Épilogue
Dans les bras l'un de l'autre, il la regardait dormir. Sa poitrine se soulevait tout doucement au rythme de sa respiration et il sentait son souffle lui chatouiller le visage.
Il caressait sa joue du revers de sa main. Ses petites mains toutes frêles étaient posées sur son torse. Il aimerait toujours la tenir comme ça dans ses bras, la sentir tout près de lui, la regarder, la toucher, respirer son odeur qu'il aimait tant. Il s'approcha de ses lèvres si attirantes et y déposa un baiser.
Il avait failli la perdre et ce qu'il souhaitait désormais c'est de vivre chaque instant à ses côtés. Il la serra dans ses bras. Il avait niché sa tête dans son cou. Il sentit quelques instants après que sa respiration était devenu erratique. Il étira ses lèvres en un demi-sourire et se rapprocha de son oreille.
— Je sais très bien que tu ne dors plus, chuchota-t-il.
Il avait senti qu'elle s'était réveillée mais qu'elle avait décidé de garder ses yeux fermés.
Elle fit semblant de toujours être endormie alors il entreprit donc de lui sucer le cou avidement et d'effleurer sa peau du bout de sa langue. Il l'a senti frissonner. Il se demandait bien combien de temps elle allait tenir. Il rapprocha sa bouche de sa mâchoire en lui parcourant de baiser et en caressant son dos nu. Il frottait son pied contre sa cuisse.
— Gajeel... gémit-elle.
Elle le sentit sourire contre sa peau et il arrêta ses caresses.
— Alors on a finalement ouvert les yeux, dit-il en un sourire.
Elle lâcha soupir de frustration.
— Pourquoi tu t'arrêtes ? Continu, murmura-t-elle.
Il continua donc. Il la caressa le dos en descendant cette fois jusqu'à la naissance de ses fesses. Elle releva la tête vers lui et il s'empara de ses lèvres. Elle les entrouvrit pour laisser passer la langue de Gajeel qui lui demandait accès. Elles se cherchaient mutuellement, se touchant tout doucement d'abord puis s'enroulant l'un à l'autre. Il cessa enfin le baiser pour lui caresser la joue. Elle le regardait avec tendresse. Ils se regardaient mutuellement.
Elle se trouvait dans ses bras, pour elle c'était si irréel. Mais ce n'était pas un rêve, il l'aimait, il l'avait avoué.
Elle avait enfuit sa tête au creux de son cou.
Et maintenant ? Est-ce que ça veut dire qu'il était ensemble ? Ou bien il n'allait pas mettre un nom sur leur futur relation ? Elle ne voulait pas qu'il se sente enfermer dans une relation qu'il ne désire pas, elle ne voulait pas de méprise.
— Gajeel ?
— Oui ?
Elle releva la tête vers lui, plongeant ses yeux noisettes dans ceux grenat de Gajeel qui lui faisait si peur auparavant.
— Et maintenant ? Nous deux, est-ce que ça veut dire que nous sommes ensemble ? murmura-t-elle.
Il la regarda surpris. N'était-ce pas évident ? Pour lui c'était clair, avait-il besoin de le lui dire ? Il n'a jamais été doué avec les mots. Mais il voyait dans ses yeux un espoir, un désir et la peur.
Les mots n'étaient pas son fort mais s'il devait les utiliser cette fois-ci pour la rassurer alors il le fera. Il l'avait déjà assez fait souffrir comme ça juste en gardant le silence sur ses sentiments.
— Levy, je ne partage pas, tu es à moi.
Joignant le geste à la parole, il la rapprocha d'elle en lui entourant la taille marquant la possessivité. Il ne voulait pas qu'un autre homme puisse la regarder et encore moins la toucher. Elle était sienne maintenant. Puis il vint chuchoter a son oreille.
— Si tu veux mettre un nom sur notre relation alors oui nous sommes ensemble. Tu es mienne.
Le visage de Levy s'illumina. Elle était soulagée et heureuse. Elle rougit en se souvenant de ses paroles. Tu es mienne. De toute façon elle ne voulait pas un autre dans sa vie.
Elle lui sourit.
Il lui sourit en retour. C'est comme ça qu'il aimerait toujours la voir, heureuse et souriante. Même s'il avait peur de la décevoir, de ne pas la rendre heureuse mais cette fois-ci il ne se défilera pas.
