Chapitre 43
Les vacances de noël étaient passées à une vitesse folle. Les trois collègues avaient bien profité de leurs jours de repos. Aujourd'hui, c'était la reprise et Maël n'avait pas envie. Il ne voulait surtout pas revoir Flavien. Ce mec, il ne pouvait pas le voir en peinture. Il le détestait et c'était réciproque. Nouvel an, il l'avait passé avec son amoureux et des amis à eux. Tout le monde était là sauf Jules. Ce dernier avait décliné l'invitation pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait pas voir Alan avec son nouveau petit-ami. Cela lui brisait le cœur et il rêvait que ce soit lui dans les bras d'Alan. Mais malheureusement, ce n'était pas le cas. Le châtain avait compris pourquoi son ami n'était pas là et cela lui fit mal au cœur. Il en avait parlé avec son fiancé car Jules lui avait autorisé de lui en parler.
– Vos collègues sont au courant pour vos fiançailles ? Demanda Manon.
– Je pense car on l'a annoncé sur les réseaux sociaux enfin, annoncé est un grand mot. Répondit Maël.
– Vous avez juste mis une photo de vous vacances où on voit bien l'anneau de Mama. Quand on ne sait pas que vous vous êtes fiancé, on ne peut pas vraiment deviner. Intervint Théo.
– Ils vont bien le comprendre.
– Surtout Flavien. Murmura le châtain.
– Il n'arrête toujours pas de t'embêter ? Interrogea sa meilleure amie.
– Non et Lucas ne peut rien faire et il le sait donc il en profite.
– Il faut que tu fasses quelque chose. Moi non plus, je ne peux rien faire. Seul toi peux arranger ça. Déclara le blond.
– Je sais mais ce n'est pas aussi simple.
– J'en ai conscience.
Le grand frère sourit au plus petit. Il avait raison, il n'y avait que Maël qui pouvait changer les choses. Si Lucas, ou bien même Théo, faisaient quelque chose, les meilleurs amis risquaient gros. Après avoir pris un bon petit déjeuner, tout le monde se prépara et ils allèrent au travail. Le cadet n'était vraiment pas motivé mais il fallait qu'il fasse son travail. Et il devait être encore meilleur que les autres puisqu'il était le fiancé du directeur. Le trajet se fit rapidement et le plus jeune souffla. Lucas rit avant de l'embrasser chastement.
Les trois colocataires arrivaient, toujours, avant les autres employés alors, Maël était encore tranquille. Il vivait très mal les insultes de Flavien mais il ne disait rien. Son amoureux faisait tout pour le rassurer et cela lui faisait du bien même si ce n'était que pour quelques minutes. Maël prit place à son bureau et commença à travailler. Il ne vit pas Flavien arriver puisqu'il était concentré sur ce qu'il faisait. Son collègue le regarda de loin. Il était près de la porte du bureau du châtain mais en même temps, il était loin. Maël releva la tête et souffla en voyant son ennemi.
– Je n'ai donc pas rêvé. Intervint Flavien.
– Qu'est-ce que tu as encore ? Grogna le châtain.
– Sur la photo que vous avez posté sur les réseaux sociaux. J'ai bien vu que tu avais un anneau autour du doigt et je suis venu vérifier que je ne rêvais pas. Alors, vous vous êtes fiancés ? Ça fait quoi d'avoir réussi à agripper le directeur ? Ça ne te suffisait pas de te le taper ? Tu as voulu plus ? Tu en as après son argent ? Allez Maël, avoue que ce n'est pas par amour que tu es avec lui.
– Ça suffit !
N'en pouvant plus, le châtain se leva et se dirigea vers son collègue. Plusieurs curieux étaient sortis de leur bureau y compris le brun et le blond. Le cadet s'approcha de Flavien avec un regard mauvais. Son collègue ne le prenait même pas au sérieux et rit.
– Tu crois que tu me fais peur ? Laisse-moi rire.
