– Maël Luchant, mon chaton, veux-tu faire de moi l'homme le plus heureux du monde en acceptant de m'épouser ?

Le jeune châtain regarda son amoureux, qui avait toujours un genou au sol. Son cerveau avait arrêté de fonctionner à l'instant où Lucas avait posé son genou à terre. Puis, quelques secondes plus tard, le cadet fondit en larmes. Il avait compris. Un torrent de larmes dévalait ses joues. Le brun fut, quelque peu, inquiet en voyant toute cette eau salée. Maël décida de se mettre à genou, juste en face de son amoureux. Il lui prit le visage entre ses mains avant de sourire à pleine dents. Leurs yeux s'accrochèrent. Le châtain arrivait, tant bien que mal, à voir le regard de son copain.

– Évidemment que je veux bien t'épouser. Déclara-t-il d'une voix douce.

Le brun eut un énorme sourire aux lèvres. Il sortit l'anneau de son écrin et le fit glisser sur l'annulaire gauche de son amoureux. Lucas ne put s'empêcher de verser une petite larme. Il était heureux de pouvoir appeler Maël : son fiancé. Leurs bouches finirent par se rencontrer dans un baiser langoureux. Il dura plusieurs minutes et fut interrompu à cause du manque d'air. Leurs fronts se collèrent l'un contre l'autre. Les amoureux restèrent comme cela un petit moment.

– On rentre ? J'ai froid. Intervint le cadet.

– Bien sûr.

Le couple se détacha. Ils entrèrent dans le chalet pour se réchauffer. Ils décidèrent de se blottir l'un contre l'autre sur le canapé. Maël était blotti dans les bras de son amoureux qui lui caressait le bras gauche. Ils regardèrent le feu et trouvèrent ce moment agréable et romantique. Ils profitèrent de ce moment un bon bout de temps. Ils ne voulaient pas bouger mais le fait de s'être fiancer quelques minutes avant, avait réveillé la libido du cadet. Il fallait remédier à cela.

Alors, le plus jeune décida de se redresser afin de pouvoir se mettre à califourchon sur son futur époux. Le cadet aimait dire que Lucas était son futur époux ou son fiancé. Il l'embrassa avec fougue. Il en avait marre de rester tranquillement devant le feu. Il voulait passer à l'action. Que leurs vêtements volent et que leurs gémissements emplissent la pièce. Alors, il bougea ses hanches sur le bassin de son beau brun qui grogna. Leurs lèvres ne se séparèrent pas. Elles ne voulaient pas se quitter tout comme leurs mains qui se baladèrent sur le corps de l'autre. Le châtain les avait passé en-dessous du pull de son amoureux pour pouvoir lui toucher le ventre tandis que le plus vieux, avait les siennes dans le dos de son cadet. Il remonta ses mains pour pouvoir caresser, tendrement, le dos frissonnant de l'homme de sa vie.

Les baisers de Maël se déplacèrent dans le cou de son amoureux qui lui laissa le champ libre. Il inclina la tête pour lui laisser libre accès et finit par gémir le prénom de son fiancé. Le châtain rapprocha leurs corps chauds et décida de faire un petit suçon dans le cou du plus âgé. Il gémit encore une fois et leurs regards s'accrochèrent. Ils pouvaient voir le désir grandissant dans les yeux de leur partenaire de vie. Leurs lèvres se retrouvèrent, encore une fois, dans un baiser endiablé et fiévreux. Le châtain commença à enlever le pull de son copain qui se détacha, légèrement, du dossier du canapé pour que Maël puisse bien faire son travail. Le cadet grogna en voyant que son amoureux avait un t-shirt. Le directeur rit avant de déclarer :

– Quoi ? Tu n'es pas content ?

– Ça va prendre plus de temps pour te déshabiller.

– Arrête d'être pressé, on a le temps.

Pour unique réponse, Maël grogna sous le rire de son petit-ami. Lucas lui enleva, d'une traite, son pull et son t-shirt. Ce qui fit, encore une fois, grogner le cadet. Il n'était pas content car son brun avait réussi à enlever les deux en même temps et pas lui. Alors, rapidement, Maël retira le t-shirt de son fiancé. Pour se venger, il lui fit des suçons sur le torse mais cela procurait du plaisir au plus âgé et non de la souffrance. Alors, le châtain lui mordit, assez violemment, le torse. Lucas eut un mouvement de sursaut.

– Mais ça ne va pas ?! S'écria-t-il.

