Chapitre 34

- Pourquoi ris-tu ? l'apostropha Michael.

- Demande donc au petit nouveau. Il a déjà tout compris, lui. Ce sale morveux a un peu trop de jugeote à mon goût. Je comprends mieux pourquoi ce cher papa a décidé de le choisir pour remplacer Cassiel.

- De quoi parle-t-il ? me demanda Zacharael avec un calme des plus surprenants.

Je ne répondis pas aussitôt. Je n'étais pas certain de la façon d'organiser mes pensées, de décrire ce que je venais de comprendre. Ça me paraissait encore improbable, une idée folle qui ne pouvait pas avoir quoi que ce soit de réel.

Je sondai le regard violet de Samael en quête de la moindre trace qui pourrait m'indiquer que mes déductions étaient fausses, qu'il se jouait de moi. Au lieu de ça, je ne trouvai que de la satisfaction, du triomphe et beaucoup, beaucoup d'amusement. Il s'amusait comme un fou. J'étais prêt à parier qu'il avait attendu ce moment avec anticipation.

- Tu avais tout prévu, murmurai-je. Tu as tout manigancé depuis le début.

- Que veux-tu dire ? demanda Chamuel, perplexe. Comment aurait-il pu prévoir tout ça ?

Je secouai la tête en m'extirpant de mon siège. Je gardai les doigts crispés sur les accoudoirs, autant pour m'aider à rester debout que pour avoir quelque chose à quoi m'accrocher. Les pensées se bousculaient dans ma tête, tentant de peindre un tableau que je n'arrivais pas à accepter comme possible.

- Je ne sais pas comment il a réussi, dis-je, prudemment. Mais il est parvenu à manipuler tout le monde pour en arriver à ce moment précis.

- C'est impossible ! tonna Michael.

- Et pourquoi ça le serait ? Que je sache, j'étais humain il y a un siècle et je suis devenu un archange. Je pense pouvoir affirmer que tout est possible. Si quelqu'un sait ce qu'il fait, je suppose, que rien n'est impossible, peu importe combien les événements paraissent improbables.

- Je refuse d'y croire, s'exclama Uzziel, buté.

Je roulai des yeux. Je remarquai seulement que les anges de Chamuel s'étaient déployés partout autour de l'amphithéâtre pour en bloquer les issues au cas où Samael tenterait de s'enfuir.

Ce que je savais qu'il ne ferait pas. Ce moment était important pour lui. Je ne savais pas encore pourquoi, par contre. À mes yeux, qu'il dévoile ses cartes ainsi, au milieu de ses ennemis... Ça ne rimait à rien. Que pouvait-il bien attendre d'un tel dévoilement ? À part se faire emprisonner, il n'obtiendrait rien. Ce n'était pas comme s'il pourrait s'enfuir. Jamais les Puissances ne le laisseraient faire.

Sauf que Samael avait déjà montré beaucoup plus de ressources que nous ne l'en avions cru capable jusque là. S'il avait été capable de tout orchestrer, il trouverait une sortie.

Cette éventualité en tête, je parvins à mieux me centrer sur les questions que j'allais devoir poser pour obtenir le fin mot de l'histoire. Ce n'était pas quelque chose que les autres penseraient à faire, centrés qu'ils étaient sur des détails.

- La tête pensante n'a jamais été Lucifer, devinai-je. Ça a toujours été toi. Tu l'as utilisé comme figure de proue pour tes actions. Comment as-tu réussi à le faire marcher là-dedans ?

- Son orgueil, évidemment, se réjouit Samael. Ce vieux Lucifer a tendance à oublier tout sens commun lorsqu'on le brosse dans le sens du poil. Trouver les bons... arguments n'a pas été difficile. Il suffit souvent d'une petite voix à l'arrière du crâne pour causer de grands problèmes. Juste quelques mots bien placés dans le creux de l'oreille peuvent faire des merveilles.

- C'est comme ça que tu as procédé, alors ? En allant murmurer à Lucifer ?

