Peinture de rue numéro 2
*Kchiiiiiiii, Kchiiiiiii*
Voilà, je viens de finir le deuxième peinture de rue. Encore une série de 18 questions, que j'ai tenté de répondre. Je remercie MiladyCoulter de m'avoir donné une bombe de peinture, j'avais vidé la mienne la dernière fois !
Mon regard n'a pas vraiment évolué pendant l'écriture. Je suis toujours dans un esprit assez neutre, voir légèrement péjoratif. Mais après voir fini où que je fais une pause dans une histoire, et que je laisse l'histoire s'effacer de ma mémoire, j'ai (presque) toujours un regard surprit, voire admiratif. Je suis toujours à me dire "j'ai vraiment écris ça ?", "en faite c'est beau ce que j'ai écris", "j'ai oublié que j'avais imaginé ça". À croire qu'une histoire est un vin, il s'embellit si on le laisse mijoter dans son jus, et que boire juste après l'avoir pressé, ca n'en fait au final qu'un jus de raisin. Au final, le seul regard qui a changé dans l'immédiat, c'est les fautes d'orthographes "primaires" qui ont disparu en grandes parties par l'écriture et l'effort à bien écrire durant de longues années.
Je ne suis pas un grand exemple de lecteur assidu et passionné 😅 mais je suppose que oui, si je lisais plus, cela influencerait ma façon d'écrire. Pour l'instant, je suis plus influencé par le cinéma et par une imagination de moins en moins fertile.
Comme pour tout, il faut aimer son sujet. L'art ne fait pas exception, et n'est pas accessible à tous. Côté artiste, il faut avoir du temps, de la détermination, de la confiance en soi et des moyens pour parvenir à accoucher d'une oeuvre. Côté spectateur, l'art n'en est pas moins accessible. Les personnes qui n'ont pas de temps ni d'argent à consacrer à l'art va moins avoir envie et avoir accès à cette dernière, contrairement à ceux qui peuvent s'en acheter. Mais cet inaccessibilité est effacée partiellement avec l'arrivé d'internet, des ordinateurs et des tablettes. Les artistes ont plus de moyen pour s'exprimer, les spectateurs peuvent admirer des milliards d'œuvre d'artistes et en acheter pour moins de 100€, mais c'est le questionnement de l'art qui peut maintenant être posé. Où commence l'art ? Est ce qu'un dessin fait par une adolescente de 16 ans est de l'art ?
Dessin fait par cette adolescent de 16 ans (à l'époque), que vous retrouverez sur instragram (Usaretam_) achetez 15€ mais c'était un prix d'ami
Comme je l'ai dis précédemment, le syndrome de la vinification. Quand quelqu'un n'a pas confiance en ce qu'il écrit et qu'il laisse son histoire effacer en grande partie de sa mémoire, il y a une bonification personnelle de l'histoire qu'il a créé auparavant. Moralité : toujours prendre du recul sur ce qu'on écrit ou dessine.
J'essaye d'avoir le titre de l'histoire avant de commencer l'histoire. Je ne me souviens pas d'avoir changé un titre en cours de route (même après une tentative avorté d'une écriture à 6 mains. Le titre d'un chapitre est plus délicat. Le plus souvent, je l'ai soit avant, soit pendant l'écriture du chapitre. J'arrive par contre à changer le nom d'un chapitre avant de le publier.
Je travaille depuis 2012 sur IPad (IPad 1ere génération), même si j'ai commencé sur un ordinateur. Mais praticité oblige, je me suis vite mis sur tablette. Qui dit IPad, dit Page (Le Word d'Apple). J'écris en Police Helvetica Neue (police par défaut que j'ai gardé), taille 12 pts, interligne 1, en justifié. Les titres de livre prennent généralement toute une page au milieu, et les titres de chapitre, milieu, taille 24 pts, en gras, et un espace de 24 pts avant de de commencer le corps du texte. Après sur Wattpad, tout cela n'a plus aucun sens...
C'est une bonne question que je peux répondre, peut-être que ceux qui me lisent régulièrement auront la réponse. Possible que oui, certainement que oui, il me faut juste de l'imagination pour pouvoir essayer de me renouveler.
