Chapitre 48
Le jour de la Saint-Valentin était arrivé. Maël n'aimait pas cette fête mais il avait fait l'effort d'accepter de la fêter avec son fiancé. Peut-être qu'il allait aimer finalement. Fallait dire que le jeune homme n'avait jamais eu de petit ami alors, il n'avait pas pu fêter la Saint-Valentin. Il avait un petit cadeau pour son amoureux. C'était quelque chose de simple mais qu'il savait que ça allait faire son effet. Il s'agissait d'un cadre photo avec dedans, la photo du jour où ils s'étaient fiancés. Ils avaient pris une photo quand ils étaient sur le canapé près de la cheminée. La première en tant que fiancés. Manon et Théo allaient, également, se faire un restaurant. Les amoureux cherchaient un appartement puisque celui qu'ils occupaient aller être trop grand quand les futurs mariés seront partis.
Maël était sur le point de terminer de s'habiller quand la porte de la salle de bains, qui donnait sur la chambre, s'ouvrit. Elle laissa apparaître un beau brun qui sourit en voyant son beau châtain. Lucas s'approcha de l'homme qu'il aimait et vint l'embrasser avec fougue. Le cadet gémit faiblement, ce qui fit sourire le plus vieux. Ce dernier était heureux de voir que c'était grâce lui qu'il gémissait de la sorte. Ils durent se séparer à cause du manque d'air.
– Tu es magnifique. Souffla Lucas.
– Tu m'as déjà vu habillé de la sorte.
– Certes mais ça n'empêche pas que je te trouve magnifique. Tu es toujours beau à mes yeux. Même à poil.
– Toi aussi tu es toujours beau. Oui enfin, c'est la tenue dans laquelle tu me préfères.
– Pas faux. Mais ce n'est pas de ma faute si j'aime ton petit cul.
Le cadet rit et embrassa chastement son homme avant de le laisser se préparer. Le châtain alla dans la cuisine où il vit l'autre couple. Tout leur entourage avait bien pris la grossesse de Manon. Ils étaient tous très heureux, ce qui avait soulagé le couple. Maël s'assit avec ses colocataires.
– Tu t'es fait tout beau. Remarqua Manon.
– On va se faire un restau. Je ne vais pas y aller en jogging.
– Tu ne mets pas de jogging.
– C'est vrai. Mais tout ça pour dire qu'effectivement, je m'habille bien pour l'occasion.
– Je suis sûr qu'il va finir par aimer la Saint-Valentin. Intervint le blond.
– Je suis du même avis que toi. Mais pourquoi tu n'aimes pas cette fête ?
– Parce que les commerçants se font du pognon. C'est bien pour eux mais ils en profitent à mort. Et aussi, on n'a pas besoin d'une fête pour célébrer notre amour.
– C'est sûr que toi, tu le célèbres bien ton amour. Rit Théo.
– Toi aussi tu l'as bien célébré, la preuve, tu vas avoir un gosse.
– Ce n'est pas pareil.
– Et en quoi ce n'est pas pareil ?
Théo réfléchit mais ne trouva aucune réponse. Ce qui fit rire les deux autres personnes présentes. Pour Maël, cela ne servait à rien de célébrer un amour que lors d'une fête dédiée à cela. Il aimait prouver son amour et le fêter tous les jours avec son futur époux. Mais c'était vrai qu'ils pouvaient se faire un petit restaurant pour l'occasion. Quand Lucas fut prêt, les futurs mariés partirent. Ils montèrent dans la voiture du plus âgé pour rouler en direction du restaurant.
Une fois sur place, le brun informa la jeune serveuse qu'il avait réservé. Cette dernière emmena les garçons à une table dans un coin. C'était un endroit tranquille. Le châtain n'aimait pas quand il était au centre de la pièce. Tout le monde pouvait le voir et ça, il détestait. Alors, le directeur avait bien précisé qu'il voulait une table dans un coin tranquille. Ils commandèrent et parlèrent quand leurs plats arrivèrent. Ils avaient opté pour le menu spécial Saint-Valentin.
– Ça sent très bon et c'est bien présenté. Intervint Maël.
– Je suis d'accord.
– Tu crois que notre future maison va plaire à notre famille ?
