Chapitre 48

Malgré l'abord rebutant d'Abaddon, je me décidai à tenter d'ouvrir une conversation avec lui. Je n'avais rien à perdre. Au pire, je saurais comment je mourrai.

- Comment tu écris là-dedans ? questionnai-je.

- Avec ton sang. Je peux écrire à ta place, si tu veux.

J'entendis le « pour ne pas effleurer ta délicate sensibilité » qu'il ne prononça pas. Piqué au vif, je tendis ma main.

- C'est moi qui parle, c'est mon sang.

Crowley n'hésita pas pour m'entailler la paume. Plus profondément que nécessaire vu le sang qui se mit à dégouliner entre mes doigts. Je m'installai mieux pour pouvoir écrire.

- Écris à l'envers si tu veux espérer une réponse.

D'un coup, je compris pourquoi l'écriture me paraissait familière sans parvenir à la lire. Comme toujours, les démons avaient trouvé un moyen de me perturber sans même essayer.

Je m'appliquai et choisis d'écrire en majuscules pour réussir à former ma phrase sans oublier de mots et sans me tromper.


.RETUCSID XUEV EJ

.ELBMES EM LI, NUMMOC IMENNE NU SNOVA SUON


Mes lettres gribouillées sur le plancher brillèrent avant de disparaître. Je patientai pour la réponse d'Abaddon. Elle se traça doucement, délicatement lumineuse, cette fois, comme s'il n'était pas aussi sûr de lui que lorsqu'il nous menaçait.


.retucsid snoirruop suon iouq ed sap siov en eJ


Les mots ne restèrent pas longtemps devant moi, me donnant la place pour répondre.


.ERIARTNOC UA

.RESSARRABED SUOV ZELUOV SUOV TNOD IULEC ZEDIA SUOV EUQSIUP ERID SUON A SESOHC ED PUOCUAEB SNOVA SUON

.etuocè'J


Je relâchai un souffle que je n'avais pas eu conscience de retenir. Mon crâne commençait à me faire mal à force de me concentrer pour réussir à écrire mes messages correctement. C'était épuisant à faire même si des automatismes s'installaient déjà. Je me frottai les yeux, cherchant la concentration nécessaire pour répondre.


.RERISED ZELBMES SUOV EUQ SREFNE SEL RUS RENGER ED ETREBIL AL ZEINETBO SUOV EUQ RUOP REGNARRA SUON SNOIRRUOP SUON ,IUL CEVA RIREP ED EUQ TOTULP ,ZEDIA SUON SUOV IS .SUON RUOP EUQ SUOV RUOP EMELBORP NU TNATUA TSE REFICUL EUQ SNOVAS SUON


- Tu deviens bon, ricana Crowley, aussi appréciateur que moqueur. Bientôt, tu écriras le démon aussi bien que l'énochien.

Je roulai des yeux sans lui répondre. J'espérais que mon message soit interprété correctement par Abaddon. J'avais été au plus simple à écrire, au plus direct. Je n'avais pas particulièrement envie de disserter. L'écriture démoniaque était une plaie.

- J'espère que tu as de meilleurs arguments, reprit Crowley. Abaddon pourrait se débarrasser de Lucifer avec l'aide des autres Princes.

- Pourquoi ne le font-ils pas, dans ce cas ?

- Lucifer est le Roi des Enfers. Il est vénéré par de nombreux démons. Il est protégé par nombre d'entre eux, dont de très puissants. Pour les Princes, chercher à éliminer Lucifer serait un suicide.

- D'où le fait que Abaddon l'aide alors qu'il veut sa mort.

- Exactement. Il lui faudra la preuve que vous pouvez tuer Lucifer. Il ne vous aidera pas sans ça. Si tu parviens à le convaincre, tu auras une faible chance d'obtenir son aide.

- Il lui faudra l'assurance que les Cieux laisseront les Enfers tranquilles.

- Tu commences à comprendre comment fonctionne Abaddon. Il lui faudra plus que des mots. Le mieux serait d'organiser une rencontre entre vous mais c'est impossible. Tu ne le laisseras pas entrer et il ne te laissera pas sortir. Donc, la seule solution est que tu sois convaincant à l'écrit.