– Tu sais quoi Flavien ? Tu es un gros con ! Tu te crois intéressant de faire ça ? Ça t'amuse d'insulter les autres sans raison valable ? Tu es pathétique ! Alors oui, Lucas et moi, nous nous sommes fiancés pendant les vacances et alors ? En quoi ça te regarde ? Ça ne changera rien à ta vie ! Tu resteras un con quoi qu'il arrive ! J'ai supporté tes remarques et tes insultes pendant trop longtemps ! Aujourd'hui, je sature ! Ce n'est pas drôle ce que tu fais ! Et je suis bien placé pour le savoir ! J'en ai vécu des choses pas simples et même si c'était bien pire que ce que tu me fais subir, ça me blesse ! Dès le début, tu ne m'as pas apprécié et pourquoi ? Je l'ignore ! Peut-être parce que je suis arrivé et j'ai eu une meilleure place que toi ! Ou alors, tu es jaloux que je sois proche de Lucas ! Mais après tout, je n'en ai rien à foutre de savoir ! Maintenant, tu vas bien fermer ta sale gueule de con car sinon mon poing va partir dans ta petite tête de lard ! J'en ai fini de jouer au gentil ! Me suis-je bien fait comprendre ?
– Oui... Dit Flavien, presque inaudible.
– Je répète, me suis-je bien fait comprendre ?
– Oui. Répondit-il plus fort.
– Bien. Maintenant, dégages de ma vue.
Flavien ne se fit pas prier et partit en direction de son bureau. Fallait dire que le châtain faisait peur quand il s'énervait. Les autres membres de l'entreprise entrèrent dans leur bureau. Sauf un certain brun.
– Maël, tu peux venir dans mon bureau ?
Le jeune homme déglutit. Qu'est-ce que son amoureux lui voulait ? Avait-il eu raison de dire ces choses ? Le châtain entra dans le bureau tandis que le directeur ferma la porte à clé. Lucas s'approcha de son fiancé, lui prit délicatement le bras et le fit se retourner. Leurs yeux se croisèrent et le brun embrassa avidement son bel assistant. Maël y répondit sans hésitation. Une danse endiablée débuta entre leurs muscles buccaux. Mais ils furent obligés de se séparer. Lucas colla son front contre celui de son amoureux.
– Ça m'a drôlement excité de te voir t'énerver contre Flavien. Je suis très fier de toi.
– C'est pour ça que tu as fermé la porte ? Je suis content de te rendre fier.
– Il se pourrait bien que c'est pour cette raison.
– Alors, qu'est-ce que tu attends ? Le provoqua Maël.
Le directeur laissa échapper un rire avant de reprendre possession des lèvres de son bien-aimé. Il le dirigea vers le canapé et le fit tomber dessus avec délicatesse. Ils se regardèrent avec désir. Lucas s'approcha de son châtain et prit possession de ses lèves. Il l'allongea délicatement et se positionna à califourchon sur lui. Pour lui, Maël avait trop de vêtements sur le dos alors, il lui enleva sa chemise à une vitesse folle. Cela fit même rire le cadet. Lucas lui embrassa le cou et Maël laissa échapper un soupire de plaisir. Il se cambra même et sentit le membre du brun à travers leurs pantalons. Le plus jeune sourit en sentant cela et agrippa les cheveux de son amoureux.
Le plus âgé parsemait le torse de son fiancé de baisers brûlants. Sans même prévenir, Lucas retira le pantalon de Maël et ce dernier grogna puisqu'il était le seul en boxer. Lucas rit et vint prendre possession de ses lèvres. Le cadet en profita pour lui retirer sa cravate ainsi que sa chemise qui rejoignirent, toutes les deux, le sol. La température de la pièce augmenta d'un cran. Lucas reprit le chemin du torse de Maël à l'aide de ses baisers enflammés. Il arriva au niveau du boxer et le fit descendre doucement, ce qui ne plut pas trop au cadet qui grogna. Il n'en pouvait plus et voulait à tout prix de son fiancé possède son corps.
L'ainé enleva le boxer de son homme et embrassa son membre fièrement dressé. Il se releva et se dirigea vers son bureau. Ce qui frustra son amoureux qui grogna, encore une fois.
– Si tu me laisses dans cet état, je te promets de te faire ta fête ce soir. Grogna Maël.
– Il ne faut pas être aussi pressé chaton.
– On est au travail Lucas. On a encore plein de trucs à faire je te signale et...
Le cadet n'eut même pas le temps de poursuivre sa phrase que son fiancé l'embrassa avec fougue. Ils se séparèrent et Maël sourit en voyant le tube de lubrifiant. Cela faisait déjà deux fois qu'il râlait pour rien en pensant que son amoureux le laisserait dans cet état. Sans plus attendre, Lucas mit du lubrifiant sur ses doigts et prit en bouche son amoureux qui laissa échapper un gémissement. Le plus vieux dirigea, un premier doigt, à l'entrée chaude de son homme et le fit glisser délicatement à l'intérieur. Le cadet se cambra et frappa le fond de la gorge de son amoureux.
