Chapitre 42

Comme prévu, Manon avait préparé un gros classeur où elle avait répertorié toutes les choses susceptibles de plaire aux garçons pour leur mariage. Elle n'avait pas mis beaucoup de temps. Fallait dire qu'elle avait déjà commencé à faire ce classeur dès que son frère et Maël s'étaient mis en couple. Elle a toujours su, au fond d'elle, que les deux hommes allaient finir leur vie ensemble. Mais elle s'était bien cachée de dire au couple qu'elle avait déjà commencé ses recherches depuis longtemps. Les futurs mariés étaient donc assis autour de l'ilot central de la cuisine. Enfin, Lucas était assis tandis que son amoureux se trouvait sur ses genoux. Le brun entourait le châtain de ses bras. Le plus jeune tournait les pages du classeur tout en regardant avec son amoureux.


– J'aime bien cette déco. Informa le brun en montrant la page.

– Moi aussi mais je trouve qu'il manque un truc. J'aimerais bien qu'il y ait ce chemin de table à la place.

– On peut faire un mélange des deux. Ça ne posera aucun problème car on ne fait pas appel à une décoratrice et on achète tout nous-même.

– C'est vrai. Mais il faut que ça te plaise aussi. Je ne veux pas avoir une déco où il y en a qu'un seul d'entre nous qui aime. Déclara Maël.

– Je te rassure. J'aime bien ce chemin de table. Il ira très bien avec les autres déco de la table que je t'ai montrée.

– Tu es sûr que tu aimes ?

– Chaton, oui, je suis sûr.


Le plus jeune se retourna de façon à pouvoir capturer les lèvres de son fiancé. Le baiser devint langoureux et passionné. Mais le couple fut interrompu par la porte de l'appartement qui s'ouvrit. Leurs colocataires venaient de rentrer de leur balade en ville. Les futurs mariés se séparèrent et regardèrent leurs colocataires.


– Vous ne pouvez pas vous lâcher. Balança Théo.

– Mais laisses-les. Râla Manon.

– Ils sont toujours collés.

– Alors, je t'arrête tout de suite. On n'est pas tous le temps collés. Il y a des moments où on n'est même pas au même endroit. Répondit Maël.

– Oui mais ça n'arrive pas très souvent.

– C'est vrai mais ça arrive alors la ferme.

– Au pire, on s'en fout ! Vous faites quoi de beau ? Interrogea la brune pour changer de sujet.

– On regarde ton classeur. Répliqua son frère.

– Vous ne perdez pas de temps.

– Il faut s'avoir prévoir à l'avance pour pourvoir réagir au moindre problème. Ajouta Lucas.

– Je suis d'accord avec toi. Alors, j'ai bien bossé ?

– Oh que oui ! Ton classeur est génial et c'est très bien organisé. On ne s'y perd pas ! Merci Manon ! Dit le châtain, enjoué.

– Je suis contente alors.

– Vous avez déjà choisi des trucs ? Demanda le blond.

– On a quelques idées pour la décoration des tables.

– Lucas a suggéré de faire un mixte de deux décorations car on veut changer le chemin de table.

– Vous pouvez tout à fait faire ça. C'est vous qui choisissez.


Les garçons sourirent à Théo. Le fait de préparer leur mariage faisait que cela rendait la chose plus concrète. Ils avaient hâte même s'ils aimaient bien n'être que des fiancés. Ils décidèrent de ne pas continuer la préparation de leur mariage puisque maintenant, ils n'étaient plus tranquilles. Maël se leva de façon à prendre les feuilles qui se trouvaient plus loin sur l'ilot central. De cette façon, il avait son fessier juste devant les yeux de son amoureux qui ne se gêna pas pour regarder. Théo, l'ayant vu, ricana. Lucas regarda son meilleur ami en levant les yeux au ciel. Le châtain s'assit, de nouveau, sur les genoux de son brun.


– Pourquoi tu riais ? Demanda le jeune homme à son frère.

– Parce que ton mec a eu une très belle vue.

– Comment ça ?

– Il avait ton cul juste devant les yeux et il ne s'est pas gêné pour bien regarder. Je ne vois pas pourquoi il l'admirait comme ça, après tout, il le connait par cœur. Ajouta le blond, avec un sourire en coin.