Il se positionna de telle sorte à être au dessus d'elle. Il la regardait avec désir et envie. Il se rapprocha de son visage et écrasa ses lèvres sur les siennes. Il passa une main entre leurs deux corps pour malaxer son sein. Levy gémissait contre sa bouche, le faisant grogner. Il avait encore envie d'elle. Il lui faisait des baisers allant de la base de son cou jusqu'à la naissance de ses seins. Il le mit en bouche faisant gémir Levy plus fort. Qu'il aimait entendre ces sons qui l'excitait tant.
— Tu es si désirable, grogna-t-il contre sa peau.
Ces mots avait fait bondir le coeur de Levy, elle en avait été flatté, elle qui se trouvait si peu charmante. Mais bizarrement elle ne pouvant s'empêcher de penser qu'il avait sans doute déjà dit cela à une autre femme. La façon dont il la touchait, il l'avait fait à une autre. A combien de femme ? Elle avait maintenant la gorge serrée. Elle était jalouse.
Il était en train de descendre ses lèvres tout doucement vers le centre de la féminité de Levy quand dans un murmure, elle lui posa la question qui venait de la tourmenter.
— Combien ?
Il s'arrêta dans son élan en relevant la face pour la regarder ne comprenant pas sa question.
Elle reprit.
— Tu as connu combien de femme ?
— Levy ? Qu'est-ce que...
— S'il te plaît, je veux savoir
Elle avait détourné la face. Elle était jalouse, elle voulait savoir.
Comment est-ce qu'il devait y répondre ? Il lisait dans ses yeux la crainte et la peine. Il eut un pincement au cœur. Il décida toutefois de lui dire la vérité.
— Et bien il y'avait pas mal de fille qui venait pour le sexe et parfois quand... Quand j'en avais envie.
— Je vois.
Elle ne le regardait toujours pas.
— Levy, appela-t-il.
— Et moi ? Tu en as envie ?
Il écarquilla les yeux. C'était évident non ? Il ne s'était jamais imaginé qu'elle doutait d'elle à ce point.
— Désolée, souffla-t-elle.
Elle se releva du lit pour s'asseoir dos à lui. Elle mit ses mains devant sa face laissant ses larmes coulées.
Idiote, pensa-t-elle.
Ils venaient tout juste d'être ensemble et elle faisait déjà une crise de jalousie mais elle avait tellement peur qu'elle ne puisse pas le satisfaire.
Ses épaules tremblaient et les sons de ses larmes lui déchiraient le cœur. Elle avait déjà assez pleuré à cause de lui. Il la retourna vers lui et lui effaça ses larmes puis l'embrassa. Ils se séparèrent et restèrent front contre front.
— Qu'est-ce qui t'arrive, Levy ? Je n'ai jamais autant désiré une femme comme toi.
— Mais, ça ne te manquera pas de voir d'autres femmes ? demanda-t-elle, la voix tremblante.
— Pourquoi ça me manquerait ?
— Mon corps est...
— Magnifique, coupa-t-il.
Elle le regarda avec les yeux brillants. Il était sincère, elle le voyait dans ses yeux. Sa gorge se noua par l'émotion. Elle entoura son cou de ses bras et déposa sa tête sur son torse. Il lui caressa le dos.
— C'est toi que je veux, personne d'autre. Mais toi, tu voudrais peut-être en voir d'autres ? demanda-t-il, le cœur serré.
Elle secoua vigoureusement sa tête.
— Non ! Tu es mon premier et tu seras le seul.
Il l'allongea dans le lit. La suçant le cou avec avidité.
Elle savait que Gajeel voulait encore lui faire l'amour. Mais elle se sentait fatiguer. Alors elle posa ses mains sur son torse pour l'éloigner. Il posa sur elle un regard interrogatif.
— T'en a pas envie ? demanda-t-il.
— Non, ce n'est pas ça. Je suis un peu fatiguée.
Il la regarda longuement. C'est vrai qu'elle venait tout juste de récupérer sa magie et il lui avait fait l'amour. C'est normal qu'elle se sente faible. Il se coucha donc près d'elle et il recouvrèrent leurs corps de draps.
Levy avait un peu peur qu'il l'ai pris mal. Elle fit donc descendre ses mains jusqu'à effleurer son sexe. Il l'arrêta.
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Mais... Tu ne veux plus ?
— Arrête, t'es fatiguée. Tu devrais te reposer.
— Ça ne me dérange pas.
Il fronça les sourcils.
— Ne fais pas des choses contre ta volonté juste pour me faire plaisir.
