Départ
Il respirait régulièrement. Il avait les yeux fermés mais émergeait petit à petit hors du sommeil. Il ouvrit finalement les yeux quand il sentit une petite chaleur sur sa joue.
Il saisit le fin poignet et cligna légèrement les yeux pour habituer sa vue à l'obscurité de la pièce. Quelques secondes plus tard, grâce au faible clair de lune que filtrait le rideau de la chambre il réussit enfin à voir les traits de son visage.
— Levy...
— Oh désolé je ne voulais pas te réveiller.
Il lui lâcha le poignet.
— Pourquoi tu ne dors plus ?
C'était la première fois qu'elle l'entendait parler aussi bas.
Elle s'était peut-être endormie dans ses bras mais pas d'un sommeil profond. A un moment de la nuit, elle avait finit par emmergeé de son sommeil mais avait décidé de garder ses yeux fermés.
Elle s'était mise à penser que le jour levé, elle n'allait plus pouvoir l'embrasser, le prendre dans ses bras, il n'allait plus lui faire l'amour. Elle voulait tellement que ses sentiments soient réciproques alors elle n'arrivait pas à se rendormir. Elle avait finalement ouvert les yeux quand il l'avait inconsciemment rapproché de lui dans son sommeil. La chaleur de ses bras l'émerveillait. Elle s'était mise à le regarder dormir. Elle lui faisait des petits baisers sur son torse et sa joue espérant qu'il ne se réveille pas. Elle avait mit sa main sur sa joue pour la caresser mais il avait finalement ouvert les yeux.
— Je n'arrivais pas à m'endormir.
— Il doit être très tard.
Il jeta un coup d'œil sur son rêveil par dessus son épaule.
— Il est presque trois heures du matin, essaie de te rendormir.
Elle se décala de lui pour s'assoir sur son lit en remontant les couvertures sur elle. Gajeel s'était alors étendu sur le dos en fixant le plafond et mettant ses mains derrière la tête.
— Je peux te poser une question ? lui demanda-t-elle.
— Vas-y.
Elle serra un peu plus les couvertures sur elle.
— Pourquoi tu ne peux pas m'aimer ? Je ne te plais pas ? Tu me trouves ennuyeuse ? Ou bien je ne suis pas ton genre de fille ?
Elle parlait d'une toute petite voix.
Il se retourna pour la regarder.
— Ça fait plus d'une question.
— Je sais mais je... J'aimerais savoir.
— Suis-je obligé de répondre à tes questions ?
— Non, tu as le droit de ne pas répondre, murmura-t-elle.
— Je n'ai pas envie d'y répondre.
Il vit qu'elle s'était mise à serrer les draps plus fort.
— Je comprends, murmura-t-elle
Il se releva à son tour et s'était assis en face d'elle les mains de part et d'autre de son corps.
— Tu devrais me détester.
— Non ne dit pas ça, je n'ai aucune raison de te détester.
— Qu'est-ce que tu racontes ? Je t'ai blessé.
— Gajeel...
— Je t'ai humilié.
— Non...
— J'étais satisfait en le faisant.
— Non Gajeel, non...
— J'ai blessé tes amis.
— Arrête, s'il te plaît arrête.
— Comment tu peux m'aimer ?
— Je t'aime toi, celui que j'ai en face de moi, le Gajeel de Fairy Tail.
— Qu'est-ce que ça change que je sois de Fairy Tail ou non ? Ça n'enlève en rien ce que j'ai fait.
— Peut-être mais je t'ai tout pardonné, je t'aime et j'aimerais que tu m'aimes en retour.
Elle s'approcha de lui et l'embrassa. Elle passa ses bras autour de son cou ce qui fit tomber le drap dévoilant ainsi sa poitrine. Gajeel la rapprocha de lui et se coucha l'emportant avec lui. Elle se retrouvait maintenant au-dessus de lui.
Elle se reposait sur lui tandis qu'il caressait son dos nu. Sa peau était si douce. Elle remua sur lui et son sexe se durcit. Levy le sentit et elle rougit.
— Je... Je ne te dérange pas ?
— T'es aussi lourdes qu'une plume se, moqua-t-il.
Elle appuya ses bras sur son torse pour le regarder.
— Ne te moque pas s'il te plaît.
Il la regarda intensément, plongeant ses yeux rouges dans ceux noisettes de Levy. Il la rapprocha de son visage pour l'embrasser avant de se décaler d'elle.