Je hochai la tête et regardai la réponse qui s'inscrivait paresseusement sur le sol.


.iul ruop relliavart ed niart ne sap tneiares en setcesni sem ,reficuL eriurtèd ruop tiallaf li'uq ec zeiva euq suov siayorc ej iS


Le regard de Crowley fut un « je te l'avais bien dit » qui me donna envie de l'assommer. Soit, Abaddon ne pensait pas que nous y parviendrions. J'allais lui rappeler à qui il avait affaire.


.SEMEM-XUE'D TNORIURED ES SREFNE SEL TE REFICUL ED SETOC XUA TUIRTED ZERES SUOV ,SUON ERTNE DROCCA NU'D EEDI'L ZESUFER SUOV IS .EDIA ERTOV SNAS UO CEVA SNORENGAG EL SUON EUQ SNOVAS SUON RAC TNEMETNORFFA TEC ED RUEP SAP SNOVA'N SUON .SREICROS STNASSIUP XUED CEVA ERIAF SNOVUOP SUON EUQ EC ZENIGAMI .AL-TNEMOM EC A EREICROS ELUES ENU SNOIVA SUON ? SREFNE SED SETROP SEL REMREF A ISSUER AJED SNOVA SUON EUQ RELEPPAR SUOV EJ-SIOD


- Eh bien, pour un angelot, tu sais négocier avec des démons.

- Ne sois pas si étonné. Les humains sont parfois pires que les démons et j'ai dû négocier ma vie plus qu'à mon tour.

- Je n'aurais pas cru que tu penserais à dire à Abaddon que sa participation n'est pas nécessaire mais qu'elle serait plus pratique pour lui. Mais qu'est-ce qui te fait croire que les Enfers s'auto-détruiront ?

- Abaddon fait certes partie d'un groupe de Princes mais aucun n'est présent. Aucun n'a ce qu'il faut pour sortir des Enfers avec la porte fermée. Rien qu'avec ça, je sais qu'il est au-dessus des autres. Donc, sans Abaddon, les Enfers deviendraient un coq sans tête qui se fracasserait contre les murs et qui ne durerait pas plus de quelques décennies. Et je suis certain qu'il le sait aussi bien que moi.

Crowley me considéra longuement sans rien dire, hochant lentement la tête.

- Tu as du potentiel. Beaucoup de potentiel.

- Je ne sais pas si je dois m'en sentir vexé ou non.

- À toi de voir.

De nouveaux mots apparurent au milieu du sang qui couvrait le plancher. Ma main me lançait et continuait de saigner abondamment. J'avais hâte d'en finir. Malheureusement pour moi, je sentais que la conversation allait durer longtemps avant que Abaddon ne lâche le morceau et accepte le marché. J'étais certain qu'il finirait par le faire. Avec ce que Crowley m'avait dit, j'étais sûr qu'il avait besoin de notre aide pour obtenir ce qu'il désirait. La question était de savoir si Abaddon ne serait pas trop fier pour accepter.


.riorim nu zetroppA .tiordne emêm ua nitam ud serueh siort à suov-zedneR .erdnetne suon snovuop suon euq esnep eJ .faip nu emmoc sap selrap en uT


Je cillai et regardai les mots qui luisaient au milieu de la flaque de mon sang. Abaddon acceptait de discuter. J'ignorai comment il comptait organiser une telle chose mais je serais là dès que sonneraient trois heures du matin. Je ne risquerais pas de perdre une occasion de gagner un allié de taille comme lui.

- Il ne nous reste plus qu'à tout nettoyer.

La voix de Crowley me sortit de mes pensées. Je regardai les dégâts que notre conversation avait créés. Les bougies qui avaient été soufflées avec la disparition des mots d'Abaddon avaient laissé leur cire dégouliner sur le sol, la craie s'était faufilée partout... Et je ne parlais pas du sang. Il y en avait partout, à divers stages de séchage.