Ensuite il étira ses lèvres et chuchota près de son oreille.
— Tu devrais te reposer car sache que demain je ne te laisserai pas dormir.
Elle rougit fortement.
— Ah... Euh oui. Bonne nuit Gajeel.
— Bonne nuit.
* * * * *
Les oiseaux sifflaient, le soleil était haut dans le ciel depuis longtemps mais nos deux mages étaient encore endormie, enlacés et ne tardant bientôt plus à émerger de leur sommeil.
Levy fut la première à se réveiller. Elle se mit sur le ventre et observait Gajeel endormie en souriant bêtement.
— Bonjour, Gajeel, dit-elle en souriant niaisement.
— Qu'est-ce que t'as à sourire ainsi ?
— C'est bien la première fois que tu te réveilles aussi tard et surtout après moi.
— Hein ? Il est quelle heure ?
— Presque midi.
Il se leva brusquement.
— Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?
— Je ne voulais pas déranger ton sommeil et je voulais te regarder dormir.
C'était bien la première fois qu'il se reveille aussi tard. Il avait tellement bien dormi dans ses bras qu'il aurait voulu y rester.
— Je vais aller prendre une douche, annonça-t-elle.
Avant qu'elle n'eût le temps de poser pied au sol, il la devança et la porta dans ses bras.
— Gajeel, qu'est-ce que tu...
— Allons prendre ce bain à deux.
Il se dirigea vers la salle de bain quand son nez se mit à remuer.
— Lily est là, affirma-t-il après avoir repéré son odeur.
— Il es rentrée. Il doit sûrement attendre que nous sortons de la chambre. Allez, dépose-moi je vais aller prendre ma douche ensuite tu iras.
— Crois moi j'ai une folle envie de te faire l'amour alors rien ne m'empêchera.
Elle se mit à rougir.
— Mais... Et Lily ?
— Il n'a qu'a nous entendre je m'en moque.
— Pas moi.
Si Gajeel lui faisait l'amour, elle ne voulait surtout pas mettre Lily mal à l'aise.
— Gajeel dépose moi.
Il ne tint pas compte ce qu'elle disait et l'emmena dans la salle de bain.
* * *
Dans la cuisine de l'appartement, Lily soupira pour une énième fois, exaspéré par les bruits de leur ébat. Il se demandait bien quand cela allait cesser.
Quand il était rentré, il était à peu près neuf heures supposant que Gajeel se réveillait toujours plus tôt mais fût sa surprise de constater qu'il était encore endormie.
Midi s'approchait et ils n'étaient toujours pas réveiller il avait alors entreprit de leur faire le déjeuner en attendant qu'ils veuillent se réveiller. Maintenant il regrettait, il aurait mieux fallu qu'il reste chez Ambre. Il était pratiquement sur que Gajeel avait sentit sa présence. Il soupira encore quand ils les entendit gémir respectivement leurs noms. Ensuite le silence.
— C'est pas trop tôt, murmura-t-il.
Lily déposa le déjeuner sur la salle à manger et s'assit en les attendant.
Après s'être vêtu, Levy et Gajeel se dirigèrent au salon.
— Vous voilà enfin venez vous asseoir.
Ils s'assirent à table.
— Bonjour Lily, dit Levy.
— Bonjour.
Gajeel se mit à manger ce que les avait préparer Lily.
On toqua à la porte et Lily alla ouvrir.
— Ah c'est vous ! Entrez.
Il laissa entrer Ambre et Bill.
— Bonjour ici.
— C'est vous ! s'en joua Levy.
— Lily nous a prévenu que tu t'es réveiller hier, on passait voir comment tu allais.
— Je vais bien.
Ambre lança un coup d'œil à Gajeel qui était en train de s'empiffrer avant de rediriger son regard vers Levy.
— J'espère que le capitaine ne t'as pas trop fatiguée, dit-elle en faisant un clin d'œil.
Levy rougit en comprenant l'allusion.
— Non... Non ça va.
— Bien nous allons te laisser, fit Bill.
— Si vite ?
— On vient d'être assigné à une nouvelle mission, répondit Ambre, profite bien de tes congés, ajouta-t-elle avant de sortir accompagnée de Bill.
Elle regarda Gajeel.
— Congés ?
— Le conseil nous a octroyé une semaine pour ton repos lors de notre retour à Magnolia, répondit Lily.
Gajeel sourit.
— Une semaine rien que nous deux.