– Quoi ? Je voulais me venger et au lieu de grogner tu gémis alors, j'ai trouvé un autre moyen.

– Chaton, je t'aime mais évites quand même de me mordre quand tu es frustré.

– Si tu continues, je recommence. Menaça le châtain.

– Du moment que tu ne me mords que le torse.

– Ne me donne pas des idées toi.

– Merde... Marmonna Lucas.

C'était au tour de Maël de rire mais pour stopper ce rire, Lucas l'embrassa avec fougue. Le cadet gémit et leurs caresses reprirent du service. Lucas décida de descendre la braguette du jeans de son amoureux. Il passa sa main dans le boxer de Maël et prit en main le membre imposant de son compagnon. Le cadet rejeta sa tête en arrière tout en se cambrant et en gémissant. Ce qui fit sourire son amoureux. Il prononça le prénom de son compagnon doucement. L'image que renvoyait Maël excitait le brun. Il le trouvait sublime comme cela et voulait qu'une chose : le posséder et que le châtain le procède en retour.

– On va dans la chambre ? Arriva, à demander, Maël.

– On y va.

Lucas retira sa main, ce qui frustra, un peu son amoureux. Le brun le porta et ils se dirigèrent vers la chambre à l'étage. Leurs lèvres se retrouvèrent pour le plus grand bonheur des deux hommes. Une fois dans la chambre, Lucas posa délicatement son compagnon sur le matelas et monta à califourchon sur lui. Maël avait un grand sourire aux lèvres. Il était plus que ravi de se retrouver à cet endroit à ce moment précis. Le brun l'embrassa avec tendresse tout en lui retirant son jeans. Il vola dans la pièce et Lucas pouvait voir l'excitation de son châtain à travers son boxer. Il eut un sourire en coin avant de venir embrasser les lèvres de l'homme qu'il aimait.

Maël écarta ses jambes tandis que Lucas se colla complètement à lui. Plus aucun espace ne se trouvait entre les deux hommes. Le plus jeune gémissait le prénom de l'homme au-dessus de lui quand ce dernier s'amusa à frotter leurs intimités ensemble. Voyant que le jeans de son amoureux était de trop, Maël décida de le stopper et de lui enlever son bas. Le brun se redressa pour pouvoir le retirer complètement et revint au-dessus de son homme. Leurs virilités se cognèrent ce qui arracha un gémissement aux deux garçons.

Les amoureux s'embrassèrent tandis que les mains de Lucas se baladèrent sur le corps, presque nu, de l'homme sous lui. Aucune parcelle, de ce corps chaud, n'était oubliée. Maël frissonna au touché de son amoureux. Puis, le brun descendit ses baisers dans le cou de son châtain qui lui laissa l'accès. Le torse de Maël fut criblé de baisers humides. Il aimait tant cela. Lucas arriva au niveau du boxer de son amoureux. Il écarta, encore plus, ses cuisses. Le brun rit doucement et commença à baisser le dernier vêtement de son beau châtain.

Une fois que le boxer fut au sol, Maël grogna puisqu'il était nu alors que son brun ne l'était pas. Cela fit rire son compagnon qui retira, de lui-même, son dernier vêtement. Il ne fallait pas contrarier le plus jeune dans ce genre de moment sinon, Lucas n'avait plus qu'à se rhabiller. Les deux hommes étaient donc nus pour le plus grand plaisir de leurs yeux. Ils scrutèrent le corps de l'autre et le plus âgé commença à embrasser l'intérieur de la cuisse gauche de son petit-ami. Il avait découvert, il y avait de cela trois mois, que son futur époux aimait tout particulièrement quand il l'embrassait à l'intérieur des cuisses. Cela provoqua de longs frissons à son amoureux qui se cambra et écarta encore plus les cuisses. Il aimait plus que tout quand Lucas faisait cela.

Les gémissements emplirent la pièce. Lucas laissa quelques suçons sur la peau délicate de son châtain. D'un coup, il se releva ce qui fit grogner le plus jeune.

– Je te préviens, tu me laisses comme ça, je te rends ton anneau et tu pourras te le foutre au cul ! Menaça Maël.