Lucas accéléra ses mouvements de bouche et entra un deuxième doigt. Maël se sentit plus que bien et en redemanda. Ce qui plut au plus âgé qui fit tout pour lui faire plaisir. Il accéléra ses va-et-vient que ce soit en Maël ou sur son membre. Le châtain était au bord de la jouissance. Lucas accéléra, encore plus, ses va-et-vient tout en ajoutant un troisième doigt. Maël était aux anges. Il aimait que son fiancé prenne autant soin de lui en le préparant comme il se devait. Il ne lui fallut pas longtemps avant de se libérer. Le brun avala sans broncher et retira, délicatement, ses doigts. Son chaton était assez préparé.
Les amoureux s'embrassèrent avec passion avant que le brun ne prenne son membre en main, appliqua du lubrifiant dessus et le dirigea vers l'entrée de son beau châtain qui n'attendait que cela. Il poussa doucement en Maël qui commençait déjà à gémir. Lucas aimait plus que tout entendre ce son. Une fois qu'il fut entièrement entré, il attendit quelques temps. Il embrassa tendrement son homme avant de commencer ses coups de bassin. Ils étaient doux et lents au début mais Maël en voulait plus.
Se sentant pas très à l'aise dans cette position, Lucas se retira délicatement, ce qui fit grogner son fiancé. Le brun s'assit sur le canapé et invita son amoureux à s'empaler sur lui. Ce qui fit immédiatement. Cette position excitait beaucoup les deux hommes. Le châtain monta et descendit sur le membre aguicheur de son amoureux. Leurs lèvres se retrouvèrent dans une danse encore plus endiablée que les précédentes. Les deux garçons n'en pouvaient plus et voulaient accélérer le mouvement.
Alors, le brun stoppa son fiancé, mit ses mains sur ses hanches et donna des coups de butoir. Maël gémissait de plus belle et mordit la lèvre inférieure de son amoureux qui poussa un petit cri plaintif. Dans leurs regards, on pouvait voir leur désir et leur excitation qui étaient au summum. Leurs gémissements emplirent la pièce et la chaleur était insoutenable. Après de longues minutes à martyriser la prostate de son amoureux, Lucas vint entre ses chairs accueillantes. Maël gémit une dernière fois avant de jouir à nouveau. Ils s'embrassèrent encore quelques minutes avant que le brun ne se retire délicatement. Il porta son châtain et se dirigea vers ses toilettes privatives.
– La prochaine fois, c'est moi qui te fais l'amour. Ça fait longtemps. Intervint le châtain.
– Longtemps ? Trois jours, tu appelles ça longtemps ?
– Oui.
Le brun rit avant de déposer son homme devant le lavabo. Il lui enleva toutes traces de semence et fit pareil sur lui-même. Une fois tout propre, les garçons allèrent récupérer leurs affaires et les enfilèrent. Ils entendirent quelqu'un toquer à la porte et une voix se fit entendre.
– C'est bon, vous avez fini de vous enfiler et de vous lécher la glotte ? Tu peux m'ouvrir Luc ? Et ouvrez la fenêtre, ça doit puer le sexe ! Déclara Théo.
– Ta gueule !! S'écria Maël.
Il était très mal à l'aise. Il espérait que personne n'avait entendu son idiot de grand frère. Le cadet alla ouvrir la fenêtre tandis que son amoureux ouvrit la porte à son adjoint. Ce dernier sourit en voyant son petit frère gêné.
– Dis-moi que personne ne t'a entendu ! S'empressa de dire le châtain.
– Ne t'en fais pas. Il n'y a personne aux alentours.
– Ouf... Bon, je... Je retourne travailler. Bégaya Maël.
– Faut dire que tu es requinqué.
Le cadet grogna avant d'embrasser son fiancé, de regarder de travers son frère et de partir dans son bureau. Théo rit tandis que son meilleur ami leva les yeux au ciel. Le blond était toujours là pour les taquiner même s'il s'était calmé.
Quarante-trois chapitres ! Je suis contente d'en avoir autant ! Vous en pensez quoi de ce chapitre ? Maël qui se rebelle face à Flavien ? Lucas qui le trouve drôlement attirant ?
Sinon, comme d'habitude, n'hésitez pas à voter et laisser un commentaire ^^
Bonne soirée ^^
Romane 🐧
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