Chapitre 30
Maël était dans son bureau en train de travailler tranquillement quand il vit la tête de son amoureux dépasser de l'embrassure de la porte. Le cadet sourit de plus belle et Lucas entra. Il ferma, légèrement, la porte pour avoir un peu plus d'intimité et il se dirigea vers son amoureux qui le regardait intensément. Le plus vieux embrassa tendrement son copain et s'assit sur le bureau. Les deux hommes se regardèrent en souriant. Lucas eut un sourire mystérieux qui attira l'attention de son bien-aimé. Maël fronça les sourcils avant de déclarer.
– Qu'est-ce qui te traverse l'esprit pour que tu aies ce sourire collé au visage ?
– Je me demandais juste si je devais te faire l'amour sur ce bureau. Ironisa le brun.
– T'es con. Rit le châtain. Sérieusement, tu pensais à quoi ?
– Je pensais à ma surprise.
– Quelle surprise ? Et pour qui ?
– Une surprise pour toi.
– Sérieux ?! C'est quoi ?!
– Tu le sauras tout à l'heure mais je peux juste te dire qu'en rentrant, il faudra que tu prépares une petite valise. Informa Lucas.
– On part ?! On va où ?!
– C'est une surprise chaton. Tu en sais déjà de trop.
– Tu n'es pas drôle. Bouda Maël.
– Bah si je ne suis pas drôle, j'annule tout.
– Oh non !! Désolé mon amour.
Le cadet se leva et s'avança vers son amoureux qui écarta légèrement les jambes pour que son petit-ami soit au plus près de lui. Maël passa ses bras autour du cou de Lucas tandis que ceux de ce dernier se trouvaient autour sa taille. Le châtain embrassa, un peu partout, le visage de son amoureux qui rit. Il finit par capturer ses lèvres. Ils se séparèrent par manque de souffle et ils reculèrent, légèrement, leurs visages.
– C'est bon, je n'annule rien.
– Trop bien !!!! J'ai hâte !!! S'écria le cadet.
Lucas rit en levant les yeux au ciel avant de capturer les lèvres de son homme. Le baiser était langoureux mais il fut de courte durée puisque Théo apparut dans le bureau de son frère.
– Il faudrait que vous appreniez à vous lâcher un peu. Enfin, ça ne sera pas pour ce week-end car vous allez...
– Ta gueule !! Cria Lucas.
– Quoi ? Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
– Il ne sait pas ce que j'ai prévu.
– Je sais juste qu'on part quelque part.
– Oh pardon. S'excusa le blond. Je pensais que tu lui avais tout dit.
– Bah non.
– Sinon, je venais pour donner un dossier à Mama.
– De toute façon, il faut que je retourne dans mon bureau. Informa le brun.
Le châtain poussa un gémissement de mécontentement ce qui fit rire les deux meilleurs amis. Lucas embrassa, une dernière fois, l'homme qu'il aimait avant de sortir du bureau. Il ne restait plus que les deux frères dans la pièce. Théo eut un sourire en coin tandis que le plus jeune leva les yeux au ciel en soupirant.
– Vire-moi ce petit sourire à la con.
– Tu vas t'éclater quand tu te retrouveras seul avec Lucas. Je suis sûr que vous allez passer votre temps à poil, l'un dans l'autre. En plus, vous pourrez crier comme des malades, personne ne vous entendra.
– Putain, ta gueule Théo.
– Tu vas avoir le cul en compote. Et Lucas pareil. Rit, de bon cœur, le blond.
– Je n'en peux plus de toi. Soupira le petit frère.
– Heureusement que vous n'utilisez pas de capotes car vous en utiliseriez quinze boites.
– Mais la ferme ! Râla le châtain. Mais attends, comment tu sais que...
– Que vous n'utilisez pas de capotes ? Tout simplement car aucun de vous n'en avez acheté.
– Comment peux-tu en être sûr ?
– J'aurais vu des choses dans la poubelle, tu ne crois pas ? Et puis, comme aucun de vous, n'aviez couché avec un autre mec, il n'y a pas de risque que vous vous refilez une merde. Enfin, ça peut, peut-être arriver, après tout, je n'en sais rien mais de toute façon, vous avez fait des tests. Expliqua le blond.
– Mais comment tu sais pour les tests ? Tu sais vraiment tout, c'est agaçant.