- Je suis devenu son petit démon sur l'épaule, rit-il. Je suis devenu le démon sur l'épaule de beaucoup de monde, à vrai dire. J'ai beaucoup appris des humains sur ce sujet. Cette idée de la voix au fond du crâne semant le doute et la colère et l'angoisse... C'était exactement ce qu'il me fallait pour en arriver à ce que je voulais.

- La réouverture des Enfers.

- Disons que rouvrir la porte d'En Bas n'est qu'un moyen pour revenir à l'équilibre originel.

- Les portes sont scellées, objecta Anael, la voix aussi discrète et aiguë que celle d'une souris. Tu as échoué.

- Non, bien au contraire ! J'ai obtenu exactement ce que je voulais. Il y a quelques détails sur les portes que beaucoup ignorent. Garder l'Arbre de la Connaissance peut se révéler très utile lorsque l'on a besoin de découvrir certains secrets.

- Comment as-tu osé... ? gronda Gabriel, son flegme réduit en poussière sous la pression de sa rage. Ignores-tu donc les conséquences ?!

Soudain, il pâlit. Samael se mit à rire à gorge déployée. Ses ailes se resserrèrent autour de lui, comme pour le soutenir pendant qu'il riait. Leur couleur me paraissait plus profonde que d'habitude, plus lumineuse. Les longues plumes jetaient des reflets violacés partout autour d'elles. Avait-il gagné en puissance ? Y avait-il un risque pour tous ceux qui étaient présents ?

- Tu as totalement perturbé l'équilibre des Cieux ! tonna Michael, un grondement de tonnerre roulant dans l'amphithéâtre.

- Ça explique tout, souffla Chamuel. Ces attitudes bizarres, cette sortie des démons... En touchant à l'Arbre de la Connaissance, il a perverti les Cieux en entier. Gabriel est forcément le plus touché puisqu'il est l'Archange des Chérubins. Et le changement en lui affecte les autres. C'est en train de se répandre en nous tous.

- Mais pourquoi ? questionna Anael. Ça n'a pas de sens !

- Au contraire, répondit Zacharael. Ça prend tout son sens.

Les regards se tournèrent vers lui. Ses ailes s'étendirent dans son dos, encore plus grandes et puissantes que je ne l'aurais pensé. Son regard s'enfonça dans celui de Gabriel. J'ignorais si la télépathie était une possibilité mais, en tout cas, le Chérubin finit par comprendre ce que Zacharael impliquait. Pâle n'aurait plus su le décrire tant il était blanc.

- Tu veux dire que... ?

Samael s'excitait sur le côté, observant les émotions changer sur le visage de son archange. Il avait l'air d'un gamin devant ses cadeaux de Noël. Il exultait.

De mon côté, je ne savais pas à quel type de révélation m'attendre. Rien de bon, assurément. Je n'arrivais pas à deviner ce qui pouvait mettre Gabriel dans un tel état. J'avais entrevu une partie du plan de Samael mais, visiblement, il me manquait des éléments majeurs. Je n'étais probablement le seul qui avait cessé de comprendre ce qu'il se racontait. En regardant autour de moi, j'en eus la confirmation. Beaucoup d'anges murmuraient, cherchant des réponses entre eux.

- On dirait que j'ai perdu une partie du public, s'exclama Samael, comme fier de lui. Ça ne va pas du tout ! Si je dois être jugé par mes pairs (il eut un geste du bras qui engloba tout l'amphithéâtre), il faut qu'ils comprennent ce que j'ai fait, non ?

Ce fut Anael qui fit taire Uzziel, cette fois.

- Que comptes-tu faire ? lui demanda Zacharael. Te pavaner ? Discourir dans l'espoir de nous convertir à ta philosophie ?

- Rahel ici présent m'a promis un procès équitable, jugé par l'ensemble de mes pairs. Or, s'ils doivent me juger, ils doivent comprendre. Connaître tous les détails. Ai-je tort ? ajouta-t-il en me regardant droit dans les yeux.

