Chapitre 34
Harold accepta ses caresses, laissant les mains de la jeune femme se balader sur son corps. Non sans frémir lorsqu'elle s'approchait de certains endroits meurtris par les coups que son père lui avait porté durant les premières années de sa vie. Mais il surmonta son envie de reculer et continua d'embrasser fougueusement Alia. Il en avait tant envie. Depuis qu'il avait sa connaissance, il n'avait cessé de penser à elle. Il l'avait détesté, appréhendé, envié, et à cet instant, il la désirait plus que jamais. Il avait eu peur qu'elle le rejette suite à son départ lâche, quelques jours auparavant, mais elle ne semblait pas être rancunière, et Harold n'en était que plus soulagé.
La jeune femme glissa sur les jambes du beau brun, le dominant sans pour autant l'intimider. Il sourit, tout en replaçant fermement ses mains puissantes sur les hanches voluptueuses d'Alia. Ses hanches, que certains qualifiaient de rondes, mais que lui appréciait tout particulièrement. Il passa ses mains sous l'épais pull de la brune, caressant sa peau parfaitement lisse. Il ne la quittait pas des yeux. Elle ressemblait tant à un ange en cet instant. Belle, souriante, heureuse. Harold sourit. Alia croisa ses mains derrière la nuque de ce dernier, tout en l'embrassant à pleine bouche, savourant le goût de menthe des lèvres du jeune homme. Il avait tant envie d'elle, il ne pourrait se contenir longtemps. Et puis, ce n'était pas un crime de faire l'amour à la femme que l'on aime.
— J'ai tant envie de toi, murmura-t-il en reprenant son souffle.
Et Dieu seul sait à quel point il en avait réellement envie. La jeune femme semblait tout aussi désireuse du corps du brun, qu'il en était de celui de la brune. Tous deux se comprenaient, même sans se parler. Harold souleva la jeune femme du canapé, telle une plume s'envolant avec la puissance du vent. Il continua de l'embrasser, tout en cherchant la chambre du coin de l'œil.
— Deuxième porte en partant de la droite, au fond, déclara Alia entre deux baisers.
Le jeune prit la direction indiquée par la brune, tout en poursuivant ses caresses. Ces dernières mettaient Alia dans un état d'excitation intense, Harold le sentait puisque lui aussi, commençait à sentir l'excitation monter en lui. Il pénétra dans la chambre, prenant soin de refermer la porte derrière lui afin de ne pas être dérangé par le chiot d'Alia. Il allongea doucement cette dernière sur le lit deux places qui trônait dans la chambre. Elle alluma les lampes de chevets en quelques secondes, plongeant la pièce dans une atmosphère intime, particulière et propice à la situation. Harold retira ses chaussures avant de s'allonger à côté de la jeune femme, ne sachant pas comment s'y prendre avec elle. Avec ses autres partenaires, il n'avait peur de passer directement à l'acte. Mais avec elle, il voulait y aller progressivement, il voulait profiter de chaque seconde de ce moment tant attendu.
Alia prit les devants. Elle se plaça au-dessus d'Harold, à quatre pattes, le regardant droit dans les yeux. Le temps semblait arrêté. Elle ne quittait pas le regard bleuté du jeune homme qu'elle aimait et qu'elle désirait depuis qu'elle le connaissait. Elle déposa doucement ses lèvres sur celles d'Harold. La douceur était de mise en cet instant si unique. Le cœur d'Harold battait la chamade, il n'avait encore jamais fait l'amour en éprouvant des sentiments pour sa partenaire. C'était nouveau pour lui.
Alia laissa ses lèvres glisser le long du cou d'Harold, provoquant des frissons sur l'ensemble du corps de ce dernier. Elle déboutonna progressivement sa chemise, baisant la peau qui se laissait découvrir peu à peu. Le jeune homme profitait de ses caresses si particulière, si bien qu'il ne se rendit pas compte qu'Alia avait terminé de défaire chacun des boutons de la chemise blanche qu'il portait. Il se redressa afin de retirer cette dernière. Il en profita également pour faire basculer Alia sur le lit, à sa place. Il posa ses lèvres sur la peau délicate et douce de la brune. Les yeux clos de cette dernière firent comprendre à Harold qu'elle s'abandonnait à ses baisers sans opposition. Il lui retira son pull sans problèmes, dévoilant ainsi le haut du corps d'Alia, uniquement vêtu d'un simple soutien-gorge noir qui la rendait incroyablement sexy. Il posa ses mains sur les hanches d'Alia, tout en se penchant sur elle, baisant chaque parcelle de sa peau, la mordillant à certains endroits, arrachant quelques gémissements de sa part. Il laissa ses mains glisser dans le dos de la belle brune, lui dégrafant son soutien-gorge d'un simple geste.