– Lucas m'en avait parlé. Lui, il l'a fait en revenant de Londres. Il devait se douter qu'il allait enfin t'ouvrir son cœur et toi, tu l'as fait le lendemain que vous vous êtes mis ensemble.
– J'ai l'impression que tu te fous de notre gueule.
– Mais non Mama. Je trouve ça mignon. Parce que même si vous n'avez jamais couché avec un autre gars, vous avez fait des tests pour être sûr que rien ne clochait. Au moins, ça prouve que vous prenez soin l'un de l'autre. Déclara Théo.
– Je l'aime tellement.
– Je sais Maël et c'est de-même de son côté.
– Je sais. Sourit le châtain.
– Allez, je te laisse bosser. À tout à l'heure.
– À tout à l'heure !
Le blond se retourna et sortit de la pièce pour laisser son petit frère travailler. Le plus jeune avait le sourire en se rappelant qu'il allait être rien qu'avec son amoureux. Mais pour combien de temps ? Il n'en savait rien. Était-ce le week-end complet ou juste pour une nuit ? Et où allaient-ils ? Loin de Montpellier ou au contraire, tout prêt ? Allaient-ils dans un hôtel ou une petite maison louée par Lucas ? Maël ne savait strictement rien mais il était sûr que ça allait être génial.
La journée passa trop lentement selon le cadet. Fallait dire que depuis le matin, il attendait qu'une chose : savoir qu'était la surprise de son amoureux. Les trois amis quittèrent le travail en même temps. Il était dix-sept heures. Maël en conclut que sa surprise ne se trouvait pas très loin de Montpellier. Dans la voiture, Théo se moquait de son petit frère car celui-ci avait un énorme sourire.
– Mais arrêtes de te foutre de moi !! Râla le châtain.
– Tu as vu ta tête ? On dirait un gamin qui attend son cadeau de noël.
– Ce n'est pas ma faute si je suis content de faire une soirée en amoureux.
– Tu passes toutes tes soirées avec Luc. Souffla Théo.
– Oui mais pas rien que tous les deux.
– Dis plutôt que tu as envie de t'envoyer en l'air en faisant du bruit. Rit le blond.
– Même pas.
– Mec, je suis désolé de te l'apprendre mais tu ne pourras pas voir le loup ce soir.
– Mais fermes-la. Balança Lucas en levant les yeux au ciel.
Théo se mit à rire tandis que les amoureux soufflèrent. Par moments, Théo était agaçant mais ils l'aimaient quand même. Le trio arriva à l'appartement et Maël alla directement faire une petite valise. Il râlait un peu car il ne savait pas combien de temps il partait donc, il n'avait aucune idée du nombre d'affaires à prendre. Il souffla et décida d'en prendre pour un week-end même s'il doutait qu'il allait passer deux jours entiers rien qu'avec son amoureux. C'était trop beau pour être vrai.
– Tu as déjà fini ? Demanda Lucas en entrant dans la chambre.
– Tu m'as dit de faire une petite valise directement en rentrant. C'est ce que j'ai fait. Et toi, elle est faite ?
– Oui, je m'en suis chargé ce matin. Répondit le brun en montrant sa valise.
– Je ne l'avais même pas vu.
– On y va ?
– Je te suis. Répondit le cadet avec le sourire.
Lucas lui rendit son sourire avant de l'embrasser tendrement. Il espérait que sa surprise allait lui plaire. Il ne fallait pas grand-chose pour que Maël soit heureux. La simple présence de son amoureux lui suffisait. Les deux hommes sortirent de la chambre et allèrent dans la pièce de vie où se trouvaient Théo et Manon.
– Vous y allez ? Questionna la brune.
– Oui. On n'en a pas pour longtemps mais plus vite on y sera, plus vite on profitera. Répliqua son frère.
– Non, plus vite vous y serez, plus vite vous baiserez. Rit le blond.
– Mais tu vas arrêter de les embêter avec ça ?! Râla Manon. Et puis, ils font ce qu'ils veulent. Tu n'as pas à te mêler de leur vie sexuelle.