- Non. Il a le droit de s'expliquer. Et il a raison sur le fait qu'il faut que tout le monde comprenne ce qu'il se passe. Peu importent les crimes qu'il a commis, il a droit à un jugement équitable. Ma question est de savoir si vous êtes aptes à le juger justement et honnêtement.

- Certains d'entre nous ne le sont pas.

La voix de Gabriel résonna sombrement autour de la table. Je haussai un sourcil. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il réponde ainsi. J'avais pensé les provoquer un peu, pas faire céder Gabriel ainsi.

Je vis au regard de Samael que la tournure des choses ne lui plaisait pas vraiment. Restait à comprendre pourquoi.

- C'est une évidence, renchérit Zacharael en pesant un regard lourd sur le Chérubin. Il faut donc reporter ce procès le temps que vous vous reconnectiez à votre nature véritable.

Je me penchai sur Chamuel qui observait la discussion avec résignation et fatigue.

- Je suis perdu, là.

- Ce n'est pas un sujet que nous pouvons aborder devant des anges, répondit-il simplement. Trop secret.

J'acquiesçai, comme si je comprenais cette logique qui, en vérité, me passait totalement au-dessus de la tête. En quoi était-ce un si grand soucis si les anges apprenaient ce qu'il se passait ? À mes yeux, ça serait préférable puisqu'ils n'auraient plus l'occasion de faire une erreur malheureuse. Au lieu de ça, les Archanges préféraient s'entourer de secrets qui amenaient plus de problèmes qu'ils n'en résolvaient.

Michael ajourna la séance et suivit Gabriel hors de l'amphithéâtre. Je me retrouvai happé par Chamuel pour les suivre, comme le reste des Archanges. Je parvins à accrocher le regard de Meriel qui paraissait plus inquiet que jamais. Il ne pourrait pas venir avec moi mais avec ses talents d'espion, il saurait peut-être nous suivre et écouter. Ça ne serait pas la première fois.

- Ne compte pas sur sa présence, me murmura Chamuel. Là où nous allons, aucun ange n'a accès.

Je tournai la tête vers lui mais il regardait droit devant lui, les yeux fixés sur le dos de Gabriel. La main de Michael était fermement enroulée sur le bras de son frère, le tirant autant que le soutenant.

Je reconnus rapidement les couloirs. Les couleurs des murs, en accord avec les différents chœurs étaient impossibles à confondre, même pour moi. Nous gagnâmes la zone réservée aux Séraphins, d'un rouge profond qui me força à plisser les yeux. Michael n'hésita pas une seule seconde à enfiler les virages et à pousser les portes sur son chemin jusqu'à ce que nous arrivions dans un vaste bureau d'un blanc immaculé. Sans aucun doute, son bureau personnel.

Tout était entièrement blanc, sans une once de couleur. La lumière y était puissante et accueillante. L'espace était si vaste que je pensais que nous allions rester là pour avoir cette discussion qu'il semblait plus qu'important que nous ayons. Au lieu de ça, Michael lâcha Gabriel pour aller toucher un mur avec le front. J'entendis son murmure même si je ne perçus pas les mots qu'il prononça. Toujours fut-il qu'une arche apparut dans le mur avec, derrière, un escalier en colimaçon étroit avec des marches ridiculement petites et hautes. Mes cuisses brûlaient lorsque j'arrivais en haut.

Je m'attendais à arriver dans une salle fermée. Au lieu de ça, je me retrouvai au milieu d'un pré infini dont l'été ne devait jamais se terminer. Le chant des oiseaux était clair et joyeux, le soleil brûlant, la brise fraîche. Étions-nous encore aux Cieux ? Ça ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu voir jusque là. Même le parc où Michael m'avait emmené ne ressemblait pas à cet endroit. J'avais devant moi une version parfaite de ce que pouvait être un Éden.

- Ce n'est quand même pas... ?

Chamuel secoua la tête.

- Non, mais ça le pourrait. Je suppose que le Jardin manquait à Michael. Gabriel peut y aller quand il veut mais ce n'est pas le cas de Michael.