Alia se laissa faire. Elle agrippa le dos du jeune homme, le sourire aux lèvres. Elle ouvrit les yeux, observant attentivement les magnifiques prunelles d'Harold. Elle put y lire de l'envie, du désir et de l'amour. Elle était certaine de cela. Le jeune homme qui était penché au-dessus d'elle ressentait de l'amour pour elle, même s'il le niait, cela se voyait dans son regard.
Harold baissa les yeux sur les sublimes seins qui s'offraient à lui. Ni trop gros, ni trop petit, juste comme il fallait. Il les saisit, un dans chaque main, s'offrant une vue sublime de la poitrine de sa partenaire. Il se pencha à nouveau sur cette dernière, laissant ses lèvres se refermer autour des tétons durs qui pointaient vers son visage. Il les mordilla avec ferveur, les léchant ensuite avec passion. Il sentait une certaine partie de son anatomie le réveiller. Cependant, il ne désirait pas aller trop vite, pas avec Alia. Il retira doucement le bas de cette dernière, la laissant uniquement vêtue d'une culotte noire. Alia sourit.
Cette dernière attira Harold vers son visage, l'embrassant avec fougue. Elle désirait le sentir en elle, là, tout de suite. Elle plaqua le jeune homme sur le lit, défaisant son jean avec une rapidité qui étonna Harold. Elle jeta son bas dans un coin de la pièce, avant de se replacer à quatre pattes sur le brun. Elle frotta doucement son entrejambe contre le caleçon du jeune homme, l'excitant comme jamais. Elle sentit le membre viril d'Harold se réveiller encore plus qu'il ne l'était déjà, devenant dur en quelques secondes. Fière d'elle, elle profita de la légère absence d'Harold – qui profitait de l'agréable sensation que provoquait le frottement de la jeune femme contre lui – pour lui retirer son caleçon. Il se retrouva nu, et étonné de l'audace dont faisait preuve Alia.
Cette dernière fut basculée une nouvelle fois, mais elle ne broncha pas. Elle laissa Harold prendre le contrôle. Il lui enleva son unique vêtement. Ils étaient nus, se contemplant sans aucune gêne. Le jeune homme laissa sa main se glisser entre les généreuses cuisses d'Alia. Cette dernière lâcha un gémissement lorsqu'elle sentit les doigts d'Harold s'activer autour de son bouton de rose. Elle ne souhaitait plus qu'une seule chose, le sentir au fond d'elle. Elle prit le membre du jeune homme dans sa main, commençant de léger vas et viens qui, visiblement, firent plaisir au brun. Ils s'embrassèrent, tout en profitant de leurs caresses mutuelles.
— Je veux te sentir, Harold, murmura Alia en brisant le délicieux silence qui s'était instauré entre eux depuis de longues minutes.
Le jeune homme ne se fit pas prier et se plaça au-dessus d'Alia. Il la pénétra lentement, lui faisant savourer la sensation de ce nouveau contact. Chaque millimètre franchi par le membre d'Harold faisait gémir la belle brune. Lorsqu'il fut complètement en elle, il commença doucement ses vas et viens. Il observait la jeune femme droit dans les yeux. Elle était si belle, il ne pouvait détacher ses yeux d'elle. Elle frémissait à chacun de ses mouvements. Elle embrassait la peau en sueurs du jeune homme. Elle le caressait, sans s'arrêter. Elle l'aimait vraiment, et Harold s'en rendait compte. Ses mouvements se firent plus rapides. Il arracha de nombreux gémissements à sa partenaire, avant d'asséner un ultime coup de reins qui les importa tous deux au septième ciel. Harold se laissa tomber aux côtés de la jeune femme, le sourire aux lèvres. Alia vint se coller à lui, les yeux brillants.
— Je t'aime, murmura-t-elle.
Harold ne répondit pas. Pas qu'il ne le veuille pas, mais il n'y parvenait pas. Il avait tant envie de lui dire, mais ces trois petits mots ne sortaient pas de sa bouche, par peur de ne pas être sincères. Il ferma les yeux, espérant qu'Alia ne poserait pas de question.
— Tu m'aimes ? demanda-t-elle en levant ses grands yeux noisette vers le jeune homme.
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