– Ça c'est sûr, il le connait très bien mais s'il veut regarder, c'est son droit. Balança Maël.

– Jamais avant il n'aurait dit ce genre de chose. Je préférais quand il n'avait pas confiance en lui. Se moqua, gentiment, le grand frère.


Suite à cette phrase, le jeune châtain se renferma. Son compagnon lui embrassa dans le cou pour lui montrer qu'il était là. Théo, ayant compris sa faute, s'empressa de prendre la parole.


– Je suis désolé Mama. Je ne voulais dire cela pour te blesser. C'était une plaisanterie mais je dois bien avouer qu'elle était de mauvais goût. Je suis vraiment désolé et je te promets de faire attention à ce que je dis dans l'avenir. Je suis très heureux que tu aies confiance en toi. C'est génial et tu es plus heureux. J'espère que tu ne m'en voudras pas.

– Je sais que c'était une plaisanterie mais ça m'a fait quand même un peu mal. Je n'aime pas repenser à tout cela et là, ça a tout fait remonter. Je ne t'en veux pas Théo.

– Merci.


Le jeune châtain sourit faiblement à son frère. Il disait vrai, il n'en voulait pas à Théo même si cela lui avait rappelé plusieurs mauvais souvenirs. Lucas lui embrassa, une nouvelle fois, le cou.


– Vous allez acheter vos costumes en même temps ? Interrogea Manon.

– On ne pense pas. Répondit son frère.

– Pourquoi ?

– On aimerait avoir la surprise lors du jour-j. Poursuivit Maël.

– Je trouve cette idée fantastique ! S'écria la brune.

– Mais du coup, vous allez choisir comment ? Intervint le blond.

– Toi, tu viendras avec moi et Manon avec ton frère.

– D'accord ! En plus je suis de bon conseil en matière de mode.

– Mais bien sûr ! Déclara la brune en levant les yeux au ciel.

– Tu ne peux pas dire que j'ai des goûts de merde.

– Non, je te rassure, tu as de très bons goûts mais de là à dire que tu es de bon conseil, il ne faut pas pousser.

– Elle a raison. Rit Lucas.

– Allez viens Mama, on laisse ces deux-là ensemble. Répliqua Théo, un poil vexé.

– Mais je suis bien installé moi !

– Certes mais si tu continues à te dandiner de la sorte, ton copain va être au garde-à-vous.

– Mais ta gueule ! S'écria le concerné.


Les trois autres colocataires rirent tandis que le brun souffla et leva les yeux au ciel. Il aimait son meilleur ami mais parfois, il n'en pouvait plus de ses remarques. Mais il ne dit rien. Il ne voulait pas vexer son ami. Les quatre colocataires restèrent encore quelques minutes à discuter. Maël alla dans sa chambre pour ranger ses vêtements propres. Il prit, également, ceux de son fiancé. Lucas le rejoignit. Il voulait parler avec son châtain de quelque chose de très important. Pour cela, le brun s'assit sur le lit.


– On peut parler ?


Maël fut surpris mais s'assit aux côtés de l'homme qu'il aimait. Ce n'était pas habituel que son brun utilise ce ton. Il était assez grave et cela fit peur au plus jeune. Allait-il lui dire que finalement, il ne voulait plus se marier ? Ou alors, il allait lui dire que le mariage se ferait dans quelques années.


– Tu ne veux plus te marier ? Demanda le châtain d'une petite voix.

– Quoi ?! Mais chaton, bien sûr que je veux me marier avec toi. Je t'aime et je t'aimerais toute ma vie.

– Alors pourquoi tu as utilisé une voix aussi grave ?

– Parce que je veux te parler de quelque chose d'important. Mais ce n'est rien de grave. Le rassura Lucas.

– D'accord...

– Chaton, je sais qu'on est ensemble que depuis sept mois mais notre amour dure depuis bien plus longtemps et puis, on va se marier. Alors je pensais qu'on pouvait avoir un compte joint. Et j'aimerais que ça se fasse avant notre mariage. Je sais que...


Le châtain ne lui laissa pas le temps de continuer sa phrase qu'il lui prit le visage entre ses mains et l'embrassa avec amour. Lucas répondit, évidemment, au baiser et l'accentua en se rapprochant encore plus de son bel assistant. Ils durent se séparer au bout de quelques minutes. Ils se regardèrent dans les yeux et le cadet sourit de toutes ses dents.