– Franchement ? Je m'en fiche si elle ne leur plait pas. On l'adore et ça suffit à mes yeux. Ce n'est pas eux qui vont y vivre mais nous alors pourquoi se soucier de leurs opinions ? Et puis, je suis sûr qu'ils vont l'aimer. Elle a tout ce qu'il faut et elle est bien située. Il ne faut pas que tu t'inquiètes comme ça chaton.
– Tu as raison mais je serai déçu s'ils ne l'aimaient pas.
– Je sais et je me sentirai comme toi. Et c'est normal d'être déçus s'ils ne l'aiment pas. Mais ils ont vu les photos et l'ont bien aimé.
– C'est vrai. Sinon, c'est vrai que la femme de Flavien est venue pour te gueuler dessus ? C'est Lilya qui me l'a dit.
– Je ne sais pas comment elle sait ça mais oui. Elle est venue en fin de journée et a gueulé comme quoi tu provoquais son mari. Ce à quoi j'ai répondu que c'était Flavien qui avait commencé à chercher la merde et au final, il l'avait trouvé. Qu'il pouvait s'en prendre qu'à lui. Et aussi qu'il n'avait pas à envoyer sa femme s'il avait quelque chose à dire. Et elle est partie. Elle était un peu énervée mais après tout, je m'en fiche.
– Ils vont bien ensemble. Deux cons !
Le brun rit suite à la réponse de son beau châtain. C'était vrai que Flavien cherchait un peu la merde en allant provoquer Maël mais ce dernier ne se laissait plus faire. Lucas était très fier de son fiancé. Il avait fait tellement de progrès qu'on ne pouvait pas imaginer qu'il y a neuf mois, il était réservé, sans confiance en lui et peureux. Non, son petit Maël avait bien grandi. Le reste du repas, ils parlèrent de leur avenir mais surtout de leur mariage qui était prévu le vingt-deux juillet. Ils avaient, tous les deux, hâte. Au final, Manon était le témoin de Lucas et Théo, celui de Maël. Ils auraient pu inverser mais Théo tenait à être le témoin de son petit frère. Après le dessert, le brun paya. Enfin, techniquement, ils payaient tous les deux puisqu'ils avaient, maintenant, un compte joint. Les amoureux montèrent dans la voiture de Lucas et ce dernier commença à rouler.
Maël se demandait où ils allaient. Ce n'était pas la route à prendre pour rentrer l'appartement. Il regarda son fiancé qui avait un sourire en coin. Le brun ne voulait rien dire sur leur destination. Ce qui frustra le plus jeune. Mais il comprit quand ils arrivèrent sur le parking d'un hôtel quatre étoiles.
– On va dormir ici ? Demanda le châtain.
– C'est cela. Enfin, on ne va pas faire que dormir.
Le cadet rit en entendant le sous-entendu mais le brun n'avait pas tort. Le couple sortit de la voiture et le brun prit deux petits sacs dans le coffre. Maël comprit qu'il avait tout prévu et que dans ces sacs, il y avait des affaires de rechange pour le lendemain. Une fois à la réception, le brun informa le jeune homme qu'il avait réservé une chambre au nom de Desroses. Le réceptionniste lui tendit une clé et lui indiqua où se trouvait la chambre. Les deux hommes le remercièrent et ils allèrent en direction de leur chambre.
Elle était simple mais assez spacieuse. Le lit était très grand et ils avaient une vue splendide qui donnait sur la mer. La salle de bains était très grande et cela donna des idées à Maël mais pour le moment, c'était le lit qui allait subir les démonstrations d'amour des garçons. Le cadet s'approcha de son amoureux et l'embrassa avec fougue. Lucas gémit doucement et répondit au baiser avec envie. Le châtain poussa, délicatement, son fiancé sur le lit et se positionna à califourchon sur son bassin.
Ils continuèrent à s'embrasser tandis que les mains du cadet se firent baladeuses. Elles passèrent sous la chemise de son brun et vinrent taquiner ses tétons. Il poussa un gémissement tandis que Maël sourit dans le baiser. Il détacha ses lèvres de celles de Lucas pour parcourir son délicieux cou. Il lui fit quelques suçons qui restaient discrets. Les mains du châtain enlevèrent les boutons de la chemise du plus âgé.
