Dernier chapitre ! ^^

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Cela fait deux semaines qu'Épice est arrivée.

Et désormais, depuis quelques jours... Cumin est arrivé.

C'est horrible, deux araignées qui vivent dans notre maison à Jimin et moi !

Heureusement, aujourd'hui, Jimin télétravaille, alors s'il y a un problème, il viendra me sauver.

Je descends au salon et m'installe confortablement sur le canapé, les jambes appuyées sur la table basse installée toute proche.

J'ai retrouvé mon énergie, de l'inspiration, et une de mes commandes pour un single d'un groupe m'inspire tout particulièrement.

J'écris, je cherche, je suis investi.

Je tapote sur mon clavier d'ordinateur vigoureusement. Les mots défilent tout seuls, d'eux-mêmes, dans ma tête. Il glisse de mes doigts avec une aisance remarquable.

Je sursaute brusquement en sentant une sensation chaude se glisser contre ma peau.

Mais je me calme rapidement en remarquant que ce sont les petites mains superbes de Jimin.

Il s'est penché au-dessus du dossier du canapé. Sa tête s'est collée contre la mienne, son menton reposant sur mon épaule droite. Ses bras sont passés de chaque côté de mon cou, leur extrémité reposant contre mes clavicules.

« Mon Yoongi d'amour. »

Jimin m'embrasse la joue avant de se repositionner comme avant.

Au détail près que ses mains se glissent sous mon t-shirt et s'emboitent à mes pectoraux.

Je frissonne et me laisse glisser contre le dossier du canapé, soupirant de bonheur. J'adore quand Jimin est doux avec moi, et j'adore ses petites caresses simples, sans ambiguïté derrière !

Je profite, les mains abandonnées contre mon clavier, les yeux clos.

« Et si on allait dehors, tous les deux ? Il fait beau...

– Mmmh... je veux profiter un peu de tes caresses avant. »

Je tourne la tête et dépose à l'aveugle un bisou sur le visage de Jimin, qui me répond en retour d'un bisou sur la tempe.

Il continue à me câliner pendant plusieurs minutes, ses mains glissant doucement contre ma peau. Je frissonne de douceur grâce à ses mains qui me réchauffent le corps. J'adore quand il est comme ça, à me câliner tendrement. Je n'ai jamais été quelqu'un de très tactile, mais avec Jimin, j'adore : je ne demande que ça.

Jimin a fini par se retirer et aller dans la cuisine se servir un verre d'eau. J'en ai profité pour me lever et emporter mon ordinateur avec moi jusqu'à la baie vitrée donnant sur le jardin.

« On va dehors ?

– Oui ! J'ai déjà préparé les petites tables basses pour poser nos affaires ! Tu veux que je te prenne à boire ?

– Prends nous des bières.

– Des bières pendant qu'on bosse ?

– Oh, ça va... c'est qu'une bière ! Il nous en faut plus pour finir bourrés !

– Ouais... c'est vrai. Mais je nous prends un verre d'eau chacun en plus. »

Je hoche la tête et attends qu'il soit là pour que l'on se rende ensemble dans le jardin.

Heureusement que j'ai posé mon ordinateur juste avant de regarder le matelas.

J'ai glissé sur l'herbe et c'est Jimin qui m'a rattrapé, ayant eu le temps de poser de justesse ce qu'il tenait dans les mains.

« Et bah dit donc, tu me fais des acrobaties ? »

Jimin me remet sur mes pieds, me tenant par les aisselles.

« Évite de te faire mal, mmmh ?

– J'ai... J'ai rêvé c-ce qu'il y a s-sur le matelas ?

– Si je te dis non... ?

– Je panique.

– Alors oui.

– Donc tu préfères me mentir ? Traitre !

– Ne panique pas, c'est tout... ça ne doit pas être grand-chose ! »

Jimin me caresse l'épaule et me lâche, une fois que je suis stable.

Je reste à distance du matelas, jetant un regard anxieux en direction du tissu.

Sauf qu'il y a vraiment, dessus, cette foutue araignée.

Et...

« Oh putain ! C'est pas possible ! Jimin je... je vais hurler ! »

Si je ne le fais pas déjà...

« Eh, t'as vu ? Elles copulent ! »

Je ne sais pas s'il est choqué par cette révélation ou s'il en est content... mais moi, ça ne me plait pas, mais alors, pas du tout !

Il va me les virer, ces araignées !

C'est hors de question que ce qu'elles copulent viennent chez moi !

J'en ai marre de ces araignées à la con !

« Épice va avoir des bébés, Yoongi ! C'est pas trop mignon ? »

Non mais en plus, Jimin saute de joie !

Je rêve !

C'est une blague !

« Elles ne restent pas ici, Jimin. »

Je tremble, et je suis obligé de me tenir à l'arbre un peu plus loin qui nous fait de l'ombre pour m'éviter de chuter.