— Qu'est-ce que ça fait d'aimer ? D'être amoureux d'une personne. Qu'est-ce que tu ressens ?
Il voulait savoir, oui il le voulait peut-être qu'à travers cela il pouvait comprendre ce qu'il ressentait pour elle.
— Tu sais, l'amour est très complexe, il faudrait le vivre pour le comprendre mais ce que je ressens pour toi, c'est avoir envie de rester à tes côtés chaque seconde, j'ai ce besoin vital de te toucher, de sentir ta peau, je sens mon cœur crier quand tu t'éloignes de moi, je suis jalouse rien qu'en imaginant que l'on te touche, que tu t'intéresses à une autre fille que moi, lorsqu'une fille tourne autour de toi.
Lorsque je dis que je t'aime, ça signifie que j'ai peur de te perdre lorsque tu te mets en danger, que je peux te donner ma vie s'il le faut, que j'ai envie de te sentir en moi à chaque instant, que j'ai l'espoir d'être la seule et l'unique à tes yeux, que j'ai envie de t'appartenir corps et âme.
Aimer peut-être considéré comme une faiblesse pour certaines personnes parce que tu penseras toujours à l'autre avant toi mais en réalité, c'est une force car cela nous pousse à nous dépasser pour l'autre. Sans l'amour que j'ai pour toi, je n'aurais jamais eu envie de faire tous ces entraînements car je voulais que tu reconnaisses ma valeur, sans l'amour que j'ai pour toi, je n'aurais pas pû aller au bout des missions que le conseil nous confiait. Ton amour me rend forte Gajeel, et je me sens femme quand je suis dans tes bras.
Il n'avait rien dit peut-être la trouvait-il risible, pensa-t-elle.
— Tu me trouve sûrement ridicule.
— Non, ça n'a rien de ridicule.
Il se redressa et la retourna sur le lit pour se retrouver au-dessus d'elle, les mains de part et d'autre de sa tête et ses jambes de part et d'autre de son corps. Il lui retira les draps et l'embrassa de nouveau. Il lui mordait le cou avec avidité, il traça un passage brûlant de son cou jusqu'à son ventre avec sa langue, il empoigna un de ses seins et le malaxait à sa guise, il la voulait maintenant, alors il la pénétra directement et d'un coup sec arrachant un cri de surprise à Levy. Il se mouvait en elle lui donnant des coups de rein puissant et sec la faisant gémir de plus en plus fort.
Les paroles de Levy résonnaient en boucle dans sa tête. Tout ce qu'elle avait décrite, il le ressentait, lui aussi il sentait ce besoin vital de la toucher, de se retrouver en elle. Lui aussi ne supportait pas de voir d'autres personnes tourner autour d'elle, il se souvenait de ce mauvais sentiment qu'il ressentait toujours quand il la voyait aller en mission avec ses deux coéquipiers, il avait aussi ressenti cela quand Bill lui avait dit qu'il comptait l'inviter à sortir, oui ce sentiment c'était la jalousie. Lui aussi pourrait lui donner sa vie, il se souvenait sur îles de Tenrou, il avait failli mourir, ce n'était pas seulement parce qu'il devait affronter ces ennemis, mais parcequ'il voulait la protéger elle. Lui aussi avait peur pour elle, il se souvenait du jour où elle s'était faite agresser, son sang n'avait fait qu'un tour, il aurait volontiers tuer ces gars mais ne l'avait pas fait parce qu'il ne voulait plus être ce Gajeel. Le jour où elle s'était vidée de sa magie pendant leur entraînement, il s'était inquiété plus qu'il ne fallait pour elle au point de mettre fin à son entraînement. Lui aussi voulait être le seul à ses yeux. Quand il avait appris qu'elle l'aimait, il avait été tellement sonné mais il n'avait pas voulu qu'elle puisse s'intéresser à un autre. À un moment de sa vie, il avait toujours pensé que l'amour était une faiblesse, mais depuis qu'il avait intégré Fairy Tail, il avait su à ses dépens que l'amour était une force et elle l'est encore plus maintenant qu'il savait qu'il était bel et bien amoureux d'elle.
Alors c'était ce sentiments qu'il ressentait quand il la voyait. Mais... Était-il digne de son amour à elle ? Avec ce qu'il lui avait fait ? Après l'avoir infligés toute cette souffrance ? Après l'avoir humilié ?