Le blond ne dit plus rien tandis que les amoureux rirent de bon cœur. Pour une fois que quelqu'un pouvait faire taire Théo. C'était compliqué de faire en sorte qu'il arrête d'embêter les gens mais apparemment, Manon savait comment faire pour le faire taire. Les garçons saluèrent l'autre couple avant de sortir de l'appartement. Lucas était soulagé puisque personne n'avait fait de gaffes sur le nombre de jours que les amoureux allaient passer rien que tous les deux. Le brun regarda son petit-ami qui avait toujours un énorme sourire sur le visage. Il le trouvait encore plus beau et se dit qu'il avait de la chance d'être avec un homme comme lui.
Une fois à la voiture, ils mirent leurs valises dans le coffre. Ils pouvaient partir. Leur destination n'était pas très éloignée mais il était presque dix-huit heures. Lucas espérait qu'il n'y aurait pas trop de monde sur la route.
– Tu peux juste me dire si c'est loin ? Demanda Maël.
– Oui, je peux te le dire. Et pour répondre à ta question, non, ce n'est pas très loin. On reste dans Montpellier.
– D'accord ! J'ai trop hâte !
– Je vois bien ça. Par contre, je vais devoir te bander les yeux à un moment sinon tu vas voir la surprise avant d'être devant. Informa Lucas.
– Oh, d'accord. Ne me ligote pas pour ensuite me jeter dans la mer.
– Ça ne risque pas.
Suite à cette phrase, pourtant anodine, le plus jeune sourit. Cela voulait dire que son amoureux ne voulait pas se séparer de lui. Comme prévu, il lui banda les yeux pour qu'il ne puisse pas voir la surprise avant d'être devant. Le brun finit par se garer et le sourire du châtain s'agrandit quand il comprit qu'ils étaient arrivés à destination. Lucas sortit de la voiture avant de faire le tour de son véhicule pour arriver devant la porte du côté passager. Il l'ouvrit et fit sortir son amoureux tout en l'aidant pour ne pas qu'il tombe. Ça serait con de se blesser. Le plus âgé guida son copain. Après quelques pas, Lucas se mit derrière Maël et lui enleva le bandeau des yeux. Le cadet avait toujours les yeux fermés. Alors, le brun approcha son visage de l'oreille du châtain.
– Tu peux les ouvrir. Susurra-t-il à l'oreille de Maël.
Le cadet s'exécuta et sa bouche s'ouvrit en grand. Il n'en revenait pas. Devant lui se trouvait une sublime villa. Il pouvait apercevoir une piscine. Lucas lui prit la main et il l'emmena près de la porte d'entrée. Pour accéder à l'intérieur, il fallait passer par un sous-sol aménagé. Ils montèrent l'escalier et le brun ouvrit la porte qui menait à la pièce principale de la villa. C'était immense. La décoration était simple mais le plus jeune aimait beaucoup. Il y avait une grande baie-vitrée qui faisait tout le mur. Maël vit la piscine à débordement. De là où ils étaient, ils avaient une vue imprenable sur la mer.
– C'est magnifique. Tu es fou d'avoir loué ça.
– Qui te dit que je l'ai loué ?
– Tu ne l'as pas acheté quand même ? Déclara Maël, choqué.
– Oh non. Elle est à mes parents. Ils la louent en temps normal mais comme là, il n'y a personne, j'en ai profité pour avoir les clés pour ce week-end.
– Tu es en train de me dire qu'on va rester ici tout un week-end ?! S'écria le châtain.
– Oui. Rien que tous les deux. Les villas voisines sont assez loin donc personne ne pourra nous voir. On va être tranquille pendant un week-end entier.
– C'est génial. Je t'aime tellement.
– Moi aussi je t'aime chaton.
Maël s'approcha de son amoureux et posa ses mains sur les joues de ce dernier avant de capturer ses lèvres. Le baiser devint langoureux mais on pouvait y distinguer tout l'amour qu'ils se portaient. Le cadet remercia, en même temps, son ainé pour cette merveilleuse surprise. Le châtain était aux anges. Ils durent mettre fin à leur baiser et ils allèrent voir la piscine. Maël était émerveillé par la vue. La maison était vraiment proche de la mer. Ce week-end s'annonçait merveilleux pour les deux hommes.
Déjà trente chapitres ? Je suis fière de moi ! Sinon, vous en pensez quoi de a surprise de Lucas ? Et de Théo qui n'arrête pas de les embêter ? Manon, qui remet en place son copain ?
Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser un commentaire et à voter ^^
Bonne soirée et à dans trois jours !
Romane 🐧
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