Peinture de rue numéro 6
Bonjour à tous chers et chères lectrice. Bonne année, pour commencé, bonne 22ème année en ce 3ème siècle après Jean Claude (cela devait être un grand homme pour qu'on se base sur lui pour incrémenter les années). Que du bonheur, de l'allégresse, la santé la plus primaire (je ne peux pas vous souhaiter non plus que vous n'attraperiez pas un rhume quand même ou de légères céphalées), et surtout du repos pour votre foie bien malmené pendant ces fêtes.
j'allais pour corriger quelques histoires sur un autre compte quand un coursier en costume de clown me tant deux pots pots de peinture. Pas besoin de savoir d'où cette missive provient, encore de MiladyCoulter . Le clown par ces mimes me fais comprendre que je dois choisir.
Entre la plume de l'écrivain et le papier du lecteur, je choisi la plume. Et malgré le fait qu'il n'y avait pas de mauvais choix, le clown approuve mon choix, et avec un large sourire. C'est donc parti pour cette peinture de rue, sixième du nom !
Monsieur Loyal : Quel est ta meilleure phrase/ paragraphe de début selon toi ?
"Le destin : c'est l'une des choses dans ce monde que je ne comprends pas. Certains pourraient vous dire que l'Homme suit du début à la fin le roman de sa vie qu'un Dieu aurait écrit. Mais alors si le monde est fait comme cela, Dieu est un connard. Car si certains réussissent leurs vies, moi, j'ai tiré que des mauvaises cartes. Mais même si pour quelques unes d'entre elles ne sont que des choix délibérés, d'autres cartes vous tombent sur la gueule, comme un mauvais sort. Et après cela, les personnes qui en ont tiré de bonnes vous diront, avec leurs gueules de mauvais jours, que c'est la vie, c'est le destin. Putain de destin." (De l'autre côté du miroir, AurlienHaro )
J'ai cherché, et je ne voulais pas tomber dans le stéréotype de l'amour inconditionnel pour son premier écrit, mais force de constaté que je n'ai pas écris de mieux en terme de début que celui-là. Du coup, est-ce que je suis tombé dans ce stéréotype en choisissant ce passage ?
Le personnage/l'intrigue qui ne cesse de se rebeller contre ton plan inital ?
Souvent, mes Writobers ont été une source de changement de scénario au jour le jour, je pourrais parler néanmoins de Yves Braudet (Quatre jeunes garçons/La route indigo/La fierté du dresseur, AurlienHaro ) qui voulais devenir électricien (à l'heure actuel, je suis en train de corriger l'histoire pour une publication personnelle) et qui finalement sera dans l'élite de la ligue indigo. Je suis un peu frustré de ne pas plus insisté sur le côté "avenir frustré" du personnage, en n'en faisant au final qu'une anomalie scénaristique.
L'avaleur de sabre : Le combat le plus excitant que tu ai écrit ?
Encore une fois, je citerai sans détour le combat final de "La fierté du dresseur", ou je peux être plus subtile en parlant du combat intérieur du héros de "L'autre côté du miroir", ou encore le combat à distance entre Bleacher et le Fox dans "Bleacher". Si ces combats ne sont pas forcément impressionnant pour le lecteur (je suppose), il a été excitant à écrire. C'est là l'essentiel non ? (Et un peu l'intitulé de la question j'avoue).
Le cracheur de feu : Le personnage qui te fais le plus de peine/souffrir ?
Que de peine dans mes oeuvres. Sans parlé de ma courte histoire autobiographique, je peux parler du début de "De l'autre côté du miroir" (oui, une nouvelle fois), du deuil de antihéros qui reste piégé dans ce qu'il croit être un rêve, ou de l'autre héros dans "L'autre monde" (AurlienHaro ) qui vit dans un monde post apocalyptique et qui voit sa planète exploser sous ces yeux.
L'acrobate : L'idée qui ne cesse de s'agripper à ton esprit et ne te lâche pas ?