J'y pense, surtout les passages sexuelles. Après, je me suis résolu à créer plusieurs comptes pour dispatcher les histoires selon le public, pas que je vise, mais que mes histoires visent. Les fanfictions sont sur mon premier compte, les histoires plus sérieuses sur un deuxième, et des histoires assez... sur un troisième. L'influence ne se fait donc plus pré-écriture mais post-écriture.
Surtout les histoires assez niaises avec une fin à la Disney où tout est beau, tou est joli. Le plus frappant était l'écriture de "Le génie de la lampe" pour le cafécriture 2019 ou 2020, où je me suis inspiré de la fin d'Aladdin pour ma fin, et que je me suis dis que c'était trop enfantin, pas réaliste, que personne ne va aimer une fin qui dégouline de rose bonbon. Et pourtant je n'ai pas eu de critique sur la fin. Moralité : écrivez avec votre coeur (même si ça fait mal, que vous allez en mourir et qu'en plus ça n'écrit pas bien)
Comme un artblock, je pense qu'il existe un writeblock. Je pense que j'arrêtai d'écrire pour un moment le temps de me ressourcer. Après, je n'écris pas 20 pages par jours non plus. Faire des petits défis d'écritures peut être aussi un bon moyen de stimuler l'imagination, même si on n'écrit rien de special. Mais surtout, il faut se vider la tête et essayer de regarder de nouvelles choses.
Ce fut l'une des raisons qui m'a fait faire une petite "dépression écrivaine". Wattpad est un magnifique outil de partage, mais c'est un réseau social en grande partie gratuite. On peut écrire une histoire sans prise de tête, mais le résultat sera brouillon. Ecrire une histoire plus construite demande plus de temps, d'énergie, et d'argent si comme moi vous préférez écrire dehors devant un bon café. Et quand on se retrouve devant une histoire que vous avez aimé écrire, que vous savez tout le temps et l'énergie que vous avez mis, les doutes effacés, les idées, et que vous espérez que beaucoup vont aimer, vous espérez un retour. Le jour où vous vous rendez compte que tout le monde regarde votre histoire sans commenter, sans voter, vous vous dites que vous avez tout cela pour pratiquement rien, juste enrichir la plateforme. Si vous n'aimez pas ce que vous avez produit, ce n'est pas grave, laissez votre histoire se vivifier dans votre esprit. Mais si cela vous conduit à écrire de force, à vous rendre malheureux, c'est que l'écriture n'est pas fait pour vous. L'écriture n'est pas un art facile, cela vous prend beaucoup de temps, mais cela vaut le coup si cela vous rend heureux, même si ce que vous écrivez vous semble idiot.
Mon univers ne change pas beaucoup et mes sources d'inspiration ne sont pas éternelles. Je sens que je reprends certains éléments d'une histoire pour les mettre dans une autre forme dans une autre. C'est aussi compliqué de sortir de ma zone de confort, j'ai essayé par exemple de commencer une histoire fictive sur le déroulement de la première guerre mondiale, mais des questions existentielles sur la frontière entre le réel et l'inventé m'a vite refroidi.
Je ne me suis pas vraiment lancé de défi en faite. J'ai commencé à écrire parce que j'avais une idée, du temps et surtout aucun réseau social pour polluer mon jugement et ma determination. La part de défi vient surtout des défis qu'on me demande de faire par les concours ou par les défis thématiques. Mais je ne me suis pas lancé de défi moi-même, j'ai toujours eu une aide extérieur pour me soutenir. Maintenant, le plus gros défi que j'aurai serait (c'est un projet mais trop compliqué à faire, personnellement m-parlant) de lire mes histoires et m'enregistrer pour en faire un livre audio. Et maintenant, c'est de reprendre doucement l'écriture.
Elle commence à exister quand on a envie de la finir, quand vous levez la tête pour voir l'heure et que vous venez de vous rendre compte que plusieurs heures se sont écoulés, quand vous avez des émotions pour des personnages écrits sur une page blanche. Une histoire n'attend pas une adaptation au cinéma pour exister, toutes les histoires existent, même depuis au premier mot porté sur la feuille (ou l'écran). Elle existe tant qu'une personne y porte de l'importance, et elle existera tant qu'on s'en souviendra d'elles. Beaucoup d'histoires existent dans ma tête, mais seront emporté avec moi dans la tombe avec la plupart de mes histoires. Mais peut-être que certaines de mes histoires survivront à mon départ par ce souvenir de mes lecteurs, qui sait...