Lily soupira, il savait déjà que ses nuits allaient être longue, très très longue.
* * * * *
Trois jours s'étaient écoulés. Lily comme il le pensait ne dormait pratiquement plus à cause de leur ébat et même le jour ce n'était pas partis remise car Gajeel revenait à la charge.
Levy venait de sortir de la chambre de Gajeel. Elle avait enfilé un T-shirt de celui-ci. Elle croisa Lily à la cuisine.
— Lily ? Mais tu ne dors pas encore ? Il se fait vraiment tard.
— Comment veux-tu que je dorme avec tout les bruits que vous faites ?
Elle se sentit gêner.
— Je suis vraiment désolée Lily, souffla-t-elle.
— Ça pourrait au moins passer mais même le matin vous m'empêcher de dormir.
Levy se sentait mal. Elle ne pouvait pas empêcher Lily de dormir juste pour son plaisir.
— On ne te dérangera plus.
— Gajeel ne sera pas d'accord.
— Je vais lui parler, tu pourras dormir plus longtemps. Je suis vraiment désolée.
— Et toi pourquoi tu ne dors pas ?
— Je suis venu me chercher à boire, j'ai très soif.
— D'accord.
Elle se servit à boire et quitta la cuisine après avoir dit bonne nuit à Lily.
Elle occupait maintenant la chambre de Gajeel. Ses affaires avait été transféré dans cette dernière et Lily dormait désormais dans son ancienne chambre.
Le jour s'était levé. Gajeel attendait patiemment le réveil de sa belle pour lui faire l'amour comme chaque matin. Mais fût sa surprise de constater qu'elle en avait pas en envie
— Qu'est-ce que t'as ?
— C'est Lily
— Lily quoi ?
— Il a besoin de dormir.
— J'ai envie de toi.
— Lily ne dort plus ces derniers jours par notre faute.
— Il peut bien nous laisser quelques instants, c'est pas comme si on le faisait toutes la journée non plus.
— Il a besoin de repos. Comment te sentirais-tu à sa place ?
Elle n'avait pas tord. Il soupira résigner et se coucha près d'elle.
* * * * *
C'était le dernier jour des congés de Levy. Gajeel et Levy étaient à cet instant en train de se diriger vers le parc de Magnolia. Elle aimait bien faire les balades avec Gajeel malgré qu'elle devait toujours insisté pour qu'il accepte. Puis elle s'arrêta près d'un arbre. Gajeel se crispa en reconnaissant l'endroit.
— C'est ici.
— Pourquoi tu m'amènes là ?
Elle s'assit et s'adossa contre l'arbre.
— Viens t'asseoir près de moi.
Il fut un peu hésitant puis s'assit près d'elle en s'adossant près de cet arbre qui lui rappelait de mauvais souvenir. Elle posa sa tête contre son épaule.
— Tu ne trouves pas que c'est merveilleux ?
— Qu'est-ce qui est merveilleux ?
— Nous deux. C'est ici que tout à commencé.
— Oui mais...
— C'est génial la façon dont ça se termine. N'est-ce pas ?
Il la regarda du coin de l'œil. C'est ici que tout avait commencé. Tout était parti d'une bataille entre deux guildes, d'une décision de changer et maintenant, il avait gagné une famille, des amis et là il avait à ses côtés la plus belle personne qu'il ai connu.
— Oui.
— J'aimerais que ce lieu soit notre endroit à nous.
Il émit un rire sans joie.
— T'as des envies bizarres. Pourquoi ici alors qu'il y'a que des mauvais souvenir ?!
— Parce que ça me rappelle la personne que tu es devenu.
Elle le regarda dans les yeux, ils se regardaient. Ils n'avaient pas besoin de mots. Leur yeux parlaient à leur place. Ils s'embrassaient, sous cet arbre où tout avait commencé.
..........
Nous voilà à la fin de cette histoire. Ma toute première histoire. Merci a tous ceux qui sont venu la lire et j'espère qu'on se retrouvera lors de la réécriture. J'ai tellement envie de vous faire découvrir cette histoire après avoir modifié tout ce qui gêne.
Merci d'avoir lu Cohabitation inattendue. On se retrouve sur Handicapée même si j'arrive pas à écrire depuis ༎ຶ‿༎ຶ. Aucun texte ne sort de ma tête. J'ai envie de crier (ノ`Д´)ノ
Avis sur l'histoire ?
17 août
Marie
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