Je n'avais pas tant envie de nettoyer tout ça. C'était absolument dégueulasse. Crowley et moi nous affrontâmes du regard. L'un de nous deux allait devoir s'en charger et j'étais prêt à tout – ou presque – pour ne pas me retrouver chargé de nettoyage.

Crowley murmura quelque chose en agitant la main. Les particules de saleté se détachèrent du plancher pour flotter en apesanteur à quelques centimètres du sol. Puis, elles se dissolurent comme si elles n'avaient jamais existé. Ça, c'était un pouvoir pratique.

- Ne crois pas que je vais le faire à chaque fois, grommela le démon en passant à côté de moi.

Je l'ignorai et redescendis à sa suite. Dans la cuisine, Declan et Ava étaient attablés devant des mugs de thé fumants et fort parfumés. De la lavande, reconnus-je. Meriel et Gabriel étaient plantés dans la pièce, mal à l'aise. Surtout Gabriel. Meriel, lui, était appuyé contre le comptoir avec une nonchalance à peine affectée.

Tous tournèrent la tête vers nous lorsque nous entrâmes.

- Alors ? Qu'a-t-il dit ?

Gabriel semblait impatient de rompre le silence et d'avoir quelque chose à faire à part ruminer et observer les deux mortels.

- Il a accepté de discuter. Il nous a donné rendez-vous à trois heures du matin.

- Comment... ?

Il n'eut pas besoin de finir sa question que Crowley y répondit.

- Un sort plus puissant que ce que je suis capable de créer. Le mien fonctionne avec des mots, le sien fonctionnera avec des images.

- D'où le miroir, compris-je.

- Oui.

- J'ai un miroir noir, proposa doucement Ava. Ça serait plus pratique pour ce genre de rituel.

Crowley parut surpris mais ravi de la réaction de sa descendante. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle propose son aide sans y être poussée et ça lui faisait plaisir. Pour un démon, il était étonnamment sentimental. Pas que je le blâme puisque Ava était attachante. Personne ne pouvait lui résister, pas même Aleister Crowley, le sorcier le plus dégénéré et noir qui eut foulé la Terre.

- Faut-il vraiment s'allier avec Abaddon ?

- Les insectes ont reculé, répondit Declan en haussant les épaules. C'est déjà une victoire.

- Il attend de voir s'il y a une réelle possibilité de créer un accord, dis-je. Ça veut dire qu'il est sérieux.

- Tu t'en es bien sorti, approuva Crowley. Tu sauras le convaincre de changer ses alliances.

- Pourquoi attendre trois heures du matin ? interrogea Declan. Il n'aurait pas pu donner une réponse directement ?

- C'est l'heure où nos pouvoirs sont à leur pic. Ça l'aidera à ouvrir un portail de communication. Quant au délai, il doit en profiter pour discuter avec les autres Princes et préparer une stratégie pour s'assurer d'obtenir ce qu'il veut.

- Nous devrions faire de même, lança Gabriel. Voir jusqu'où nous sommes prêts à céder pour obtenir son aide.

Ce fut ce que nous fîmes jusqu'à l'heure du rendez-vous. Declan et Ava étaient épuisés et tenaient à peine debout. Je leur conseillai d'aller se coucher. Je dus promettre de les réveiller pour leur donner les résultats de l'entrevue. J'espérais soudain que les négociations durent assez longtemps pour qu'ils puissent se reposer correctement.

Crowley avait déjà allumé les bougies lorsque j'arrivai dans le grenier. Il était en train de poser ce que je supposais être le miroir noir d'Ava à terre. Le miroir était couvert d'un épais tissu noir.

- Pourquoi est-ce qu'il est couvert ?

- Parce que ces miroirs peuvent être dangereux. Suivant comment ils sont utilisés, ils peuvent ouvrir des portails dans lesquels peuvent se faufiler des démons. Je doute que Ava l'ait utilisé ainsi mais il faut toujours être très prudent avec un miroir noir.

- Ils servent à quoi ? À part à contacter des démons ?

- La divination. Ils sont plus faciles à utiliser qu'un miroir normal, malgré les dangers. Il donne des réponses claires et peut prévoir le futur plus clairement que d'autres moyens. J'en ai utilisé un pour prévoir ma mort.