Une fois la chemise au sol, Maël déposa une multitude de baisers humides sur son torse aguicheur. Lucas gémit quand son fiancé s'amusa à titiller ses tétons avec sa langue experte. Le brun agrippa les cheveux du châtain et se tortilla un peu. Trouvant que ce n'était pas juste, Lucas prit la décision de retirer la chemise de son amoureux. Elle trouva rapidement le sol. Les deux hommes se sourirent avant que leurs lèvres ne se retrouvent dans une danse langoureuse.
Le cadet se frotta à son amoureux qui gémit. Ils étaient tous les deux très étroits dans leurs jeans. Voyant que leurs bas les gênaient, Lucas prit la décision de déboutonner le jeans de son amoureux qui fit de-même avec le sien. Les deux jeans retrouvèrent le sol et leurs amies les chemises. Les garçons se regardèrent droit dans les yeux et ils virent du désir dans le regard de l'autre.
Leurs lèvres se retrouvèrent, encore une fois, dans un baiser langoureux tandis que le brun se tortillait de façon à ce que leurs érections se rencontrent. Maël poussa un gémissement et reprit ses mouvements de friction. Les amoureux avaient les mains baladeuses. Celles de Lucas se trouvèrent sur les fesses de son amoureux. Il les malaxait avec envie tandis que celles du châtain s'étaient aventurées dans le boxer du brun et jouèrent avec son membre dressé. Les gémissements de Lucas emplirent la pièce.
N'en pouvant plus, le brun baissa le dernier tissu que portait son fiancé. Maël se releva pour le retirer plus facilement et plus rapidement. Il en profita pour retirer celui de son brun et il vit son membre aguicheur. Il sourit avant de laisser une trainée de baisers sur le corps désireux de son homme. Il embrassa ses cuisses avec une délicatesse infinie avant de se diriger vers l'objet de ses désirs. Il embrassa, d'abord, le sommet du membre imposant avant de le prendre entièrement en bouche. Lucas se cambra tout en gémissant de plaisir.
Le cadet débuta de doux va-et-vient alors qu'il se fit agripper les cheveux. Lucas n'arrêtait pas de gémir et Maël adorait ce son. Alors, pour les entendre encore plus, il accéléra ses mouvements. Le brun se cambra et toucha le fond de la gorge de son homme. Le châtain retira sa bouche et lécha toute la longueur de son fiancé. Puis, il reprit ce membre qu'il aimait tant, en bouche. Ses mouvements devinrent encore plus rapides, ce qui plaisait grandement au plus vieux.
Ne voulant pas qu'il se libère tout de suite, Maël ralentit ses mouvements et se leva pour choper le lubrifiant. Il en appliqua sur ses doigts et présenta un premier doigt à l'entrée de son fiancé. Il reprit le membre en bouche et entra son doigt. Un deuxième ne tarda pas à rejoindre le premier. Tout en le préparant bien, Maël accéléra ses mouvements de bouche. Lucas ne tarda pas à venir et le cadet avala et ne laissa aucune goutte. Voyant que son amoureux était prêt, le châtain présenta son membre, enduit de lubrifiant, à l'entrée chaude et étroite de Lucas.
Il poussa doucement et attendit que le brun s'habitue à l'intrusion avant de débuter de longs va-et-vient. Dans la pièce, on entendait que les gémissements des deux hommes et le claquement de leurs peaux. Lucas serra ses jambes autour du bassin de son amoureux et planta ses ongles dans son dos. Maël accéléra ses coups de butoir. Il martela, sans cesse, la prostate du brun. Les coups de bassins s'accélérèrent jusqu'à ce que Maël n'atteigne la jouissance. Lucas ne tarda pas à le rejoindre.
Les amoureux reprirent leurs souffles et s'embrassèrent tendrement avant que Maël ne se retire avec délicatesse et s'allongea près de son amoureux. Une fois qu'ils étaient calmés, un deuxième round débuta et cette fois, c'était Maël qui subissait les assauts de son fiancé. Ils firent l'amour une bonne partie de la nuit pour leur plus grand bonheur.
Quarante-huitième chapitre ! La fin approche (ce qui me rend quand même triste...). Alors, vous en pensez quoi de ce chapitre ? La Saint-Valentin des amoureux ?
N'hésitez pas à laisser un commentaire et à voter ^^
Bonne soirée ^^
Romane 🐧
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