C'est chez moi, ma maison, ma bulle. Je refuse que deux araignées à la con y fassent naitre leurs machins et ainsi me faire paniquer encore plus dans ma propre habitation ! C'est quand même moi qui paye le loyer, moi qui l'ai choisi avec Jimin, moi qui en suis propriétaire, pas elles !

Je serai prêt à les tuer toutes les deux, même si Jimin serait triste. Je préfère, de loin, qu'il me rase les cheveux plutôt que de garder ces bestioles et leurs gosses dans mon chez-moi !

« Mais Hyu...

– C'est soit tu me les dégages d'ici, soit je les tue.

– Si tu les tue je te rase les chev...

– Mais je m'en fous royalement ! Rase-moi les cheveux, si ça te fait plaisir, mais je ne veux plus devoir cohabiter avec ces choses !

– Bah... je ne veux pas que tu les tues... et je ne veux pas te raser tes beaux cheveux.

– Alors dégage-les d'ici ! Je t'en supplie, emprisonne-les dans quelque chose que je puisse me calmer ! »

Les savoir à l'air libre, près de moi, sans rien pour les retenir, oui, ça me fait flipper. Je sens une boule d'appréhension dans mon ventre, une boule de peur.

« Et si... euh... la forêt ? On peut les emmener à la forêt...

– Celle à vingt minutes d'ici ?

– Ouais... ? Elles ne reviendront pas chez nous et pourront vivre librement ! Il faut juste que... que tu conduises pendant que je les tiens. Je vais chercher un verre. »

Stop.

Il est prêt à les emmener en forêt à une vingtaine de minutes de chez nous... pour moi ?

« Tu les surveilles ! » s'exclame vivement Jimin juste avant de s'enfuir en direction de la baie vitrée. De loin, je vois Jimin aller dans la cuisine. Or, je ne m'en préoccupe pas plus et surveille les deux araignées qui se font plaisir sur mon pauvre matelas. C'est dommage, elles ne payent pas de caution... sinon, je l'aurais gardé !

Jimin, mon sauveur, revient rapidement et les enferme dans le verre.

Les deux araignées courent dedans, cherchant à sortir.

Elles ont été dérangées pendant leur conception d'enfants, elles ne sont pas contentes.

« Bon, on y va maintenant ?

– Main-Maintenant ?

– Je ne compte pas les laisser éternellement dans le verre ! Allez hop ! On y va, comme ça, c'est fait ! »

Jimin part, avec son verre, en direction de notre garage. Il patiente devant, que je le rejoigne.

Je me dépêche d'aller récupérer les clefs de la maison, du garage et de la voiture, de fermer ce qu'il le faut puis d'ouvrir la porte métallique qui renferme notre voiture.

« Je conduis, je suppose ? demandais-je en déverrouillant le véhicule.

– Sauf si tu veux tenir le verre avec Épice et Cumin... ?

– Non non, je conduis ! »

C'est hors de question que je tienne ces bestioles monstrueuses !

Je prends place à la place conducteur, Jimin s'installe à ma droite, et on quitte notre résidence direction la forêt.

Le trajet est calme.

Jimin ne parle pas trop, et je comprends pourquoi en lui jetant un coup d'œil : il observe les araignées dans le verre, qu'il tient fermé grâce à sa main. Il les aime bien, mais il sait que ce n'est plus possible.

Une araignée, voire deux chez nous, même si je les déteste et qu'elles m'effraient... ça peut passer ! Mais deux araignées, parents d'une colonie de bébés araignées, ça, c'est hors de question. Même lui, je doute qu'il apprécie en avoir de partout.

Dans la forêt, au moins, elles pourront vivre leur vie sans déranger personne.

Je finis par arriver sur le parking en terre qui borde l'entrée de la forêt. Je me gare là où la place est convenable avant de sortir du véhicule, Jimin en faisant de même.

Sans même se parler, on part marcher sur le chemin.

On s'enfonce dans la forêt, pendant dix, quinze, peut-être vingt minutes.

Ce n'est pas souvent, que l'on part se promener dans la nature, alors on profite.

Le chemin se sépare : à gauche, tout droit ou à droite.

Jimin tourne à gauche, alors je le suis.

Sauf qu'il tourne directement sur la droite et commence à marcher dans les bois, en dehors du chemin.

« T-Tu vas où !

– Trouver un endroit pour relâcher Épice et Cumin !

– Mais il y a plein d'insectes dans les plantes !

– Oh, fais pas ta chochotte, Yoongi ! Allez, viens ! »

Je fronce le nez tout en faisant une grimace.

Je n'ai aucune envie de marcher là-dedans...

Mais je n'ai aussi aucune envie de rester tout seul et de laisser Jimin s'enfoncer tout seul dans la forêt.

Je me dépêche de le suivre, pour le rattraper, tout en faisant mon maximum pour ne pas me préoccuper des endroits où je marche.

Je ne porte pas un amour inconditionnel pour les petites bestioles de type insecte ou arachnide, alors je dois faire comme si je marchais sur le chemin.