Elle lui avait pardonné mais lui, il ne s'était pas toujours pardonné. Et s'il n'était pas capable de la rendre heureuse ? Elle ne méritait pas quelq'un comme lui, avec un tel passé, elle méritait bien mieux.
Il était tellement pris dans ses pensées qu'il ne contrôlait plus ses mouvements, il était en train de prendre Levy sauvagement et bestialement, il lui donnait des coups sec et violent. Il la sentait crispés sous lui, elle avait instinctivement enroulés ses jambes autour de ses reins et plongeait ses ongles dans son dos, le lit s'était mis quelque peu à trembler.
— Va moins vite Gajeel... Tu... Tu me fais mal, dit-elle dans un murmure.
Il se permit alors d'ouvrir les yeux qu'il avait gardé fermé. Levy transpirait, une larme perlait au coin de son oeil, elle avait vraiment mal. Comment avait-il oublié qu'elle avait un corps frêle et qu'elle ne pouvait pas supporter de tel mouvement ? Il l'embrassa comme pour la soulager et cessa tout mouvement, il exulta en elle avant de la libérer.
— Désolé.
Il se coucha près d'elle et il les recouvrit des draps.
Levy remonta encore plus les draps sur elle jusqu'à son menton.
— Je... Je ne suis pas habitué, ça m'a surpris. Tu dois sûrement être habitué à des femmes plus expérimentées. Je suis désolée de ne pas te satisfaire, lâcha-t-elle rouge de honte et de gêne.
Il s'en voulait d'avoir été si violent et elle trouvait le moyen de s'excuser. Qu'est-ce qu'il allait répondre à ça ? Qu'il l'aimait et que c'est pour ça qu'il avait été si violent sachant pertinemment qu'elle ne pouvait pas le supporter ? C'était absurde. Il était sûr à présent, elle ne serait pas heureuse avec lui. Il se sentait vraiment lâche d'abandonner comme ça mais il ne voulait pas la voir souffrir. Il lui serra dans ses bras. Elle ne s'attendait pas à ça mais elle se laissa aller à son étreinte.
—Ne sois pas désolé, c'est ma faute.
— Je peux te demander quelque chose ?
— Oui ?
— Est-ce que tu voudrais me laisser la chance de t'aimer ?
— C'est vraiment ce que tu veux ?
— Oui mais si tu n'en a pas envie je ne te force pas.
— Si ça peut te faire plaisir.
— Merci, dit-elle en calant sa tête sur son torse. Je t'aime.
Moi aussi, aurait-il voulu répondre. Il voulait se montrer égoïste et profiter de cet amour que lui même s'interdissait.
* * * * *
Les oiseaux sifflaient, le bruit des chants lui parvenait aux oreilles le sortant ainsi de sa torpeur. Il ouvrit les yeux et sentit une chaleur l'envahir. Il fixa Levy, elle avait dormi dans ses bras, elle était si belle. Il se mit à caresser ses cheveux, à humer son parfum mais ils devaient se réveillés car ils avaient une mission à effectuer. Il décida alors de la secouer doucement du mieux qu'il pouvait pour la réveiller. Elle cligna les yeux plusieurs fois avant de les ouvrir.
— Bonjour Gajeel, bien dormi ?
— Mouais, si on veut. Tu devrais te lever.
Elle lui fit un large sourire.
— J'ai passé la plus belle nuit de ma vie avec celui que j'aime.
— Hmm... Arrête.
— Désolé si ça te dérange que je te le dise je ne veux pas te mettre mal à l'aise.
-— C'est pas ça.
Il pensait toujours à l'incident et ça le gênait.
— C'est quoi alors ?
— Rien.
Il se leva, ramassa ses vêtements et décida de sortir de la chambre nu. Levy rougit fortement et détourna le regard. Gajeel se mit à rire à cette scène.
— T'es pas sérieuse Levy, on s'est déjà vu nu plus d'une fois.
— C'était dans un moment d'intimité.
— Et qu'est-ce que ça change ?
— C'est toujours gênant pour moi.
— Et bien !
Il continua sa route sans faire attention à sa gêne.
— Gajeel, tes vêtements porte les.
— Je vais prendre une douche, je vais quand même pas m'habiller et me déshabiller ensuite.
Il sortit de sa chambre pour se diriger directement vers la salle de bain après avoir pris une serviette dans la sienne.
