First Day


Je dus mettre fin à la discussion parce que j'avais la dalle et je partis. En me retournant, je tombai nez à nez pour la deuxième fois de la journée avec Zack. Je le contournai et je partis de la pièce. C'est seulement à l'extérieur que je réalisai qu'il allait être dans mon cour pour tout la session. Qu'on me tue s'il vous plaît quelqu'un !

Un peu désemparée, je partis vers ma voiture. Je n'avais plus rien à faire ici de toute façon. Je partis donc à l'appartement tout en essayant de trouver quelque chose à cuisiné pour le souper. Après quelques minutes de réflexion, je me décidai finalement à leur faire des sandwichs au jambon. Rapide, simple et efficace !

Je retournai à l'appart et je stationnai mon auto dans le stationnement. Je montai à l'étage ou se trouvait notre appartement et je vis une dame qui semblait être dans la quarantaine qui donnait des coups dans la porte. Je m'approchai d'elle :


—Il y a un problème madame ?


Elle me dévisagea un moment avant de me demander d'un ton sec :


—C'est toi leur nouvelle colocataire ?

—Oui pourquoi ?

—Ça fait 2 mois que le loyer n'a pas été payé ! Si ce n'est pas payé d'ici la semaine prochaine, je vous mets tous dehors !


Elle ne me laissa même pas le temps de lui répondre et elle repartit. Drôle de personnage. Elle me faisait un peu penser à ma mère. De longs cheveux bruns, une silhouette fine. Dans sa façon de se déplacer aussi elle lui ressemblait. Quand elle tourna le coin du couloir, je mis mes clés dans la serrure. J'essayais d'ouvrir la porte, mais elle ne s'ouvrit que de quelques centimètres puisque le loquet avait été mis. Un peu frustré, je m'apprêtais à crier vers l'intérieur quand Alec vint m'ouvrir. Et de me demander :


—Qu'est-ce que tu fou ici ? T'étais pas à l'université ?


J'enlevai mes souliers sans répondre à sa question et je partis porter mes choses dans ma chambre. J'attachai mes cheveux qui tombaient dans mon dos et je repartis dans la cuisine pour préparer le "souper" si on peut appeler ça comme ça. En arrivant dans la cuisine, je me mis à chercher le pain qui est l'ingrédient principal d'un sandwich.

Je fouillai dans toutes les armoires possibles sans le trouver. Je me re tourna vers Alec qui était assit dans le salon à regarder un mauvais film d'horreur.


—Tu sais où est le pain ? lui demandai-je en regardant dans toutes les armoires de la cuisine.

—Cherches le pas, je l'ai finit ce matin. Sinon ça va t'as l'aire stressé?


Je soupirai sans répondre et je regardai ce qui manquait d'autre. Après avoir vérifié, je partis chercher mon manteau et mes souliers dans ma chambre prête à partir chercher le pain et une quelconque viande froide.


—Tu vas où ?

—Je reviens d'en environ vingt minutes.

—Ok.»


Je sais que je peux paraître assez brusque, mais comprenez-moi, je suis vraiment fatigué et ce n'étaient pas mes plans d'aller faire les courses. Je descendis au stationnement et je me dirigeai vers ma voiture. Je mis la radio et je me mis à rouler vers l'autoroute. Après minimum quinze minutes, j'arrivai à l'épicerie qui, soit dit en passant, avait un très petit stationnement. Pour cette raison, j'eu beaucoup de difficultés à trouver une place. Après encore dix minutes à tourner en rond, je pus finalement entrer chercher ce dont j'avais de besoins.

Je courrais presque dans les magasins pour ne pas perdre de temps et pour la première fois de la soirée, ça me pris moins de cinq minutes, mais sans étonnement, ça me pris une éternité avant de pouvoir payer. Après encore vingt-cinq minutes, je pus finalement retourner à mon auto saine et sauve. Ressortir du stationnement fut quand même facile puisqu'il était déjà 19h et le trafique sur était moins dense. Finalement, c'est à 19h34 précisément que j'arrivai à l'appartement. Je rentrai à l'intérieur et je trouvai les cinq garçons assis dans le salon avec chacun une assiette de spaghettis à regarder la télévision.