L'évasion. Je cherche un autre monde, une autre histoire, me mettre dans la peau des personnages et s'extasier sur chaque scène. Avoir toute sorte d'émotions, et me délivrer le message que l'écrivain a déposé subtilement dans son histoire. Me faire oublier le temps qui passe pour un autre temps qui suivent le mouvement de mes yeux. Peut-être aussi m'apprendre des choses que je ne savais pas. Surtout, je ne cherche pas des fautes d'orthographe qui viendraient perturber ma lecture comme une route avec des nid de poule sur une voiture. Être exigent sur son orthographe a cette conséquence fâcheuse de se faire agresser par les fautes d'orthographe des autres.
J'attends de mes lecteurs un feedback, un retour, savoir s'ils ont aimé, ce qu'ils n'ont pas aimé, mais toujours avec bienveillance. Leurs faire payer pour mes écrits, j'y ai pensé, j'y pense encore, mais je me suis résolu à penser que cela est impossible. Évidement, je veux leurs donné cette évasion sans anicroche, leurs proposer ma vision du monde, mes histoires, mes envies, mes demandes, mais leurs donner du plaisir. Malheureusement, sans ce retour, je ne sais pas ce qu'il en est.
Je pense que l'histoire est un peu le miroir de l'écrivain. L'histoire transpire, transmet si on lui a donné du temps et de l'énergie, qu'on l'a bichonné, élevé, corrigé, qu'on lui a donné de l'amour et de la passion. Je ne suis pas un académicien, je ne suis pas professeur de lettre qui vous expliquerait que l'écrivain a écrit dans son histoire "la chaise est bleu" pour exprimer la lassitude et les peurs du héros qui sait qu'il va périr aux combats et qu'il va perdre sa dulcinée qui va mourir d'une cystite au pied. L'amour, le temps et l'entraide fera grandir une oeuvre, l'expérience fera évoluer l'écrivain et fera en sorte que plus tard, il "écrive bien". Mais au final, nous avons tous un niveau de bonne écriture. Les critères fluctuent selon les individus.
Plus on puise dans nous-même pour écrire, comme un exutoire, plus l'histoire parle de son écrivain. De toute manière, l'histoire est limité sur l'imagination et les connaissances de l'écrivain, donc logiquement on pourrait dire que l'histoire parle entièrement de son écrivain.
Voilà, j'ai fini ma peinture, je verrais plus tard qui (ou si) je taguerai, en attendant, je vous laisse avec les questions pour ceux qui ne voudraient pas attendre, et attention, la peinture est fraîche !
1 – Ton regard sur ce que tu écris a-t-il changé depuis tes débuts ? Es-tu toujours aussi (in)satisfait de ce que tu produit ?
2 – Est-ce que tes lectures influencent ton écriture ?
3 – Penses-tu que l'art soit accessible à tous ?
4 – Invente d'autres syndrome lié à l'écriture que celui de la page blanche en rapport avec ton expérience personnel.
5 – A quel moment du processus d'écriture d'une histoire trouves-tu le titre en général ?
6 – Comme mets-tu en page ton manuscrit ( Quelle police ? Quelle taille) ?
7 – Penses-tu être capable de te renouveler ?
8 – Quand tu écris penses-tu à tes lecteurs ? A comment ils vont réagir à un passage ? Cela influence-t-il ta manière d'écrire ?
9 – As-tu déjà eu peur ou honte d'un de tes projet d'écriture ?
10 – Que ferais-tu si tu n'avais plus aucune idée/inspiration ?
11 – Est-ce que l'écriture d'un roman ne demande-t-il pas trop d'effort pour se satisfaire du plaisir que ça procure ?
12 – As-tu l'impression d'un projet à l'autre de te copier toi-même ?
13 – Quel part de ce que tu écris vient d'un défi que tu t'es lancé ?
14 – A partir de quel moment une histoire se met-elle à exister ?
15 – Que cherches-tu à trouver quand tu ouvres un livre ?
16 – Qu'est-ce que tu attends de tes lecteurs ? Qu'espère-tu leur faire ressentir ?
17 – Les critères qui selon toi font que quelqu'un écris bien ?
18 – Penses-tu qu'un texte parle toujours de son écrivain ?
Et pour ceux qui veulent savoir, la peinture de fond a été faite par une personne âgée aujourd'hui décédé qui a donné deux de ces peintures à la maison de retraite où il a vécu ces derniers jours
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