- Il a eu raison ?

- Au détail près.

Ça n'était pas pour me rassurer.

Deux minutes avant l'heure prévue, il découvrit le miroir. Il avait tracé un cercle destiné à empêcher l'énergie d'Abaddon de sortir. Tout ce qui serait autorisé serait la communication à distance et rien d'autre.

Lorsque trois heures frappèrent, la surface d'un noir uni du miroir se mit à bouger. Des vagues se formèrent avant de devenir un tourbillon qui se lissa lorsqu'un visage apparut en son centre.

Abaddon ne ressemblait pas à Lucifer mais il n'en était pas loin. Il était une vision d'horreur comme j'en avais rarement vues. La seule comparaison qui me venait était la fusion d'un visage humanoïde avec celui d'une mante religieuse. La peau était dure, verdâtre, les yeux trop grands, le nez trop plat. Le pire était les petites cornes sur le dessus de son crâne, deux antennes épaisses et osseuses.

Mon estomac se retourna et je dus lutter pour ne pas aller vomir dans un coin.

- Alors, c'est toi, susurra-t-il, le petit oiseau qui vend tant de promesses en dépit du bon sens.

- Je suppose puisqu'il n'y a pas d'autre ange dans la pièce, rétorquai-je.

- J'aime ton sarcasme. N'en abuse pas.

Sa voix roula comme un orage sifflant, menaçant. Je frémis. Il avait la même prestance que Lucifer mais avec quelque chose de différent. Sûrement le côté grouillant, insecte.

- Tu voudrais donc que je t'aide, reprit Abaddon, doucereux. Comment pourrais-je être certain que tes promesses tiendront jusqu'à la fin de la guerre ?

- Je suis un ange. Et un Trône. Je doute que les Cieux auraient laissé une âme humaine atteindre l'Ascension si je n'avais pas ce qu'il fallait pour rendre la justice. Et un accord est un accord. Si vous nous aidez à détruire Lucifer, nous vous laisserons le contrôle des Enfers. Sous quelques limites, évidemment. Bien que n'importe qui paraît raisonnable à côté de Lucifer, je ne peux pas vous laissez croire que nous allons rouvrir les Portes.

- Je n'y tiens pas particulièrement. Si nous parvenons à un accord satisfaisant pour nous deux, il serait préférable que les Enfers demeurent scellés.

J'étais étonné mais je me repris. J'étais bien content de voir un obstacle disparaître. Toutefois, ça ne nous faisait pas avancer.

Les négociations durèrent jusqu'au lever du jour. J'avais espéré qu'elles durent mais pas à ce point-là. Abaddon était dur en affaires. Il savait ce qu'il voulait et dans quels détails. Il savait aussi ce qu'il était prêt ou non à sacrifier. Je n'avais pas de définition précise de ce à quoi devait ressembler l'accord aussi y allais-je à tâtons, faisant de mon mieux pour céder le moins de choses possibles au Prince de l'Enfer qui, lui, testaient toutes les failles.

Il me testait plus que tout. Il cherchait à savoir si j'étais un allié capable, quelle serait ma valeur. Il jaugeait mes forces et mes faiblesses, mon endurance. Je luttai pour être à la hauteur. Pour dépasser ses attentes, pour le surprendre. Je n'espérais pas prendre le dessus sur lui. Pas tout de suite. J'étais encore vert, comme il disait.

Malgré tout, après des heures de discussions, d'avancées, de pas en arrière, nous arrivâmes quelque part. Il accepta de tourner le dos à Lucifer le moment venu, de m'aider à avoir le coup mortel. En contrepartie, les Cieux ne regarderaient plus aux affaires des Enfers jusqu'au jour où les portes seraient ouvertes à nouveau. Il obtint aussi de moi des rendez-vous réguliers pour obtenir les âmes destinées à l'Enfer. Avec la fermeture des Portes, elles demeuraient bloquées sur Terre et affaiblissaient son royaume. Une fois par mois, nous nous retrouverions sur Terre pour que je lui permette d'emmener les âmes avec lui.