Je fis comme si de rien était même si ça m'avait tout de même un peu insulté qu'ils ne m'aient pas attendu pour manger en plus que c'était à moi de préparer le souper. Je préparai donc un seul sandwich et je partis avec eux au salon.


—"Je reviens dans vingt minutes" m'imita Alec. Ça fait plus de deux heures que tu es partie, nous avions faim donc on ne t'a pas attendu.

—Premièrement, je suis partie chercher ce qui manquait pour le souper donc ta gueule et deuxièmement, je me suis plaint de rien il me semble.

—Tu n'as pas eu besoin de te plaindre, me lança Jay un peu amusé, ta simple façon de nous regarder quand tu es entré dans l'appartement nous à confirmé que ça te faisait chier.


Je roulai des yeux et je pris une bouché de mon délicieux repas. Je sais ce que vous allez me dire, "c'est qu'un sandwich, on ne peut pas en raté" et bien sachez que c'est bien possible de foirer un sandwich. Ça arrivait souvent à ma sœur avant. Je souris à cette pensée.


—Tu n'allais pas réellement nous servir ça à manger j'espère?


Je relevai mon regard vers Alec qui regardait mon repas avec dégoût. Sans lui répondre, je pris une énorme bouché sans le quitter des yeux. Il étouffa un rire avant de murmurer à mon intention avec un sourire :


—Attends de voir ce que je vais te prépare demain.


Je tournai mon regard sur la sur la télévision sans vraiment y porter attention. Je laissais lentement, mais sûrement mes pensers divaguer vers Alexandra. Je me souviens de nos moments passé ensemble quand nous étions jeunes. Puisqu'elle avait trois ans de plus que moi, elle me gardait souvent et à tout les soirs sans exceptions elle me préparait un de ses horribles sandwichs au fromage, banane et nutella. Personnellement, j'adorais le mélange de ses trois ingrédients ensemble, mais de toutes façons, ma sœur n'était pas apte à me préparer quoi que ce soit d'autre. Elle se forçait toujours à me préparer des pâtes, mais sans succès. Au bout d'un moment, elle y a renoncé et le sandwich au fromage, banane et nutella est devenue une de nos traditions.

Nous nous entendions bien moi et ma sœur, mais s'était avant que la "période de drame" ne se produise dans ma famille.

C'était quand j'avais à penne quatorze ans. Je revenais de l'école et en passant sur le trottoir devant la maison, j'avais entendu ma mère crier après ma sœur. Je m'étais empressé de monter voir ce qui se passait et en ouvrant la porte, j'avais vu le visage de ma sœur complètement neutre. Ma mère tenait devant ses yeux un petit sachet de poudre blanche. À cet âge, je n'étais pas complètement innocente et je savais que ce que tenait ma mère était un sachet de drogue. Ce que je ne comprenais pas par exemple, c'était ce que ma mère faisait avec ça.

Ma mère avait par la suite crié des paroles dont je n'avais pas vraiment compris le sens à l'époque, mais qui étaient à jamais encré dans ma mémoire pour le reste de ma vie. Ces paroles, aussi banales peuvent t'elles vous semblez changèrent tout le cours de ma vie. Elle lui avait crié de faire ses valises, car dès le lendemain matin, elle quitterait la maison pour aller dans un pensionnat à l'autre bout du pays. C'est à ce moment que j'ai commencé à détester ma mère. Alex ne faisait que répéter que jamais elle n'avait pris de cette drogue et quelle ne l'avait jamais vu. Je la croyais et je la crois toujours, ma sœur n'est pas ce genre de personne, mais ma mère ne voyait pas les choses comme ça. En ayant, comme toujours, recoure à l'argent, ma mère à pu éviter à ma sœur la prison prétendant que ça ferait une mauvaise image à notre famille, mais ça ne l'a tout de même pas empêché de lui faire quitter la maison.