– Évidemment que je veux qu'on ait un compte joint. Ça rendra les choses encore plus officielles et on prouvera, encore une fois, que notre amour est véritable.

– Je t'aime chaton.

– Je t'aime aussi mon amour.


Les deux hommes se sourient avant que leurs lèvres ne se retrouvent dans une danse endiablée. Le plus jeune monta sur les cuisses de son amoureux pour approfondir leur baiser. Maël descendit ses baisers dans le cou de l'homme qu'il aimait. Il lui laissa libre accès et soupira de plaisir. Le châtain descendit des cuisses de son amoureux pour se mettre à genoux devant lui. Il commença à descendre la braguette de Lucas mais ce dernier le stoppa.


– Chaton, qu'est-ce que tu fais ?

– Bah ça ne se voit pas ?

– J'ai cru comprendre où tu voulais en venir mais pourquoi, soudainement, tu décides de faire cela ?

– Premièrement, parce que j'en ai grave envie. Deuxièmement, tu crois que je n'ai pas vu la bosse dans ton pantalon depuis tout à l'heure ? Et troisièmement, tu m'as excité par tes paroles.


Le plus âgé n'eut pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit que son fiancé vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Lucas sourit dans le baiser et se laissa faire. Après tout, ils étaient tous les deux consentants. Alors, Maël défit la braguette de son amoureux avant de descendre son jeans. Le brun l'aida en se soulevant légèrement afin qu'il puisse l'enlever complètement. Le jeans vola sur le sol sous le rire du plus âgé. Il aimait voir son compagnon prendre les devants. Son boxer se retrouva sur le sol en moins de deux secondes. Le plus jeune était très pressé.

Il regarda le membre fièrement dressé et sourit. Il ne put s'empêcher de se dire que c'était lui qui provoquait cela. Il avait bien sentit son fiancé durcir quand il se dandinait sur lui. Théo n'avait pas eu tort ! Maël commença à embrasser, délicatement, le sommet du membre de son brun. Ce dernier poussa un petit gémissement que le châtain trouva mignon.

Le cadet déposa de multiples baisers sur son sexe. Il lui embrassa, ensuite, l'intérieur des cuisses. Cette zone était moins érogène chez Lucas que chez Maël mais le brun n'y était pas insensible, bien au contraire. Il rejeta la tête en arrière quand son fiancé commença à le prendre en bouche. Les mains de Lucas virent rejoindre les cheveux doux et soyeux de son châtain tandis que celles de Maël se trouvaient à caresser les cuisses de son compagnon.

Le plus vieux était en extase. Il se sentit bien et n'arrêtait pas de gémir. Le châtain retira le membre de sa bouche afin de donner quelques coups de langue sur le sommet. Lucas n'en pouvait plus. Il voulait à tout prix que son fiancé termine le travail mais Maël n'était pas de cet avis. Il lécha et embrassa, pendant longtemps, l'objet de ses désirs avant, d'enfin, commencer des va-et-vient de plus en plus rapides. Lucas gémissait sans cesse et en redemandait encore et encore. Fallait dire que le châtain était très doué.

Maël regarda, de temps en temps, son beau brun, qui lui agrippait toujours les cheveux. Il le trouva très sexy et se fit la réflexion qu'il était à lui. Que personne n'aurait la chance d'avoir Lucas et il en était fier. Alors, il accéléra encore ses va-et-vient. Il aimait procurer du plaisir à l'homme de sa vie. Puis le moment fatidique arriva. Le brun se cambra et se déversa dans l'antre chaude du cadet. Ce dernier avala sans broncher et lécha avec avidité le membre de son amoureux pour n'en laisser aucune goutte. Puis, il se redressa et s'assit aux côtés de son fiancé.


– Chaton, tu vas me tuer un jour. Balança Lucas en essayant de reprendre son souffle.


Le chaton en question rit avant d'embrasser son beau brun et de lui dire qu'il l'aimait. Puis, Lucas se rhabilla avant de se blottir dans les bras l'un de l'autre. 

Voici mon chapitre quarante-deux ! Vous l'avez aimé ? Les garçons préparent leur mariage ! N'est-ce pas génial ?

Sinon, comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser un commentaire et à voter ^^

Bonne soirée ^^

Romane 🐧

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