- Il a créé cet endroit ?

- Bien sûr. Ta tour a été créée par Cassiel. Si tu le désires, tu peux la transformer. Tes quartiers répondront à tes désirs. Tu peux en faire ce que tu veux.

Je cillai bêtement en continuant de regarder autour de moi. Pour Chamuel, c'était une évidence ; pour moi, c'était une chose à laquelle je n'aurais jamais songé. Et dont je n'hésiterais pas à me servir pour dépoussiérer un peu ce que m'avait laissé mon prédécesseur.

Comme pour confirmer ce que venait de me dire Chamuel, des chaises à l'allure confortable apparurent, formant un cercle au milieu de l'herbe dansante et des fleurs des champs. Automatiquement, nous nous installâmes dans le respect de notre hiérarchie. Je n'eus même pas à réfléchir pour trouver quel siège m'était destiné.

- Comment allons-nous continuer le procès de Samael ? commença Uzziel avec empressement. Nous devons nous débarrasser de lui au plus tôt !

- Commençons par le début, répondit Zacharael. Notre jeune recrue ignore ce qu'il se passe réellement dans nos rangs et combien l'heure est grave. Aussi perceptif soit-il, il n'a malheureusement pas tous les éléments en sa position pour faire les bonnes déductions.

Gabriel s'était enroulé dans ses ailes et s'était recroquevillé sur son fauteuil. Il avait l'air pathétique. À côté de lui, Michael me faisait plus penser à un ange de la mort qu'à un Séraphin.

Anael, assise en face de moi, se racla la gorge.

- Ceci est le plus grand secret des Cieux, énonça-t-elle, solennelle. Tu ne devras révéler ceci à personne. Pas même à ton... ami, Meriel.

Je me contentai de hocher la tête. Ça ne parut pas suffire.

- Tu dois le jurer sur tout ce qui est sacré.

Je savais que cela signifiait. Si je jurais et que je venais à me parjurer, je serais détruit. Intégralement et dans beaucoup de souffrances.

- Je jure sur tout ce qui est sacré de ne pas révéler ce qui sera dit ici.

Il ne me restait plus qu'à prier que Meriel comprenne et ne m'en veuille pas trop. Il était censé donc je ne m'inquiétais pas trop mais il allait être déçu.

- L'équilibre des Cieux est fragile et ne tient qu'à peu de chose. Notamment, à la protection du Jardin d'Éden et de l'Arbre de la Connaissance. Ce sont nos deux piliers. C'est à travers eux que nous parvient l'énergie de notre père, celle-là même qui nous permet de fonctionner. Sans cette harmonie dans le Jardin et la tranquillité de l'Arbre, nous ne servirions pas à grand-chose.

Je tentai de ne pas montrer combien cette révélation me laissait pantois. Je n'aurais jamais imaginé que les pouvoirs des Archanges et des anges viennent de là. Je pensais plutôt à l'Univers ou Dieu ou je ne sais quoi qui nous offrait ces dons, qu'ils existaient dans notre sang, qu'ils venaient de l'intérieur de nos êtres.

Au lieu de ça, ils venaient d'un arbre. C'était tout de suite moins mystique.

- En allant perturber l'Arbre, poursuivit posément Anael, Samael a perturbé son énergie et cela a eu des répercussions sur nous tous mais plus particulièrement sur Gabriel, son protecteur. Depuis, les conséquences se propagent dans tous les Cieux ainsi que sur Terre jusque En-Bas. Si nous ne rétablissons pas l'équilibre, les choses ne vont faire qu'empirer.

- Et nous devrons fermer les portes des Cieux pour protéger les mortels, termina Michael.

- C'est ce que cherche Samael, dis-je.

- En effet. Car ça serait pour lui le moyen le plus aisé de parvenir à ses fins.

- Comment ça ? En quoi fermer les portes des Cieux rétablirait cet équilibre qu'il désire tellement ?