Ma sœur s'était, bien évidemment, retrouvée dans ce pensionnat et nous allions la visiter à tout les deux mois avec mes parents. C'était très peu, mais ma mère ne voulait pas aller la voir plus souvent puisqu'elle prétendait ne pas la reconnaître comme étant sa fille après ce qu'elle avait fait. Comme j'étais mineur, je n'avais pas le droit de visite sans la présence d'un adulte.

Ma sœur s'était, bien évidemment, retrouvée dans ce pensionnat et nous allions la visiter à tout les deux mois avec mes parents. C'est à ce Noël de mes quinze ans que ma sœur m'a donné capsule. Elle était restée que pour le réveillon et était repartie le lendemain.

Un peu après le retour des vacances, avec l'école, nous étions allés à Boston. Normalement, en revenant de mon voyage scolaire, nous étions sensés rendre visite à Alexandra, mais ce n'avait pas été le cas. Alors que je m'étais disputée avec ma mère, elle m'avait avoué pour que j'arrête d'argumenter pour aller la visiter que ma sœur était morte. Son corps avait été retrouvé dans sa chambre et tout laissait croire à un suicide.

Je n'avait même pas pus aller à son enterrement puisque ma mère l'avait organisé pendant mon séjour à Boston et selon ma cousine qui avait été présente, c'était l'enterrement le plus miteux auquel elle avait assisté. Connaissant ma mère, je n'avais aucune difficulté à la croire.

Après les événements, j'étais allé vivre chez ma grand-mère maternelle qui n'approuvait nullement les choix de sa fille. Mon père venait me voir souvent... Mais sans ma mère. Ma tante qui était très proche de ma grand-mère venait souvent lui rendre visite avec Kayla et Jacob.

J'ai passé deux ans chez elle avant qu'elle décède, après quoi je suis retourné chez mes parents pendant deux ans avant d'aménager avec cinq parfaits inconnus.

—DANAÉ !

Je tournai mon regard vers Alec alors que je reçois un oreiller derrière la tête en provenance d'Isaac.

—Quoi !

—As-tu reçu des réponses pour ton nouveau job ?

—Je suis allé porter mes papiers hier, il faut que tu calmes.

—Il va falloir que tu participes au loyer parce que sinon je te mets dehors moi-même, me menace Sam

—Et c'est combien par mois ?

—Cent-vingt dollars par personne pour un mois, me dit Isaac.

—Tu te fous de ma gueule ? C'est genre six-cents dollars pas mois. J'espère que c'est une blague ou qu'au moins vous avez inclus les mois que vous avez de retard!?

—Ah merde, c'était ma tante qui se déffoulait sur la porte tantôt! dis Alec. Tu sais on a combien de mois en retard ?

—Euh, non ! C'est vous qui habitez ici vous devriez le savoir.

—Tu habites ici toi aussi, je te signale.

—Oui, mais depuis hier seulement !

—Mais justement, tu es ici donc tu t'occupes comme nous de l'argent

—Si c'est comme ça, je m'en vais d'ici alors.

Je me levai d'un bon et je quittai le salon pour me rendre dans ma chambre avec Capsule. Je me laissai tomber sur mon lit et Capsule vint se coucher sur mon dos pour se rendormir. Je suis resté dans cette position pendant un moment avec de prendre mon cellulaire.

Kayla : tu viens toujours ? 18:34

Kayla : bon bah je crois que non. Passe une belle soirée ;) 20:02

Maman : tu viens chercher ta moto ou ton père va te la porter ? 20:38

J'appelai ma cousine pour m'excuser et je textai ma mère pour lui dire que j'irai la chercher demain soir. Maintenant, je ne sais plus trop quoi faire. Je dois me trouver un nouvel endroit où aller habiter avant demain, car j'ai beaucoup trop de fierté pour rester ici avec leurs têtes de con. Je ne peux pas retourner chez mes parents puisque c'est beaucoup trop loin et je ne veux pas voir ma mère. Donc la meilleure option, c'est de trouver un appartement ce soir. Ce qui va me prendre beaucoup de temps.