« Jimin, tu marches trop vite !

– Rattrape-moi, alors ! Eh, regarde ! Le tronc d'arbre avec un trou, là-bas, il est sympa, non ?

– Oui oui mais ralentis ! »

Il va bientôt se mettre à courir s'il continue d'aller si vite !

Heureusement, par gentillesse, il m'attend avant de marcher, à un rythme normal, jusqu'au tronc d'arbre repéré précédemment.

Je reste à un petit mètre de lui, me mettant en sécurité d'un éventuel saut que pourrait faire une des deux araignées.

J'observe Jimin, mettre le verre à l'envers pour faire tomber les deux araignées sur sa paume.

Il leur sourit et murmure quelque chose que je ne comprends pas... je ne discerne seulement qu'un "passez une belle vie, toutes les deux."

Il place sa paume contre le bas du trou dans le tronc d'arbre, permettant aux deux araignées de descendre de sa main.

Il s'éloigne, pour venir à côté de moi.

« Au revoir, Épice et Cumin ! »

Il les regarde une dernière fois, un sourire nostalgique aux lèvres, avant d'attraper ma main et de faire demi-tour.

Ma dextre est toute chaude, liée à sa main gauche.

Je suis heureux d'être avec mon Jimin.

Et je suis aussi heureux, oui, qu'Épice et Cumin aient été relâchés en forêt. Je ne vais plus les revoir, plus devoir subir cette cohabitation imprévue.

Je vais pouvoir revivre calmement ma petite vie sans avoir une araignée dans ma salle de bain ou dans la panière à fruits.

On retourne, côte à côte, main dans la main, jusqu'à notre voiture.

Cette fois, c'est Jimin qui décide de prendre le volant pendant que moi, je tiens le verre désormais vide.

Et ça ne me dérange pas, au contraire.

Jimin est si sexy lorsqu'il conduit.

Il s'applique, il regarde devant lui, il a un petit sourire flottant au visage, il est calme, détendu.

Et il me câline la cuisse à chaque fois qu'il en a la possibilité.

Je l'admire durant toutes les minutes qui me sont offertes, un sourire niai, sans doute bête, au visage.

« Bon Yoongi, t'as fini de me regarder ou tu comptes rester toute la journée dans la voiture ? »

Jimin est sorti de la voiture, m'observant par sa portière encore ouverte.

J'étais tellement parti dans mes pensées que je n'avais même pas remarqué qu'il avait bougé, et que nous étions de retour chez nous.

Je sors de la voiture et la contourne, venant attraper Jimin par les hanches une fois le verre posé sur le capot.

« Mon beau bébé...

– Yoongi... on doit aller bosser.

– Je n'irai pas travailler sans un bisou. »

Jimin sourit et cueille sans attendre mes lèvres.

Il me fait un doux bisou, ses mains caressant les miennes sur ses hanches.

Il est trop mignon.

Il est incroyable.

« Allez, au travail ! »

Il me donne une tape sur les fesses, me faisant couiner de surprise.

Il s'échappe bien vite, emportant le verre avec lui tout en courant jusqu'à l'entrée de notre maison.

Il a de la chance : je ne vais pas le pourchasser aujourd'hui.

Jimin revient rapidement une fois les clefs déposées dans la maison et la baie vitrée grande ouverte.

« On est vraiment parti en laissant les bières, les ordis et les dossiers dehors... c'est n'importe quoi ! s'exclame-t-il en se laissant allonger sur le matelas, sur le ventre.

– On a peut-être été un peu inconscient... Épice ne va pas trop te manquer ?

– Elle va être beaucoup mieux dans la forêt avec Cumin et tous ses bébés qu'ici, à se balader dans une maison au risque de se faire écraser involontairement !

– Mmmh... c'est vrai.

– Et puis, tu arrêteras de paniquer pour un rien... et c'est le plus important ! »

Jimin sort ses dossiers et allume son ordinateur. Il met ce qu'il lui faut devant lui, et je crois que la position dans laquelle il est installé, c'est celle qu'il va garder.

Ce qui me va amplement.

« Ah ! La place que tu m'offres est confortable ! »

Je m'allonge sur lui, sur le dos, mon ordinateur posé sur les cuisses.

« Eh ! Yoongi ! Tu m'écrases !

– M'en fous.

– Yoongi !

– Oh, arrête de râler un peu ! »

Il soupire.

« Pourquoi est-ce que j'ai relâché Épice dans la forêt... Je n'ai plus d'arme contre toi, maintenant ! Quand je retrouverai une araignée, je te ferai peur avec ! »

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Et voilà pour la fin de cette petite fanfiction court et sans prise de tête ! J'espère qu'elle vous a plu ! ^^

Si ça vous intéresse, j'ai publié une nouvelle fanfiction (en 3 chapitres, actuellement terminée !) qui se nomme Deux danses et un final.

Je vous mets ici son trailer ! ^^

Bonne soirée et j'espère vous revoir prochainement ! ❤️

FlamSeven