Levy était assise sur son lit hésitante. Une idée lui avait traversé l'esprit, elle n'était pas sur quelle allait être au goût de Gajeel mais elle lui avait demandé de lui laisser l'aimer et il avait accepté alors ça ne devrait pas le poser de problème, enfin elle l'espérait.
Les gouttes d'eau froide ruisselaient sur son corps. Il avait préféré se doucher avec de l'eau froide qu'avec de l'eau chaude car il voulait littéralement se rafraîchir les idées. Il désirait Levy, en même temps il voulait l'éloigner de lui. Peut-être devrait-il parler à Lily même s'il connaissait déjà ce que son ami allait lui dire. En parlant de lui, il n'était toujours pas rentré et Gajeel se demandait bien où il avait pû passer la nuit.
Il sentit la présence de quelqu'un et la reconnu à l'odeur.
— Levy ? s'étonna-t-il.
Il vit Levy en serviette de douche à travers la vitre de la cabine.
— Si nous prenons notre douche ensemble ?
— Pourquoi ?
Elle se mit à triturer ses doigts.
— Je... J'ai toujours rêvé de prendre ma douche avec toi.
L'idée était vraiment alléchante.
— Un fantasme ?
— O-Oui...
Elle n'attendit pas sa réponse et entra directement dans la douche après avoir retiré sa serviette de bain.
— C'est froid, dit-elle en frisonnant
La cabine de douche n'était pas petite mais avec la corpulence de Gajeel, on aurait dit qu'il occupait toute la place. Elle prit un champooing et se rapprocha de Gajeel.
— T'es plus gêné ? demanda-t-il.
— Si... Si... Un peu. Je peux te laver les cheveux ?
— Si tu veux.
Il s'assit sur une sorte de pierre carrelé. Elle le contourna pour se retrouver derrière lui. Elle versa le champooing sur ses cheveux et se mit à les frotter.
— Pourquoi tu les gardes aussi long ?
Il n'avait pas répondu. Elle avait pris un gel de douche et s'était mis à l'appliquer sur le dos de Gajeel après avoir mis ses cheveux de côté. Son corps était pleine de cicatrice.
— Métalicana ne m'avait jamais coupé les cheveux j'avais donc décidé de ne jamais le faire jusqu'à ce que je le retrouve.
Elle avait été un peu surprise ne s'attendant plus à recevoir de réponse.
— Je vois.
— Et dire que pendant tout ce temps il était à l'intérieur de moi.
— Tu te sens comment ? Maintenant que tu sais que tu ne vas plus le revoir.
Il resta un moment silencieux.
— J'ai pas vraiment envie de parler de ça.
— Je comprends.
Elle se mit à frotter ses cheveux avec ses doigts lui faisant de petit caresse.
— Dit Gajeel ? Tu préfères les filles aux cheveux longs ou courts ?
— Pourquoi tu demandes ça ? s'exclama-t-il, surpris.
— Ah... Euh... J'aimerais savoir.
Il se leva et se retourna pour la dévisager un instant.
— Tu ne devrais pas te changer, pour personne et encore moins pour moi.
— Mais je t'aime et j'aimerais te plaire.
— Hmmm... On devrait se dépêcher de prendre cette douche.
Il actionna de nouveau la colonne d'eau.
— C'est... C'est froid, frisonna-t-elle.
— Ne me dit pas que tu ne supportes pas une douche froide, se moqua-t-il.
— Bien sur que non.
Elle se rapprocha de lui et l'enlaça.
— Tu me tiens au chaud, murmura-t-elle.
Son corps et ses cheveux s'était mis à mousser, il augmenta le jet de l'eau pour faire partir la mousse, Levy frisonna. Il l'avait entouré de ses bras musclés. Il avait envie de lui faire l'amour, là, maintenant, sous la douche. Alors, il lui releva la tête et l'embrassa langoureusement ce qui fit lâcher à Levy de faible gémissement. Elle mit ses bras autour de son cou.
Elle se demandait pourquoi il lui avait embrassé. Elle pensait que ça aurait été comme la dernière fois, qu'il ne partagera plus aucune intimité avec elle mais la façon dont il l'embrassait laissait croire qu'il voulait aller plus loin, surtout que ses mains étaient devenus baladeuses.
— Gajeel ?
— Laisse moi encore te toucher, chuchota-t-il à son oreille.
Il caresssait son dos nu avant d'agripper fermement ses fesses.