Je me mis sous les couvertes et je pris mon ordi pour faire mes recherches. Après deux heures, je n'avais toujours rien trouvé. Il était vingt-deux heures et ma seule envie pour le moment, c'était de m'endormir. Je partis dans la sale de bain pour prendre ma douche tout en barrant la porte. Même si les gars dormaient tous à cette heure-là, je ne prendrais pas de chance. Je ne les connais presque pas de toute façon. J'entrai dans la douche en fredonnant et je me mis à penser à plein de choses. Premièrement que demain, je devrai aller m'acheter de nouveaux meubles pour ma chambre, un peu de linge, car la moitié de ce que j'ai est rendus trop petit, que je devrais penser à enregistrer ma chanson pour l'université ou au moins penser à trouver des paroles. Il faut aussi que j'aille chercher ma moto chez mes parents. Je pense que c'est ce qui me tente le moins de faire, retourner chez mes parents. Il est hors de question qu'ils viennent ici parce qu'ils ne savent pas que je cohabite avec cinq garçons ce qui m'oblige à y aller.

Après vingt minutes dans la douche, je me décidai à sortir de cette cage de confort. Je mis une serviette autour de mon corps. La serviette m'arrivait au milieu des cuisses ce qui me plaisait très peu. Je sortis tout de même de la salle de bain pour aller à ma chambre deux portes plus loin. J'ouvris la porte et je tombai nez à nez à Jay qui était encore somnolent.


—Je t'ai réveillé ? lui demandais-je en resserrant la serviette contre moi.

—Non. C'est ton chat.

—Désolé. Je reviens, dis-je en rougissant.


Je partis à ma chambre pour me mettre en pyjama en vitesse. Une fois fait, je retournai à la salle de bain pour le voir, mais il n'était plus là, j'allai donc à sa chambre, mais je ne le trouvai pas. J'alla voir dans la chambre des autres gars et aucun d'eux n'étaient là. Je ne me posais pas plus de questions quoique ce soit vraiment bizarre puisque je venais de voir Jay.

J'appelai Isaac, son téléphone sonna dans sa chambre. Je partis le chercher et je tentai de le déverrouiller, mais en vain. Je partis dans la chambre des autres gars, je finis par trouver celui de Sam qui était encore sur son lit avec l'écran ouvert signe qu'ils venaient tout juste de partir. Je partis dans ses contacts et j'appelais Alec qui ne répondis pas, Jay non plus. Je me décidai donc à appeler Zack. À la troisième sonnerie, ce dernier se décida à décrocher. Je ne lui laissai même pas le temps de répondre :


—Zack ? C'est Danaé ! Tu sais ta coloc chiante. VOUS-ÊTES-OÙ!?

—...

—Zack ?


À l'entente de la voix l'homme de l'autre côté du téléphone, je compris que ce n'était pas Zack :


—Et dis moi, qui es tu Danaé ?


Je raccrochais immédiatement. Je me mis à fixer intensément le cellulaire de Sam choquée. Pourquoi ce n'est pas Zack qui a répondu?

"Parfois un simple coup de téléphone
change le cours les choses"

✾✾✾

Salut ʕʔ

Je suis de retour avec un nouveau chapitre
les amis (😁).

Ce chapitre est publié très très en retard et je le sais. Il n'y
a pas de raison particulière mis à part
mon manque d'inspiration. Ce n'est pas une super bonne excuse, je le sais,
mais que voulez vous, c'est la vérité.
Je suis encore une fois vraiment désolé pour le retard.

J'espère que vous avez aimé

bizou ()

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