J'ai beaucoup d'idée qui reste en tête, beaucoup ont déjà disparu dans les limbes de mon esprit. Je peux vous parler de "switcher", un cube de métal avec un interrupteur qui permet à celui qui l'actionne de faire n'importe quel vœu, mais qui ne dure que le temps que l'interrupteur est actionné. Je peux aussi vous parler de "SECTE", une histoire futuriste où des marginaux et sans-abris d'une ville se font embarqué dans l'espace et sont coincé dans une mine pour qu'ils puissent devenir plus fort physiquement et mentalement, dans le but sans qu'ils le sachent de coloniser une planète lointaine hostile. L'idée de reprendre (ou recommencer) "Balle au pied" me trotte aussi. Disons que je végète depuis quelques années et que cette période n'arrange rien en ma capacité à créer.
Le funambule : Le texte le plus léger à écrire ?
"Destinataire inconnu", indéniablement. Je pourrais vous parler de mes Writobers ou cafécriture, ou de mon Calligramme "Cafégramme". Mais ce fut quand même le plus simple à produire. J'hésite à le mettre en forme, sous forme de vrais échanges de texto, mais cela me semble déjà une tache ardu.
Le contorsionniste : Le personnage qui se sort de n'importe quelle situation ?
Bleacher, de l'histoire éponyme. Mais là, on parle d'un professionnel de la débrouille, qui se sortir des situations compliqués est un métier et son fil d'ariane. Plus fort que lui, il y a Mac Gyver, mais là c'est la "Classe Master" comme disent les jeunes.
Le jongleur : Le livre où tu utilise le plus de point de vue différent ?
Encore une fois, Bleacher remporte pour le moment cette palme. De mémoire, il a au moins cinq points de vues différents. Après, j'avoue que je n'apprécie pas trop les diverses points de vues, ou de manière ponctuelles.
L'illusionniste : L'idée qui t'as le plus surprise dans son développement (par le message qu'elle renferme ou par le chemin bien différent qu'elle a pris) ?
Mes deux principaux projets ont été un formidable vecteur de messages. "De l'autre côté du miroir" d'abord, un message de place dans le monde, d'importance de soi pour d'autres, d'altruisme du quotidien qui peut tout changer, et l'acceptation d'être aidé. De l'autre, la trilogie Braudet (Quatre jeunes garçons/La route indigo/La fierté du dresseur), qui pose les bases d'une réflexion adulte sur le monde enfantin de Pokémon : l'écologie, la technologie, la relation entre Humain et Pokémon, la mort. Dans les deux cas, je ne pensais pas que leur développement successif prendrait de tel proportion.
L'équilibriste : Le projet que tu trouves actuellement le plus solide (car le plus abouti, le plus sûr de ne pas changer, le plus approfondi, le plus susceptible de plaire) ?
Évidement, "De l'autre côté du miroir", corrigé par moi et une personne externe, relue et rerelue, publiée de manière personnelle pour mes meilleurs amis (et mon ancienne conseillère d'une association de réinsertion à l'emploi qui m'a supporté pendant 4 ans et sans qui j'aurai encore plus de temps pour écrire). C'est mon enfant, que je pense même qu'il a dépassé son statut de Fanfiction. Mais tant que j'utiliserai les noms de l'univers d'origine, il sera tout même affublé de cet thématique. Et je ne me sens pas de changer les noms ou de modifier quoi que ce soit.
Le clown : Un personnage ou un type de scène ou un roman qui t'amuses le plus à écrire ?
J'ai bien aimé écrire le personnage du sage de la bibliothèque dans "De l'autre côté du miroir". j'ai bien aimé aussi écrire "Balle au pied" en voulant créer un "Olive et Tom" décalé, mais je ne connais pas les limites quand il faut parler de sexe ou de drogue, si on peut en rire. Mais ce côté décalé et le scénario du "héros qui a un don borné de nouille" me fait rire. On dit bien "un don borné de nouille" c'est cela ? J'ai l'impression que ce n'est pas la bonne expression...
Le trapéziste : Le projet que tu ne sais pas si tu dois le conserver ou le laisser tomber ?
La liste est longue : "Balle au pied", "Pour la mort d'un héritier", "Iron Spirit", "Oméga",... et il n'y a pas les oeuvres qui n'ont pas été publié. Avec moi, beaucoup d'idées tomberont, mais je n'arrive pas à me résoudre à les supprimer. Une volonté de garder "au cas où" peut-être.
Voilà, mon pot de peinture est fini, je suppose qu'il en est ainsi. Il ne me reste plus qu'a mettre mon pineau dans un verre à moutarde plein d'eau pour le faire tremper, et vous souhaiter une bonne journée et une excellente nuit, si néanmoins nous nous croisons pas.
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