Il malaxait ses seins à sa guise. Ses mains sur sa peau lui brûlait, ne sentant presque plus le jet froid de l'eau, leur corps réunit s'échauffait mutuellement. Tout en continuant de l'embrasser, il se rapprocha du mur au carrelage froid pour la plaquer dessus. Elle gémit de surprise ne s'attendant pas à un tel contraste, le jet d'eau sur leur peau, les mains brûlantes de Gajeel sur elle, sa langue qui lui traçait un sillon brûlant depuis sa poitrine.
— Ah... gémit-elle plus fort.
Elle sentait le sexe dur de Gajeel contre elle. Elle voulait déjà le sentir en elle.
— Je te veux Gajeel, dit-elle en l'embrassant passionnément.
Il agrippa ses fesses pour la soulever et elle enroula instinctivement les jambes autour de ses reins en mettant ses bras autour de son cou. Il mit ses mains de part et d'autre de sa tête en s'appuyant sur elle. Leur corps était tellement serrés qu'il pouvait sentir sa poitrine s'écraser contre son torse.
Il la pénétra d'un coup avant d'onduleur en elle. Il espérait cette fois ci se contrôler. Levy ne sentait plus les gouttes d'eau froide sur elle, la cabine était comme étouffante tant la température avait monté. Gajeel allait de plus en plus vite sous les gémissements de Levy, elle enfonça ses ongles dans sa peau ce qui le fit grogner de plaisir. Il se mouvait en elle, elle embrassait avec avidité son cou en caressant son large dos. Il lui donnait des coups puissants. Elle se serra encore plus sur lui, elle allait craquer. Elle gémissait tellement fort. Son corps fût parcouru de spasme, sa peau devenait plus brûlante qu'elle sentait Gajeel grogné de plaisir. Il allait plus pouvoir tenir alors il se libera, laissant sa semence glisser sur sa cuisse. Malgré les jets d'eau, il pouvait sentir qu'il avait transpiré. Il restait encore plusieurs secondes dans cette position pour se reprendre avant de s'éloigner d'elle.
Levy voulait comprendre pourquoi il avait décidé de lui faire l'amour. Elle lui avait dit juste jusqu'au matin.
— Gajeel ?
— Ne dit rien, dit-il en l'embrassant.
— Mais...
Il mit un doigt sur sa bouche pour la faire taire.
Il prit les serviettes, mit la sienne et recouvra le corps de Levy avec sa serviette. Il la porta, se dirigea dans la chambre de Levy et la déposa dans son lit.
— Habille toi, dit-il en déposant un chaste baiser sur ses lèvres.
Il sortit ensuite et se dirigea dans sa chambre à lui.
Ça avait été plus fort que lui. Et ce maudit chat qui n'était toujours pas rentré, il avait vraiment envie de parler avec quelqu'un. Il s'habilla rapidement, sortit de sa chambre et se dirigea vers la cuisine préparer à manger.
Avoir une relation sexuelle épuisait pensa-t-il en un demi-sourire en plus il voulait s'occuper.
Il se mit donc à la tâche de préparer. Plus tard, Levy arriva à son tour à la cuisine.
— Gajeel, je peux t'aider ?
— Je ne t'ai pas entendu arriver, dit-il en se retournant.
Il était vraiment plongé dans ses pensées.
— Tu devrais être ailleurs. Est-ce que je peux t'aider ?
— Oui.
— Vraiment ? Je ne dois pas insister ?
Elle se souvenait la dernière fois elle avait dû insister.
— Non.
— Tu vas bien ?
— Je crois.
Il était perdu dans ses sentiments, il voulait le bonheur de Levy, il la désirait, il voulait être avec elle. Cependant, il voulait l'éloigner de lui parce qu'il savait qu'il ne la méritait pas, il ne pouvait pas la rendre heureuse.
— Tu sais à quelle heure rentre Lily ?
— Non, il ne me l'a pas dit.
Il soupira.
Levy l'observa, il avait l'air soucieux.
— Tu as un problème ?
— Non, mentit-il
* * *
Lily causait tranquillement avec Bill et Ambre.
— Tu crois vraiment que ça a marché ?
— Peut-être bien, Gajeel est un peu difficile.
— Ils ont eu toute une journée ils ont bien dû s'amuser, rigola Ambre.
Lily souffla, cette fille disait vraiment tout ce qui lui passait par la tête.
