetteraient sans doute de sombre. Devenant noir. Voyant alors le monde comme Laura le subit.

"Un jour, tu finiras bien par sortir tes tableaux, tu ne les gardera pas éternellement là dessous. Ce jour là on verra si tu fais toujours la maline"

Le dernier mot est écrit d'une main tremblante, la craie doit même avoir crisser contre le tableau. La jeune fille lève fièrement la tête vers la caméra se courbe dans une révérence grotesque et moqueuse avant de se glisser dans son atelier. Sa toile de couleur demande encore du travail.


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