Lucas ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. Le brun trouvait son amoureux très mignon quand il le menaçait de la sorte. Mais Maël fut soulagé en voyant son homme revenir avec le tube de lubrifiant. Et puis, Lucas serait incapable de lasser son amoureux dans un état pareil. Alors, Il revint près de son compagnon qui n'avait pas bouger. Lucas regarda son membre et il saliva. Il aimait tellement le prendre en bouche. Il était parfait pour lui. Alors, il se dirigea vers l'objet de ses désirs et le prit délicatement en bouche. Ce qui arracha un gémissement au plus jeune. Lucas commença de longs va-et-vient sur ce membre grossi tout en induisant ses doigts de lubrifiant pour les présenter à l'entrée chaude de son compagnon.

Il fit entrer un premier doigt mais très vite, le second le rejoignit. Maël se cambra et bougea son bassin pour avoir plus de sensations. Il aimait ce que son amoureux lui procurait. Il poussa un gémissement un peu plus fort en sentant un troisième doigt. Lucas savait y faire quand il s'agissait de préparer au mieux son amoureux. Le plus âgé s'activa sur le membre de son compagnon. Maël avait ses mains dans les cheveux de Lucas et il les tira légèrement. Le directeur n'en pouvait plus. Mais il n'était pas le seul. Les deux hommes voulaient, au plus vite, se laisser aller aux plaisirs du sexe.

Alors, Lucas accentua ses mouvements jusqu'à ce que son amoureux ne vienne dans sa bouche. Comme à chaque fois, l'ainé avala sans en laisser une goutte. Il ne voulait pas gâcher ce nectar délicieux. Le directeur enduit son sexe de lubrifiant et le présenta à l'entrée de son cadet. Leurs yeux s'accrochèrent et Lucas poussa doucement. Quand il fut entré entièrement, il attendit quelques minutes. Le brun s'allongea, délicatement, sur son châtain. Ses mains étaient dans ses cheveux et il se retenait à l'aide de ses avant-bras. Aujourd'hui, il voulait que leur partie de plaisir soit douce et tendre. Les mains de Maël se trouvaient dans le dos de Lucas.

Puis, l'ainé commença ses coups de bassin. Ils étaient très lents au début mais le cadet pouvait savourer chaque mouvement. Les deux hommes étaient en parfaite harmonie. Leurs corps étaient faits pour être ensemble. Ils s'embrassèrent tendrement tandis que Lucas accéléra, très légèrement, ses coups de butoir. Il toucha, une première fois, la prostate de son homme. Ce qui le fit gémir. Le brun aimait plus que tout ce son. C'était un régal pour ses oreilles. Alors, il tapa, encore et encore, ce point sensible qu'il aimait tant toucher.

Le châtain lui planta ses ongles dans la peau de son dos mais il ne broncha pas. Cela prouvait que son amoureux prenait du plaisir. Ils n'arrêtaient pas de se regarder dans les yeux et de s'embrasser tendrement. C'était un moment suspendu. Ils ne voulaient être nulle part ailleurs. Ils étaient à leur place. Lucas n'arrêtait pas de marteler la prostate de son amoureux. Il aimait voir le visage de Maël ravagé par le plaisir. C'était au bout de plusieurs minutes que Lucas se déversa entre les chairs contractées de son beau châtain. Ce dernier se laissa aller entre leurs deux corps. Ils avaient tous les deux le souffle court mais ils se sentirent extrêmement bien.

Au bout de plusieurs minutes, le brun décida de se retirer, délicatement, de son amoureux. Maël se sentit vide mais le corps chaud de son homme vint se coller à lui. Ils reprirent difficilement leurs souffles.

– Je t'aime tellement mon amour. Merci pour cette demande en mariage sublime. Merci pour ce moment intime doux et tendre. Tu es un dieu du sexe.

Lucas laissa échapper un petit rire avant de venir embrasser son amoureux. Les compliments que lui faisait Maël le touchèrent en plein cœur.

– Je t'aime aussi chaton. Je suis content que tu aies aimé la demande et le reste. Je dois bien avouer que tu es un très bon coup également.

Maël rit à son tour avant d'embrasser langoureusement son beau brun. Ils étaient encore plus amoureux qu'au premier jour. Ils avaient passés une étape très importante dans leur couple et ils en étaient fiers. Après de longues minutes, Lucas proposa une douche à son amoureux. Et un deuxième round débuta pour le plus grand plaisir des jeunes fiancés mais cette fois, c'était Lucas qui subissait les assauts de Maël. 

Et de trente-huit chapitres ! Vous avez la réponse de Maël !! Vous avez aimé ce chapitre ?

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Bonne soirée ^^

Romane 🐧