Tout ce qu'il espérait, c'est que Gajeel n'avait pas fait le dur et s'etait rendu compte de ses sentiments pour Levy.
— J'y vais, dit Lily.
Il était à peu près sept heures et demie quand Lily entra dans la maison. Il vit ses deux amis assis à la table à manger. Ils avaient déjà sans doute pris leur déjeuner. Levy causait avec Gajeel et il se contentait d'hocher la tête. Lily soipira, il ne remarquait rien de nouveau.
— Bonjour.
— Lily, s'exclama Levy de joie.
— Je peux savoir où tu étais ? grogna Gajeel.
— Même un journée tranquille avec Levy n'a pas amélioré ta politesse.
— Tss...
— Lily, où étais-tu ?
— Chez Ambre. Si vous avez fait vos sacs on va partir.
— Et où ça ? demanda Levy.
— A Ganaï tu te souviens ?
— Ah oui, je suis bête, rit-elle.
— Prenez le nécessaire, on ne sait pas combien de temps prendra la mission.
Elle se dirigea dans sa chambre faire son sac. Gajeel la suivait du regard
— Gajeel, qu'est-ce que tu attends ?
Il se leva et se dirigea dans sa chambre faire son sac à son tour. Lily entra à sa suite.
— Tu as passé une bonne journée hier ?
Gajeel ne répondit pas, il se contentait de fourrer les effets dans son sac.
— Bah alors tu as perdu ta langue ?
Il se contentait de boucler ses effets dans son sac avant de le refermer et de s'asseoir sur le lit.
— Qu'est-ce qui t'es passé par la tête de me laisser seul avec Levy ?
— Elle m'a dit qu'elle comptait se déclarer, j'ai crû qu'il était plus approprié de vous laisser seul et de plus fallait bien que tu te rendes compte de tes sentiments pour elle. Alors, tu n'as rien à me dire ?
— T'avais raison
— Sur quoi ? sourit-il.
— Tu sais très bien de quoi je parle.
— Je sais rien alors dit le.
Gajeel grimaça, ce chat était en train de ce foutre de lui.
— C'est bon, je suis amoureux de Levy t'es content ?
Il ne l'avait pas encore dit de vive voix. Il avait ressentit un sentiment étrange... Mais agréable. Lily sourit.
— C'est pas trop tôt. Tu lui as dis ? Vous êtes ensemble maintenant ?
— Non, rien de tout ça
Lily se tapa le front. Qu'est-ce qu'il avait encore fichu ?
— Qu'est-ce Levy t'as dit ?
— Qu'elle m'aimait et des trucs du genre.
— Qu'est-ce que tu as répondu ?
— Rien.
— Sérieux Gajeel ? Et qu'est-ce que vous avez fichu toute la journée ?
Les lèvres de Gajeel s'étira en un demi-sourire.
— Rien de spécial je lui ai fais l'amour trois fois c'était...
— C'est bon, épargne moi les détails, coupa Lily.
— Tu devrais penser à te trouver une femelle, se moqua Gajeel.
— Pas besoin. Pourquoi tu ne lui as rien dit ?
Gajeel redevint sérieux.
— Je ne la mérite pas Lily.
— Tout ce qu'elle demande c'est d'être avec toi.
— Je ne mérite même pas le centième de son amour.
— Donc tu t'interdis de l'aimer pour te punir ? Gajeel, en faisant cela tu l'as punis aussi.
Gajeel serra les poings.
— Je sais mais c'est le mieux pour elle.
— Le meilleur pour elle c'est toi.
— C'est pas toi qui se sent coupable à chaque fois que tu la vois.
— Écoute...
— C'est bon j'ai fini on y va, coupa Gajeel.
Il prit le sac et sortit de la chambre suivis de Lily.
Lily comprenait son ami, mais Gajeel ne pouvait plus vivre comme ça avec cette douleur qui le rongait l'empêchant d'être heureux avec celle qu'il aimait. En tant qu'ami c'était son devoir de le faire accepter qu'il avait besoin de l'amour de Levy.
Levy les attendait patiemment assise. Elle se leva quand elle aperçu Gajeel et Lily.
— Levy, si t'es prêtes on y vas, dit Lily.
— Oui, je suis prête.
Elle ramassa son sac qui était au sol et entreprit de se diriger vers la sortie. Elle galérait, à voir, son sac avait vraiment l'air lourd. Gajeel le prit des mains.
— Laisse je vais porter. J'imagine qu'il y'a des livre à l'intérieur.