En soi, ça n'avait aucun sens. Créer le déséquilibre aux Cieux n'avait aucun moyen d'aider les plans tordus de Samael.

- Parce qu'ouvrir les portes des Cieux rouvrirait automatiquement celles des Enfers, dit sombrement Gabriel. Les unes ne vont pas sans les autres. C'est pour cela que nous n'avons jamais réellement fermé les portes des Enfers la première fois. Cette histoire de laisser l'interstice pour laisser passer les âmes était un mensonge pour protéger une vérité bien trop dangereuse à révéler. J'ignore comment Samael a réussi à en connaître l'existence.

- Attendez une seconde, intervins-je. Si je comprends bien, les Cieux et les Enfers sont connectés ?

- En effet, confirma Zacharael. De manière succincte mais nécessaire. Lorsqu'un mortel meurt, son âme immortelle arrive sur un chemin se séparant en deux branches. L'une monte, l'une descend. Fondamentalement, tout est interconnecté.

- C'est pour cela que la fermeture des portes d'En-Bas n'a pas aidé notre situation, reprit Anael. Elle a amplifié les effets des perturbations de l'Arbre.

Ma tête allait exploser. Ça faisait beaucoup trop d'informations d'un coup. Le plus difficile était de soudain voir les pièces du puzzle s'assembler. Si j'avais su tout cela plus tôt, j'aurais pu agir avant que la situation ne dégénère à ce point. J'aurais pu contrer Samael bien avant et nous n'en serions pas là.

Ça ne servait à rien de songer à cela pour le moment. Je ne pouvais pas revenir en arrière et j'avais plus urgent à gérer que ma colère. Il fallait s'occuper de réparer les dégâts puis de juger Samael. Toutefois, je ne voyais pas comment j'allais pouvoir lui offrir un procès équitable en sachant que les anges n'auraient pas connaissance de tous les éléments. Car, pour une fois, je comprenais pourquoi les Archanges avaient gardé le secret. Si les anges apprenaient que les Cieux et les Enfers étaient connectés, je doutais qu'ils réagissent bien. Ça remettrait en question beaucoup trop de choses pour eux pour qu'ils puissent réfléchir correctement.

- Que doit-on faire pour restaurer l'équilibre des Cieux ? demandai-je finalement.

- Normalement, le protocole serait de fermer les portes et laisser les énergies se rééquilibrer d'elles-mêmes, soupira Anael. Évidemment, cette solution est inenvisageable.

- N'y a-t-il pas d'autres moyens ?

- Nous allons devoir utiliser les vieilles méthodes, décida Michael. Ce que je t'ai appris pour atteindre ton pouvoir.

- Méditer ? Sérieusement ? C'est ça, ta solution ?

- Cette pratique nous permet d'aller en nous, au plus profond, de toucher à notre pouvoir. Si nous parvenons à l'atteindre, nous pouvons le rééquilibrer. Si nous parvenons à retrouver notre harmonie, le reste des Cieux suivra.

- Comment ça ?

- Nous sommes les Archanges, le lien entre notre père et les anges. Si nous filtrons les conséquences néfastes du déséquilibre de l'arbre, les anges n'en souffriront pas. Et si la plus grande partie des Cieux est en harmonie, celle-ci se reflétera sur le Jardin et l'Arbre qui, à leur tour, retrouveront leur équilibre.

Ça avait l'air censé même si j'aurais été bien incapable d'expliquer ce qu'il y avait de si logique là-dedans. Mon esprit avait décroché à un moment et je n'aurais pas su trouver un autre plan si l'on avait tenu un couteau sur ma gorge. Il allait donc falloir suivre Michael et prier pour que ça fonctionne.

- On fait ça quand ?

_____________________________________

NdlA : j'espère que ce nouveau chapitre vous a plu ! J'ai hâte de savoir ce que vous en pensez !

Pour ceux qui ne l'ont pas vu, j'ai posté un message sur mon profil ! Allez me donner mon avis sur cette idée totalement aléatoire que j'aie eue parce que je ne sais toujours pas si je dois le faire ou non !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top