Plus j'y regardai, plus j'étais convaincu d'avoir obtenu plus que je n'avais donné. Je ne pouvais pas sauver la race humaine du Mal. Il y aurait toujours un mortel pour se damner ou qui feraient appel à des forces démoniaques pour obtenir plus qu'il n'avait besoin. Je ne pouvais rien contre ça. Autant que ces âmes aillent servir leur peine avec Abaddon plutôt que d'errer parmi les humains et créer des problèmes qu'il nous faudrait résoudre.

Lorsque Crowley recouvrit le miroir noir, je me laissai tomber sur le plancher frais. Mes ailes protestèrent à la réception de tout mon poids. J'avais obtenu le plus important : l'aide d'Abaddon contre Lucifer. C'était tout ce qui comptait. Si j'avais commis une erreur, j'aurais le temps de la réparer.

À part si je mourais.

Je n'avais pas prévu cette option. Pourtant, elle aurait dû être l'une des premières choses à me venir à l'esprit. Elle m'avait tourmentée depuis des mois. Depuis que j'avais pris sur moi la responsabilité de détruire Lucifer. Si je mourais, le deal serait-il caduc ? Ou Abaddon accepterait-il de le poursuivre avec mon remplaçant ?

- Tu t'en es très bien sorti, m'assura Crowley avec un calme qui ressemblait à de la douceur. Tu es la première personne à tenir une aussi longue conversation avec Abaddon sans qu'il se mette dans une rage noire. Même les autres Princes peinent à le faire garder son calme.

- J'ai juste oublié un détail.

- Lequel ?

- Si je tue Lucifer, je meurs et l'accord ne tient plus.

- Alors ne le tue pas.

Je me redressai sur mes avant-bras et le regardai.

- Tu n'es pas obligé d'être celui qui le tue. Tu peux laisser le coup final à quelqu'un d'autre. Tu peux aussi forcer quelqu'un d'autre à le faire. Quelqu'un qui aurait dû le faire depuis longtemps. Quelqu'un qui est censé l'avoir déjà fait.

- Michael ne le fera jamais et rien ne pourra jamais le contraindre à le faire. Et tenir sa main armée lors du coup mortel reviendrait au même.

- Tu as deux sorciers de ton côté, Rahel. Dont le plus noir des sorciers, si tu m'honores de ce titre. Je n'aurais aucun mal à perturber ses perceptions, juste ce qu'il faut pour qu'il tue la mauvaise personne.

- Encore faut-il l'amener assez près de Lucifer pour ça. Ce n'est pas une bonne solution.

- C'est la seule solution que tu as. Tu ne sauras jamais sacrifier le moindre de tes amis. Tu préféreras te sacrifier, quitte à déchaîner la furie d'un Prince des Enfers, le pire d'entre eux. Alors, soit tu acceptes mon aide pour forcer Michael vers ce qui a toujours été son destin, soit tu meurs à sa place. C'est ton choix.

- Je vais trouver une autre solution. Dans la frénésie, Abaddon le tuera peut-être de lui-même.

- Tu n'y crois pas. Tu sais aussi bien que moi qu'il est trop intelligent pour ça. C'est Michael ou toi. Quelle tête va tomber ?

Je gardai le silence.

- La mienne.

Je pivotai. Je cillai, abasourdi.

Mais qu'est-ce qu'il fichait là ?

Et pourquoi se proposait-il pour mourir ?

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NdlA : Et voilà le nouveau chapitre ! Qu'est-ce que vous en dîtes ? Il vous a plus ?

Par contre, dites-moi, vous ne connaîtriez pas un meilleur endroit que Wattpad pour poster des romans et gagner en visibilité ? Parce que, soyons honnêtes, depuis le Wattpad Premium, j'ai l'impression que seuls ceux qui paient (ou qui écrivent des fanfics qui suivent la mode du moment) ont droit à la visibilité. En plus, avec tous les bugs de Wattpad, j'aimerais bien trouver une autre plateforme où vous pourriez me lire de façon plus agréable... Le soucis, c'est que je n'ai aucune idée de si une telle plateforme existe... Vous en connaissez, vous ?

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