— O-oui, merci.
— Dépêchez-vous, Les autres nous attendent déjà à la gare.
— La gare ? demanda Gajeel.
— On va prendre le train.
Gajeel soupira, la chose qui l'énervait toujours dans les missions c'était prendre le train.
Arrivés à la gare, ils virent Bill et Ambre les attendant dans un endroit un peu isolé.
— Bonjour Capitaine, fit Ambre et Bill.
— Hmm...
— Toujours aussi aimable, souffla. Bill.
— Bonjour Levy, salua Ambre suivit par la suite par Bill.
— Bonjour à vous deux, répondit-elle.
— On doit partir, vous avez les billets ? demanda Lily.
— Oui, on peut y aller.
Ils se dirigèrent tous vers le train qu'il devait prendre et s'y engouffrèrent.
Bill et Ambre étaient côte à côte et en face se trouvait Lily, Gajeel et Levy. Gajeel affichait un rictus sur le visage lorsque le train démarra.
— Capitaine, vous allez bien ? s'inquiéta Ambre.
— Il a le mal des transports, répondit Levy.
— J'espère au moins qu'il n'a pas trop mangé ce matin, commenta Lily.
Gajeel avait la tête qui tournait, c'était comme s'il était dans l'incapacité de respirer. En plus, il avait envie de rejeter tout ce qu'il avait ingurgiter ce matin.
Levy avait la peine de le voir ainsi, de toute façon à chaque fois qu'ils partaient en mission, elle avait la peine de le voir dans cette état. Il ne ressemblait à rien au Gajeel fort qu'on connaissait. Comme d'habitude, elle le fit couché sur ses cuisses et se mit à caresser ses cheveux ce qui l'apaisait. Elle aimait bien le faire. Elle se mit à sourire faiblement.
— Vous êtes mignon vous deux, commenta Ambre.
Elle était un peu gêné qu'on les voit ainsi. Ses joues se colorèrent de rouge. Elle bafouilla quelque chose inaudible.
— Combien de temps dure le trajet ?
— Cinq heures je crois, répondit Lily.
Elle reporta son attention à Gajeel, il s'était assoupi. Elle sortit un livre pour le lire tout en continuant de caresser ses cheveux. Les autre de ses amis s'étaient mis à discuter entre eux.
* * * * *
Quelques heures plus tard, elle daigna enfin baissé les yeux de son livre. Ses amis s'étaient assoupi à leur tour. Elle baissa les yeux sur Gajeel, elle se mit à caresser ses cheveux. Elle le sentit remuer sur elle.
— Gajeel ?
— On a encore combien de temps avant d'arriver ? demanda-t-il difficilement.
—Une ou deux heures je crois.
Il soupira. Une nouvelle bouffée d'air l'envahit. Décidément, il aurait mieux fallu qu'il reste endormi.
— Détend toi, murmura-t-elle.
Il ferma de nouveau les yeux s'abandonnant aux caresses de Levy.
Le train s'arrêta enfin dans la petite ville de Ganaï au plus grand bonheur de Gajeel qui allait enfin mettre les pieds sur la terre ferme.
— Il va du coup mieux, remarqua Ambre.
— On devrait trouver un endroit pour s'installer, dit Bill.
Ils avancèrent dans les rues de Ganaï puis Levy aperçut un petit hôtel.
— Il y'a un hôtel là bas, dit-elle en le pointant du doigt.
— Allons y.
— Je veux bien une chambre avec Levy, dit Ambre.
Bill lança un regard à Gajeel.
— Chambre individuel, précisa le mage d'acier.
— C'est d'accord, accepta Bill.
Ils entrèrent dans l'hôtel et Bill alla réserver les chambres. La décoration était simple mais jolie. Levy remarqua qu'il y avait très peu de personne dans l'hôtel.
Bill revint avec des clés à la main.
— Ça c'est pour toi, dit-il remettant la clé à Levy.
— Merci.
— Capitaine tenez.
Ils se dirigèrent ensuite respectivement dans leur chambre. Gajeel avait aidé Levy a transporté son sac puis était partit dans la sienne après avoir dit qu'il se réunissait dans le Hall de l'hôtel. La chambre de Gajeel et celle de Bill étaient juste en face de la sienne. Elle et Ambre s'étaient donc missent à ranger leur effet dans leur chambre.
...........
Avis ?
22 juin
Mari
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